02/05/2016
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Projet Guerre de Neuf Ans (nom provisoire) - Fiche d'inscription d'une oeuvre collective pour un conflit global pré-industriel

Projet Guerre de Neuf Ans (nom provisoire) - Fiche d'inscription d'une œuvre collective pour un conflit global pré-industriel


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"Dieu et Dame Fortune que je déteste les achosiens, mais parmi tous les peuples, peu égalent les zélandiens dans la fourberie, l’appât du gain et la méchanceté, et cette guerre fut la plus éclatante occasion de le constater.". Ces mots du sénateur Pietro Zeferelli sont encore fameux de nos jours, pourtant, ils ont été prononcés il y a plus de trois cent ans dans un contexte qu'encore peu de monde connaît, celui du premier conflit global de l'Histoire mondiale. Le monde pré-industriel ne peut certes se targuer des progrès technologiques du fusil à répétition, de l'obus, du canon à rayures, mais il ne faut pas sous-estimer l'ampleur de la destruction que peut causer un conflit suscité par les grands mécanismes d'alliances des monarchies eurysiennes d'alors, dans un monde en train d'être conquis et colonisé par ces dernières, et qui par conséquent, est appelé à s'étendre sur tous les continents.

C'est dans cette optique que cette fiche est publiée: rassembler les joueurs de divers pays d'Eurysie et d'au delà sur un projet commun de publication et d'harmonisation d'un grand conflit, semblable à celui qui a éclaté à l'occasion de la Guerre de Sept ans, et qui regroupe des enjeux similaires à ce dernier. Au programme donc: deux coalitions de pays aux buts de guerre très variés, pris dans l'engrenage d'un mécanisme d'alliances propre aux monarchies de l'Europe moderne. Un conflit s'étendant sur plusieurs théâtres, et dont les conséquences seront diverses sur le court et long terme: bénéfiques ou catastrophiques, pertes et gains territoriaux, début d'un processus révolutionnaire s'apprêtant à changer la face du monde et bouleverser l'Eurysie des grandes monarchies, perte d'un Empire colonial, indépendance des futures puissances aleuciennes, révolution technologique...

C'est à cette fin que cette fiche d’inscription est conçue: Inscrire son pays dans le cadre de ce projet, et déterminer sa situation de départ au déclenchement de ce dernier afin de déterminer de la manière la plus cohérente la coalition à laquelle le dit pays appartenait, ainsi que les grands enjeux et buts de guerre que ses dirigeants s'étaient fixés.

Une fois la phase d'inscription conclue, le maître d’œuvre sera en charge de donner une issue globale au conflit après délibération collective (enjeux de chacun, conditions du traité signant la fin de la guerre, gains et pertes territoriales etc..). Suite de quoi, chaque joueur aura carte blanche pour narrer la "Guerre de Neuf ans" de son point de vue, tout en gardant en tête l'issue finale à laquelle il ne pourra échapper. Trois topics, pour chaque théâtre: Eurysie, Nazum/Afarée et Aleucie, seront crées afin d'héberger tous ces récits qui peuvent revêtir d'un éventail immense de sujets: opérations militaires et grandes batailles, conséquences sur la population (déportations, drames collectifs...), changements dans les mentalités des populations dans l'Eurysie des grandes monarchies, prouesses techniques, publication de caricatures et gravures d'époque, chansons et chants militaires etc... Un post d'un joueur ne nécessite pas l'arbitrage ou la relecture du maître d’œuvre, simplement l'accord des autres joueurs dont les pays sont engagés dans le post.

Ci-dessous, vous retrouverez un exemple rempli et tout en bas de la page le code du questionnaire


GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume de Bigard.
Type de régime au début du conflit : Monarchie biggaresque.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit Votre pays était t-il en bonne santé économique, était-il à l'avant garde de grandes dynamiques historiques (Philosophie des lumières, innovations dans les technologies militaires etc). Quelle était l'état de son réseau diplomatique et alliances, l'accès à la presse de sa population, sa situation agricole (famines, innovations techniques etc...), organisation de sa société (monarchie absolue divisée en société en trois ordres, ou constitutionnalisme anglais etc...)

EXEMPLE: La Royaume de Bigard, au sortir du XVIIème siècle, est une monarchie absolue de droit divin, dont le long règne de Bigard IV est sur le point de s'achever. Si ce dernier, au cours des 50 années de règne de son inébranlable souverain, le royaume a été notablement agrandi par des conquêtes successives au détriment de ses voisins directs, cette situation l'a paradoxalement isolé et de multiples coalitions de sont formées contre lui. Cette situation de guerre permanente a amené à un alourdissement sans précédent de la fiscalité, et l'institution d'une taxe sur les blagues de papa. Le pays est à la traîne dans le domaine agricole, où un inflexible système de société à trois ordres, conjugué à un manque d'innovations techniques a profondément appauvri la paysannerie. Le pays est fortement dépendant de produits non manufacturés et de ses exportations coloniales pour son commerce, du fait que le Royaume de Bigard a raté le coche des prémices de l'industrialisation. La presse telle qu'on la conçoit aujourd'hui n'existe pas encore et l'art de la caricature comme critique du gouvernement est encore rare.


Situation coloniale Si vous en possédez, listez vos possessions coloniales d'alors afin que les autres joueurs aient une vue globale de votre emprise territoriale. Vous pouvez également évoquer l'état des relations entre votre métropole et ses colonies à la veille de la guerre. Quel était l'état de vos relations avec les natifs ?

EXEMPLE: A la vieille de la guerre de neuf ans, le Royaume de Bigard était en possession d'un domaine colonial s'étendant de l'île Marquise à l'actuel Empire du Nord. Cependant, si le domaine colonial était étendu, il était fort peu peuplé et n'avait jamais bénéficié d'investissements ou de politique de colonisation active de la part de son gouvernement. De plus, l’alourdissement de la fiscalité imposé par les guerres eurysiennes de Bigard avaient détourné une bonne part des ressources qui auraient pu être utiles au développement de son Empire colonial, et avait profondément aliéné la population qui y avait élue domicile, dont les élites se tournent de plus en plus vers les idées de nouveaux philosophes mettant en valeur les concepts de liberté individuelle et de démocratie représentative. Malgré ce tableau peu encourageant, les colons biggariens entretenaient toutefois des relations cordiales avec les autochtones qui permettait une autosuffisance relative de leurs colonies, ainsi que des alliances avantageuses.


