16/09/2016
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Le livre jaune des blagues et devinettes Polk

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Le livre jaune des blagues et devinettes Polk est une collection des classiques de l'humour populaire de Polkême.
Régulièrement réédité, de nouvelles plaisanteries y font leur entrée en fonction de la situation géopolitique et de l'opinion des Polk sur leurs voisins.

Elles sont généralement accompagnées d'une petite morale expliquant le ressort humoristique.
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Blague de Polk (1)


Un Polk visite le Drovolski. Perturbé par le décalage horaire, il arrête un Mesolvardien dans la rue et le complimente :

— On dit que la Polkême a les nuits les plus noires et les plus profondes du monde, mais celles de votre pays le sont encore davantage !

Le Mesolvardien le regarde, étonné.

— La nuit ? Mais il est midi ! Ce que vous voyez c'est de la fumée de nos usines !


La morale : la morale de cette plaisanterie est que l'industrie peut être plus performante que la nature, mais les fumées du Drovolski ne permettront jamais de voir les étoiles.
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Blague de Polk (2)


Trois Blême veulent se partager un gâteau de foin en parts égales. Combien faut-il de coups de couteaux au minimum pour y arriver ?

...

Deux : un pour chaque Blême en trop.


La morale : la morale est que les Blêmes préfèrent se massacrer sauvagement que de résoudre ensemble des problèmes.
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Blague de Polk (3)


Accoudé à une clôture, un communiste dubitatif observe un Polk labourer son champ.

— Cela serait plus rapide avec un tracteur, fait-il remarquer.
— Et à quoi me servirait-il de terminer plus rapidement ? demande le Polk.
— Vous pourriez rentrer plus rapidement au village pour voter au conseil communal, participer aux débats internes du parti, donner votre avis sur les futurs plans quinquennaux...
— Alors voilà tout un tas de bonnes raisons de prendre mon temps ici, répond le Polk malicieux.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que le temps gagné n'a pas de valeur en soi, et que ce qui compte vraiment est la façon dont on choisi d'en user.
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Blague de Polk (4)


Deux Blêmes discutent de politique dans leur foyer.

— Que penses-tu du Grand-Duc de Transblêmie ? demande le premier.
— Tais toi, dis le second, les murs ont des oreilles.
— Tu as raison, vive le Grand-Duc !
— Impérissable soit sa chair, répond le second.
— Impérissable soit sa chair, répond le mur.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que les Blêmes adorent s'espionner mutuellement et que la Transblêmie s'en sert pour faire régner la peur au sein de la population.
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Blague de Polk (5)


Un hussard infiltré dans une secte transblême profite du repas pour interroger l'un des adeptes.

— Dis moi mon frère, que penses-tu du Grand-Duc de Transblêmie ?

Le Blême le regarde avec effroi, terrifié qu'on les entende.

— Tu es fou ? N'en parlons pas ici...

Ils sortent dehors.

— Et bien ?
— Pas ici...

Ils vont dans une ruelle sombre.

— Et alors ?
— Ce n'est pas assez sûr...

Ils descendent dans les catacombes.

— Que de secrets... Vas-tu enfin me dire ce que tu penses du Grand-Duc ?

Le Blême baisse la voix jusqu'à murmurer :

— Ma foi... je l'apprécie beaucoup.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que, contrairement à ce que prétend la Transblêmie, la plupart des Blêmes détestent le Grand-Duc.
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Blague de Polk (6)


Deux Blêmes masqués ourdissent un complot et en révisent les derniers détails.

— Demain j'apporterai un poignard...
— Un poignard ? mais je croyais que nous utiliserions du poison ?
— Du poison ? mais comment allons nous le tuer dans la cathédrale avec du poison ?
— Dans la cathédrale ? mais je croyais que nous devions le tuer aux halls aux draps ?
— Les halls aux draps ? mais comment sais-tu que l’évêque Predoiu sera aux halls aux draps ?
— L'évêque Predoiu ? mais... mais c'est moi l'évêque Predoiu !!


La morale : la morale de cette plaisanterie est que les Blêmes sont incompétents.
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Blague de Polk (7)


Pourquoi les Blêmes mangent-ils des gâteaux de foin ?

...

Parce qu'ils nourrissent leurs chevaux avec ceux à la confiture !


La morale : la morale de cette devinette est qu'il n'y a pas de différence entre la gastronomie blême et de la nourriture pour cheval.
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Blague de Polk (8)


Un Blême entre dans une écurie où il voit deux chevaux identiques.

