09/07/2016
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(validée) Création de Pays : Khäganat Mhyr-Müne

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Création de pays : Khaganat Mhyr-Müne


Généralités :



Nom officiel : Jinghis Khä’ganat Boÿlamdî ül Mhyr-Mün
Nom courant : Khaganat Mhyr-Müne
Gentilé : mhyr-münyul (appellation neutre)

Inspirations culturelles : Khaganat Mongol, Göktürk et Chine Yuan (culture et société), ethnies matriarcales Mosuo, Khasi et Na (structure sociétale)
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) :
Le Khan¨kat [χaŋkat] est la langue orale et écrite officielle.
Le Tamünyül [tʰa.'myn.jʊl], langage dérivé du Khan¨kat, exclusivement féminin est aussi officiel.

Autre(s) langue(s) reconnue(s) :
Le Khan¨Kölnyül, ancienne forme du Khan¨kat, encore pratiquée par les doyens.
Quelques langues étrangères d’influence comme l’Hindi, Le Turc, Moryak, Géorgien, Mandarin et autres langues frontalières sont, de facto, acceptées mais officiellement non autorisée.

Drapeau :
Drapeau
Description du drapeau

Le rouge représente la force, la bravoure et le courage, couleur historique des khültan et khültanat.
Le vert représente les vastes plaines verdoyantes du khaganat. La section gauche représente l’étendard historique du khaganat.
Le symbole d’or est la “Yomä Zhing’ol Kamÿu” (Lanterne des Pionniers), symbole des guides et des cavaliers éclaireurs guidant les hordes vers les nouvelles terres. Au centre de la lanterne, un symbole d’harmonie du ciel et de la terre. Enfin, le texte en Khan¨kat est simplement le nom complet du khaganat.

Devise officielle :Zâ¨rash ölun Tengrÿul” [ˈzɑ˞.ʁaʃ œ.ˈlun tʰɛŋ.ˈgɾy.ul] → “De la terre mère vers l’arc céleste”
Hymne officiel :
L’hymne loue la terre, le ciel, les ancêtres et le peuple Mhyr-Müne.

Monnaie nationale : Le Tügrög ( 10 000 Ŧ ~ 1€)

Capitale :
Ougsäatnÿ
Ou de son nom complet, “Ougsäatnÿ nukhtàg, khülëk Tchölönn” signifiant “Terre des ancêtres et des libres chevaux”.

Population : 2.4 M habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Le Khanganat Mhyr-Müne est la résultante d’une longue et périlleuse unification de clans nomades mhyr-münyul. Originellement répartis sur un territoire bien plus vaste, les mhyr-münyul furent nomades durant plusieurs centenaires, vivant au rythme des saisons et pouvant migrer sur de très longues distances, déplaçant alors des villages entiers à travers les steppes de Nazum.

Au fur et à mesure des migrations, les peuplades libres connurent de plus en plus de conflits. D’abord de territoire puis de pouvoir. Les éleveurs, chevaucheurs, bergers et tisseurs devinrent malgré eux des soldats, cavaliers et stratèges. Les migrations ne se firent plus par saison mais planifiés avec stratégie et survie. Durant près de 500 ans, les clans s’affrontèrent dans de sanglantes batailles, nourrissant la terre mère de rivières de sang et de larmes. Les plus petits clans furent annihilés ou incorporés dans les plus grands et les perdants durent se soumettre aux vainqueurs de quelques décennies avant qu’ils ne soient eux-mêmes renversés.

La première tentative d’unification eut lieu vers l’an 1200, sous l’égide du “Kültan” (chef de clan) Eigöbei, souhaitant avant tout mettre fin aux nombreux conflits mhyr-münyul et unifier son peuple sous une seule bannière afin de faire face à une période difficile. Il y parvint en une décennie, à force de bataille mais aussi de diplomatie et de concession. Mais c’était sans compter la période difficile qui vint quelques années plus tard.
En 1236, alors que la région connait une paix fébrile depuis environ 10 ans, le peuple mhyr-münyul fut frappé par la peste et une période de sécheresse sans précédent. Luttant pour leurs survies, les clans se déchirèrent à nouveaux et les chefs de clans changèrent aussi vite que le sens du vent. La natalité fut à son minimal, les hommes passant la plupart de leur temps en guerre ou à comploter afin de gagner une place de faveur. Les successeurs d’Eigöbei ne parvinrent pas à maintenir l’unité du pays qui se scinda en 7 clans autonomes, luttant pour leur survie dans un équilibre précaire, d’accords et de trahisons. Les quelques rares unions de fortune permirent de lutter contre les escarmouches extérieures.

