11/05/2017
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Projet Guerre de Neuf Ans (nom provisoire) - Fiche d'inscription d'une oeuvre collective pour un conflit global pré-industriel

Projet Guerre de Neuf Ans (nom provisoire) - Fiche d'inscription d'une œuvre collective pour un conflit global pré-industriel


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"Dieu et Dame Fortune que je déteste les achosiens, mais parmi tous les peuples, peu égalent les zélandiens dans la fourberie, l’appât du gain et la méchanceté, et cette guerre fut la plus éclatante occasion de le constater.". Ces mots du sénateur Pietro Zeferelli sont encore fameux de nos jours, pourtant, ils ont été prononcés il y a plus de trois cent ans dans un contexte qu'encore peu de monde connaît, celui du premier conflit global de l'Histoire mondiale. Le monde pré-industriel ne peut certes se targuer des progrès technologiques du fusil à répétition, de l'obus, du canon à rayures, mais il ne faut pas sous-estimer l'ampleur de la destruction que peut causer un conflit suscité par les grands mécanismes d'alliances des monarchies eurysiennes d'alors, dans un monde en train d'être conquis et colonisé par ces dernières, et qui par conséquent, est appelé à s'étendre sur tous les continents.

C'est dans cette optique que cette fiche est publiée: rassembler les joueurs de divers pays d'Eurysie et d'au delà sur un projet commun de publication et d'harmonisation d'un grand conflit, semblable à celui qui a éclaté à l'occasion de la Guerre de Sept ans, et qui regroupe des enjeux similaires à ce dernier. Au programme donc: deux coalitions de pays aux buts de guerre très variés, pris dans l'engrenage d'un mécanisme d'alliances propre aux monarchies de l'Europe moderne. Un conflit s'étendant sur plusieurs théâtres, et dont les conséquences seront diverses sur le court et long terme: bénéfiques ou catastrophiques, pertes et gains territoriaux, début d'un processus révolutionnaire s'apprêtant à changer la face du monde et bouleverser l'Eurysie des grandes monarchies, perte d'un Empire colonial, indépendance des futures puissances aleuciennes, révolution technologique...

C'est à cette fin que cette fiche d’inscription est conçue: Inscrire son pays dans le cadre de ce projet, et déterminer sa situation de départ au déclenchement de ce dernier afin de déterminer de la manière la plus cohérente la coalition à laquelle le dit pays appartenait, ainsi que les grands enjeux et buts de guerre que ses dirigeants s'étaient fixés.

Une fois la phase d'inscription conclue, le maître d’œuvre sera en charge de donner une issue globale au conflit après délibération collective (enjeux de chacun, conditions du traité signant la fin de la guerre, gains et pertes territoriales etc..). Suite de quoi, chaque joueur aura carte blanche pour narrer la "Guerre de Neuf ans" de son point de vue, tout en gardant en tête l'issue finale à laquelle il ne pourra échapper. Trois topics, pour chaque théâtre: Eurysie, Nazum/Afarée et Aleucie, seront crées afin d'héberger tous ces récits qui peuvent revêtir d'un éventail immense de sujets: opérations militaires et grandes batailles, conséquences sur la population (déportations, drames collectifs...), changements dans les mentalités des populations dans l'Eurysie des grandes monarchies, prouesses techniques, publication de caricatures et gravures d'époque, chansons et chants militaires etc... Un post d'un joueur ne nécessite pas l'arbitrage ou la relecture du maître d’œuvre, simplement l'accord des autres joueurs dont les pays sont engagés dans le post.

Ci-dessous, vous retrouverez un exemple rempli et tout en bas de la page le code du questionnaire


GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume de Bigard.
Type de régime au début du conflit : Monarchie biggaresque.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit Votre pays était t-il en bonne santé économique, était-il à l'avant garde de grandes dynamiques historiques (Philosophie des lumières, innovations dans les technologies militaires etc). Quelle était l'état de son réseau diplomatique et alliances, l'accès à la presse de sa population, sa situation agricole (famines, innovations techniques etc...), organisation de sa société (monarchie absolue divisée en société en trois ordres, ou constitutionnalisme anglais etc...)

EXEMPLE: La Royaume de Bigard, au sortir du XVIIème siècle, est une monarchie absolue de droit divin, dont le long règne de Bigard IV est sur le point de s'achever. Si ce dernier, au cours des 50 années de règne de son inébranlable souverain, le royaume a été notablement agrandi par des conquêtes successives au détriment de ses voisins directs, cette situation l'a paradoxalement isolé et de multiples coalitions de sont formées contre lui. Cette situation de guerre permanente a amené à un alourdissement sans précédent de la fiscalité, et l'institution d'une taxe sur les blagues de papa. Le pays est à la traîne dans le domaine agricole, où un inflexible système de société à trois ordres, conjugué à un manque d'innovations techniques a profondément appauvri la paysannerie. Le pays est fortement dépendant de produits non manufacturés et de ses exportations coloniales pour son commerce, du fait que le Royaume de Bigard a raté le coche des prémices de l'industrialisation. La presse telle qu'on la conçoit aujourd'hui n'existe pas encore et l'art de la caricature comme critique du gouvernement est encore rare.


Situation coloniale Si vous en possédez, listez vos possessions coloniales d'alors afin que les autres joueurs aient une vue globale de votre emprise territoriale. Vous pouvez également évoquer l'état des relations entre votre métropole et ses colonies à la veille de la guerre. Quel était l'état de vos relations avec les natifs ?

EXEMPLE: A la vieille de la guerre de neuf ans, le Royaume de Bigard était en possession d'un domaine colonial s'étendant de l'île Marquise à l'actuel Empire du Nord. Cependant, si le domaine colonial était étendu, il était fort peu peuplé et n'avait jamais bénéficié d'investissements ou de politique de colonisation active de la part de son gouvernement. De plus, l’alourdissement de la fiscalité imposé par les guerres eurysiennes de Bigard avaient détourné une bonne part des ressources qui auraient pu être utiles au développement de son Empire colonial, et avait profondément aliéné la population qui y avait élue domicile, dont les élites se tournent de plus en plus vers les idées de nouveaux philosophes mettant en valeur les concepts de liberté individuelle et de démocratie représentative. Malgré ce tableau peu encourageant, les colons biggariens entretenaient toutefois des relations cordiales avec les autochtones qui permettait une autosuffisance relative de leurs colonies, ainsi que des alliances avantageuses.


Situation actuelle En 2016, votre pays dispose t-il encore de territoires en outre-mer ?


Gains et pertes territoriales durant la période Dans votre lore existant, avez vous perdu ou gagner des possessions territoriales ou coloniales durant le XVIIIème siècle ?


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités Avec qui votre pays entretenait des relations cordiales à cette période ? Listez les membres de son réseau d'alliance. Avec qui votre pays entretenait une rivalité importante et pourquoi ?

EXEMPLE: A la veille de la guerre, le Royaume de Bigard est le partenaire majeur d'une union matrimoniale avec le Royaume de Delormeau, ce qui implique qu'il est nécessairement son allié durant cette guerre. Dans le même temps, Bigard a été pris dans une compétition coloniale et commerciale avec la République de Baba, et s'est lancé dans la construction d'une flotte de guerre notable dans l'espoir de concurrencer son rival historique.



Buts de guerre Dans quelle optique votre pays est-il entré en conflit ? L'a t-il fait dans l'espoir d’agrandir son domaine colonial ou son territoire eurysien ? De s'emparer de routes commerciales ? De détruire le réseau d'alliances d'un rival en Eurysie ? Dans le but de respecter une alliance ? Une optique de vengeance par rapport à un conflit antérieur ?


Puissance globale Votre pays est-il considéré comme une grande puissance à cette période ? Ou est-il une puissance régionale, voire locale ? (Cette question conditionnera votre capacité à avoir participé à la guerre sur plusieurs fronts)


Dynamique générale du pays après la guerre Dans votre lore actuel, votre pays est-il entré dans le XIXème siècle avec des avantages indéniables ? A a-il conservé son Empire colonial ? S'est-il engagé dans la Révolution industrielle de manière précoce ? A t-il connu une période révolutionnaire semblable à la France dont les causes profondes sont à rapprocher avec l'issue du conflit ?


Liens vers du lore histo existant Veuillez lister le lore que vous avez déjà rédigé sur cette période





Code


[color=#2210B0][b]GÉNÉRALITÉS[/b][/color]

[b]Nom du pays :[/b] Royaume de Bigard.
[b]Type de régime au début du conflit :[/b] Monarchie biggaresque.

[b]Situation politique, économique et sociale au début du conflit[/b] [color=#ED0000]Votre pays était t-il en bonne santé économique, était-il à l'avant garde de grandes dynamiques historiques (Philosophie des lumières, innovations dans les technologies militaires etc). Quelle était l'état de son réseau diplomatique et alliances, l'accès à la presse de sa population, sa situation agricole (famines, innovations techniques etc...), organisation de sa société (monarchie absolue divisée en société en trois ordres, ou constitutionnalisme anglais etc...) [/color]

EXEMPLE: La Royaume de Bigard, au sortir du XVIIème siècle, est une monarchie absolue de droit divin, dont le long règne de Bigard IV est sur le point de s'achever. Si ce dernier, au cours des 50 années de règne de son inébranlable souverain, le royaume a été notablement agrandi par des conquêtes successives au détriment de ses voisins directs, cette situation l'a paradoxalement isolé et de multiples coalitions de sont formées contre lui. Cette situation de guerre permanente a amené à un alourdissement sans précédent de la fiscalité, et l'institution d'une taxe sur les blagues de papa. Le pays est à la traîne dans le domaine agricole, où un inflexible système de société à trois ordres, conjugué à un manque d'innovations techniques a profondément appauvri la paysannerie. Le pays est fortement dépendant de produits non manufacturés et de ses exportations coloniales pour son commerce, du fait que le Royaume de Bigard a raté le coche des prémices de l'industrialisation. La presse telle qu'on la conçoit aujourd'hui n'existe pas encore et l'art de la caricature comme critique du gouvernement est encore rare.


[b]Situation coloniale[/b] [color=#ED0000]Si vous en possédez, listez vos possessions coloniales d'alors afin que les autres joueurs aient une vue globale de votre emprise territoriale. Vous pouvez également évoquer l'état des relations entre votre métropole et ses colonies à la veille de la guerre. Quel était l'état de vos relations avec les natifs ? [/color]

EXEMPLE: A la vieille de la guerre de neuf ans, le Royaume de Bigard était en possession d'un domaine colonial s'étendant de l'île Marquise à l'actuel Empire du Nord. Cependant, si le domaine colonial était étendu, il était fort peu peuplé et n'avait jamais bénéficié d'investissements ou de politique de colonisation active de la part de son gouvernement. De plus, l’alourdissement de la fiscalité imposé par les guerres eurysiennes de Bigard avaient détourné une bonne part des ressources qui auraient pu être utiles au développement de son Empire colonial, et avait profondément aliéné la population qui y avait élue domicile, dont les élites se tournent de plus en plus vers les idées de nouveaux philosophes mettant en valeur les concepts de liberté individuelle et de démocratie représentative. Malgré ce tableau peu encourageant, les colons biggariens entretenaient toutefois des relations cordiales avec les autochtones qui permettait une autosuffisance relative de leurs colonies, ainsi que des alliances avantageuses.


[b]Situation actuelle[/b] [color=#ED0000]En 2016, votre pays dispose t-il encore de territoires en outre-mer ? [/color]


[b]Gains et pertes territoriales durant la période[/b] [color=#ED0000]Dans votre lore existant, avez vous perdu ou gagner des possessions territoriales ou coloniales durant le XVIIIème siècle ? [/color]


[b]Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités[/b] [color=#ED0000] Avec qui votre pays entretenait des relations cordiales à cette période ? Listez les membres de son réseau d'alliance. Avec qui votre pays entretenait une rivalité importante et pourquoi ? [/color]

EXEMPLE: A la veille de la guerre, le Royaume de Bigard est le partenaire majeur d'une union matrimoniale avec le Royaume de Delormeau, ce qui implique qu'il est nécessairement son allié durant cette guerre. Dans le même temps, Bigard a été pris dans une compétition coloniale et commerciale avec la République de Baba, et s'est lancé dans la construction d'une flotte de guerre notable dans l'espoir de concurrencer son rival historique.


[b]Buts de guerre[/b] [color=#ED0000] Dans quelle optique votre pays est-il entré en conflit ? L'a t-il fait dans l'espoir d’agrandir son domaine colonial ou son territoire eurysien ? De s'emparer de routes commerciales ? De détruire le réseau d'alliances d'un rival en Eurysie ? Dans le but de respecter une alliance ? Une optique de vengeance par rapport à un conflit antérieur ?[/color]


[b]Puissance globale[/b] [color=#ED0000] Votre pays est-il considéré comme une grande puissance à cette période ? Ou est-il une puissance régionale, voire locale ? (Cette question conditionnera votre capacité à avoir participé à la guerre sur plusieurs fronts)[/color]


[b]Dynamique générale du pays après la guerre[/b] [color=#ED0000] Dans votre lore actuel, votre pays est-il entré dans le XIXème siècle avec des avantages indéniables ? A a-il conservé son Empire colonial ? S'est-il engagé dans la Révolution industrielle de manière précoce ? A t-il connu une période révolutionnaire semblable à la France dont les causes profondes sont à rapprocher avec l'issue du conflit ?[/color]


[b]Liens vers du lore histo existant[/b] [color=#ED0000] Veuillez lister le lore que vous avez déjà rédigé sur cette période[/color]



Veuillez effacer les exemples et les précisions demandées dans votre code afin d'éviter de gratter des points, bande d'escrocs...
GÉNÉRALITÉS

Code couleur :
  • Vert : contenu issu de précédents rp
  • Noir : contenu inédit

Nom du pays : Duché de Gallouèse
Type de régime au début du conflit : Monarchie absolue.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Dans ce début de seconde moitié de XVIIIe siècle, le Duché de Gallouèse est à l’apogée de ses absolutismes. (C’est le cas de le dire puisque la Guerre de Neuf ans va assécher les caisses de l’Etat et le précipiter dans une courte guerre civile). Le Duc régnant est Thémond VI, né en 1709 et donc âgé de 51 ans en 1760. Il règne en maître et est marié à Catherine Mancini, une aristocrate fortunéene. Les financent se portent, pour le moment, de façon correcte, grâce à un commerce qui prospère toujours pour ce pays, qui est l’un des piliers de la première mondialisation. Portée par la minorité francophone du Nord de son territoire, la Gallouèse a embrassé le mercantilisme au début du siècle. Pour le dire simplement, au XVIIIe siècle, la Gallouèse fait encore partie des puissances qui comptent, voire des grandes puissances eurysiennes, c’est-à-dire mondiales. La cour de Ligert est encore pour quelques temps un centre intellectuel d’Eurysie. Son apogée est toutefois derrière elle : depuis la fin du XVIIe siècle, la Gallouèse est en déclin relatif.
Le Duc rêve de gloire, et cherche à moderniser l’armée. Il a investi pour moderniser la marine, l’une des plus importantes du monde. Il mène aussi une diplomatie active censée lui permettre de tirer profit de tout conflit à venir (il noue des alliances et prend des partis quoi). La Gallouèse bénéficie à l’époque d’une démographie avantageuse qui lui donne plein de petit soldats, mais qui pèse aussi sur les ressources alimentaires. L’impôt est encore modéré. La guerre le fera monter rapidement, à cause d’une mauvaise gestion financière.