— Combien pour celui de gauche ? demande-t-il au marchand.
— Dix zlato.
— Et combien pour celui de droite ?
— Trente zlato.
— Trente ? mais les deux animaux sont identiques !
— Oui, mais celui de droite vient de manger, répond le marchand.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que l'économie palponantaise n'a pas de sens.
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Blague de Polk (9)


Un Blême visite les chantiers navals de Port Ponant.

— Oh ! qu'est-ce que c'est ? demande-t-il au Polk qui lui fait visiter.
— Ça, c'est un porte-conteneur, répond celui-ci.
— Oh ! et ça qu'est-ce que c'est ?
— Ça, c'est un sous-marin lance-missile.
— Oh ! et ça qu'est-ce que c'est ?
— Ça ? ça c'est ma montre.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que les Blêmes sont pauvres.
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Blague de Polk (10)


Un Polk somnole au soleil dans une clairière. Un Velsnien s'approche.

— Que faites vous donc là ? demande le Velsnien.
— Je fais la sieste en attendant que mes fruits tombent pour les récolter.
— Vous attendez qu'ils tombent mais vous êtes fou ? vous devriez les récolter directement dans l'arbre !
— Mais pourquoi faire ?
— Ainsi vous prendrez de l'avance sur vos concurrents.
— Mais pourquoi faire ?
— Ainsi vous dégagerez davantage de bénéfices.
— Mais pourquoi faire ?
— Ainsi vous pourrez salarier du personnel pour travailler à votre place, vous achèterez davantage de terres qui vous rapporteront encore plus de bénéfices et vous permettront de salarier encore plus de gens ce qui fera de vous le Polk le plus riche de la région !
— Mais pourquoi faire ? demande encore une fois le Polk.
— Mais enfin ! ainsi vous pourrez passer la journée à faire la sieste au soleil !


La morale : la morale de cette plaisanterie est que l’appât du gain éloigne des plaisirs simples de la vie.
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Blague de Polk (11)


Un Polk entre dans une librairie mesolvardienne et demande au vendeur :

— Avez vous des livres de développement personnel ?

Le Mesolvarde secoue la tête, avouant qu'il ne sait pas ce que "personnel" signifie.

— Dans ce cas, avez vous des livres de cuisine ?

A nouveau, le Mesolvarde secoue la tête, expliquant qu'il ne sait pas ce que "cuisine" veut dire et qu'il ne mange que de la pâte nutritive fournie par l'Etat.

Contrarié, le Polk demande encore une fois :

— J'imagine que vous n'avez pas non plus de livres sur l'art et la culture au Drovolski ?
— Ah si ! répond le libraire tout heureux : ils sont rangés au rayon science-fiction !


La morale : la morale de cette plaisanterie est que le Drovolski est un pays sans culture et déshumanisé et qu'il n'est souhaitable pour personne d'y vivre.
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Blague de Polk (12)


Un hussard se promène à Gurapest et entre dans une boutique au hasard :

— Bonjour, est-ce qu'on peut acheter du pain ici ?
— Non, lui répond le vendeur, ici c'est la boutique qui n'a pas de lait, la boutique qui n'a pas de pain se trouve de l'autre côté de la rue.


La morale : la morale de cette plaisanterie est une nouvelle fois que les Blêmes sont des gens pauvres et que leurs magasins sont vides.
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Blague de Polk (13)


Deux tatares, un Translave et un Mesolvardien menacent d'en venir aux poings dans le désert. Un Polk curieux s'approche et demande :

— Mais pourquoi vous battez vous ?
— C'est une querelle territoriale d'une grande importance, répondent les deux tatares, ce salaud cherche à me voler ma terre !

Embarrassé, le Polk propose d'arbitrer le conflit :

— Peut-être pourriez vous partager à égalité.

Les deux tatares sont enchantés par l'idée, ils se penchent et chacun repart avec un cailloux.


La morale : la morale de cette plaisanterie est qu'à l'est de la Polkême, les terres sont stériles et laides, et le peuple tatare se les dispute comme si elles avaient la moindre valeur.
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Blague de Polk (14)


Deux Blêmes discutent ensemble :

— Penses-tu que le Grand-Duc de Transblêmie soit vraiment immortel ? demande le premier.

Le second hoche la tête vigoureusement.

— Il n'y a aucun doute là dessus !
— Comment peux-tu en être si sûr ? demande le premier dubitatif.
— C'est simple : s'il ne l'était pas, voilà longtemps que nous l'aurions déjà assassiné.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que les Blêmes sont un peuple enfant, ils ne peuvent pas s'empêcher de se tuer entre eux et ont besoin de s'inventer des mythes pour se gouverner. Si la Polkême ne régnait pas sur la Pal, les Blêmes seraient sans cesse en guerre civile.
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