C’est durant cette période trouble que la première “Kültanat” (cheffe de clan) fit son apparition. Erdênge, ainée d’une fratrie de trois filles, elle acquit le contrôle du clan “Chüngu” lorsque son père décède prématurément. Face à l’absence de force masculine, elle fit preuve de rigueur, de diplomatie et de tactique afin de stabiliser son clan et légitimer sa position. Populaire et charismatique, elle fut rapidement suivie dans son mouvement, renforcée par la présence de la prêtresse “d’Ülgrunzür”, elle profita des croyances ülgrunzür centré sur la vie, la maternité et le ciel pour mettre en avant le statut de la femme et rebooster la natalité du pays. En cinq années, elle parvint à hisser le petit clan au-devant de la scène du jeu politique parmi les 7 clans majeurs. Devenue figure politique majeure, elle fait pencher la balance des clans et inspira d’autres femmes à prendre les devants et occuper des postes clés au sein de leur gouvernance respective.

A 35 ans, elle se marie stratégiquement au fils héritier du clan le plus influent, “Djägotaï”, créant ainsi la première union de clan. Elle parvient à maintenir son mari à la tête du clan lors du conflit de succession Djägotai; malgré sa force et son courage, Kübilkan n’était pas doué en gouvernance, laissa alors sa femme à la tête des deux clans. Faisant face à des réticences et une opposition du clan Djägotai à la gouvernance d’une étrangère, elle réorganisa les deux clans et instaura les prémices de ce qui deviendra le “Tsagaan Khüree”(Jardin Blanc) - Conseil des chefs équivalent du Kurultay - avec une égalité de vote entre femmes et hommes. Cette organisation nouvelle permit d’éteindre les braises d’un conflit naissant et d’unir les deux clans tout en maintenant une certaine indépendance de ceux-ci.

A 60 ans, alors qu’elle est dans le déclin de sa vie, ce sont ces deux filles qui prennent alors les rênes des deux clans et, pour la première fois, elle fit la rencontre d’une autre Kültanat. Sa mort, à 62 ans, marqua le début de ce qui deviendra le “Dörvön bersÿng nöyurkhöol” (Règne des quatre princesses), une période d’environ 40 ans, marquant le tournant majeur de la société Mhyr-Müne. Les cheffesses des quatre clans majeurs s’unirent pour former le premier conseil des cheffesses et instaura un ensemble de lois formant la première constitution globale du Khaganat. Usant de leur pouvoir, elle instaurèrent une nouvelle ère, où la place des femmes et des hommes est redistribué au sein des clans afin d’occuper les postes qui conviennent en fonction des capacités.

C’est en 1346 qu’est relevé le tout premier “Tsagaan Khüree” où pour la première fois, les cheffesses des 7 clans majeurs et les chefs et cheffesses des 13 clans mineurs furent réunis afin de rédiger le “Denjïnn Nöm” (Livre des Lanternes), la fondation de la constitution du Khaganat uni. C’est aussi lors de ce sommet qu’est élu pour la première fois, la première “Jinghir Khültanat” de l’histoire Mhyr-Müne : “Ülgenrel” (de son nom de naissance, Tengerel) afin de lier la religion et l’état en une seule personne.

Les siècles suivants renforcèrent le pouvoir de la femme Mhyr-Münyul au sein de la société malgré quelques périodes troubles, comme lors de la “scission des 4 vents” où durant un conflit entre les clans majeurs, le khaganat fut séparé en quatre nations distinctes avant d’être à nouveau uni quelques décennies plus tard. Les périodes d’union et de paix furent interrompues par des périodes de conflits et de réconciliations plus courtes, souvent lors des transitions de pouvoir. Malgré cela, la position des matriarches n’a jamais vacillé et des figures fortes émergèrent dans l’histoire, tantôt pour l’unification tantôt dans la rébellion. Ce fut le cas par exemple de la 86e Ïkh Böo (Grande prêtresse) ülgrunzür, Altan-Khöe, qui permis, lors du dernier conflit de 1854, d’apaiser les tensions claniques et joua un grand rôle dans la réconciliation Törgo-Baltaar.