Situation actuelle En 2016, votre pays dispose t-il encore de territoires en outre-mer ?


Gains et pertes territoriales durant la période Dans votre lore existant, avez vous perdu ou gagner des possessions territoriales ou coloniales durant le XVIIIème siècle ?


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités Avec qui votre pays entretenait des relations cordiales à cette période ? Listez les membres de son réseau d'alliance. Avec qui votre pays entretenait une rivalité importante et pourquoi ?

EXEMPLE: A la veille de la guerre, le Royaume de Bigard est le partenaire majeur d'une union matrimoniale avec le Royaume de Delormeau, ce qui implique qu'il est nécessairement son allié durant cette guerre. Dans le même temps, Bigard a été pris dans une compétition coloniale et commerciale avec la République de Baba, et s'est lancé dans la construction d'une flotte de guerre notable dans l'espoir de concurrencer son rival historique.



Buts de guerre Dans quelle optique votre pays est-il entré en conflit ? L'a t-il fait dans l'espoir d’agrandir son domaine colonial ou son territoire eurysien ? De s'emparer de routes commerciales ? De détruire le réseau d'alliances d'un rival en Eurysie ? Dans le but de respecter une alliance ? Une optique de vengeance par rapport à un conflit antérieur ?


Puissance globale Votre pays est-il considéré comme une grande puissance à cette période ? Ou est-il une puissance régionale, voire locale ? (Cette question conditionnera votre capacité à avoir participé à la guerre sur plusieurs fronts)


Dynamique générale du pays après la guerre Dans votre lore actuel, votre pays est-il entré dans le XIXème siècle avec des avantages indéniables ? A a-il conservé son Empire colonial ? S'est-il engagé dans la Révolution industrielle de manière précoce ? A t-il connu une période révolutionnaire semblable à la France dont les causes profondes sont à rapprocher avec l'issue du conflit ?


Liens vers du lore histo existant Veuillez lister le lore que vous avez déjà rédigé sur cette période





Code


[color=#2210B0][b]GÉNÉRALITÉS[/b][/color]

[b]Nom du pays :[/b] Royaume de Bigard.
[b]Type de régime au début du conflit :[/b] Monarchie biggaresque.

[b]Situation politique, économique et sociale au début du conflit[/b] [color=#ED0000]Votre pays était t-il en bonne santé économique, était-il à l'avant garde de grandes dynamiques historiques (Philosophie des lumières, innovations dans les technologies militaires etc). Quelle était l'état de son réseau diplomatique et alliances, l'accès à la presse de sa population, sa situation agricole (famines, innovations techniques etc...), organisation de sa société (monarchie absolue divisée en société en trois ordres, ou constitutionnalisme anglais etc...) [/color]

EXEMPLE: La Royaume de Bigard, au sortir du XVIIème siècle, est une monarchie absolue de droit divin, dont le long règne de Bigard IV est sur le point de s'achever. Si ce dernier, au cours des 50 années de règne de son inébranlable souverain, le royaume a été notablement agrandi par des conquêtes successives au détriment de ses voisins directs, cette situation l'a paradoxalement isolé et de multiples coalitions de sont formées contre lui. Cette situation de guerre permanente a amené à un alourdissement sans précédent de la fiscalité, et l'institution d'une taxe sur les blagues de papa. Le pays est à la traîne dans le domaine agricole, où un inflexible système de société à trois ordres, conjugué à un manque d'innovations techniques a profondément appauvri la paysannerie. Le pays est fortement dépendant de produits non manufacturés et de ses exportations coloniales pour son commerce, du fait que le Royaume de Bigard a raté le coche des prémices de l'industrialisation. La presse telle qu'on la conçoit aujourd'hui n'existe pas encore et l'art de la caricature comme critique du gouvernement est encore rare.


[b]Situation coloniale[/b] [color=#ED0000]Si vous en possédez, listez vos possessions coloniales d'alors afin que les autres joueurs aient une vue globale de votre emprise territoriale. Vous pouvez également évoquer l'état des relations entre votre métropole et ses colonies à la veille de la guerre. Quel était l'état de vos relations avec les natifs ? [/color]

EXEMPLE: A la vieille de la guerre de neuf ans, le Royaume de Bigard était en possession d'un domaine colonial s'étendant de l'île Marquise à l'actuel Empire du Nord. Cependant, si le domaine colonial était étendu, il était fort peu peuplé et n'avait jamais bénéficié d'investissements ou de politique de colonisation active de la part de son gouvernement. De plus, l’alourdissement de la fiscalité imposé par les guerres eurysiennes de Bigard avaient détourné une bonne part des ressources qui auraient pu être utiles au développement de son Empire colonial, et avait profondément aliéné la population qui y avait élue domicile, dont les élites se tournent de plus en plus vers les idées de nouveaux philosophes mettant en valeur les concepts de liberté individuelle et de démocratie représentative. Malgré ce tableau peu encourageant, les colons biggariens entretenaient toutefois des relations cordiales avec les autochtones qui permettait une autosuffisance relative de leurs colonies, ainsi que des alliances avantageuses.


[b]Situation actuelle[/b] [color=#ED0000]En 2016, votre pays dispose t-il encore de territoires en outre-mer ? [/color]


[b]Gains et pertes territoriales durant la période[/b] [color=#ED0000]Dans votre lore existant, avez vous perdu ou gagner des possessions territoriales ou coloniales durant le XVIIIème siècle ? [/color]


[b]Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités[/b] [color=#ED0000] Avec qui votre pays entretenait des relations cordiales à cette période ? Listez les membres de son réseau d'alliance. Avec qui votre pays entretenait une rivalité importante et pourquoi ? [/color]

EXEMPLE: A la veille de la guerre, le Royaume de Bigard est le partenaire majeur d'une union matrimoniale avec le Royaume de Delormeau, ce qui implique qu'il est nécessairement son allié durant cette guerre. Dans le même temps, Bigard a été pris dans une compétition coloniale et commerciale avec la République de Baba, et s'est lancé dans la construction d'une flotte de guerre notable dans l'espoir de concurrencer son rival historique.