Situation coloniale

En 1760, le Duché de Gallouèse est à la tête de l’un des empires coloniaux les plus importants du monde. Enfin, pas directement. Mais il est d’usage de considérer les possessions de l’organisation gallèsante des comptoirs comme des colonies gallèsantes, ce qu’elles étaient de fait sous le règne vertical de Thémond VI. La Gallouèse a cependant abandonné ses dernières colonies en Aleucie en 1680, après avoir notamment perdu le Vice-Duché de Sylva autour de 1670-1680 (demander à JeanJean) et la Carlésie (emplacement indéterminé) en 1577 (si des gens sont chauds pour avoir fait cette guerre contre la Gallouèse…).
Ainsi, l’empire colonial gallèsant dont il est question est tourné vers l’orient, avec de nombreuses possessions en Afarée, dans l’Océan des perles et au Nazum.

Les colons sont soumis à des impôts spéciaux, et les ports gallèsants sont exempts de taxes. Les colons entretiennent des liens étroits avec les guildes et la bourgeoisie métropolitaine ; les vraies tensions sont entre le pouvoir ducal et ses représentants du commerce déployés sur tous les continents. D’autres tensions existent entre les Gallèsants et certains protectorats nazumis : l’OGC joue sur les alliances et les guerres entre royaumes autochtones pour asseoir sa présence coloniale et commerciale.

Situation actuelle

Pas de territoires d’outre-mer. L’empire des comptoirs gallèsant se délite au cours du XIXe siècle, et les colonies nationales mises en place concomitamment sont perdues durant la première moitié du XXe siècle.

Gains et pertes territoriales durant la période

Dans le lore existant : néant.

Si je dois inventer : Sur les théâtres présents : la Gallouèse aurait plutôt gagné des territoires en Eurysie, statu quo ou bien gains temporaires en Aleucie-Paltoterra, plutôt des gains en Afarée, le théâtre le plus complexe étant le Nazum mais je vois plutôt la Gallouèse comme suiveuse du camp victorieux, à un très fort coût pour son économie, sa démographie et ses finances.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Historiquement, la Gallouèse est plus proche de la ligue hanséatique de Norja que de celle de Zélandia donc même si ces ligues ont presque disparu en 1760, on peut imaginer que ça a une influence sur la suite. Et de surcroît Zélandia est l’un des principaux rivaux de la Gallouèse du point de vue du commerce mondial et de la marine, donc j’imagine plutôt une rivalité avec Zélandia. Probablement une rivalité aussi avec Teyla, le voisin ennemi qui est historiquement est plus proche de la ligue Zélandienne. Pour ce qui est des alliances, les ennemis de mes mes ennemis…

Buts de guerre

Trois objectifs :
  • Etendre le territoire eurysien, et ce faisant l’influence du Duc sur son pays ; affaiblir les puissances rivales sur le continent.
  • S’emparer de routes commerciales et affaiblir les rivaux commerciaux
  • Je voulais une vangeance mais il faudrait trouver un antagoniste pour la guerre antérieure

Puissance globale

Quoique déclinante, la Gallouèse est une puissance globale au XVIIIe et capable d’intervenir partout y compris en Aleucie.

Dynamique générale du pays après la guerre

Après la guerre, le pays court à la ruine. La combinaison de ce facteur, du séparatisme, des ambitions de certains nobles et du conflit latent entre l’épée et la robe conduiront à une guerre civile, puis une accélération du déclin et d’autres révolutions. Le déclin sera très progressif, et les troubles civils loin d’être aussi importants qu’en France à cette période, mais cette guerre sera quand même l’une des raisons de la fin des absolutismes gallèsants.
La révolution industrielle arrivera plutôt tardivement (cf France) comparativement aux puissances voisines.


Liens vers du lore histo existant

Malheureusement j’ai encore peu écrit sur cette période.

Colonisation :
Thémond VI, surtout la fin de son règne :
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Ligue Icamiaba ( / Colonies Burujoises / Vice-Royauté Listonienne de la Costa de Cobre) + colonies étrangères diverses.
Type de régime au début du conflit : Ligue de cités-états et de villages ayant Akahim (cité-état oligarchique militariste) comme Hegemon ( / Colonie burujoise sur le chemin de l'indépendance / Administration coloniale listonienne expansionniste ) + divers.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

La deuxième moitié du XVIIème siècle est l'époque de l'"Age d'Or" colonial de la péninsule icamienne, marqué principalement par sa consolidation en 3 blocs majeurs qui constituent les principaux acteurs dans la région : le bloc listonien, avec la Vice-Royauté de la Costa de Cobre (Brésil colonial, à la sauce Listonienne), les colonies burujoises (Brésil "japonais") et cités-états natives (peuples d'Amazonie qui se sont "occidentalisés" pour survivre).

La situation est florissante pour toutes les personnes impliquées :

  • Les ressources abondantes ont permis aux natifs (Centre et Est, jusqu'à la Napalawie Akaltienne actuelle + région actuelle de Lahunkal) d'acheter les moyens de se moderniser tout en étant capable de s'armer militairement, politiquement, intellectuellement et spirituellement pour ne pas seulement survivre mais de devenir des puissances régionales (Plusieurs ligues se forment, dont la plus importante est celle d'Akahim, la Ligue Icamiaba, qui formera la base de la République Fédérative Icamienne, bien plus tard)
  • La Costa de Cobre (Côte Ouest) est un chantier naval pour la Listonie, en raison du bois icamien particulièrement adapté à la conception de coques plus solides que celles permises par les essences d'arbres eurysiens. Il y a également de nombreuses plantations.
  • Les Burujois (Côte Sud) ont apporté la culture du riz, entre autres choses, qui permet de nourrir des populations très importantes dans la péninsule et est le moteur d'une explosion démographique dans leurs colonies et parmi les populations natives.
Situation coloniale La péninsule icamienne est l'une des régions les plus "facilement colonisable" du Monde depuis le XVIème Siècle. Les ruines solides de l'Empire Mazaticue et les nombreuses tribus côtières amicales (en échange de la protection contre les incursions icamiabas) ont permis l'établissement d'innombrables comptoirs et colonies.

Au XVIIIème, après de nombreux conflits contre les natifs et l'expansionnisme Listonien qui n'a pas hésité à conquérir ses voisins, la diversité est moindre. Elle est cependant encore présente et il est parfaitement envisageable d'imaginer des petites colonies d'autres états qui survivent grâce à leurs liens avec différentes puissances locales natives, la Ligue Icamiaba ou les colonies burujoises qui commencent déjà à agir librement à l'égard de la tutelle impériale.

Situation actuelle

L'Icamie n'a pas de possessions coloniales, mais sa population est présente virtuellement partout dans le monde.

Gains et pertes territoriales durant la période

Actuellement, dans le lore icamien, la majorité des grands changements (chez les natifs) d'un point de vue territorial ont lieu au XVIIème siècle, mais il serait possible d'inclure des choses au XVIIIème, notamment vis-à-vis de l'affirmation de la puissance de la Ligue d'Akahim et de la "perte" des cités natives qui forment la Napalawie akaltienne actuelle et la région de Lahunkal akaltienne.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Les cités-états natives sont globalement toutes opposées à la Listonie (les derniers natifs pro-Listoniens ont été massacrés en 1667). Elles disposent également de relations cordiales avec les colonies burujoises, ainsi sont historiquement proches des Zélandiens qui ont été les premiers à leur apporter les outils leur permettant de se défendre contre les colons étrangers.

Le reste serait à voir en fonction de qui voudrait être impliqué dans un éventuel "théâtre icamien". Il serait potentiellement envisageable de voir des mercenaires icamiennes embauchées par des belligérants, également. Elles ont une réputation de féroces guerrières cannibales, après tout.

Buts de guerre

Divers tribus/cités natives auraient pu entrer pour plein de raisons dans le conflit au côté des colons, en tant qu'auxiliaires principalement.

Akahim aurait pu entrer dans le conflit en soutien aux Zélandiens. Et si ça peut leur permettre de bouter les Listoniens hors de la péninsule.

Puissance globale

Minime à locale pour les tribus et cités natives hors de la Ligue menée par Akahim. Akahim en elle-même est une puissance régionale qui n'a pas d'accès à la mer. Il faut la voir comme une espèce de Prusse à l'échelle de l'Icamie, avec un fonctionnement semblable à celui de Sparte. Elle dispose d'une armée de métier majoritairement aristocratique très bien équipée, avec des tactiques et stratégies adaptées au théâtre d'opération. La végétation icamienne permet en effet aux Akahimes de privilégier les tactiques d'escarmouches, les embuscades, les attaques nocturnes ... La stratégie de masse (tercios puis infanterie de ligne), si elle est connue chez les natives, a très mauvaise presse depuis la défaite de la cité d'Asháninka en 1600. Elle est envisageable, mais les Akahimes leur préfèrent des formations en unités mobiles semblables aux "kommandos" boers entraînées au tir de précision.

Par ailleurs, démographiquement, Akahim (et les natifs en général) ont un avantage écrasant dans la région sur les armées "uniquement coloniales".

On pourra aussi noter que les armées natives sont majoritairement féminines à l'époque et qu'elles ne disposent pas d'uniformes comme cela peut être le cas en Eurysie, malgré leur organisation (le fait d'être une femme, de porter des peintures de guerre et/ou d'avoir des plumes dans les cheveux suffit en général à faire la distinction).

Dynamique générale du pays après la guerre

Plusieurs cités natives de culture Icamiaba rejoignent l'Akaltie à cette période. Akahim et les autres cités (comme Akakor) qui forment la base de ce qui deviendra l'Icamie moderne, entrent dans le XIXème siècle comme des puissances régionales suffisantes pour inquiéter la Listonie et les colonies burujoises nouvellement indépendantes (avant l'union entre les cités natives et les républiques Heimin - ex-colonies burujoises - en 1851 grâce à la diplomatie de la Reine Gaboymila)

Liens vers du lore histo existant

Section Historique de la Fiche de Présentation.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Sérénissime République d'Achos
Type de régime au début du conflit : République Oligarchique

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Achos, au début du conflit, est encore mortifier par les nombreux affrontements ayant eu lieu avec Velsna ces 200 dernières années, et n'a d'ailleurs pas totalement récupéré des 500 ans d'occupation. Les famines répétées organisées par la Grande République ont par ailleurs lourdement impacté l'économie du pays, et les épidémies sont nombreuses dans ce pays encore très rustique par rapport au faste du continent. En bref, Achos va mal. Néanmoins, cette occupation Velsnienne a donné lieu à la montée d'un des premiers mouvements philosophiques nationalistes, certains penseurs achosien dont notamment Cledwyn Yale, posent les bases de notions comme "État-Nation", "Identité culturelle" ou bien encore "Autodétermination".

maudit soit Velsna
Achosiens regardant leur village bruler après le passage des velsniens


Situation coloniale


Achos, au XVIIIème siècle, possède un territoire ultramarin au nord de l'Aleucie. Ce territoire acquis par Achos "contre son gré" est le fruit de travailleurs forcés Achosiens s'étant enfuis des colonies velsniennes et ayant fondé leur propre colonie. Cette colonie sera d'ailleurs totalement rattachée au territoire national au cours du XVIIème siècle.
Achos, n'ayant pas les moyens d'exploiter ce territoire, l'a majoritairement laissé tel quel, se contentant d'y construire un port et quelques maisons. Ainsi, les autochtones sont laissés en total autarcie.


Situation actuelle

Achos possède toujours ce territoire en 2016


Gains et pertes territoriales durant la période

Aucun

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Depuis la guerre d'indépendance achosienne, durant laquelle Zélandia est venue au secours de la nation celte lui apportant matériel et appui militaire, les deux nations sont alliées.
Achos reste évidemment en froid total avec Velsna, et les deux pays semblent constamment être sur le point de se déclarer la guerre, ou plus précisément Achos semble toujours sur le point de déclarer la guerre à Velsna.
L'Achosie garde en revanche des relations plutôt neutres avec le reste des pays Eurysiens, même si elle reste évidemment plus proche des autres nations celtes.
Des rapprochement avec le Royaume de Teyla ont eu lieu pendant la guerre, les deux nations étant allié à Zélandia. Teyla a ainsi beaucoup apporté à Achos dans les domaines de l'artillerie et sur les stratégies de siège.

strat
Soldat achosiens discutant stratégie avec un dignitaire Teylais, sous la supervisassions d'un Zélandien.



Buts de guerre

Ayant signé en sortie de la guerre d'indépendance un traité de soutien mutuel avec Zélandia, c'est avec entrain qu'Achos déclare la guerre à Velsna par soutien à son allié. Le pays y voit qui plus est une occasion de bouter les colons occitant hors de l'île celte. Ainsi, malgré la situation assez désastreuse du pays, Achos redéclare la guerre à Velsna, encore.

unif
Uniforme achosien au début du conflit

Puissance globale

Non, Achos est une puissance de seconde zone. Les nombreuses années de guerre et de famine, ainsi que l'occupation velsnienne ont considérablement retardé le pays dans le domaine de la recherche militaire, et dire que le pays a des siècles de retard n'est pas un euphémisme.

Dynamique générale du pays après la guerre

L'entrée dans le XIXème siècle pour Achos est désastreuse. La guerre de 9 ans, suivie quasiment juste après d'une nouvelle guerre contre Velsna, a épuisé le pays. L'Achosie est l'ombre d'elle-même, et semble avoir un retard considérable sur les nouvelles technologies. Le peuple commence également doucement à gronder, le système oligarchique est juste et des idées de liberté commencent doucement à arriver dans les esprits des gens.