La société Mhyr-Müne évolua au fil des décennies et se modernisa, avec notamment l’établissement tardif des premières villes fixes, dont sa capitale, Ougsäatnÿ, bâtie sur les terres centrale faisant office autrefois de regroupement annuel de plusieurs clans. Cependant, de petits clans ont conservés une partie de leur tradition en conservant un semi-nomadisme. La gouvernance cependant, n’a évolué que dans le fond, car la forme elle n’a pas changé depuis le premier Tsagaan Khüree. Quelques organismes ont été créés afin de fluidifier la gouvernance générale de l’état mais les importantes décisions continuent d’être discuté lors de cette assemblée qui ne réuni plus que les 7 Kültanat.

Bien que conscient de ses voisins, ce n’est que depuis les années 1700 que le Khaganat s’ouvre véritablement aux échanges extérieurs mais avec une forte restriction afin d’éviter la trop forte influence de ses voisins sur l’équilibre clanique et le modèle matriarcal Mhyr-Müne. Souhaitant conserver sa société harmonieuse, le khaganat n’échange que des biens avec ses voisins les plus proche depuis cette époque mais avec la mondialisation, le gouvernement envisage une ouverture plus importante. Bien que le pays tolère les cultures voisines, il s’efforce de limiter au possible leurs influences quotidiennes.

Depuis les années 1990, le khaganat ambitionne l’exportation de son modèle sociétal et souhaite ainsi faire preuve de plus de présence sur le plan diplomatique et culturel mondial.

Sur le plan géographique, le pays est constitué majoritairement de plaines et de steppes entrecoupé d’une chaine de montagne (pointe à 4000m) courant d’est en ouest. A l’est, le paysage est marqué par des plaines verdoyantes et parsemées de lacs tandis qu’à l’ouest, se sont des steppes semi-arides dont le niveau d’élévation varie d’une région à l’autre. Là ou le nomadisme favorisait l’élevage, la sédentarisation a mis en avant l’agriculture, notamment du riz et de l’orge dans les zone fertile et a déplacé l’élevage équestre et bovin vers les steppes.

La capitale elle, se situe à quasi distance entre l’est et l’ouest du pays, au pied de la chaine montagneuse centrale, sa situation stratégique lui permet d’y faire convoyer la plupart des marchandises et fait d’elle le centre névralgique du pays.

Mentalité de la population :
La population Mhyr-Müne est fière de leur culture et idéologie, le matriarcat est devenu un fondement fort de sa société. En accord avec ses idéologies religieuses, les mhyr-münyul prone la liberté et l’harmonie entre les hommes, la terre et le ciel. Bien qu’ils font preuve d’une certaine ouverture avec l’extérieur, la société n’en reste pas moins patriotique et assez conservatrice de ses valeurs égalitaro-matriarcales, s’opposant à des idéologies autoritaristes patriarcales.

La société étant intégralement croyante et pratiquante de l’ülgrunzürisme, elle occupe une grande place dans le quotidien populaire. Ainsi les mhyr-münyul vivent par préceptes ülgrunzüriste et accordent une grande importance aux actes, aux mots et à la relation entre l’individu et la terre. Ainsi, l’industrie agro-alimentaire est fortement impactée par ces croyances dans le respect des animaux et de la terre. Il en est de même pour les semi-nomades, qui font l’objet d’un grand respect dans les villes et lors des festivals qu’ils organisent.

En terme de société, avec le temps, le pays a développé et consolidé son architecture matriarcale héritée d’une époque difficile, avec une société matrilinéaire et matrilocale. Les enfants hérite du nom des mères et les femmes sont devenues une constituante intégrale de la société. Elles disposent d’importants droits primaires et ont développées des lois de protection des femmes et des mères jusqu’à dans l’héritage et le partage des charges du foyer mhyr-münyul. La mère est devenue le centre du foyer et les époux n’ont aucune obligation de vie commune. Les enfants grandissent dans le foyer maternel et c’est l’oncle qui devient la principale figure masculine. Le père intervient lui dans l’éducation plus tardive, récupérant sa figure paternelle au début de l’adolescence masculine mais à la majorité féminine. Les deux parties disposent alors d’une grande indépendance vis à vis de l’autre, leur permettant d’allier famille et travail de manière équitable.