[b]Buts de guerre[/b] [color=#ED0000] Dans quelle optique votre pays est-il entré en conflit ? L'a t-il fait dans l'espoir d’agrandir son domaine colonial ou son territoire eurysien ? De s'emparer de routes commerciales ? De détruire le réseau d'alliances d'un rival en Eurysie ? Dans le but de respecter une alliance ? Une optique de vengeance par rapport à un conflit antérieur ?[/color]


[b]Puissance globale[/b] [color=#ED0000] Votre pays est-il considéré comme une grande puissance à cette période ? Ou est-il une puissance régionale, voire locale ? (Cette question conditionnera votre capacité à avoir participé à la guerre sur plusieurs fronts)[/color]


[b]Dynamique générale du pays après la guerre[/b] [color=#ED0000] Dans votre lore actuel, votre pays est-il entré dans le XIXème siècle avec des avantages indéniables ? A a-il conservé son Empire colonial ? S'est-il engagé dans la Révolution industrielle de manière précoce ? A t-il connu une période révolutionnaire semblable à la France dont les causes profondes sont à rapprocher avec l'issue du conflit ?[/color]


[b]Liens vers du lore histo existant[/b] [color=#ED0000] Veuillez lister le lore que vous avez déjà rédigé sur cette période[/color]



Veuillez effacer les exemples et les précisions demandées dans votre code afin d'éviter de gratter des points, bande d'escrocs...
GÉNÉRALITÉS

Code couleur :
  • Vert : contenu issu de précédents rp
  • Noir : contenu inédit

Nom du pays : Duché de Gallouèse
Type de régime au début du conflit : Monarchie absolue.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Dans ce début de seconde moitié de XVIIIe siècle, le Duché de Gallouèse est à l’apogée de ses absolutismes. (C’est le cas de le dire puisque la Guerre de Neuf ans va assécher les caisses de l’Etat et le précipiter dans une courte guerre civile). Le Duc régnant est Thémond VI, né en 1709 et donc âgé de 51 ans en 1760. Il règne en maître et est marié à Catherine Mancini, une aristocrate fortunéene. Les financent se portent, pour le moment, de façon correcte, grâce à un commerce qui prospère toujours pour ce pays, qui est l’un des piliers de la première mondialisation. Portée par la minorité francophone du Nord de son territoire, la Gallouèse a embrassé le mercantilisme au début du siècle. Pour le dire simplement, au XVIIIe siècle, la Gallouèse fait encore partie des puissances qui comptent, voire des grandes puissances eurysiennes, c’est-à-dire mondiales. La cour de Ligert est encore pour quelques temps un centre intellectuel d’Eurysie. Son apogée est toutefois derrière elle : depuis la fin du XVIIe siècle, la Gallouèse est en déclin relatif.
Le Duc rêve de gloire, et cherche à moderniser l’armée. Il a investi pour moderniser la marine, l’une des plus importantes du monde. Il mène aussi une diplomatie active censée lui permettre de tirer profit de tout conflit à venir (il noue des alliances et prend des partis quoi). La Gallouèse bénéficie à l’époque d’une démographie avantageuse qui lui donne plein de petit soldats, mais qui pèse aussi sur les ressources alimentaires. L’impôt est encore modéré. La guerre le fera monter rapidement, à cause d’une mauvaise gestion financière.

Situation coloniale

En 1760, le Duché de Gallouèse est à la tête de l’un des empires coloniaux les plus importants du monde. Enfin, pas directement. Mais il est d’usage de considérer les possessions de l’organisation gallèsante des comptoirs comme des colonies gallèsantes, ce qu’elles étaient de fait sous le règne vertical de Thémond VI. La Gallouèse a cependant abandonné ses dernières colonies en Aleucie en 1680, après avoir notamment perdu le Vice-Duché de Sylva autour de 1670-1680 (demander à JeanJean) et la Carlésie (emplacement indéterminé) en 1577 (si des gens sont chauds pour avoir fait cette guerre contre la Gallouèse…).
Ainsi, l’empire colonial gallèsant dont il est question est tourné vers l’orient, avec de nombreuses possessions en Afarée, dans l’Océan des perles et au Nazum.

Les colons sont soumis à des impôts spéciaux, et les ports gallèsants sont exempts de taxes. Les colons entretiennent des liens étroits avec les guildes et la bourgeoisie métropolitaine ; les vraies tensions sont entre le pouvoir ducal et ses représentants du commerce déployés sur tous les continents. D’autres tensions existent entre les Gallèsants et certains protectorats nazumis : l’OGC joue sur les alliances et les guerres entre royaumes autochtones pour asseoir sa présence coloniale et commerciale.

Situation actuelle

Pas de territoires d’outre-mer. L’empire des comptoirs gallèsant se délite au cours du XIXe siècle, et les colonies nationales mises en place concomitamment sont perdues durant la première moitié du XXe siècle.

Gains et pertes territoriales durant la période

Dans le lore existant : néant.

Si je dois inventer : Sur les théâtres présents : la Gallouèse aurait plutôt gagné des territoires en Eurysie, statu quo ou bien gains temporaires en Aleucie-Paltoterra, plutôt des gains en Afarée, le théâtre le plus complexe étant le Nazum mais je vois plutôt la Gallouèse comme suiveuse du camp victorieux, à un très fort coût pour son économie, sa démographie et ses finances.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Historiquement, la Gallouèse est plus proche de la ligue hanséatique de Norja que de celle de Zélandia donc même si ces ligues ont presque disparu en 1760, on peut imaginer que ça a une influence sur la suite. Et de surcroît Zélandia est l’un des principaux rivaux de la Gallouèse du point de vue du commerce mondial et de la marine, donc j’imagine plutôt une rivalité avec Zélandia. Probablement une rivalité aussi avec Teyla, le voisin ennemi qui est historiquement est plus proche de la ligue Zélandienne. Pour ce qui est des alliances, les ennemis de mes mes ennemis…

Buts de guerre

Trois objectifs :
  • Etendre le territoire eurysien, et ce faisant l’influence du Duc sur son pays ; affaiblir les puissances rivales sur le continent.
  • S’emparer de routes commerciales et affaiblir les rivaux commerciaux
  • Je voulais une vangeance mais il faudrait trouver un antagoniste pour la guerre antérieure

Puissance globale

Quoique déclinante, la Gallouèse est une puissance globale au XVIIIe et capable d’intervenir partout y compris en Aleucie.