Liens vers du lore histo existant

Encyclopédie d'Achos
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Double Fédération des États de l'Empire de la Morakhan et des Peuples de la Morakhan (aujourd'hui), Empire mor, Empire de Morakhan (avant).
Type de régime au début du conflit : Monarchie autocratique de droit divin.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

La Morakhan devient, au début du xvıııe siècle, un empire dans le sens occidental du terme. Située en Eurysie de l'Est, elle parvient alors à défaire l'une des puissances de la région, déjà en déclin depuis le moyen-âge, le khanat tatare d'Anapol. Puis celui d'Ankov et Letjsa. Avec ce nouvel accès à la mer, le commerce est florissant, et l'économie se développe rapidement. Les biens et met de l'étranger affluent dans la nouvelle capitale : Voyvograd, qui était, à l'époque, et peut-être encore aujourd'hui, la plus belle ville d'Eurysie de l'Est.

La Morakhan avait de nombreuses relations diplomatiques avec ses voisins, ses frères slaves, dont l'Empire de Slaviensk au Nord. En guise d'amitié, sera construit le palais d'hivers en Slaviensk.

Le pays n'était absolument pas démocratique, et la presse était contrôlé par le gouvernement et les instances du pouvoir. L'agriculture représentait encore une grosse partie de la population, et les fermes de l'ancienne Slav' de Morkh ou Rus' de Kryiv, ainsi que celle du Nord de la Brann septentrionale donnent jusque-là des récoltes abondantes. Cependant, vers la fin du xvıııe, le commerce stagne, les caisses sont vides à force d'expéditions. La faim se sent et le peuple gronde. Les idées du socialisme font un accueille chaleureux en Morakhan, et en 1 860, elle change de régime pour du socialisme extrême : le communisme. Elle était en retard sur le plan industriel à la moitié du xıxe siècle.

La société était dirigée par l'autocrate, l'Empereur, Zagroy, Tsar, Basileus, Sultan, Grand-duc, Grand-baron, et ainsi de suite... (Tous ces titres sont son titre). Il a une main mise complète, tant sur l'état que sur l'église.
https://i.ibb.co/mV55hxgn/image.png
Soldat Impériale mor (grenadier)


Situation coloniale

L'Empire colonial se développa à la fin du règne de Pierre, puis tout au long du règne de Catherine. La Morakhan déployait beaucoup de ressources et de moyens pour protéger son empire colonial. À l'inverse, elle évitait de dépenser trop pour le développer, préférant le faire en territoire Eurysien. Les seuls endroits avec des infrastructures construites sont les grands ports de Blême, puis ceux du Nord et enfin du Ponant.


Situation actuelle

Oui, la Yourtia, mais elle tant vers l'indépendance.


Gains et pertes territoriales durant la période

Oui. Durant le xvıııe siècle, la Morakhan obtient la Yourtia, la Vladimirie (Ouest des Quatre Vallées), l'Asnyabrav (en Aleucie du Nord), la Barvynie (au Nord) ainsi que les Îles du Nord (aussi au Nord).


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

  • Relations cordiales : Slaviensk, Polkême, Teyla. ;
  • Rivalité importante : Aucune pour l'instant (l'harmonisation avec d'autres est en cours).

Buts de guerre La Morakhan à cette période était en expansion territoriale, et voulait agrandir son domaine colonial. Elle voulait également avec un accès à la mer du Ponant intérieur, et donc aller au Nord de l'Aleucie pour pêcher et récupérer de la forure (en plus de ce qu'elle récupérait déjà avec sa colonie).


Puissance globale Avec l'ensemble de ses colonies réparties au Nord du monde, la Morakhan était considérée comme une grande puissance coloniale. Au niveau régional, elle dut agrandir massivement son armée pour maintenir ses colonies, ainsi elle avait l'une des plus grandes, plus puissantes, et plus modernes armées d'Eurysie de l'Est. Cela se démontre avec la défaite des trois khanats translaves. Mais icelle est jeune, et n'a pas, ou du moins n'a plus assez d'expérience pour entrer en guerre avec d'autres nations du même poids voire plus lord qu'elle (après la défaite à d'Anapol, la Morakhan n'a plus jamais connu de guerre externe, jusqu'à icelle).


Dynamique générale du pays après la guerre À la moitié du xıxe siècle, la Morakhan n'est toujours pas rentré dans la révolution industrielle, et son économie stagne. Les récoltes ne donnent plus et la famine se fait sentir. C'est pourquoi il y eut la révolution de 1 860, et c'est l'état socialiste qui va amener l'industrie de façon significative.

La Morakhan conserve son empire colonial jusqu'en 1 860, officiellement, puisqu'il y a l'abolition du terme « colonie » et tout ce qui en découle. Mais dans les faits, il ne disparait qu'en 1 950.


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GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Grande République de Velsna
Type de régime au début du conflit : République oligarchique

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Velsna aborde le XVIIIème siècle dans une situation contrastée. D'une part, elle est depuis le début des grandes découvertes à l'avant-garde de l'exploration et de la colonisation du nouveau monde. Depuis la fin des guerres celtiques, celle-ci a définitivement pris le pas sur ses cités sœurs de la Dodécapole et s'est constituée en puissance commerciale. D'autre part cependant, cette situation de monopole sur certaines routes commerciales est de plus en plus contestée depuis la fin du XVIème siècle. Le pays alterne dons des phases de guerres entrecoupées de périodes de paix et tension larvée plus ou moins longues avec la récemment proclamée Fédération des communes zélandiennes. S'agissant là de la menace la plus directe à son commerce, et inversement, les deux pays se livrent donc une concurrence féroce dans des eaux dont aucun d'eux n'a la volonté de partager les revenus. Velsna considère graduellement la Zélandia comme une menace existentielle venant menacer ses intérêts.

Dans le même temps, la cité velsnienne est en conflit quasi permanent avec la République d'Achos, État ayant proclamé son indépendance et qui livre depuis lors diverses tentatives de reconquête de l'Achosie du Nord, toujours sous contrôle velsnien, sans succès, et qui est désormais devenu une gêne pour les possessions aleuciennes de Velsna sur l'île Marquise après avoir réussi à se voir rattacher une partie de la possession coloniale de Nowa Velsna. Cette situation a vraisemblablement eu plusieurs conséquences: d'une part, la Grande République, en conflit permanent, ponctionne une importante partie de son budget annuel dans les dépenses militaires, ce qui a eu tendance à retarder des investissements dans d'autres domaines de la part de son élite. La Grande République est par exemple fortement dépendante du revenu de ses colonies dans un contexte où les premières manufactures tardent à faire leur apparition. De plus, la part des revenus dû aux échanges commerciaux a probablement conduit à un délaissement des investissements dans le domaine agricole. La plaine velsnienne n'a pas vu l'émergence de grands propriétaires terriens, ou été témoin d'innovations importantes au cours du XVIIIème siècle: la rotation de cultures est toujours divisée de manière biennale par exemple, alors que la période du XVIIIème siècle est supposée voir apparaître et se développer le système de jachère triennale.

Malgré ce revers de la médaille, Velsna, en raison de ses dépenses et des conflits auxquels la cité participe régulièrement, possède vraisemblablement une armée expérimentée, même si sa faible démographie en limite peut-être la taille. Celle-ci est organisée de manière décentralisée, comme une force à deux vitesses, entre un noyau professionnel et le reste de l'armée constituée de milices locales particulièrement motivées dans le cadre de guerres défensives. L'armée velsnienne entretien également un certain nombre de mercenaires et d'unités auxiliaires de part son emprise coloniale: achosiens, indigènes aleuciens, ouwanlindais... La flotte velsnienne, de par l'accent traditionnel qui est mis sur l'investissement naval, est quant à elle considérée comme au niveau des meilleures armadas eurysiennes. Si elle accusait un certain retard sur son homologue zélandien au siècle dernier, la défaite de la première guerre zélandienne, conjuguée aux statuts quo de la deuxième et troisième de ces guerres, eu pour résultat une modernisation de la flotte ainsi qu'une expérience accrue des marins, qui étaient non levés comme d'autres pays eurysiens, mais un personnel professionnel passant toute l'année en mer.

Le système politique velsnien d'alors n'était pas fondamentalement différent de celui ayant cours aujourd'hui, du moins celui qui était en vigueur à la veille de la guerre civile velsnienne de 2013-2014. Différence importante dans le domaine économique: le pays était alors en pleine période mercantiliste, ce qui n'était pas fondamentalement différent des autres pays eurysiens à cette période. Il est à noter que la presse et la caricature y étaient déjà alors développées, ouvrant la voie aux oppositions politiques dans le pays.


Situation coloniale

Lorsque le conflit éclate, Velsna dispose de territoires sur quatre continents. La conquête de l'Ouwanlinda est sur le point d'être achevée, tandis que la colonisation de l'île Marquise orientale a déjà débutée depuis le début du XVIème siècle. Par ses possessions en Eurysie du Nord, en Manche blanche et sur l'île de Tercera au nord du Nazum, Velsna dispose de relais commerciaux permettant le commerce vers les Indes. A cette époque, cette route est doublée par celle de l'Afarée, par l'étape de l'Ouwanlinda, jusqu'à l'île wanmirienne de Tavaani que la République exploite pour ses épices, en particulier le clou de girofle.

La situation interne des colonies est globalement stable, excepté comme toujours, l'agitation constante ayant lieu en Achosie du Nord. Au vu de la nature du régime velsnien, les idées des lumières se sont probablement moins diffusées que dans d'autres pays. Les relations avec les indigènes sont ambivalentes. Si les rapports avec achosiens et wanmiriens sont catastrophiques, les comptoirs aleuciens de Velsna bénéficient d'une alliance avec la confédération des Alguons, tandis que l'Ouwanlinda est une colonie relativement stable à cette époque.


Situation actuelle des anciennes colonies

En 2016, Velsna dispose toujours de possessions outre mer ayant été élevées au statut de cités libres pour la plupart. L'Ouwanlinda n'est devenu indépendant qu'au milieu du XXème siècle.


Gains et pertes territoriales durant la période

Néant.


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Cette période voit Velsna est entre tension permanente avec la Zélandia, avec qui elle entretien une rivalité historique et commerciale depuis le XVIème siècle. La concurrence coloniale y est également rude, et les deux camps tentent régulièrement de prendre pied dans les colonies adverses. Cependant, la faible dimension de leurs armées terrestres respectives, conjugué à un manque d'objectifs allant dans ce sens, rendent les éventuels combats en métropole rares. Cette rivalité prend donc essentiellement une dimension coloniale et navale.

Bien entendu, Velsna est en rivalité ouverte avec Achos, ce pays s'étant récemment libéré, et tentant régulièrement de prendre l'Achosie du Nord par la force, qui est devenue un point de friction permanent entre les deux pays.

Velsna est l'alliée historique de Fortuna, en tant que cité fille. La Grande République est également garante de la protection des cités de la Dodécapole.


Buts de guerre Il est probable que les objectifs de Velsna durant cette guerre aient été les suivants:
- Défendre sa place au soleil (conservation d'un domaine colonial déjà bien étendu)
- Détruire ou s'emparer des routes commerciales zélandiennes, et celles de leurs alliés.
- S'emparer de colonies zélandiennes ou alliées à ces dernières (essentiellement en Aleucie).


Puissance globale Au début de la guerre, il apparaît que Velsna, malgré sa faiblesse démographique, est une puissance globale capable de se projeter, et compenser ses faiblesses par le mercenariat. Néanmoins, quelques difficultés économiques subsistent au début de la guerre, qui peuvent s'avérer dommageables sur le long terme.


Dynamique générale du pays après la guerre Si Velsna parvient à conserver la totalité de son domaine colonial d'avant guerre, le pays aborde le XIXème siècle de manière paradoxale. En effet, sa dépendance à son Empire colonial, les fortes dépenses et l'absence d'innovations dans le domaine de l'industrie et de l'agriculture provoquent sa mise en retrait du concert des nations jusqu'au XXème siècle. Victoire ou défaite, Velsna ne semble pas avoir tirée de bénéfice de cette guerre, et son empire colonial conservé ne semble pas lui avoir été d'une grand utilité dans l'enrayement de ce déclin.


Liens vers du lore histo existant Aucun durant cette période.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume de Costa Sueñoleja
Type de régime au début du conflit : 1700-1715 : Colonie Guadamos, à partir de 1715 : monarchie absolue

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Depuis le quinzième siècle, la Costa Sueñoleja est une petite et faible colonie Guadamos dirigée par un Gouverneur nommé depuis Guadaires et généralement issu de la noblesse locale (elle même issue de la noblesse Eurysienne ou de colons anoblis). Cependant, les nobles, les bourgeois et les propriétaires terriens Sueñolejos voyaient leur développement très ralenti par l'interdiction imposée par Guadaires d'étendre le territoire sous leur contrôle au delà d'une certaine distance des côtes (distance qui s'est malgré tout allongée au cours des décennies mais réduisait tout de même le territoire colonial à une fine bande de terre, l'intérieur des terres étant sous influence et sa protection mais néanmoins indépendant) et par l'obligation qu'ils avaient d'accorder des droits limités aux natifs (bien que l'esclavage soit resté en application jusqu'à l'abolition de la monarchie en 1868) afin d'éviter un conflit avec ces derniers. Les limites imposées par Guadaires aux colons poussèrent les élites locales à refuser de suivre les directives de la métropole jusqu'à proclamer leur indépendance dès 1715 sous la forme d'une monarchie absolue alors dirigée par le Roi Juan Oliverio de Calderón. Indépendance facilitée par la distance entre l'Aleucie et Guadaires, les faibles moyens de cette dernière et le peu d'intérêt stratégique et économique que représentait la Costa Sueñoleja (et pourquoi pas le soutien d'une des deux coalitions au nouveau royaume si celles-ci étaient déjà formées à cette époque, coalition que la Costa Sueñoleja aurait ensuite logiquement rejoint) qui n'encourageaient pas une opération militaire Guadamos pour sa reprise.

Le Royaume de Costa Sueñoleja est donc une nation jeune et peu puissante dont l'économie est tournée presque eclusivement vers l'agriculture et la pêche mais qui entame dès l'indépendance une phase d'expansion territoriale qui durera plus d'un siècle, d'abord dans les territoires frontaliers qui lui étaient jusqu'alors interdits par la métropole Guadamos puis, dans les décennies suivantes, tout autour de la mer de l'Occyzian, notamment dans l'actuelle Icamie voisine, voire dans toute l'Aleucie où elle tente avec difficultés d'établir son propre empire colonial.

Situation coloniale

Le Royaume de Costa Sueñoleja dans les années 1720 peu après l'indépendance du pays et la conquête des territoires indigènes.