Il est donc à fait normal et intégré dans la société qu’un couple marié peut vivre séparément tout en formant une famille avec enfant. Dans ce mode de vie, la proche famille devient aussi une part importante de la vie quotidienne. La fratrie et les parents restent relativement présents dans la vie familiale et individuelle des hommes et des femmes. Le respect des ancêtres étant important dans la culture, il n’est pas rare de voir un homme, père de famille et en réussite professionnelle partageant sa vie entre le foyer parental et le foyer marital.

Place de la religion dans l'État et la société :
Le chamanisme Ülgrunzür est la religion officielle du pays et fait partie intégrante de la vie du khaganat. Les croyances ülgrunzüristes sont ancrés dans la vie de la population depuis la première unification et ses pratiques sont gouvernés par la grande-prêtresse et le cénacle ülgrunzür qui dispose d’une importante influence sur le quotidien mhyr-müne.

Chaque clan et région possède un temple central ülgrunzür et dépend du temple majeur d’Ougsäatnÿ où réside la grande-prêtresse qui dirige les grandes cérémonies annuelles. La place de l’ülgrunzür est telle que la grande prêtresse est autorisée à représenter officiellement le khaganat en cas de nécessité. Sa présence est aussi requise lors des Tsaagan Khüree où elle représente la neutralité et le peuple lors des décisions.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

- La Jinghir Kültanat (Cheffe des cheffes) :

La Jinghir Kültanat est la cheffe des cheffes, elle est la représentante et la dirigeante officielle du Khaganat Mhyr-Müne. Elle dispose d’un pouvoir exécutif et judiciaire restreint. Elle est élue parmi les 7 kültanat par celles-ci et à l’unanimité uniquement, elle peut aussi être destituée par ces mêmes kültanat en cas de nécessité. Elle possède le véto du Tsaagan Khüree et peut aussi invoquer ce même Tsaagan Khüree en cas de nécessité. Enfin, elle possède le pouvoir d’invoquer aussi le “Tsengerün Jârligh”(Contrat des cieux) qui permet de remettre en question la position de kültanat d’un clan et permettre à ses membres de réélire sa cheffesse.

Le temps de règne n’est pas défini dans la constitution du khaganat, il peut ainsi être variable d’une Jinghir Kültanat à l’autre. Cependant, depuis les années 1700, plus aucune kültanat ne meurt durant son règne, le Tsaagan Khüree préférant remplacer les plus âgés dans le respect de leurs anciens. Ainsi, la moyenne d’âge est d’environ 30 ans lors de l’accession au Jinghis Khäganat et c’est entre 50 et 60 ans que la fin de règne arrive.

La Jinghir Kültanat dispose du “Khükh Tengerïn Gerelteï” (Palais Rayonnant sous les cieux) comme résidence principale et lieux d’accueil des Tsaagan Khüree. Ainsi que d’un étendard qui lui est propre, utilisé lors des discours et des représentations officielles.

Sceal
Sceau officiel de la Jinghir Kültanat

- Le Tsaagan Khüree (Jardin Blanc) :

Le Tsaagan Khüree n’est pas une institution permanente mais un conseil des 7 cheffes des clans majeurs du khaganat. Il peut être invoqué par la Jinghir Kültanat mais a lieu à minima, une fois par an et durant 1 semaine afin de discuter des affaires importantes du pays. Bien que souvent décrit comme le conseil des 7, il réuni en réalité les 7 kültanat ainsi que de nombreux conseillers et experts du gouvernement (une 30taines de personne environ), seule exception faite durant le Tsaagan Khüree électif et exceptionnel à l’initiative de la Jinghir Kültanat.
Sceau du Tsaagan
Sceau officiel du Tsaagan Khüree

- Le Kheering Zövlëol (Conseil des Steppes) :

Il s’agit du “gouvernement” officiel du pays, institution exécutive et administrative, il est composé de 51 personnes élues et représentantes des clans majeurs et mineurs. Il est en charge des affaires courantes du pays, de la gestion administratives des régions et des clans. Il est composé de 5 membres par clans majeurs, soit 35 membres représentants les clans majeurs et 1 membre par clan mineur soit 16, faisant 51 au total.