Dynamique générale du pays après la guerre

Après la guerre, le pays court à la ruine. La combinaison de ce facteur, du séparatisme, des ambitions de certains nobles et du conflit latent entre l’épée et la robe conduiront à une guerre civile, puis une accélération du déclin et d’autres révolutions. Le déclin sera très progressif, et les troubles civils loin d’être aussi importants qu’en France à cette période, mais cette guerre sera quand même l’une des raisons de la fin des absolutismes gallèsants.
La révolution industrielle arrivera plutôt tardivement (cf France) comparativement aux puissances voisines.


Liens vers du lore histo existant

Malheureusement j’ai encore peu écrit sur cette période.

Colonisation :
Thémond VI, surtout la fin de son règne :
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Ligue Icamiaba ( / Colonies Burujoises / Vice-Royauté Listonienne de la Costa de Cobre) + colonies étrangères diverses.
Type de régime au début du conflit : Ligue de cités-états et de villages ayant Akahim (cité-état oligarchique militariste) comme Hegemon ( / Colonie burujoise sur le chemin de l'indépendance / Administration coloniale listonienne expansionniste ) + divers.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

La deuxième moitié du XVIIème siècle est l'époque de l'"Age d'Or" colonial de la péninsule icamienne, marqué principalement par sa consolidation en 3 blocs majeurs qui constituent les principaux acteurs dans la région : le bloc listonien, avec la Vice-Royauté de la Costa de Cobre (Brésil colonial, à la sauce Listonienne), les colonies burujoises (Brésil "japonais") et cités-états natives (peuples d'Amazonie qui se sont "occidentalisés" pour survivre).

La situation est florissante pour toutes les personnes impliquées :

  • Les ressources abondantes ont permis aux natifs (Centre et Est, jusqu'à la Napalawie Akaltienne actuelle + région actuelle de Lahunkal) d'acheter les moyens de se moderniser tout en étant capable de s'armer militairement, politiquement, intellectuellement et spirituellement pour ne pas seulement survivre mais de devenir des puissances régionales (Plusieurs ligues se forment, dont la plus importante est celle d'Akahim, la Ligue Icamiaba, qui formera la base de la République Fédérative Icamienne, bien plus tard)
  • La Costa de Cobre (Côte Ouest) est un chantier naval pour la Listonie, en raison du bois icamien particulièrement adapté à la conception de coques plus solides que celles permises par les essences d'arbres eurysiens. Il y a également de nombreuses plantations.
  • Les Burujois (Côte Sud) ont apporté la culture du riz, entre autres choses, qui permet de nourrir des populations très importantes dans la péninsule et est le moteur d'une explosion démographique dans leurs colonies et parmi les populations natives.
Situation coloniale La péninsule icamienne est l'une des régions les plus "facilement colonisable" du Monde depuis le XVIème Siècle. Les ruines solides de l'Empire Mazaticue et les nombreuses tribus côtières amicales (en échange de la protection contre les incursions icamiabas) ont permis l'établissement d'innombrables comptoirs et colonies.

Au XVIIIème, après de nombreux conflits contre les natifs et l'expansionnisme Listonien qui n'a pas hésité à conquérir ses voisins, la diversité est moindre. Elle est cependant encore présente et il est parfaitement envisageable d'imaginer des petites colonies d'autres états qui survivent grâce à leurs liens avec différentes puissances locales natives, la Ligue Icamiaba ou les colonies burujoises qui commencent déjà à agir librement à l'égard de la tutelle impériale.

Situation actuelle

L'Icamie n'a pas de possessions coloniales, mais sa population est présente virtuellement partout dans le monde.

Gains et pertes territoriales durant la période

Actuellement, dans le lore icamien, la majorité des grands changements (chez les natifs) d'un point de vue territorial ont lieu au XVIIème siècle, mais il serait possible d'inclure des choses au XVIIIème, notamment vis-à-vis de l'affirmation de la puissance de la Ligue d'Akahim et de la "perte" des cités natives qui forment la Napalawie akaltienne actuelle et la région de Lahunkal akaltienne.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Les cités-états natives sont globalement toutes opposées à la Listonie (les derniers natifs pro-Listoniens ont été massacrés en 1667). Elles disposent également de relations cordiales avec les colonies burujoises, ainsi sont historiquement proches des Zélandiens qui ont été les premiers à leur apporter les outils leur permettant de se défendre contre les colons étrangers.

Le reste serait à voir en fonction de qui voudrait être impliqué dans un éventuel "théâtre icamien". Il serait potentiellement envisageable de voir des mercenaires icamiennes embauchées par des belligérants, également. Elles ont une réputation de féroces guerrières cannibales, après tout.

Buts de guerre

Divers tribus/cités natives auraient pu entrer pour plein de raisons dans le conflit au côté des colons, en tant qu'auxiliaires principalement.

Akahim aurait pu entrer dans le conflit en soutien aux Zélandiens. Et si ça peut leur permettre de bouter les Listoniens hors de la péninsule.

Puissance globale

Minime à locale pour les tribus et cités natives hors de la Ligue menée par Akahim. Akahim en elle-même est une puissance régionale qui n'a pas d'accès à la mer. Il faut la voir comme une espèce de Prusse à l'échelle de l'Icamie, avec un fonctionnement semblable à celui de Sparte. Elle dispose d'une armée de métier majoritairement aristocratique très bien équipée, avec des tactiques et stratégies adaptées au théâtre d'opération. La végétation icamienne permet en effet aux Akahimes de privilégier les tactiques d'escarmouches, les embuscades, les attaques nocturnes ... La stratégie de masse (tercios puis infanterie de ligne), si elle est connue chez les natives, a très mauvaise presse depuis la défaite de la cité d'Asháninka en 1600. Elle est envisageable, mais les Akahimes leur préfèrent des formations en unités mobiles semblables aux "kommandos" boers entraînées au tir de précision.