Jusqu'en 1715, la Costa Sueñoleja est elle même une colonie de Guadaires. Dans les décennies suivant son indépendance, elle se lancera elle aussi dans la formation d'un petit empire colonial et, malgré son évidente faiblesse par rapport aux autres empires coloniaux de la région, parviendra tout de même à s'approprier progressivement une poignée de colonies, la plupart situées, comme la métropole, autour de la mer de l'Occyzian, afin notamment d'en exploiter les ressources et d'y contrôler le commerce maritime.

Situation actuelle

Oui, la Costa Sueñoleja possède encore quelques territoires ultramarins qui représentent d'ailleurs un peu moins de la moitié de son territoire, vestiges de ses anciennes colonies, ayant obtenu le statut d'État Fédéré à part entière en 1868 à la formation de la Première République Fédérale.

Gains et pertes territoriales durant la période

La Costa Sueñoleja a surtout gagnée des territoires pendant cette période mais certaines de ses acquisitions ont pu être temporaires.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Le Royaume de Costa Sueñoleja étant bien trop récent pour avoir un réseau diplomatique assez vaste, il ne pouvait à l'époque compter sur presque aucun allié (à l'exception peut-être, comme dit plus haut, de la coalition ayant soutenue son indépendance). À l'inverse, ses velléités coloniales et expansionnistes le mettront inévitablement en conflit avec les peuples sur lesquels il a jeté son dévolu, à commencé par les Icamiens, les Akaltiens et éventuellement les Everiens.

Buts de guerre

La Costa Sueñoleja est avant tout entrée en guerre dans le but de profiter du conflit déjà débuté pour former et étendre son empire colonial, que ce soit en conquérant des territoires appartenant à d'autres puissances coloniales déjà en guerre et donc affaiblies ou en envahissant les régions autochtones encore indépendantes mais difficilement défendables par leurs alliés. Un objectif secondaire serait de répondre aux potentielles obligations d'alliance contractées avec les puissances ayant soutenues son indépendance ou l'extension de sa métropole afin de s'en faire des partenaires solides et de se constituer rapidement un réseau de relations diplomatiques.

Puissance globale

Le Royaume de Costa Sueñoleja étant une ancienne colonie très peu développée devenue indépendante tout récemment, il est bien sûr extrêmement faible sur tous les plans. Il ne possède aucune relation diplomatique, son économie n'a que peu évoluée depuis la période coloniale et est encore presque exclusivement tournée vers l'exploitation et l'exportation des ressources agricoles et halieutiques bien que des mines et des carrières commencent lentement à se développer dans la région montagneuse au sud de son territoire qu'elle vient d'acquérir et sa population est très réduite (on estime à entre deux et trois millions le nombre de colons et à environ un million et demi le nombre d'indigènes) ce qui limite grandement ses capacités d’enrôlement, l'Armée Royale ne compte que quelques milliers d'hommes faiblement équipés au début de la guerre et pourra difficilement dépasser le seuil des quinze-milles soldats à son apogée.

Dynamique générale du pays après la guerre Après la guerre, le Royaume de Costa Sueñoleja a pu mettre la main sur plusieurs colonies en Aleucie (son principal objectif dans le conflit), développant ainsi son économie grâce à un accès à de nouvelles ressources et à un contrôle plus approfondi des voix commerciales. L'expansion coloniale du Royaume étant en bon chemin, elle se poursuivra bien après la guerre mais les conquêtes étant toujours violentes pour les populations colonisées et systématiquement accompagnées d'abus, de massacres, de destructions et de pillages pendant et après, ces territoires nouvellement conquis seront très instables et propices à de fréquents soulèvements indigènes voire parfois de colons insatisfaits des investissements faits par la couronne pour développer les infrastructures de ces territoires.

Le plus important de ces soulèvements sera sans aucun doute celui de 1800 dans l'ouest de la métropole qui permettra aux indigènes Sakkins d'obtenir, avec l'aide des cités Akaltiennes et Icamiennes qui y voyaient peut-être une occasion de se venger des affrontements les ayant opposés à la Costa Sueñoleja pendant la guerre, l'indépendance de l'actuelle Bande de Lahunkal. Les plans de colonisations du Royaume s'en trouvèrent par la suite fortement ralentis et raréfiés et s'arrêteront définitivement en 1821 entraînant des troubles internes au pays qui s'étendront sur des décennies et seront indirectement à l'origine de la célèbre instabilité et pauvreté de la Costa Sueñoleja actuelle.

Ainsi, si la guerre permet assurément au tout jeune Royaume de Costa Sueñoleja d'agrandir son territoire, de développer son économie et d'affirmer son indépendance nouvellement acquise, ces gains resteront très insuffisants et ne lui permettront jamais de devenir une puissance même locale.

Liens vers du lore histo existant

Rien d'écrit sur cette période en particulier mais un résumé de toute l'histoire de la Costa Sueñoleja existe ici.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume de Makt - Protectorat des Colonies du Lofoten
Type de régime au début du conflit : Monarchie parlementaire - Colonies sous administration de gouverneurs royaux

Situation politique, économique et sociale au début du conflit Le Royaume de Makt était clairement en retard dans la course à la colonisation, et de par ses origines et racines scandinaves, s'est évertué à lancer des aventures coloniales en Aleucie du Nord, voir de l'extrême nord, après plusieurs tentatives infructueuses. La rudesse du climat, la prise en glace des eaux durant une bonne partie de l'année rendant la navigation quasiment impossible rends le processus de colonisation lent, difficile, et couteux, à la fois en ressources et en hommes.

Le Royaume de Makt est une monarchie parlementaire, la dynastie régnante est celle de la famille royale Thøralsson. Harald III Thøralsson est un souverain autoritaire et intolérant, fervent catholique, qui tente par tous les moyens d'affaiblir le puissant parlement maktois, créé il y a 150 plus tôt, afin de limiter et de contrôler les pouvoirs de la royauté. De nombreuses querelles politiques internes et des complots émaillent la vie politique, divisés en Royalistes et en Républicains. D'autres troubles internes, notamment religieux, secouent également le Royaume Maktois, et notamment les tensions qui débouchent parfois en affrontement entre les ligues catholiques et protestantes. Les Royalistes soutenant traditionnellement l'Eglise Catholagnaise, tandis que les Républicains ont tendance à soutenir le protestantisme, car ils défendent avant tout le principe de liberté religieuse.
Si la liberté de la presse est relativement nouvelle et sous étroit contrôle du pouvoir royal, elle jouit d'un certain espace de liberté, où le principal interdit demeure de critiquer ouvertement et directement le pouvoir royal. Un privilège auxquels les ministres et proches conseillers Harald III Thøralsson ne peuvent prétendre, et sur lesquels les pamphlets et les critiques acerbes pleuvent.

Sur le plan international, le Royaume de Makt est avant tout une puissance commerciale maritime, mercantiliste, qui tente de s'arroger et de dominer le commerce nord-eurysien. le principal rival et concurrent du Royaume de Makt est la Confédération de Zelandien, dont les navires et routes commerciales s'étendent et chevauchent également les routes commerciales maktoises, rendant la cohabitation entre marchands zélandiens et marchands maktois extrêmement difficile.

Les troupes royales maktoises du continent eurysien sont disciplinées, entraînées et équipées, mais très mal commandées. Depuis la création de la constitution maktoise, et la mise en place du Parlement, il est de sa prérogative de sursoir à la nomination des généraux et commandants. Un levier qui permet surtout de contrarier et d'opposer son veto au pouvoir royal. La conséquence de cela est qu'un compromis doit généralement être trouvé, résultant en la nomination d'officiers parfois incompétents qui satisfassent politiquement les deux parties.

Le véritable avantage comparatif du Royaume de Makt, hérité de ses traditions ancestrales scandinaves dans la navigation et la construction maritime est sa flotte très nombreuse, qui demeure encore une prérogative du Roi. La flotte Maktoise est alors l'une des plus nombreuses et modernes du monde.



soldat royal maktois
Soldat Royal maktois


Situation coloniale Sur le plan colonial, la Nord-Aleucie a été colonisée et forme un conglomérat de 3 colonies : le Sutherlands, le Northerlands, et le Midlands. Ces colonies servent de bagne et de pénitencier, on y trouve de nombreux exilés par la justice, des protestants persécutés, des aventuriers, et beaucoup de fermiers, d'armateurs et de pêcheurs partis tentés leur chance dans le nouveau monde. Mais la démographie reste faible, et sur le plan militaire, ce sont surtout des garnisons de vieux soldats et des miliciens enrôlés parmi la population qui assurent la défense du territoire colonial. Sa faible démographie due en partie à l'éloignement conséquent de la métropole, et la dureté des conditions de vue en Aleucie du Nord n'en font pas un enjeu crucial à défendre à tout prix du point de vue du pouvoir royal central.
Cependant d'un point de vue fiscal, pas d'exception, les colons subissent la même imposition et le même pouvoir arbitraire exercé par l'administration royale. En outre l'absence de représentation parlementaire nourrit également un fort ressentiment à l'égard de la métropole maktoise. Vis à vis des autochtones et des communautés des natifs inuits, les colons adoptent une approche inédite : une coopération, un système de trocs et de marchandage se met en place, ainsi que des accords et des alliances locales, souvent fragiles, souvent rompues, et malgré des périodes d'intenses échanges entre communautés de colons et d'inuits, plusieurs guerres, limitées, émaillent la période coloniale.
Il existera en tout 2 guerres dites "Colons contre Inuits", qui verront triompher les colons, et nettement réduire et dégrader les relations avec les populations natives. Néanmoins, par impérieuse nécessité de survie et pur pragmatisme, les colons et les clans inuits finissent néanmoins par collaborer et commercer.
Pendant la Guerre de 9 ans, certains villages et certaines communautés claniques s'allient ponctuellement avec les colons maktois, non par convergence politique ou volonté réelle d'aider, mais par pur intérêt commercial, opportunisme, voir par crainte de voir les maktois remplacés par d'autres colons moins conciliants. D'autres cependant n'hésiteront pas à s'allier avec le camp ennemi, par pur esprit de vengeance, ou également par intérêt financier. Durant la guerre, de nombreuses promesses d'argent, de titres terriens et autres furent promis aux natifs par les deux camps dans le but d'obtenir leurs faveurs


flotte de Makt
La Marine Royale Maktoise, le véritable atout militaire du royaume

Situation actuelle Le Protectorat Colonial du Lofoten après la fin de la guerre de 9 ans s'est vu imposer de très lourdes taxes, afin d'éponger les dettes cumulées par le Royaume de Makt, afin de soutenir l'effort de guerre. L'indépendance est proclamée, et la guerre civile qui en découle entre le Royaume de Makt et ses possessions coloniales se solde par la défaite des troupes loyalistes d'Harald III Thøralsson. Aujourd'hui Makt est une petite république très affaiblie sur le plan politique, économique, et militaire. Le Lofoten lui s'est agrandit, a prospéré, et est devenue une puissante démocratie libérale dépassant sa métropole en quelques décennies à peine. Ironie de l'histoire, Makt est désormais inféodé et sous influence de ses anciennes colonies.


Gains et pertes territoriales durant la période Makt n'a gagné ni perdu aucun territoire, mais les conséquences politiques de la guerre de 9 ans a entraîné quelques années après la perte de l'intégralité de ses possessions nord-aleuciennes suite à la guerre d'indépendance du Lofoten


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités A la veille de la guerre, le Royaume de Makt s'oppose frontalement à la Confédération Zelandienne, principale puissance commerciale rival en Eurysie.
La République de Velsna est un partenaire commercial, mais une méfiance réciproque existe entre les deux nations, de par la nature de leur régimes politiques respectifs.





Buts de guerre La Guerre de 9 ans est vu comme une opportunité par le Royaume Maktois de s'emparer des routes commerciales zélandiennes et d'évincer un rival sérieux en Eurysie du nord, dont la puissance marchande croissante est perçue comme une véritable menace pour le Royaume de Makt.

En outre, Harald III Thøralsson ambitionne également en secret de s'emparer discrètement de colonies faiblement défendues en Nord-Aleucie.



Puissance globale Le Royaume de Makt est une puissance régionale, plutôt isolé en Eurysie du Nord, avec une puissance militaire terrestre toute relative, voir considérée comme moyenne à faible. En revanche, sa flotte est imposante, inspire crainte et respect, et est factuellement l'une des plus nombreuses d'Eurysie, capable de se confronter aux autres puissances maritimes de l'époque, Zelandia, Velsna et Fortuna. En outre, si le charisme et le volontarisme du souverain maktois Harald III Thøralsson est avéré, il a tendance à surestimer à la fois ses propres compétences de stratège ainsi que les capacités de ses forces armées. Il est également connu pour être idéologiquement très opposé au protestantisme, l'amenant à prendre des décisions inconsidérées pour des raisons religieuses, limogeant des ministres et des amiraux très compétents et expérimentés simplement pour un différent spirituel.


Dynamique générale du pays après la guerre Affaibli par la guerre, Harald III Thøralsson perds la main en interne, et finit par perdre son bras de fer avec le Parlement. Le pouvoir royal est devenu extrêmement impopulaire, la fiscalité toujours plus lourde finit par déclencher la guerre d'indépendance des colonies et la perte totale des possessions maktoises en Aleucie du Nord. La République de Makt sera proclamée après que le fils d'Harald III, Ragnar I, meurt sans avoir donné d'héritier au royaume, actant la naissance de la future démocratie parlementaire matkoise. Sur le plan international, c'est une humiliation. Le royaume de Makt est relégué au rang de puissance locale d'Eurysie du Nord, et la flotte royale a perdu de son prestige et de sa réputation, bien que sur le plan militaire, bien qu'il n'y ait eu que peu de défaites, il y a aussi eu peu de victoires, le Royaume Maktois n'ayant jamais réussi à prendre l'ascendant ou un avantage significatif dans cette guerre.
Le pays finit par s'isoler, se contenter de commercer avec ses voisins du nord.
Il faudra attendre le 19ème siècle pour que la nouvelle République de Makt sorte du marasme économique, et renoue avec ses anciennes colonies, qui se font désormais appelées les Provinces-Unies du Lofoten, la nouvelle puissance émergente du continent nord-aleucien



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GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume de Teyla.
Type de régime au début du conflit : Monarchie absolue de droit divin. Changement de dynastie au pouvoir en 1703 avec l'arrivée de la dynastie Courvoisier.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit
À la veille de la Guerre de Neuf ans, le paysage offrait une nation centrée autour de l'autorité du Roi, représentant ultime de cet État centralisé. La lente transformation du Royaume de Teyla en un État centralisé est rarement datable tant le processus est très lent et que des politiques de centralisation voient le jour assez tôt. Toutefois, un virage est opéré en 1657¹ suite à une défaite militaire du Royaume de Teyla. La dynastie au pouvoir a pris en compte les erreurs et les faiblesses du Royaume de Teyla et a opéré un changement de politique et de doctrine dans tout un tas de domaines. L'administration est fortement réformée pour la rendre efficace. En outre, l'administration était clairement inefficace lorsque l'on compare à des nations eurysiennes de l'époque. L'impôt n'était pas levé dans les bonnes conditions, créant des trous dans les finances, des retards dans les soldes militaires, et une défiance croissante entre les prêteurs et la Couronne teylaise.