Le pays est ainsi divisé en 7 régions administratives que le Kheering Zövlëol est chargé d’administrer par le biais des clans.

  • Le Talküngtu
  • L’Oyédie
  • Le Kharäak-Buntur
  • Le Dzingtÿr
  • L’Aghrüntolü
  • Le Karä-Kitai
  • Le Vuovotu

  • Sceal du Kheering
    Sceau officiel du Kheering Zövlëol

    - Le Tszengirin Zövlëol (Conseil des Cieux) :

    Il s’agit de l’institution législative du khaganat, composée de 81 membres, il travaille de concert avec le Kheering Zölvëol afin d’instaurer les lois qui régissent le quotidien du khaganat. La Jinghir Kültanat est, de facto, dirigeante du Tszengirin et sa voix compte double dans les décisions de loi.

    Contrairement à ce que pense la population, le Tszengirin ne se substitue pas au pouvoir législatif des clans mais permet l’harmonisation légale et judiciaire des différents clans. Ceux-ci ont l’autorisation de rédiger des lois à conditions que celles-ci n’entrent pas en conflit direct avec une loi d’état. Ce fonctionnement permet de maintenir une relative autonomie judiciaire des clans.

    A noter que, tout comme le “Kheering”, il est souvent abrégé en “Tszengirin”.

    Sceau du Tszengirin
    Sceau officiel du Tszengirin Zövlëol

    - Le Mhyr-Müne Süld (Etendard de Mhyr-Müne)

    Il s’agit de l’institution judiciaire du khaganat, chargée de la coordination des juridiction clanique et, en cas de nécessité, d’intervenir dans les jugements claniques. Elle dirige les “ülsyn täkhdäa”, la police d’état chargée du maintient de l’ordre de la capitale, de la coordination des polices claniques et de l’intervention sur l’ensemble du territoire en cas de nécessité.

    Sur le sceau du Süld, il est inscrit “Harmonie et Justice”, qui sont le reflet historique de la vision judiciaire du khaganat. C’est le seul sceau officiel à ne pas porter le nom de son institution mais des valeurs idéologique. Le terme d’harmonie est fortement lié à l’ülgrunzür, religion d’état, dont les croyances interviennent directement dans le système judiciaire. Le terme de justice a été ajouté plus tard sur le sceau afin de renforcer la valeur judiciaire et populaire de l’institution dont la fonction était alors encore floue.

    Sceau du Süld
    Sceau officiel du Süld

    - Les clans

    Sous formes de 7 majeures :

  • Törgo
  • Baltaar
  • Uchugdin
  • Zangödei
  • Kumdul
  • Olösei
  • Chüngu

  • Les clans disposent chacun d’un équivalent à leur échelle des institutions gouvernementales, souvent une branche locale qui leur permet d’assurer la gestion de leur population avec une relative autonomie. Ils doivent cependant se soumettre aux lois et à la gestion de plus en plus centralisée du khaganat. Certains clans, comme les clans Törgo ou Baltaar possèdent une autonomie plus fortes que d’autres, tel que le Chüngu qui délègue la presque entièreté de leur gestion aux institutions du khaganat. Au contraire, les Törgo et Baltaar conservent des institutions qui leur sont propres.

    Les clans mineurs, au nombre de 16 sont toutes rattachées administrativement à l’un des clans majeurs et leur fonctionnement est intégralement administré par ceux-ci. Seuls les clans semi-nomades (7) disposent encore de lois spécifiques hérités des traditions.


    - Le Noghôn Gazryn Khölog (Ailes des Terres Vertes)

    Il s’agit de la composante militaire du khaganat, dirigée par l’état-major, elle regroupe les différentes armées des clans sous une seule et même bannière. Son objectif principal réside majoritairement dans la défense de la nation et le contrôle des frontières.
    Bien qu’il soit le seul organe centralisé du khaganat, les soldats portent fièrement les étendards de leurs clans, ils dépendent cependant uniquement de l’état-major général du khaganat et aucun clan n’est en droit de disposer d’une armée régulière et ce, depuis le conflit Törgo-Baltaar.