Par ailleurs, démographiquement, Akahim (et les natifs en général) ont un avantage écrasant dans la région sur les armées "uniquement coloniales".

On pourra aussi noter que les armées natives sont majoritairement féminines à l'époque et qu'elles ne disposent pas d'uniformes comme cela peut être le cas en Eurysie, malgré leur organisation (le fait d'être une femme, de porter des peintures de guerre et/ou d'avoir des plumes dans les cheveux suffit en général à faire la distinction).

Dynamique générale du pays après la guerre

Plusieurs cités natives de culture Icamiaba rejoignent l'Akaltie à cette période. Akahim et les autres cités (comme Akakor) qui forment la base de ce qui deviendra l'Icamie moderne, entrent dans le XIXème siècle comme des puissances régionales suffisantes pour inquiéter la Listonie et les colonies burujoises nouvellement indépendantes (avant l'union entre les cités natives et les républiques Heimin - ex-colonies burujoises - en 1851 grâce à la diplomatie de la Reine Gaboymila)

Liens vers du lore histo existant

Section Historique de la Fiche de Présentation.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Sérénissime République d'Achos
Type de régime au début du conflit : République Oligarchique

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Achos, au début du conflit, est encore mortifier par les nombreux affrontements ayant eu lieu avec Velsna ces 200 dernières années, et n'a d'ailleurs pas totalement récupéré des 500 ans d'occupation. Les famines répétées organisées par la Grande République ont par ailleurs lourdement impacté l'économie du pays, et les épidémies sont nombreuses dans ce pays encore très rustique par rapport au faste du continent. En bref, Achos va mal. Néanmoins, cette occupation Velsnienne a donné lieu à la montée d'un des premiers mouvements philosophiques nationalistes, certains penseurs achosien dont notamment Cledwyn Yale, posent les bases de notions comme "État-Nation", "Identité culturelle" ou bien encore "Autodétermination".


Situation coloniale

Achos, au XVIIIème siècle, possède un territoire ultramarin au nord de l'Aleucie. Ce territoire acquis par Achos "contre son gré" est le fruit de travailleurs forcés Achosiens s'étant enfuis des colonies velsniennes et ayant fondé leur propre colonie. Cette colonie sera d'ailleurs totalement rattachée au territoire national au cours du XVIIème siècle.
Achos, n'ayant pas les moyens d'exploiter ce territoire, l'a majoritairement laissé tel quel, se contentant d'y construire un port et quelques maisons. Ainsi, les autochtones sont laissés en total autarcie.


Situation actuelle

Achos possède toujours ce territoire en 2016


Gains et pertes territoriales durant la période

Aucun

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Depuis la guerre d'indépendance achosienne, durant laquelle Zélandia est venue au secours de la nation celte lui apportant matériel et appui militaire, les deux nations sont alliées.
Achos reste évidemment en froid total avec Velsna, et les deux pays semblent constamment être sur le point de se déclarer la guerre, ou plus précisément Achos semble toujours sur le point de déclarer la guerre à Velsna.
L'Achosie garde en revanche des relations plutôt neutres avec le reste des pays Eurysiens, même si elle reste évidemment plus proche des autres nations celtes.


Buts de guerre

Ayant signé en sortie de la guerre d'indépendance un traité de soutien mutuel avec Zélandia, c'est avec entrain qu'Achos déclare la guerre à Velsna par soutien à son allié. Le pays y voit qui plus est une occasion de buter les colons occitant hors de l'île celte. Ainsi, malgré la situation assez désastreuse du pays, Achos redéclare la guerre à Velsna, encore.

Puissance globale

Non, Achos est une puissance de seconde zone. Les nombreuses années de guerre et de famine, ainsi que l'occupation velsnienne ont considérablement retardé le pays dans le domaine de la recherche militaire, et dire que le pays a des siècles de retard n'est pas un euphémisme.

Dynamique générale du pays après la guerre

L'entrée dans le XIXème siècle pour Achos est désastreuse. La guerre de 9 ans, suivie quasiment juste après d'une nouvelle guerre contre Velsna, a épuisé le pays. L'Achosie est l'ombre d'elle-même, et semble avoir un retard considérable sur les nouvelles technologies. Le peuple commence également doucement à gronder, le système oligarchique est juste et des idées de liberté commencent doucement à arriver dans les esprits des gens.

Liens vers du lore histo existant

Encyclopédie d'Achos
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Double Fédération des États de l'Empire de la Morakhan et des Peuples de la Morakhan (aujourd'hui), Empire mor, Empire de Morakhan (avant).
Type de régime au début du conflit : Monarchie autocratique de droit divin.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

La Morakhan devient, au début du xvıııe siècle, un empire dans le sens occidental du terme. Située en Eurysie de l'Est, elle parvient alors à défaire l'une des puissances de la région, déjà en déclin depuis le moyen-âge, le khanat tatare d'Anapol. Puis celui d'Ankov et Letjsa. Avec ce nouvel accès à la mer, le commerce est florissant, et l'économie se développe rapidement. Les biens et met de l'étranger affluent dans la nouvelle capitale : Voyvograd, qui était, à l'époque, et peut-être encore aujourd'hui, la plus belle ville d'Eurysie de l'Est.

La Morakhan avait de nombreuses relations diplomatiques avec ses voisins, ses frères slaves, dont l'Empire de Slaviensk au Nord. En guise d'amitié, sera construit le palais d'hivers en Slaviensk.