Le changement majeur vient de l'entourage des Rois. L'entourage des Rois était jusque-là issu de la bourgeoisie et de la noblesse d'Épée. Après l'année 1657, l'entourage du souverain au pouvoir est remplacé petit à petit par la bourgeoisie et la noblesse de Robe, changeant les politiques entreprises et engageant forcément le Royaume de Teyla dans un cycle d'importantes réformes pour son avenir. Durant toute la fin du XVIIᵉ siècle, la Couronne entreprend des réformes surprenantes jusqu'ici. En outre, l'uniformisation du droit, avec des particularités locales qui subsistent tout de même, est déclarée dès l'année 1666. Une mesure qui permet de renforcer l'autorité et la puissance de la Couronne teylaise. Elle n'est plus uniquement un symbole de dieu, elle est un symbole de la justice de dieu et des Hommes, renforçant son autorité sur les parlements locaux. Cette politique a aussi pour conséquence l'uniformisation de la culture teylaise sur tout le territoire. En outre, elle étouffe les particularités locales dans le droit, qui émanaient de particularités culturelles.

La réforme de l'impôt et des percepteurs d'impôt, passant des seigneurs et des nobles à une professionnalisation du métier, pour les grandes villes dans un premier temps, permet à la Couronne teylaise de retrouver des finances saines tout au long de la fin du XVIIᵉ siècle. Cet argent est avant tout dépensé dans les dépenses militaires afin que l'armée soit réorganisée, modernisée suite à la défaite de 1657. Les gouverneurs et les parlements régionaux ont maintenant le devoir de fournir deux mille à cinq mille hommes (selon les régions) pouvant servir dans l'armée teylaise qui devient professionnelle dès 1670. Jusqu'à l'année 1620, le commerce n'était pas le cœur de l'économie teylaise durant le siècle précédent, mais la donne changea avec la colonisation de Bradis et de Grâce. Le commerce devenait un élément majeur des recettes du Royaume de Teyla. Dans la lignée de l'armée de Terre, la marine nationale subit non pas une modernisation des navires, mais une augmentation de ses capacités. La flotte teylaise ne pouvait clairement toujours pas rivaliser avec plus de la moitié des flottes mondiales, mais cela était suffisant en période de paix pour protéger les routes commerciales teylaise de la piraterie.

La série de victoires militaires dans les années 1690, que ce soit dans les colonies ou en Eurysie², confirme le bien-fait des réformes engagées par la Couronne teylaise. Toutefois, ces réformes sont à nuancer. Elles règlent bien des problèmes, mais l'armée teylaise reste lente à mobiliser à l'aube du conflit, reposant sur une autorité royale détestant déléguer cette tâche, pourtant essentielle. Elle est composée d'une masse professionnelle importante, lente à mobiliser et à déplacer, que ce soit en Eurysie, et cela est encore pire dans les colonies. Le Royaume de Teyla doit compter sur Zélandia pour déplacer des quantités d'hommes et de matériel militaires importants d'Eurysie en Aleucie ou inversement. Cela est a ajouter à des compagnies de mercenaire engagées par les seigneurs du dehors dans les colonies (voir la prochaine catégorie).

À cette époque philosophiquement, les idées libérales commencent à émerger au Royaume de Teyla, mais politiquement le Royaume de Teyla reste une monarchie absolue divisée en trois ordres, les ordres classiques pour une nation eurysienne de l'Ouest. Ces idées, encore marginales et limitées à une élite, remettent en cause les exactions du Royaume de Teyla dans les colonies, la forme du pouvoir royal qui est absolutisme. Il ne s'agit en rien d'une remise en cause de la monarchie, ses élites sont satisfaites que Teyla soit une monarchie absolue. Toutefois, ces sujets atteignent petit à petit les souverains au fil du XVIIIᵉ siècle avec l'entourage des rois venant de la bourgeoisie et noblesse de Robe. Des réformes timides commenceront à voir le jour, mais le Royaume de Teyla commencera à devenir libéral, philosophiquement, à partir de la fin de sa guerre civile, soit l'année 1866.

Toutefois, la Couronne teylaise met en place un système de quasi-libre-échange entre la métropole et les colonies, avec des taxes en moyenne ne dépassant pas les cinq pourcents. Les autorités au pouvoir, aidées par les marchands, remettent en cause le mercantilisme, système économique dominant au Royaume de Teyla à l'époque. Un mercantilisme limitant l'importation pour le Royaume de Teyla. Une époque qui prit fin tout au long du XVIIIᵉ siècle, avec l'importation de plus en plus massive venant des colonies et des nations extérieures. Mais c'est là aussi un processus lent et sur le temps long.

troupes continentales Teylaises
Troupes Continentales Teylaise.

Situation coloniale


Lorsque le conflit éclate, le Royaume de Teyla est un empire colonial, mais qui possède des colonies uniquement en Aleucie. Il y possède deux colonies, ce qui est suffisant pour que la Couronne teylaise se considère comme un empire colonial. Elle possède la Colonie de Bradis surnommée à l'époque la vieille colonie (l'actuelle République de Lermandie) et la Colonie de Grâce surnommée l'indocile (l'actuelle République de Samiens). La situation dans la vieille colonie est confortable pour la Couronne teylaise à l'aube du conflit armé. Bien que la Couronne puisse être contestée par une partie de la population et des autochtones, les actes de malveillance et de résistance sont très peu nombreux au sein de la colonie à cette époque. Tout comme pour la Colonie de Grâce, un système de Seigneur du Dehors est mis en place. Il s'agit d'un statut de noble, moins prestigieux que le statut de noble en métropole, devant répondre à la Couronne teylaise, qui gère des parcelles de territoire. La Couronne récompensait à travers ce statut les soldats, les généraux valeureux, les marchands fortunés ou encore les serviteurs loyaux à travers l'anoblissement et le gain de terre.

Contrairement à Grâce, Bradis n'avait pas subi des traités d'interdiction du métissage ou encore des décrets de pureté, ce qui fait de la colonisation de Bradis, même si elle est entachée de crimes en tout genre, une colonisation plus soft que celle de Grâce. La situation à Grâce est toute autre, toutefois, à l'aube de la guerre de Neuf ans. La Couronne teylaise est de plus en plus contestée, y compris par la haute administration du régime. Bien que toujours illégal via les décrets de pureté, les seigneurs du dehors pratiquent de plus en plus le métissage. De plus, les seigneurs engageant des compagnies de mercenaires pour assurer, en complément des soldats royaux, la sécurité des colonies et la sécurité quotidienne, les habitants et les autochtones avaient des récits venant du monde extérieur et permettant de construire un récit alternatif. Un facteur majeur d'autant plus que les mercenaires n'étaient pas soumis au décret de pureté et pouvaient faire ce qu'ils leur plaisaient quasiment. Seuls les marchands devinrent loyalistes à la Couronne teylaise. En outre, les mercenaires construisaient un commerce parallèle et illégal, ce qui déplaisait fortement aux marchands, alors qu'ils avaient le monopole sur le commerce venant et sortant de la colonie. La Couronne teylaise prit position en faveur des marchands et tenta de démanteler ces réseaux parallèles.

L'indépendance de la République de Samiens est déclarée par tout un ensemble de personnes, quelques semaines après le massacre de Fort-de-Grâce par les gardes royaux teylais, les combats ayant duré toute une journée. La guerre d'indépendance qui s'ensuit, dont les débuts ressemblent à de la guérilla, met à mal les positions teylaise dans la région, malgré sa position à Bradis, et pourrait être à l'aube d'un renversement des positions en pleine guerre !

Plus de détail ici.

troupes Coloniales Teylaises
Troupes Coloniales Teylaise.

Situation actuelle
Le Royaume de Teyla ne possède aucune colonie et n'a subi aucune perte ou gain de territoire dans son histoire récente.

Gains et pertes territoriales durant la période
Les territoires de la République de Samiens, à l'époque une colonie teylaise. La guerre d'indépendance ayant débuté durant la guerre de Neuf ans.

Pour laisser libre cours à l'imagination, je n'ai pas encore donné de date de fin de cette guerre d'indépendance. Elle peut avoir lieu après la guerre de Neuf ans, pendant celle-ci en n'ayant aucun lien avec cette guerre, ou sur le traité de paix final.

Ouvert à la perte ou au gain de territoire, que ce soit en Eurysie ou ailleurs.


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités
Alors qu'Achos était depuis au moins un siècle indépendant, les relations entre les deux pays étaient ni amicales ni inamicales. Les deux pays savaient que l'autre pays existait, mais s'ignoraient presque. En outre, le commerce teylais ne passait pas par les côtes achosiennes. Toutefois, le Royaume de Teyla a pu aider militairement, à travers la formation d'hommes, l'envoi de canons, Achos. Mais cette aide reste tout de même mineure et est réalisée avant tout lors des périodes de tension avec la Grande République de Velsna la plupart du temps.

À l'époque, le Royaume de Teyla entretient une alliance depuis au moins un siècle avec Zélandia. Zélandia a la flotte et Teyla l'armée terrestre. Une complémentarité qui fait la force de cette alliance eurysienne, lorsque les objectifs sont similaires, ce qui était très certainement le cas ici. En outre, de fait avec son alliance avec Zélandia, le Royaume de Teyla est très probablement observé par les autorités de la Grande République, une chose qui ne plaisait guère au Royaume de Teyla, étant donné la rivalité entre les deux nations sur le système et régime politique.

Une rivalité avec le Duché de Gallouèse est possible, même probable.

Buts de guerre
  • Briser l'alignement des objectifs entre la Grande République de Velsna et le Duché de Gallouèse. Démantèlement des forts à la frontière avec le Duché de Gallouèse. Aucune volonté de conquête territoriale sur le Duché. (J'estime que le Royaume de Teyla a l'armée permettant de défendre son territoire contre les deux nations. Mais ça reste à harmoniser).
  • Renforcer les positions teylaises dans les colonies avec des gains territoriaux.
  • Continuité de l'alliance avec Zélandia, d'où l'entrée en guerre en partie.
  • Ouverture des marchés fermés aux marchands teylais.

Puissance globale
À la veille de la Guerre de Neuf ans, le Royaume de Teyla est probablement l'une des armées ayant le plus de masse en Eurysie de l'Ouest. Mais cette masse est lente à mobiliser et à déplacer. La réforme des doctrines militaires a permis de moderniser les tactiques et stratégies militaires, mettant sur ce point le Royaume de Teyla à égalité avec les puissances les plus avancées dans ce domaine. Le Royaume de Teyla est une puissance "endormie". Lente au démarrage, mais lorsqu'elle aura enclenché les processus l'amenant à une guerre, quelques mois suffiront pour que le Royaume de Teyla atteigne ses capacités militaires maximales.

Cependant, le Royaume de Teyla ne peut rivaliser sur le domaine naval et restera en retrait dans ce domaine si cela est possible afin de préserver sa flotte.

Sur le domaine économique, le Royaume de Teyla a des réserves permettant de tenir 2-3 ans, si le commerce est toujours aussi dynamique. Le problème pour le Royaume de Teyla, démontrant qu'il a tout de même une puissance très limitée, réside dans la capacité de l'ennemi à couper ses routes commerciales. Si tel est le cas, la catastrophe économique ne sera pas loin ou alors, si la Couronne augmente les impôts, etc, la position en interne de la Couronne sera fortement instable.

Dynamique générale du pays après la guerre
Dépend de l'issue de la guerre, mais quoiqu'il arrive le Royaume de Teyla perdra sa Colonie de Grâce, l'actuelle République de Samiens. De plus, ces évènements pourront contribuer à amener vers la guerre civile un sicèle plus tard, mais cela dépend du résultat de la guerre.

Liens vers du lore histo existant
Massacre de Fort-de-Grâce, évènement amenant à la guerre d'indépendance de Samiens.

Post-scriptum

Ayant une alliance Zélandia à l'époque, cette fiche sera sujette à des modifications potentielles lorsque Zélandia aura posté sa fiche.


¹ Si une nation veut être de la partie, n'hésitez pas. Bon je suis ouvert à des victoires militaires aussi. Je n'ai que dans mon lore des défaites militaires quasiment.

² Pareil que le petit 1 !
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume Youslévie.
Type de régime au début du conflit : Monarchie parlementaire.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

A l'aube du XVIIIe siècle, la Youslévie vient de finir sa mue. Autrefois monarchie féodale où le pouvoir était partagé par des seigneuries et des chevaliers, le système sociale et politique youslève a subit un changement profond dès la (re)découverte de nouvelles terres et la colonisation. De nouvelles familles s'enrichissent et se mettent alors à peser dans la vie économique, politique et sociale. Avides de richesse et de pouvoir, ces nouveaux riches n'hésitent pas à se confronter directement à la noblesse en place depuis des siècles. En 1671, les tensions sont à leurs paroxysmes et afin de concilier nouvelle bourgeoisie coloniale et ancienne noblesse il faut trouver un terrain d'entente. En plus de cela, la maison Aristandros n'est plus en capacité de donner un nouveau roi à la Youslévie et s'éteint, laissant alors la place à une nouvelle maison, les Halcyos avec Kimon III qui monte sur le trône âgé d'à peine 19 ans. La monarchie youslève est donc au plus bas et menacée par l'appétit de nouveaux venus et l'oisiveté de son aristocratie. Kimon III n'a donc d'autre choix que de satisfaire les bourgeois en proclamant la monarchie parlementaire, leur offrant donc leur entrée dans le pouvoir politique qui n'était alors réservé qu'aux nobles, alors que le Parlement de cette monarchie parlementaire sera interdit à ces derniers. Suite à ce changement structurel profond, les tensions s'apaisent et au début des années 1700, la Youslévie est dans une période faste. La nouvelle monarchie parlementaire est elle aussi entrée avec brio dans le jeu des puissances coloniales. Mais aussi, le pays de Phileas (colon légendaire qui aurait créée Baltos durant l'une des ses expéditions) rayonne aussi de par son héritage hellénique, a une époque où les plus grands regardent vers l'arrière et l'antiquité.
Pour ce qui est du réseau diplomatique de l'époque, j'ai assez peu RP dessus. A mon sens, il serait très plausible que la monarchie parlementaire youslève soit amie avec des régimes similaires. Toutefois, la religion officielle de la royauté était l’hellénisme, donc les dynasties profondément chrétiennes auraient pu voir une alliance avec la Youslévie comme contre-nature et donc impossible, et auraient même pu se constituer en ennemi de cette foi païenne. Je suis donc ouvert à toute proposition des uns et des autres concernant de potentielles alliances ou rivalités.
Au niveau technique, la Youslévie, sans toutefois être à la pointe du développement était un État plutôt avancée à l'aube de la révolution industrielle, même si je doute que ce conflit ne se finisse après le début de celle-ci, qui verra la Youslévie s'industrialiser en masse. Si on ajout à cela ses premières colonies outre-Leucytalée et une situation météorologique clémente depuis quelques décennies, on peut considérer que la Youslévie s'avance vers la Guerre de 9 ans avec tous les feux au vert.