    Sceau du Noghôn Gazryn Khölog
    Sceau officiel du Noghôn Gazryn Khölog


    - Ïkh Böo ülgrunzür (Grande-Prêtresse ülgrunzür)

    Ïkh Böo ülgrunzür joue un rôle majeur dans la politique du khaganat, bien qu’elle n’ait en réalité aucun pouvoir, elle est représentante du peuple et fait figure d'image du khaganat. Son rôle politique est d'incarner la neutralité des clans et la population du pays. Elle est souvent présente aux côtés de la Jinghir Kültanat lors des cérémonies officielles et préside l’instauration lors des passations de pouvoir. Elle est à la tête d’un cénacle de prêtresses qui administre les affaires religieuses du pays et font offices de conseillers lors des affaires judiciaires dont la croyance intervient directement dans le jugement.

    Les ïkh böo sont élues parmi l’ensemble des jeunes prêtresse du pays lors d’un grand rassemblement qui a lieu tous les 14 ans (1 an avant la fin de règne de l’Ïkh Böo). Une jeune prêtresse, âgée de 22 à 26 ans est alors élue par l’ensemble des prêtresses et validée par le cénacle. Elle assistera durant 1 an l’Ïkh Böo et prendra sa suite à la fin de son règne.

    Il s’agit d’une décision de vie de nombreuses jeunes filles et elles suivent dès le plus jeune âge, des études rigoureuses de théologie ülgrunzür mais aussi d’économie, de science naturelle et sociale mais aussi de politique et même militaire pour certaines. Elles doivent être capable, en cas de nécessité, de se substituer aux administrations régionales et locales.

    Une fois au pouvoir, l’Ïkh Böo adopte un nouveau nom plus représentatif de sa fonction et lié à sa croyance avant de récupérer son nom à la fin de sa période de gouvernance.

    Principaux personnages :
    Älkhtan Tsetög
    Älkhtan Tsetög (tenue traditionnelle rouge des Kültanat)

    Actuelle Jinghir Kültanat du khaganat, âgée de 40 ans, elle est entrée en règne à l’âge de 36 ans. Reconnue pour sa vivacité d’esprit, son charisme et la bonne gestion du clan Chüngu depuis ses 25 ans. Elle lance de nombreuses réformes pour une plus grande ouverture au monde depuis son entrée en fonction. Elle a mis en place des binomes de diplomates afin d’accélérer les relations internationales. Elle est mariée à Bulbenchëg Tsetög (né Hurghultan du clan Kumdul, cousin germain de l’actuelle kültanat), directeur de BKB Industries et a 2 enfants, âgés de 12 et 10 ans scolarisés à l’Académie Inférieure Kültanat Erdênge
    Tzüljinrïn
    Tzüljinrïn(de son nom de naissance, Börtë Dungkri, en tenue traditionnelle lors du festival d’été)

    Actuelle Ïkh Böo ülgrunzür depuis 4 ans, âgée de seulement 25 ans, elle a été élue à l’âge de 21ans, figurant parmi les plus jeune Ïkh Böo. Elle est aussi la première à avoir poursuivi ses études en parallèle de sa fonction et est diplômée de la Haute-Université du Khaganat Bultan-Bundur en sociologie et économie régionale. Elle est assez célèbre sur les réseaux sociaux du khaganat de par sa qualité de chant hautement appréciée lors de sa première cérémonie de la nouvelle année.
    Dorzövodÿn Ulgchubayan
    Dorzövodÿn Ulgchubayan

    Co-Président du Tszengirin Zövlëol depuis 5 ans, il joue un rôle majeur dans la gestion du conseil. Connu de la population pour sa franchise bienveillante et ses nombreux conseils du quotidien. Personnage très apprécié des médias du khaganat pour son côté amical et empathique. Il est à l’origine des nouvelles lois de modernisation technologique du khaganat. Diplômé de l’Ecole Technologique Khülvan d’Ougsäatnÿ en ingénieurie mécanique, il est issu du clan Uchugdin auquel il est fier d’appartenir et d’en être un représentant.
    Khatän Lempoleg
    Khatän Lempoleg