Le pays n'était absolument pas démocratique, et la presse était contrôlé par le gouvernement et les instances du pouvoir. L'agriculture représentait encore une grosse partie de la population, et les fermes de l'ancienne Slav' de Morkh ou Rus' de Kryiv, ainsi que celle du Nord de la Brann septentrionale donnent jusque-là des récoltes abondantes. Cependant, vers la fin du xvıııe, le commerce stagne, les caisses sont vides à force d'expéditions. La faim se sent et le peuple gronde. Les idées du socialisme font un accueille chaleureux en Morakhan, et en 1 860, elle change de régime pour du socialisme extrême : le communisme. Elle était en retard sur le plan industriel à la moitié du xıxe siècle.

La société était dirigée par l'autocrate, l'Empereur, Zagroy, Tsar, Basileus, Sultan, Grand-duc, Grand-baron, et ainsi de suite... (Tous ces titres sont son titre). Il a une main mise complète, tant sur l'état que sur l'église.


Situation coloniale

L'Empire colonial se développa à la fin du règne de Pierre, puis tout au long du règne de Catherine. La Morakhan déployait beaucoup de ressources et de moyens pour protéger son empire colonial. À l'inverse, elle évitait de dépenser trop pour le développer, préférant le faire en territoire Eurysien. Les seuls endroits avec des infrastructures construites sont les grands ports de Blême, puis ceux du Nord et enfin du Ponant.


Situation actuelle

Oui, la Yourtia, mais elle tant vers l'indépendance.


Gains et pertes territoriales durant la période

Oui. Durant le xvıııe siècle, la Morakhan obtient la Yourtia, la Vladimirie (Ouest des Quatre Vallées), l'Asnyabrav (en Aleucie du Nord), la Barvynie (au Nord) ainsi que les Îles du Nord (aussi au Nord).


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

  • Relations cordiales : Slaviensk, ... (l'harmonisation avec d'autres est en cours) ;
  • Rivalité importante : Aucune pour l'instant (l'harmonisation avec d'autres est en cours).

Buts de guerre La Morakhan à cette période était en expansion territoriale, et voulait agrandir son domaine colonial. Elle voulait également avec un accès à la mer du Ponant intérieur, et donc aller au Nord de l'Aleucie pour pêcher et récupérer de la forure (en plus de ce qu'elle récupérait déjà avec sa colonie).


Puissance globale Avec l'ensemble de ses colonies réparties au Nord du monde, la Morakhan était considérée comme une grande puissance coloniale. Au niveau régional, elle dut agrandir massivement son armée pour maintenir ses colonies, ainsi elle avait l'une des plus grandes, plus puissantes, et plus modernes armées d'Eurysie de l'Est. Cela se démontre avec la défaite des trois khanats translaves. Mais icelle est jeune, et n'a pas, ou du moins n'a plus assez d'expérience pour entrer en guerre avec d'autres nations du même poids voire plus lord qu'elle (après la défaite à d'Anapol, la Morakhan n'a plus jamais connu de guerre externe, jusqu'à icelle).


Dynamique générale du pays après la guerre À la moitié du xıxe siècle, la Morakhan n'est toujours pas rentré dans la révolution industrielle, et son économie stagne. Les récoltes ne donnent plus et la famine se fait sentir. C'est pourquoi il y eut la révolution de 1 860, et c'est l'état socialiste qui va amener l'industrie de façon significative.

La Morakhan conserve son empire colonial jusqu'en 1 860, officiellement, puisqu'il y a l'abolition du terme « colonie » et tout ce qui en découle. Mais dans les faits, il ne disparait qu'en 1 950.


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GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Grande République de Velsna
Type de régime au début du conflit : République oligarchique

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Velsna aborde le XVIIIème siècle dans une situation contrastée. D'une part, elle est depuis le début des grandes découvertes à l'avant-garde de l'exploration et de la colonisation du nouveau monde. Depuis la fin des guerres celtiques, celle-ci a définitivement pris le pas sur ses cités sœurs de la Dodécapole et s'est constituée en puissance commerciale. D'autre part cependant, cette situation de monopole sur certaines routes commerciales est de plus en plus contestée depuis la fin du XVIème siècle. Le pays alterne dons des phases de guerres entrecoupées de périodes de paix et tension larvée plus ou moins longues avec la récemment proclamée Fédération des communes zélandiennes. S'agissant là de la menace la plus directe à son commerce, et inversement, les deux pays se livrent donc une concurrence féroce dans des eaux dont aucun d'eux n'a la volonté de partager les revenus. Velsna considère graduellement la Zélandia comme une menace existentielle venant menacer ses intérêts.

Dans le même temps, la cité velsnienne est en conflit quasi permanent avec la République d'Achos, État ayant proclamé son indépendance et qui livre depuis lors diverses tentatives de reconquête de l'Achosie du Nord, toujours sous contrôle velsnien, sans succès, et qui est désormais devenu une gêne pour les possessions aleuciennes de Velsna sur l'île Marquise après avoir réussi à se voir rattacher une partie de la possession coloniale de Nowa Velsna. Cette situation a vraisemblablement eu plusieurs conséquences: d'une part, la Grande République, en conflit permanent, ponctionne une importante partie de son budget annuel dans les dépenses militaires, ce qui a eu tendance à retarder des investissements dans d'autres domaines de la part de son élite. La Grande République est par exemple fortement dépendante du revenu de ses colonies dans un contexte où les premières manufactures tardent à faire leur apparition. De plus, la part des revenus dû aux échanges commerciaux a probablement conduit à un délaissement des investissements dans le domaine agricole. La plaine velsnienne n'a pas vu l'émergence de grands propriétaires terriens, ou été témoin d'innovations importantes au cours du XVIIIème siècle: la rotation de cultures est toujours divisée de manière biennale par exemple, alors que la période du XVIIIème siècle est supposée voir apparaître et se développer le système de jachère triennale.