La Youslévie a donc une place de nouveau venu sur la scène internationale à cette époque mais sans être nécessairement l'une des principales puissances eurysiennes. La Guerre de 9 ans sera justement l'occasion pour le pays de revoir ses ambitions à la hausse.

Situation coloniale

Voici les possessions coloniales de la Youslévie à travers le temps :

  • Nazum
  • Mokhaï : accord avec le joueur HRP sur le principe d'une possession youslève à un moment ou un autre.
  • Paltoterra
  • Rio de Canossa : même chose qu'avec le Mokhaï, accord de principe avec le joueur en HRP. Il était aussi question d'une importante diaspora Vasque à cet endroit
  • Afarée
  • Au Nord, on a le territoire de la ville sainte de Qadishapolis. Conquise après l'expédition du général Hector Gamasca au milieu du XVIIIe siècle, il n'est pas impossible qu'elle ne soit pas encore une possession de la Youslévie au début du conflit. Elle pourrait alors être une prise de guerre si les dates coïncident.
    Au Sud, la Grande Colonie de Nali composée des défunts Mamiwa et Southland mais de l'actuel Gedemascar et de l’Île d'Anna.
  • Océan des perles
  • La totalité des Îles Champasak


Situation actuelle
La Youslévie a tout perdu. On peut résumer l'effondrement de son empire colonial en trois périodes. La première est avant la fin du XIXe siècle, les premiers territoires coloniaux youslèves obtiennent leur indépendance mais ils restent plutôt minoritaires. Second moment, la Guerre des Empires qui voit la Youslévie être défaite par l'Empire Listonien et Fortuna et se faire amputer d'une grande partie de ses colonies. Enfin, le débit du XXe siècle et notamment la Révolution (1903-1904) voit la Youslévie sombrer dans un joyeux chaos qui profite à ses dernières possessions d'outre-mer qui obtiennent donc leur indépendance.


Gains et pertes territoriales durant la période
Dans ma tête, car encore une fois rien n'est fixé, la Youslévie avait vraiment connue son apogée justement vers la fin du XVIIe et durant le XVIIIe. C'est d'ailleurs pourquoi je vois cette guerre comme l'un des principaux triomphes de la Youslévie, et qui lui aurait permit de vraiment se faire un nom et de, pourquoi pas, s'accaparer des territoires.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités
Comme expliqué plus haut, il n'y a pas encore d'alliances dans le lore de la Youslévie, toutefois je suis ouvert à n'importe quelle proposition, pour peu qu'elles soient cohérentes.
C'est pareil pour les rivalités. Il y a bien eu une concurrence avec Fortuna et la Listonie mais elle a eu lieu bien après et a menée à la Guerre des Empires que j'ai par ailleurs déjà mentionné. Là aussi, je suis ouvert à n'importe quelle idée. Mais à mon sens il serait plus intéressant que la Youslévie ait eu à rivaliser avec un pays Leucytaléen, afin de faire remonter cette rivalité à des temps anciens.

Buts de guerre
Le Royaume de Youslévie s'est investi dans cette guerre avec pour objectif de profiter du chaos mondial pour deux raisons. La première et la principale était de saisir l'occasion qu'était cette guerre mondiale pour dépasser certaines puissances eurysiennes qu'il aurait été impossible de battre dans un duel. L'autre objectif moins avoué était de profiter des affrontements notamment en Aleucie et en Eurysie du Nord pour faire le plein de territoires sur le pourtour leucytaléen mais aussi dans l'hémisphère Sud et à l'ouest de l'Isthme reliant l'Eurysie à l'Afarée. Pour cela il pouvait notamment s'appuyer sur ses colonies du Mokhaï et de Nali.

Puissance globale
A l'époque on pouvait considérer le Royaume de Youslévie au moins comme une puissance locale, c'est-à-dire sur tout le pourtour de l'Evasie, voire même régionale avec une influence importante en Eurysie du Sud et en Leucytalée. Toutefois je ne l'imagine pas avoir une influence militaire globale même s'il est amplement possible qu'elle ait été sous-estimé par ses adversaires. Son influence serait peut-être plus au niveau artistique ou culturelle avec, comme je l'ai dit plus haut, une culture hellénique sans doute en vogue à l'époque comme elle l'a été à la Renaissance dans notre monde.

Dynamique générale du pays après la guerre
Oui, la Youslévie n'était pas n'importe qui à l'aube du XIXe siècle, elle a sans aucun doute changée de statut en un ou deux siècles, notamment grâce à la Guerre de 9 ans. Elle a plus de possessions coloniales que jamais et l'administre d'une manière quelque peu particulière avec ce qui a été dénommée l'Administration Youslève ou Kratoporia, c'est-à-dire un contrôle de façade indirect délégué à un pouvoir local à la botte de l'empire mais avec une forte exploitation des ressources et des populations. Couplé à une natalité élevée (ce qui a encore été le cas jusqu'à la fin du XXe siècle d'ailleurs avec environ 4 enfants par femme mais bref) ces avantages lui confèrent une démographie très avantageuse mais coûteuse. C'est donc en partie à cause de ça qu'elle plonge très tôt dans la Révolution Industrielle et industrialise certaines villes telles que Braillet, Kronaï ou Lokeren. En réponse à cela, ce nouveau prolétariat s'organise et des mouvements de pensée naissent en Youslévie, comme l'Eurycommunisme né sous la plume de Giancarlo Geminos presque un siècle après la fin de la Guerre de 9 ans.


Liens vers du lore histo existant
Pas de topics précis à donner mais la plupart des informations données ici sont disséminées dans l'encyclopédie youslève.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Empire de Slaviensk
Type de régime au début du conflit : Monarchie Absolue de droit divin

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Garde Impériale de Slaviensk durant une charge

Slaviensk était un état puissant et économiquement fort, bien que largement dépendant des importations de produits manufacturés et sujet à des famines fréquentes. Le pays dispose d'une armée numériquement forte, mais désorganisée et rongée par la corruption et les maladies. Cette armée reste cependant puissante grâce à l'expérience qu'elle accumule au fil des nombreux conflits auxquels l'Empire participe. Politiquement, le Tsar est tout puissant et maitre incontesté de l'Empire, mais fait face aux révoltes des nations conquises comme le Recdock (actuel Belkrav) mais aussi dans les trois Navgrokra-Sovonograd. L'empire est prospère mais est en grande difficulté en raison d'un déclin qui commence à se ressentir : Slaviensk ne parvient pas à se maintenir correctement sur ces positions en dehors des montagnes. Au niveau de la société, le système est très inégalitaire permettant des privilèges exorbitants à la bourgeoisie et le militarisme est très présent. L'Empire est également à l'écart des idées des lumières et s'oppose largement aux idées révolutionnaires. La presse quand à elle est largement censurée.

soldat slave durant la guerre


Situation coloniale Slaviensk ne dispose pas d'Empire colonial, mais d'un ensemble de territoires conquis en dehors de la chaine de montagne qui fait office de frontière naturelle entre le "Slaviensk de l'intérieur" et le "Slaviensk de l'extérieur". Montagnes rendant d'ailleurs difficiles les communications avec l'extérieur mais permettant de protéger le Slaviensk de l'intérieur et d'en faire une métropole sécurisée et facilement tenable par une armée d'infanterie. Les territoires sont donc secoués par des mouvements indépendantistes qui prendront de l'ampleur avec la montée des nationalismes en Eurysie durant l'ère industrielle et subit les revers récents de l'indépendance du Themiasme.
L'Empire à sa Seconde Apogée



Situation actuelle Slaviensk n'a pas et n'a jamais eu de territoires d'outre mer. Seulement des territoires conquis, faisant de Slaviensk un des rares belligérants ne disposant pas de colonies ou n'en étant pas lui même une.


Gains et pertes territoriales durant la période Il serait logique pour laisser place au reste du lore déjà harmonisé qu'il y ai eu une perte des territoires au court de la période XVIII - XX ème siècle. Pour permettre au lore déjà écris la reconquête du territoire durant une période appelée "nouvelle Slaviensk" d'avoir lieu. Puis un nouvel effondrement en 1940, établissant jusqu'à aujourd'hui les frontières de Slaviensk puis Novyavik puis à nouveau Slaviensk.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités Rien n'a été harmonisé dessus (sauf pour le cas du Morakhan), mais il ne serait pas étonnant de voir un Slaviensk proche de la première monarchie des trois Pravoslavnyy et de la Morakhan mais en tension avec le Themiasme, Themiasme qui ce serai selon l'harmonisation du Drovolski séparé de Slaviensk en gagnant son indépendance.



Buts de guerre Slaviensk, une puissance militariste et expansionniste, pourrait espérer de cette guerre un accroissement territorial, mais également dans un ultime espoir de fédérer les peuples autour du tsar de trouver un ennemis commun à combattre. De plus, le détroit est pour Slaviensk une route commerciale à sécuriser pour son commerce car permet de vendre sa production nationale en Afarée ou au Nazum.


Puissance globale Slaviensk n'est pas à cette époque, une puissance mondiale, mais une puissance régionale importante dans les affaires d'Eurysie de l'Est. Slaviensk est par ailleurs un état dont l'armée, en raison du militarisme prépondérant et de l'expansionnisme dispose d'une réserve numérique impressionnante.

Dynamique générale du pays après la guerre Le pays, entre dans l'ère industriel avec une puissance certaine mais un déclin ressentit depuis maintenant quelques décennies. Les territoires sont perdus un a un et l'Empire ne parvient plus à ce maintenir. La croissance industrielle de la seconde moitié du XIX sera cependant comme une délivrance pour l'Empire
Liens vers du lore historique existant Aucun lore déjà écris sur cette période en particulier, tout le travail réalisé si dessus concerne une histoire possible et cohérente pour l'Empire et les quelques états voisins ou une partie de lore déjà accordé mais non écris. Cette position fait de Slaviensk un état avec lequel vous pouvez aisément harmoniser, puisque peu a été écris sur la période.
Marine Impériale
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Union et Empire des Cités d'Akaltie (à l'époque inexistant en tant qu'État, donc seules les appellations "Akaltie" ou "cités akaltiennes" fonctionnent)
Type de régime au début du conflit : Cités-États gouvernées par des rois et reines, indépendantes les unes des autres mais possédant souvent des alliances ou dominant d'autres cités voisines. La culture commune et la haine des colons sont les seuls liens d'échelle nationale.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit
L'Akaltie a connu une longue période de guerre qui l'a en grande partie ravagée un siècle plus tôt. Cependant, depuis, les grandes avancées techniques effectuées pendant la guerre (comme la découverte des chevaux, de l'usage des armes à feu et la résistance aux maladies eurysiennes notamment) ont permis de lancer les cités sur un âge d'or (ère nommée "Renouveau" par les historiens). C'est cette croissance économique qui a redonné des envies belliqueuses à certains chefs des cités. Les rêves de conquêtes étaient néanmoins très rares. L'objectif de la plupart était de ne plus être ignoré par le reste du monde, en s'implantant durablement parmi les États (même si ce n'en était pas un à proprement parler) reconnus mondialement.

Situation coloniale
Les cités d'Akaltie ne disposait pas de territoires autres que le Territoire principal actuel.

Situation actuelle
Plusieurs petits territoires éparpillées aux quatre coins du monde sont sous domination akaltienne plus ou moins importante. Les États constitutifs de l'Empire Anticolonial en représentent la majorité. A cela s'ajoute les Républiques Etznabistes, qui ne sont pas réellement rattachées à l'Akaltie mais dépendent encore largement des aides économiques et militaires de l'Union et l'Empire.

Gains et pertes territoriales durant la période
L'Akaltie a pu perdre quelques territoires côtiers temporairement (pour un temps allant jusqu'à un demi-siècle au maximum), mais n'en a pas gagné en dehors de son Territoire principal. Celui-ci a potentiellement pu s'étendre un peu (vers le nord par exemple), mais rien de plus.

Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités
Au démarrage de cette guerre, les cités akaltiennes étaient de nouveau reliées depuis peu à leurs alliées historiques icamiabas grâce aux zélandiens. Des navires arborant ce pavillon faisaient la navette entre les cités proches des côtes, comme Tikalan et Kopip, permettant aux akaltiens et icamiabas d'être de nouveau réunis. Zélandia était donc également dans le camp à soutenir selon la plupart des cités akaltiennes.

Buts de guerre
L'Akaltie dans sa globalité, représentée par les monarques les plus puissants et leurs vassaux qui se réunissaient de temps à autres pour discuter de la défense de leur nation, souhaitait avant tout montrer au monde que la colonisation de son territoire n'était pas faisable pour les puissances eurysiennes. Après avoir échappé à trois tentatives, cela semble être la base.
Le second but était également d'aider, si possible, les peuples aleucindiens alentours à ne pas subir également la colonisation. Malheureusement, cela ne fut pas ce qui réussit le mieux.

Puissance globale
L'Akaltie n'est pas considérée comme puissante, ni même un tant soit peu signifiante militairement par la plupart des empires coloniaux eurysiens. Cependant, les armées terrestres ont connu de très significatives améliorations grâce à la guerre évoquée plus haut, ce qui rend le territoire national difficilement attaquable sans une très grande armée. Le territoire reste tout de même extrêmement peu peuplé, ce qui n'exclue pas l'installation provisoire de points de ravitaillement discrets pendant de courtes périodes.
La marine est inexistante au départ, mais se redéveloppe (l'Empire Mazaticuéen, considéré par certains comme prédécesseur de l'Akaltie, disposait de bons navires capables d'assurer la traversée jusqu'aux îles alguarenos par exemple) grâce au concours des zélandiens, qui souhaitent gagner des alliés dans la région. Ils envoient ainsi des ingénieurs qualifiés dans les cités côtières pour montrer aux locaux le savoir-faire eurysien en termes de navires de guerre. Ces cités se dotent donc de marines composées de quelques bâtiments, mais en comptant plusieurs dizaines en les regroupant tous. Cela permet notamment aux akaltiens de contrôler les détroits entre les îles avoisinant leurs ports et d'y gêner le passage de flottes de guerre ennemies, mais pas de lancer de véritables expéditions vers le lointain.