    Générale en second du Noghôn Gazryn Khölog, elle dirige les forces spéciales mhyr-münyul et les forces autonome de sécurité du khaganat. Son rôle consiste à former et coordonner les forces de défense et de surveillance du pays. Plus jeune diplômée de l’Académie d’Officier des Ailes de Fer, elle a fait ses armes au sein des forces montagnardes avant de grimper les échelons grâce à sa bonne vision globale des théâtres de guerre en ayant étudiés les conflits eurysiens et afaréens.
    Tokhtamÿz
    Tokhtamÿz

    Général en chef du Noghôn Gazryn Khölog, ancien membre des forces spéciales, il fait partie des rares mhyr-münyul à avoir opéré officiellement à l’étranger, hors du continent nazuméen. Il représente aujourd’hui le visage de l’état-major et est en charge des forces d’opérations militaires globales.
    Güyük Somböthan
    Güyük Somböthan

    Co-Président du Süld, il dirige les ülsyn täkhdäa depuis 20 ans. Membre du clan Olösei, il est connu pour son côté très pragmatique et situationnel. Il fait partie des personnes assez bien médiatisée du fait de sa responsabilité judiciaire et en qualité de chef de la police. Il est aussi le créateur du “bapëk turgun”(filet de roseaux), une nouvelle organisation de la police inspirée de la structure des hordes nomades anciennes permettant une meilleure répartition des agents de surveillance et de diminuer le temps d’intervention et de dispatch, utilisée au sein de la police mais aussi des forces d’intervention d’urgences médicales.
    Zhëya Sarangërel
    Zhëya Sarangërel

    Directrice du Kheering, âgée de 35 ans, elle dirige le conseil du gouvernement en tant que représentante des clans. Fille de Ezhandëg Sarangërel, Présidente de EOM (Enkhriin Ögloönï Medëe, Nouvelles du Matin Calme), société de média du khaganat.
    Politique internationale :
    Depuis environ deux décennies, le khaganat a pour objectif d’exporter sa culture et son influence sociale à l’étranger, souhaitant jouer un plus grand rôle en Nazum, du fait de sa position quasi-centrale. S’employant à développer les relations et les échanges avec ses voisins.

    Depuis son accession au pouvoir, Älkhtan Tsetög , centre sa politique autour du développement continental en créant une armée de diplomate et représentant afin de créer ou consolider les relations voisines avec pour objectif d’étendre les échanges au reste du continent et faire du khaganat une plateforme centrale d’échanges de bien.

    Cependant, la politique de protection des frontière et de la culture mhyr-münyul tend à freiner légèrement le processus. C’est donc une épreuve pour le gouvernement d’allier ouverture et protectionnisme culturel et social afin de minimiser l’impact extérieur sur sa population matriarcale afin d’éviter tout conflit interne.

    Le pays mise sur l’agriculture et les richesses de son sous-sol (cuivre, charbon, or, fer, pierres précieuses) afin de renforcer son influence économique et contribuer au développement global du continent. Il mise aussi sur sa richesse culturelle et son histoire afin d’engager une part d’économie touristique.


    PS
    Je reviens après plusieurs années d'absence dues à un manque de temps, mais j'avais à coeur de créer un nouveau pays pour repartir de zéro dans une nouvelle ère avec un peu plus de temps à consacrer à cet univers. Je serai ravi de pouvoir revenir et contribuer au développement de ce monde ! Je prends tous les retours et critiques de cette fiche afin d'améliorer le lore de mon pays sans soucis !
    A bientôt.

    PPS : Le langage utilisé n'est pas du mongol mais une inspiration composée à partir de plusieurs langues mongoliques (khalkha, bouriate et kangjia principalement). L'écriture utilisée (sur le drapeaux et les sceaux etc...) est du todo bitchig/tsagaan tolgoi (mongol bitchig), écriture "traditionnelle" mongol)
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    Coucou ! Ta fiche est super ! Je la fais suivre à la modération :)
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    GÖK TENGRI BIZ MENEN !
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    Tout est coché de forme et de fond après les vérifications scrupuleuses de Mood.

    Bienvenue !
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