Malgré ce revers de la médaille, Velsna, en raison de ses dépenses et des conflits auxquels la cité participe régulièrement, possède vraisemblablement une armée expérimentée, même si sa faible démographie en limite peut-être la taille. Celle-ci est organisée de manière décentralisée, comme une force à deux vitesses, entre un noyau professionnel et le reste de l'armée constituée de milices locales particulièrement motivées dans le cadre de guerres défensives. L'armée velsnienne entretien également un certain nombre de mercenaires et d'unités auxiliaires de part son emprise coloniale: achosiens, indigènes aleuciens, ouwanlindais... La flotte velsnienne, de par l'accent traditionnel qui est mis sur l'investissement naval, est quant à elle considérée comme au niveau des meilleures armadas eurysiennes. Si elle accusait un certain retard sur son homologue zélandien au siècle dernier, la défaite de la première guerre zélandienne, conjuguée aux statuts quo de la deuxième et troisième de ces guerres, eu pour résultat une modernisation de la flotte ainsi qu'une expérience accrue des marins, qui étaient non levés comme d'autres pays eurysiens, mais un personnel professionnel passant toute l'année en mer.

Le système politique velsnien d'alors n'était pas fondamentalement différent de celui ayant cours aujourd'hui, du moins celui qui était en vigueur à la veille de la guerre civile velsnienne de 2013-2014. Différence importante dans le domaine économique: le pays était alors en pleine période mercantiliste, ce qui n'était pas fondamentalement différent des autres pays eurysiens à cette période. Il est à noter que la presse et la caricature y étaient déjà alors développées, ouvrant la voie aux oppositions politiques dans le pays.


Situation coloniale

Lorsque le conflit éclate, Velsna dispose de territoires sur quatre continents. La conquête de l'Ouwanlinda est sur le point d'être achevée, tandis que la colonisation de l'île Marquise orientale a déjà débutée depuis le début du XVIème siècle. Par ses possessions en Eurysie du Nord, en Manche blanche et sur l'île de Tercera au nord du Nazum, Velsna dispose de relais commerciaux permettant le commerce vers les Indes. A cette époque, cette route est doublée par celle de l'Afarée, par l'étape de l'Ouwanlinda, jusqu'à l'île wanmirienne de Tavaani que la République exploite pour ses épices, en particulier le clou de girofle.

La situation interne des colonies est globalement stable, excepté comme toujours, l'agitation constante ayant lieu en Achosie du Nord. Au vu de la nature du régime velsnien, les idées des lumières se sont probablement moins diffusées que dans d'autres pays. Les relations avec les indigènes sont ambivalentes. Si les rapports avec achosiens et wanmiriens sont catastrophiques, les comptoirs aleuciens de Velsna bénéficient d'une alliance avec la confédération des Alguons, tandis que l'Ouwanlinda est une colonie relativement stable à cette époque.


Situation actuelle des anciennes colonies

En 2016, Velsna dispose toujours de possessions outre mer ayant été élevées au statut de cités libres pour la plupart. L'Ouwanlinda n'est devenu indépendant qu'au milieu du XXème siècle.


Gains et pertes territoriales durant la période

Néant.


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Cette période voit Velsna est entre tension permanente avec la Zélandia, avec qui elle entretien une rivalité historique et commerciale depuis le XVIème siècle. La concurrence coloniale y est également rude, et les deux camps tentent régulièrement de prendre pied dans les colonies adverses. Cependant, la faible dimension de leurs armées terrestres respectives, conjugué à un manque d'objectifs allant dans ce sens, rendent les éventuels combats en métropole rares. Cette rivalité prend donc essentiellement une dimension coloniale et navale.

Bien entendu, Velsna est en rivalité ouverte avec Achos, ce pays s'étant récemment libéré, et tentant régulièrement de prendre l'Achosie du Nord par la force, qui est devenue un point de friction permanent entre les deux pays.

Velsna est l'alliée historique de Fortuna, en tant que cité fille. La Grande République est également garante de la protection des cités de la Dodécapole.


Buts de guerre Il est probable que les objectifs de Velsna durant cette guerre aient été les suivants:
- Défendre sa place au soleil (conservation d'un domaine colonial déjà bien étendu)
- Détruire ou s'emparer des routes commerciales zélandiennes, et celles de leurs alliés.
- S'emparer de colonies zélandiennes ou alliées à ces dernières (essentiellement en Aleucie).


Puissance globale Au début de la guerre, il apparaît que Velsna, malgré sa faiblesse démographique, est une puissance globale capable de se projeter, et compenser ses faiblesses par le mercenariat. Néanmoins, quelques difficultés économiques subsistent au début de la guerre, qui peuvent s'avérer dommageables sur le long terme.


Dynamique générale du pays après la guerre Si Velsna parvient à conserver la totalité de son domaine colonial d'avant guerre, le pays aborde le XIXème siècle de manière paradoxale. En effet, sa dépendance à son Empire colonial, les fortes dépenses et l'absence d'innovations dans le domaine de l'industrie et de l'agriculture provoquent sa mise en retrait du concert des nations jusqu'au XXème siècle. Victoire ou défaite, Velsna ne semble pas avoir tirée de bénéfice de cette guerre, et son empire colonial conservé ne semble pas lui avoir été d'une grand utilité dans l'enrayement de ce déclin.


Liens vers du lore histo existant Aucun durant cette période.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume de Costa Sueñoleja
Type de régime au début du conflit : 1700-1715 : Colonie Guadamos, à partir de 1715 : monarchie absolue

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Depuis le quinzième siècle, la Costa Sueñoleja est une petite et faible colonie Guadamos dirigée par un Gouverneur nommé depuis Guadaires et généralement issu de la noblesse locale (elle même issue de la noblesse Eurysienne ou de colons anoblis). Cependant, les nobles, les bourgeois et les propriétaires terriens Sueñolejos voyaient leur développement très ralenti par l'interdiction imposée par Guadaires d'étendre le territoire sous leur contrôle au delà d'une certaine distance des côtes (distance qui s'est malgré tout allongée au cours des décennies mais réduisait tout de même le territoire colonial à une fine bande de terre, l'intérieur des terres étant sous influence et sa protection mais néanmoins indépendant) et par l'obligation qu'ils avaient d'accorder des droits limités aux natifs (bien que l'esclavage soit resté en application jusqu'à l'abolition de la monarchie en 1868) afin d'éviter un conflit avec ces derniers. Les limites imposées par Guadaires aux colons poussèrent les élites locales à refuser de suivre les directives de la métropole jusqu'à proclamer leur indépendance dès 1715 sous la forme d'une monarchie absolue alors dirigée par le Roi Juan Oliverio de Calderón. Indépendance facilitée par la distance entre l'Aleucie et Guadaires, les faibles moyens de cette dernière et le peu d'intérêt stratégique et économique que représentait la Costa Sueñoleja (et pourquoi pas le soutien d'une des deux coalitions au nouveau royaume si celles-ci étaient déjà formées à cette époque, coalition que la Costa Sueñoleja aurait ensuite logiquement rejoint) qui n'encourageaient pas une opération militaire Guadamos pour sa reprise.