Dynamique générale du pays après la guerre
L'Akaltie ressort légèrement renforcée de cette guerre, et le sentiment nationaliste s'est accru et continue toujours d'augmenter, jusqu'à mener un siècle après à l'unification des cités. Les armées et marines sont devenues aussi modernes que celles des eurysiens de l'époque, ce qui contribuera à la libération de la Bande de Lahunkal en 1800, face à la Costa Sueñoleja.
L'économie et l'industrie akaltiennes gagnent aussi plus d'échanges avec l'étranger, ce qui aidera petit à petit à rattraper complètement le retard technologique.

Liens vers du lore histo existant
Partie de l'encyclopédie historique correspondant à cette période (pas encore très développé, c'est le but de cette harmonisation)
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Fédération de Zélandia (1599-2012).
Type de régime au début du conflit : Fédération de communes “libertaires” bien que le terme n'existait pas à l'époque.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit
Seconde démocratie au monde derrière le Banairah et devant le Lofotèn ; la Fédération de Zélandia n'existe que depuis deux siècles (un si l'on arrondit) à la suite du renversement, plus ou moins pacifique, de sa monarchie puis de sa noblesse par une bourgeoisie marchande libérale (sens politique du terme), des officiers de marine et de la Seelânske Kompanjy foar Oersee-Hannel : plus connue sous son acronyme S.K.O.-H.(= équivalent de la V.O.C.).

Sur le plan intérieur, la pauvreté des sols du plats-pays mais surtout l'érosion, la salinisation des sols et le nombre important de marais qui une fois asséchés ne peuvent donner que des landes font de la Zélandia une terre peu fertile et propice à l'agriculture poussant les Zélandiens à chercher de nouvelles sources alimentaires pour ne pas sombrer dans la disette ou pire : la famine comme cela a déjà pu être le cas durant le Moyen Âge ; la Zélandia, au début de la “période coloniale” ne tient qu'à un fil. Cette situation, couplée au prémices du capitalisme moderne caractérisé par la première bulle spéculative sur le cours du. . . pavot que les floriculteurs Zélandiens s'arrachaient pour produire leur opium qu'ils revendaient ensuite tout autour du globe, amènera à un intérêt naturel de ces derniers pour les explorations océaniques et les grandes découvertes ; toujours accompagnées par l'ouverture de nouveaux débouchés commerciaux pour vendre ou troquer des produits Zélandiens contre d'autres introuvables en Zélandia : la péninsule de Virginie ou terre vierge(= Terra Virginia) par exemple, découverte sous la monarchie, sera prisée pour ses sols fertiles et deviendra le grenier à blé de la couronne puis de la Fédération.

Au niveau des idées, la Zélandia en est un laboratoire sur les plans socio-politico-religieux et économique quand en l'an 1520, un théologien Zélandien dénommé Martijn Fortuijn placarde sur les portes de la cathédrale de Blankenvoorde ses Cent thèses consommant le divorce avec Sancte — siège de la Catholagne — et théorisant la première religion dite protestante de l'Histoire hors schisme entre catholans et orthodoxes. De ce “nouveau culte” va alors émerger la théorisation du capitalisme mais aussi le libéralisme(au sens politique du terme) et les prémices des libertés individuelles et de l'Individualisme ; lui théorisé au XIXe siècle par un autre Zélandien.

Sur le plan International, la Fédération reste grandement isolée. Les marchands Zélandiens, réunis en une ligue hanséatique, sont dans une rivalité constante et couteuse depuis le Moyen Âge avec la Principauté de Norjà, future Royaume de Tanska, pour le contrôle de la Manche-Blanche et ses routes commerciales ; principalement par le contrôle ou l'influence sur la République d'Halvø et son détroit éponyme. Halvø sera perdue une première fois en 1550 avant de revenir dans le giron Zélandien de 1690 à 1700 pour être définitivement intégré au Royaume de Tanska. Vint ensuite l'an 1592 qui voit la déposition du dernier roi de Zélandia par la noblesse. Ce dernier fait alors jouer des alliances matrimoniales avec des Sénateurs Velsniens pour que la Grande République ne déclenche le premier d'une longue série de conflits entre les deux républiques ; la première guerre Zélando-Velsnienne s'achève par une victoire Zélandienne lors de la bataille du Wetter et démontre la supériorité navale des Zélandiens avec le concept de la flûte qui se répand dans toutes les flottes d'Eurysie et de ses colonies. En plus de Velsna et Norjà puis Tanska, la Fédération est en rivalité avec l'Empire Listonien en Aleucie dans la péninsule d'Icamie, au Paltoterra où est intégré aux communes la colonie de Porto Real et en Afarée ; avec le Royaume de Makt en Aleucie du Nord (et toujours la Grande République de Velsna). Au Nazum, continent prisé des Zélandiens, ces derniers sont rivalités constantes avec, pour la faire courte, l'ensemble de leurs ennemis idéologiques (la Zélandia est une république démocratique tandis que ses rivaux sont, à l'exception de la Grande République, des monarchies encore absolues) : Velsniens Caratradais et Tanskiens dans les Isteals et en Australie(= Terra Australensis), Caratradais au Wanistan(= Nazum Occidental) et ses États Princiers, Gallèsants en Jashurie et Listonien en Wanminésie et Tahokésie. La rivalité avec les Gallèsants est surtout entre la S.K.O.-H. et l'Organisation Gallèsante des Comptoirs (O.G.C.), en bons termes avec Norjà.

La Fédération de Zélandia peut malgré tout compter sur quelques alliés plus ou moins formels. En Eurysie d'abord, un traité d'alliance est établi avec le Royaume de Teyla en 1595 ; seule monarchie absolue alliée aux Communes-Unies et dont ces dernières défendront les intérêts. Les Communes-Unies, après avoir apporté leur soutient à l'indépendance de l'Achosie, ratifieront un second traité d'alliance avec la Sérénissime République d'Achos, renaissante, cette fois.
La priorité mise sur le commerce par les Zélandiens en lieu et place d'un désir d'agrandissement d'un domaine colonial par la conquête, les rendront populaires auprès des populations locales et ces derniers deviennent des intermédiaires privilégiés avec les locaux auxquels les Communes-Unies ou ses compagnies implantent un comptoir commercial ; au point de ratifier des alliances avec les cités-États Icamiennes, Akaltiennes et Wan dans les Isteals.

En résumé, la Fédération de Zélandia est en rivalité et conflits larvés avec l'ensemble des puissances de la Manche-Blanche — à l'exception du Canta et du Valkoïnenland — avec peu d'alliés ; et une neutralité à l'égard de la Sérénissime République de Fortuna.

Sur le plan militaire, les Communes-Unies ne possédaient pas de branche terrestre suite à la démobilisation de l'Ost royale qui soutenait, de fait, la couronne. Pendant le siècle écoulé entre la proclamation de la Fédération et le conflit, les Communes-Unies ne développent que des Milices Communales — futures Brigades Internationales — pour assurer la défense des Communes métropolitaines et, surtout, coloniales.

La seule fierté de la Fédération est alors sa marine portant les noms de Marine Communale, Marine de la Fédération ou Marine Républicaine ; le terme de Marine Batave est utilisé par les puissances étrangères. Par ses ingénieurs, la Fédération exportera ses armes et ses techniques navales à ses alliés. Au début du conflit, la Royale Teylaise et les marines Achosiennes, Akaltiennes, Icamiennes et Wans ont toutes adopté les modèles, éprouvés et approuvés, des navires Zélandiens comme celui de la flûte. Inversement, les Zélandiens apprennent des cités-États Icamienne l'art de la guérilla et de l'armée royale Teylaise les formations d'infanterie en vogue sur le continent.


Une fois au stage, j'ai joué de la flûte dans ma—
Flûte Zélandienne, Klaas-Jan Hagedoorn, aquarelle, Musée des Arts et des Lettres de Blankenvoorde.


Situation coloniale
Domaine commercial Zélandien
Planisphère du domaine commercial Zélandien à l'aube du conflit || clique gauche pour agrandir.
Le statut de colonie étant aboli avec la proclamation de la Fédération en 1599, la Zélandia ne possède pas de colonie d'exploitation au sens Occidental du terme. Ses implantations sur les autres continents ayant le statut légal de Commune ou Communauté selon leur taille, égalent à celles d'Eurysie. Ainsi, on parlera de l'Empire Zélandien ; empire au sens de réunir des populations extrêmement diverses, non pas comme d'un domaine colonial mais le domaine commercial Zélandien. Celui était composé de colonies de peuplement sur les modèles Hellénique, Phénicien et Carthaginois et de comptoir commerciaux qui ne servaient qu'au. . . commerce mais aussi d'arrêt sur les routes commerciales Zélandiennes. À noter que certains comptoirs finissaient par devenirs colonies de peuplement et que certaines colonies côtières tenaient aussi ce rôle de comptoir, principalement celles d'Afarée du Sud.

Aussi les Zélandiens établirent des “Communes coloniales” en Virginie d'abord avec Nij-Blankenvoorde, en Icamie avec la colonie Listonienne de Fortaleza qui sera renommée Mauritstad, sur la Sulverkust avec Nij-Slohoven, future Ynys Morfa, sur la Goudenkust avec Porto Real renommée Koninjlike Haven, en Afarée du Sud avec Kaapstad, future Caer Penrhyn et Baaistêd, au Wanistan-Nazum Occidental avec la colonie d'Osthaven et le comptoir de Nij-Amstergraaf, en Australie avec Nij-Noordcroen, en Wanminésie avec le comptoir de Wettersêge et enfin en Tahokésie avec le comptoir de Japsterdam.
Il s'agit là des principales ; les Zélandiens ayant établi des comptoirs commerciaux et des colonies de peuplement de façon chaotique tout autour du globe ; voir ont essayé de les prendre de force comme avec la colonie Velsnienne de Nowa-Velsna en Aleucie du Nord sur l'île de Noardlân



Situation actuelle
Plus depuis 2015 et la confédéralisation. Les Syndicats-Unis de Zélandia, héritiers des anciennes Communes, n'ont plus de Communes sœurs de par le monde.


Gains et pertes territoriales durant la période Les actuels Gabalaigh Caratradais du Tirroill, du Carreg Deheubarth et d'Osthaven sont perdus au profit du Royaume-Unis d'Ynys Dyffryn et du Kentware. La République d'Halvø était un État indépendant allié de la Fédération de Zélandia et non une Commune à part entière mais la perte d'influence définitive de la Fédération sur la cité au profit du Royaume de Tanska peut être considérée aussi comme une perte ; idem pour la cité Velsnienne de Nowa-Velsna sur l'île de Noardlân.

Inversement, la Fédération s'implante plus durablement au Nazum en termes d’influence ou de colonies de peuplement quitte à y évincer ses rivaux dans la région et dans une moindre mesure en Afarée par le biais de comptoirs commerciaux et de relais sur la route des Wans. (Wanistan, Wanminésie et Australie).

Aussi, la ville de Noordcroen, que les Communes-Unies tenteront de reprendre ne reconnaissant plus le traité ratifié au Moyen Âge entre le Royaume de Zélandia et la Principauté de Norjà qui permettait au premier de se fournir auprès du second en ressources alimentaire, céréalières tout particulièrement, à moindre coup en échange de la souveraineté sur la cité, reste Tanskienne après le conflit et ne redeviendra Zélandienne qu'au XIXe siècle quand les deux États commenceront à se rapprocher pour faire front contre la République de Brod Flor(= actuel Rasken).



Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités
En Eurysie, les Communes-Unies peuvent compter sur le Royaume de Teyla et la Sérénissime République d'Achos pour assurer leurs arrières ; particulièrement au niveau terrestre. Dans le Nouveau Monde, en Afarée et au Nazum, les Zélandiens peuvent compter sur les locaux — États comme population — pour assurer la sécurisation de leurs colonies de peuplement et leurs comptoirs commerciaux mais aussi pour se guider dans des terres qu'ils ne connaissent pas encore ou s'abriter chez l'habitant avec son concours.

Comme dit plus haut, les Communes-Unies sont en rivalités constantes avec la Grande République de Velsna avec qui le conflit débutera lançant le jeu des alliances (harmoniser avec @Brennus sur quelle tête retombera la faute du commencement du conflit), mais aussi le Royaume-Unis d'Ynys Dyffryn et du Kentware, le Royaume de Tanska — depuis le Moyen Âge — le Duché de Gallouèse, l'Empire Listonien et le Royaume de Makt.

La Fédération entretient des relations purement commerciale avec la Sérénissime République de Fortuna particulièrement pour passer outre les restrictions imposées par ses adversaires.



Buts de guerre
Les buts de guerre de la Fédération étaient simples : sécuriser ses routes et débouchés commerciaux et s'imposer comme un régime indépendant ; alors seule véritable démocratie au sein de la Manche-Blanche.

Peu avant le conflit, les Zélandiens développent aussi dans leur mémoire collective une mission civilisatrice et libératrice. L'objectif politique est donc un soutient et une protection aux populations locales colonisées — contre avantages hin hin hin —, soutient aux petites républiques de la Manche-Blance comme Halvø ou Apamée et un début de décolonisation des domaines coloniaux rivaux ; entendre par-là l'intégération des colonies rivales directement à la Fédération comme des Communes à part entière.



Puissance globale
La Fédération de Zélandia est très loin d'être une puissance militaire ; hormis la Marine Communale, les “forces armées” Zélandiennes ne sont composées que d'une infanterie, de défense (guérilla) et non de ligne ; la cavalerie et l'artillerie de campagne sont inexistantes, l'artillerie utilisée étant celle de marine en surplus afin d'armer des redoutes, fortins et forts.

Uniformes Néerlandais
De gauche à droite : mousquetaires et dragons légers Zélandiens ; infanterie de marine pratiquant la politique de la terre brûlée en Virginie ; miliciens communaux.

La Zélandia est cependant une puissance économique, commerciale et diplomatique à l'échelle mondiale, tout du moins de l'époque.



Dynamique générale du pays après la guerre
La Fédération abandonne ses prétentions sur l'île de Noardlân à l'exception d'un petit terriroire entouré par la République de SaintE-Marquise et délaisse peu à peu le Nouveau-Monde à l'exception des Cités Akaltiennes et Icamiennes pour se concentrer sur son influence et son expansion “libératrice” sur le Nazum et l'Afarée dans une moindre mesure ; préparant la continuité de la rivalité avec les Couronnes-Unies de Caratrad au XIXe siècle et la Pax Caratradica.


Liens vers du lore histo existant
— La bataille du Wetter.
— La bataille du “bout du monde”. Pendant ce conflit ?
— Le Moyen Âge Zélandien et les ligues hanséatiques en Manche-Blanche.
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Saint-Empire Menkelt.
Type de régime au début du conflit : Monarchie constitutionnelle.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Depuis la Révolution bourgeoise de 1656, le Saint-Empire Menkelt a commencé à se réformer à tous les niveaux. La noblesse de robe et la bourgeoisie prend petit à petit contrôle du pays via un conseil rassemblant les familles les plus riches du Saint-Empire. L'Empereur à de moins en moins de pouvoirs. Et que ce soit au niveau de sa politique économique, militaire ou diplomatique, tout change. En effet, le Saint-Empire va tenter de se tourner vers l'extérieur, Menkelt cherche à faire concurrence à Velsna au niveau commercial et à affaiblir la République par des moyens subtiles. Militairement, l'armée est professionnalisée et on dépense dans l'armement et la technologie militaire par peur d'une invasion de l'entité velsnienne. Les élites Menkiennes, en voyant ce qui se passe en Achosie, militarise la société à tous les niveaux. Paradoxalement, la noblesse d'épée à de moins en moins d'influence due à l'apparition de nouvelles doctrines militaires et des réformes au niveau de l'organisation de l'armée impériale. Économiquement, on assiste à la naissance d'une doctrine économique ressemblant au Caméralisme au sein de Menkelt.



Situation coloniale



Le pays possède quelques comptoirs commerciales en Aleucie et même deux-trois en Afarée, mais rien de bien importants.
En revanche, elle cherche à prendre le contrôle de Xartez. Cela passe par l'envoi d'un corps expéditionnaire qui prend le contrôle du nord du Royaume de Xartez.


Situation actuelle Malheureusement, le Saint-Empire Menkelt ne possède plus de colonies....


Gains et pertes territoriales durant la période Le Saint-Empire Menkelt abandonne toutes ses revendications sur le royaume de Xartez et lui accorde une indépendance totale et définitive. Elle ne cherchera plus à devenir une puissance coloniale de premier plan. Si Menkelt est dans le camps des vainqueurs, elle obtiendra des comptoirs commerciales.


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités Malgré un certain isolationnisme, Menkelt entretient des relations cordiales avec les pays Celtes, des relations commerciales sont aussi à noter avec des pays Eurysiens. On peut imaginer quelques relations


Buts de guerre Battre à tout prix Velsna, chassez cette entité latine de l'île celte et grapiller des colonies à cette dernière et ses alliés. Menkelt veut tenter de s'imposer comme une future puissance coloniale. Ah ! Par la même occasion s'emparer de routes commerciales et contrôler le commerce en mer Blanche parce que pourquoi pas.
Surtout, le Saint-Empire Menkelt cherche à reprendre le contrôle total sur le royaume de Xartez.

Puissance globale Le Saint-Empire Menkelt est à l'époque une puissance régionale, rassemblant une flotte navale correct et une armée de terre nombreuse, grâce à sa réserve énorme de population, grâce aux différentes réformes depuis la révolution de 1656, c'est une armée organisée et équipée que Menkelt a pendant les débuts de la guerre, rassemblant une artillerie puissante.


Dynamique générale du pays après la guerre Dépend de l'issue de la guerre... Dans tous les cas, Menkelt ne cherchera plus à contrôler Xartez et reconnait son indépendance. Le commerce se développe en mer Blanche pour le Saint-Empire Menkelt ? Peut-être ?

Liens vers du lore histo existant Pas de lore existant pour l'instant malheureusement...
FICHE SUJETTE A MODIFICATIONS IMPORTANTES POUR HARMONISATION

GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware

Type de régime au début (et à la fin) du conflit : Monarchie parlementaire

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

Caratrad se développe en une puissance de plus en plus importante au milieu du XVIIIe siècle. Les larges réformes entreprises par Artos Ier à partir de son accession en 1715 ont eu pour conséquence une refonte quasi-intégrale du fonctionnement de l’État caratradais et de ses institutions : les impôts ont été rationalisés, le système financier a été entièrement repensé et favorise un mercantilisme de plus en plus agressif visant à s’introduire sur les marchés extérieurs à l’Eurysie ; l’armée et la marine ont été largement réformées, la formation des officiers de marine en particulier devenant largement méritocratique et engendrant toute une génération d’officiers formés à la même enseigne et désireux d’en découdre. Les tensions religieuses ont été progressivement apaisées et l’insularisme est désormais largement majoritaire à Caratrad. La petite noblesse se mêle assez facilement de commerce depuis le XVIIe siècle, en permettant en particulier la promotion sociale des bourgeois qui à leur tour se trouvent en position de jouer un rôle plus dynamique dans l’économie. L’ouverture à des marchés extérieurs à l’Eurysie par le biais de compagnies à charte mise en bourse accroît encore davantage le dynamisme économique du pays, et le précipite dans une compétition, puis dans une course et enfin dans un conflit contre les puissances commerciales (et donc navales) rivales. La parlementarisation à également amenée à une « méritocratisation » de l’État et du gouvernement, en permettant surtout à des bourgeois très au fait de la chose économique d’accéder aux pouvoirs. La société caratradaise suit le mouvement des Lumières plus qu’elle ne l’initie, mais elle se révèle particulièrement perméable à ces nouvelles idées, pour des raisons de composition sociale des élites (la petite noblesse terrienne et la bourgeoisie jouent là encore un grand rôle), de culture et de religion. Par conséquent, le réseau universitaire caratradais se développe et l’alphabétisation est en pleine explosion, ce qui mène à un grand dynamisme technologique, industriel et intellectuel. La population est en pleine croissance, notamment du fait de l’afflux de réfugiés fuyant différents pays eurysiens vers un royaume caratradais qui connait alors une période de calme et de stabilité relative. Alimentairement, si le rapport production-consommation tend à rester équilibré, le pays tente de plus en plus d’importer des céréales depuis ses colonies aleuciennes.


Situation coloniale
Les principales possessions caratradaises au début du conflit.

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Lorsque le conflit éclate, Caratrad dispose déjà de colonies sur tous les continents, du fait d’une politique (trop) ambitieuse au XVIe siècle, dont seul les vestiges sont arrivés jusqu’au XVIIIe. Le pays a déjà établi de vastes colonies au Festland ou Tir Larthair (Aleucie du Nord), qui sont les plus peuplées de Caratrad à l’époque. Le pays dispose d’une présence historique sur les berges de la Mer du Ponant par le biais d’une compagnie à charte principalement implantée autour de ce qui est aujourd’hui Newbrownia. Caratrad est implantée en Leucytalée autour de sa base navale sur l’île de culture hellénique en Leucytalée (oui je sais la toponymie viendra). Au sud de l’Aleucie, le pays dispose de quelques comptoirs éparpillés au niveau de l’actuelle Icamie. Le pays dispose de quelques comptoirs de faible importance en Afarée. C’est surtout au Nazum que l’attention du pays est concentrée : Caratrad est déjà implantée dans les Indes orientales depuis le XVIIe siècle, et malgré la cession de son principal comptoir Osthaven à Zélandia, le pays dispose toujours d’une implantation permanente et dynamique. L’ultime présence caratradaise en Extrême-Orient est au niveau de l’Océan des Perles, où le pays dispose de nombreuses îles à épices, en particulier de l’Yddaerirdwyrain (eh oui !), qui est le principal relai du pouvoir caratradais dans la région. Les rapports avec les indigènes (entendus ici comme des populations autochtones fonctionnant sur un système tribal) sont globalement conflictuels, ces populations ayant même quasi-disparu des îles caratradaises de l’Océan des Perles, et provoquant de nombreux affrontement en Aleucie du Nord. Globalement, les colonies sont de tailles limitées et trop dépendante de la métropole pour réellement entretenir de relation avec elle en tant qu’entités distinctes.


Situation actuelle Nombreux territoires ultramarins


Gains et pertes territoriales durant la période Osthaven (reprise), le Carreg Deheubarth et le Tiroill. Eventuellement des prises nombreuses restituées aux propriétaires légitimes par un traité ou devenues des colonies n’existant plus aujourd’hui.


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités
Au milieu du XVIIIe siècle, Caratrad est dans une posture de « splendide isolement » ou plutôt, selon l’historien caratradais Gruffydd Miles, de « prudente neutralité ». Cela n’exclut pas que le pays ait participé à des conflits juste avant la guerre de neuf ans, mais plutôt qu’il s’y est engagé de manière limitée. D’une manière comparable à beaucoup de monarchies européennes du XVIIIe, Caratrad n’a pas vraiment d’alliés permanents et s’allie au camp qui arrange le plus ses intérêts. Caratrad entretient en revanche une très forte rivalité avec Zélandia depuis le XVIIe siècle, et voit d’un œil de plus en plus mauvais la « Route gallèsante » et la présence de marchands gallèsants dans les Indes orientales.


Buts de guerre
Caratrad ne s’engage pas immédiatement dans le conflit, et la plupart de ce qui va constituer ses gains finaux ne sont pas immédiatement formulés comme des objectifs en tant que tels. En Aleucie du Nord, Caratrad vise à sécuriser ses établissements en limitant l’emprise coloniale des autres pays eurysiens, sans viser toutefois directement à empêcher toute entreprise coloniale rivale. En Afarée, Caratrad cherche à sécuriser la route des Indes qui passe par la Manche Dorée et qui remonte le long de côtes orientales du continent. Au Nazum, Caratrad et surtout sa compagnie des Indes Orientales cherche à s’imposer comme seule puissance de la partie indienne du continent, et de ce fait cherche à évincer voire faire disparaitre la « Route gallèsante ». La compagnie caratradaise avait déjà été en conflit par interposition avec l’OGC. Dans l’Océan des Perles, les moyens comme les objectifs sont limités : protéger les possessions actuelles de Caratrad tout en cherchant à s’emparer du maximum de colonies adverses. Caratrad cherche à s’impliquer le moins possible sur le théâtre eurysien, sur lequel elle n’est de toute manière pas en mesure de défier des armées eurysiennes bien trop nombreuses. Le pays cherche donc à faire durer le conflit eurysien le plus longtemps possible afin de saigner les différentes puissances, en usant de sa puissance financière pour soutenir l’un ou l’autre camp lorsqu’il se trouve en difficulté. Spécifiquement dans le cas de Zélandia, Caratrad cherche à reprendre des colonies perdues à l’issue des guerres océaniques (1688).

Un des objectifs stratégiques traditionnels de Caratrad est d’empêcher toute armée hostile de parvenir à ses frontières métropolitaines. Ainsi, le pays fait tout pour éviter un conflit direct avec Menkelt, quitte à faire par interposition ou à refuser de rejoindre une coalition.

[HRP :] En gros comme je vois les choses pour l'instant Caratrad jouerait un peu un double jeu jusqu'à un point assez tardif dans le conflit (ptet la moitié, faudra voir en fonction des dates qu'on met sur les choses) puis s'allierait ouvertement avec Velsna pour taper du Zélandien. Une bonne raison pourrait être que le duo Zelandia-Teyla commençait à devenir réellement trop menaçant, et que Caratrad a perçu leur victoire potentielle comme un scénario cauchemar d’une hégémonie à deux.

Puissance globale
Au moment où éclate le conflit, Caratrad est en passe de devenir une grande puissance. Dans l’esprit des contemporains et des Caratradais, le pays est indéniablement une puissance importante, scandaleusement riche, disposant d’une marine puissante et d’une présence coloniale globale. Toutefois, le statut de « grande puissance » n’aurait pas forcément un acquis pour un pays qui avait peu combattu en un demi-siècle et qui semblait s’être à peine remis d’un piteux XVIIe siècle. Il est clair que ce point de vue se transformerait complètement après le conflit.


Dynamique générale du pays après la guerre
La guerre de neufs ans est un moment de bascule pour Caratrad : d’une puissance « peut être mondiale » elle devient une grande puissance, disposant d’un empire s’étendant à tous les continents. La domination caratradaise s’exerce surtout au Nazum et en Aleucie du Nord, le Paltoterra et l’Afarée étant essentiellement des relais de puissance. En Aleucie du Nord, Caratrad soutient l’indépendance des anciennes colonies de ses rivaux (Samiens, Lofoten), et la destruction de la flotte de Menkelt met fin aux ambitions de l’Empire sur Xarthez. Sur tous les continents où Caratrad a raflé des colonies à Zélandia, la stratégie adoptée visant à couper la tête du serpent en attendant que le reste tombe est une demi-réussite : nombre de possessions zélandiennes se trouvent de fait quasiment sans colons, presque privées de liens avec la métropole et font partie de l’empire informel de Caratrad, tout en se maintenant légalement dans la confédération. En Afarée et au Nazum, Caratrad triomphe enfin de son adversaire de l’OGC. L’engagement tardif du pays dans le conflit lui a permis de préserver mieux que ses rivaux ses ressources humaines et financières, et surtout sa flotte. Caratrad finit la guerre exsangue, mais moins que les autres, et surtout le pays a en quelque sorte raflé la mise en jouant gros, solo et sur la fin. Les contraintes de la guerre ont poussé un développement d’une organisation proto-industrielle de la construction navale, c’est pour améliorer l’efficacité de ces chantiers que la machine à vapeur sera inventée en 1763 (lien). Les retombées économiques de la guerre vont être sans pareille : le commerce extra-eurysien explose et le niveau de vie moyen caratradais s’améliore très nettement. Cela va amener à une critique de la doctrine mercantiliste jusque là en vogue sous la forme de De La Richesse des Nations, ouvrage du kentois Adda Smith fondateur de la pensée libérale de l’économie. A terme, la modernisation de certains modes de production, l’accent mis sur l’innovation technologique et la concentration des fonds dans une classe entreprenante va amener Caratrad à devenir le berceau de ce qui sera la révolution industrielle.

HRP : Il y a un projet encore très vague de lore type guerre napoléoniennes, donc pour l’instant je vais considérer qu’il y une autre étape sur le chemin de Caratrad vers la Pax Caratradica


Liens vers du lore histo existant
Pas de lore spécifiquement dédié à la période, en revanche une batterie a été établie pour l’occasion.
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