Le Royaume de Costa Sueñoleja est donc une nation jeune et peu puissante dont l'économie est tournée presque eclusivement vers l'agriculture et la pêche mais qui entame dès l'indépendance une phase d'expansion territoriale qui durera plus d'un siècle, d'abord dans les territoires frontaliers qui lui étaient jusqu'alors interdits par la métropole Guadamos puis, dans les décennies suivantes, tout autour de la mer de l'Occyzian, notamment dans l'actuelle Icamie voisine, voire dans toute l'Aleucie où elle tente avec difficultés d'établir son propre empire colonial.

Situation coloniale

Jusqu'en 1715, la Costa Sueñoleja est elle même une colonie de Guadaires. Dans les décennies suivant son indépendance, elle se lancera elle aussi dans la formation d'un petit empire colonial et, malgré son évidente faiblesse par rapport aux autres empires coloniaux de la région, parviendra tout de même à s'approprier progressivement une poignée de colonies, la plupart situées, comme la métropole, autour de la mer de l'Occyzian, afin notamment d'en exploiter les ressources et d'y contrôler le commerce maritime.

Situation actuelle En 2016, votre pays dispose t-il encore de territoires en outre-mer ?

Oui, la Costa Sueñoleja possède encore quelques territoires ultramarins qui représentent d'ailleurs un peu moins de la moitié de son territoire, vestiges de ses anciennes colonies, ayant obtenu le statut d'État Fédéré à part entière en 1868 à la formation de la Première République Fédérale.

Gains et pertes territoriales durant la période

La Costa Sueñoleja a surtout gagnée des territoires pendant cette période mais certaines de ses acquisitions ont pu être temporaires.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Le Royaume de Costa Sueñoleja étant bien trop récent pour avoir un réseau diplomatique assez vaste, il ne pouvait à l'époque compter sur presque aucun allié (à l'exception peut-être, comme dit plus haut, de la coalition ayant soutenue son indépendance). À l'inverse, ses velléités coloniales et expansionnistes le mettront inévitablement en conflit avec les peuples sur lesquels il a jeté son dévolu, à commencé par les Icamiens, les Akaltiens et éventuellement les Everiens.

Buts de guerre

La Costa Sueñoleja est avant tout entrée en guerre dans le but de profiter du conflit déjà débuté pour former et étendre son empire colonial, que ce soit en conquérant des territoires appartenant à d'autres puissances coloniales déjà en guerre et donc affaiblies ou en envahissant les régions autochtones encore indépendantes mais difficilement défendables par leurs alliés. Un objectif secondaire serait de répondre aux potentielles obligations d'alliance contractées avec les puissances ayant soutenues son indépendance ou l'extension de sa métropole afin de s'en faire des partenaires solides et de se constituer rapidement un réseau de relations diplomatiques.

Puissance globale

Le Royaume de Costa Sueñoleja étant une ancienne colonie très peu développée devenue indépendante tout récemment, il est bien sûr extrêmement faible sur tous les plans. Il ne possède aucune relation diplomatique, son économie n'a que peu évoluée depuis la période coloniale et est encore presque exclusivement tournée vers l'exploitation et l'exportation des ressources agricoles et halieutiques bien que des mines et des carrières commencent lentement à se développer dans la région montagneuse au sud de son territoire qu'elle vient d'acquérir et sa population est très réduite (on estime à entre deux et trois millions le nombre de colons et à environ un million et demi le nombre d'indigènes) ce qui limite grandement ses capacités d’enrôlement, l'Armée Royale ne compte que quelques milliers d'hommes faiblement équipés au début de la guerre et pourra difficilement dépasser le seuil des quinze-milles soldats à son apogée.

Dynamique générale du pays après la guerre Après la guerre, le Royaume de Costa Sueñoleja a pu mettre la main sur plusieurs colonies en Aleucie (son principal objectif dans le conflit), développant ainsi son économie grâce à un accès à de nouvelles ressources et à un contrôle plus approfondi des voix commerciales. L'expansion coloniale du Royaume étant en bon chemin, elle se poursuivra bien après la guerre mais les conquêtes étant toujours violentes pour les populations colonisées et systématiquement accompagnées d'abus, de massacres, de destructions et de pillages pendant et après, ces territoires nouvellement conquis seront très instables et propices à de fréquents soulèvements indigènes voire parfois de colons insatisfaits des investissements faits par la couronne pour développer les infrastructures de ces territoires.

Le plus important de ces soulèvements sera sans aucun doute celui de 1800 dans l'ouest de la métropole qui permettra aux indigènes Sakkins d'obtenir, avec l'aide des cités Akaltiennes et Icamiennes qui y voyaient peut-être une occasion de se venger des affrontements les ayant opposés à la Costa Sueñoleja pendant la guerre, l'indépendance de l'actuelle Bande de Lahunkal. Les plans de colonisations du Royaume s'en trouvèrent par la suite fortement ralentis et raréfiés et s'arrêteront définitivement en 1821 entraînant des troubles internes au pays qui s'étendront sur des décennies et seront indirectement à l'origine de la célèbre instabilité et pauvreté de la Costa Sueñoleja actuelle.

Ainsi, si la guerre permet assurément au tout jeune Royaume de Costa Sueñoleja d'agrandir son territoire, de développer son économie et d'affirmer son indépendance nouvellement acquise, ces gains resteront très insuffisants et ne lui permettront jamais de devenir une puissance même locale.

Liens vers du lore histo existant

Rien d'écrit sur cette période en particulier mais un résumé de toute l'histoire de la Costa Sueñoleja existe ici.
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