11/02/2017
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Comité de Défense mutuelle ( Estalie-Kaulthie )

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Comité de Défense mutuelle


Ici seront présentées toutes les actualités et les exercices militaires que le Comité de Défense Mutuelle mettra officiellement en place entre l'Estalie et la Kaulthie afin de mener à la reconstruction d'une armée Kaulthe renforcée et prête face aux dangers de l'Eurysie centrale. Le Comité de Défense mutuelle est composé principalement des membres de l'état-major Kaulthe, de camarades Estaliens et sont en liens avec les deux gouvernements des deux états respectifs. Le Comité a été fondé le 12 Novembre 2015 et existera pour une durée indéterminée mais estimée comme temporaire.

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Comité de Défense mutuelle


Défense en profondeur : perspectives défensives de la Kaulthie.

Rapport du Comité de Défense mutuelle entre l'Estalie et la Kaulthie.
Sujet : mise en place d'une structure et d'une planification défensive en profondeur sur le sol kaulthe.

Soldat estalien durant un entraînement conjoint avec les camarades kaulthes.


Le Comité de Défense mutuelle, bien qu'il soit forgé sur un principe d'égalité de traitement entre les deux membres de celui-ci que sont l'Estalie et la Kaulthie, est forcé d'admettre que la situation penche défavorablement envers l'allié kaulthe du fait de sa situation à la fois militaire et géopolitique. En effet, la Kaulthie se trouve au carrefour de nombreuses menaces : l'Empire de Karty au sud mais aussi et surtout le nord avec l'Altarie d'une part mais également l'Hotsaline et l'Empire de Rasken. Toutes ces nations sont des adversaires idéologiques de la cause communaliste kaulthe et le soutien plus ou moins tacite de ces mêmes voisins par l'OND démontre également que la Kaulthie risque un encerclement stratégique progressif qui pourrait mettre l'armée kaulthe en état de faiblesse du fait de l'absence de moyens matériels réels de tenir une guerre de haute intensité sur le moyen terme et du fait de la faible capacité de l'industrie de la défense kaulthe d'assurer le réarmement massif des unités kaulthes déjà en service. Il faut donc revoir entièrement la stratégie de défense de la Kaulthie. Le postulat que le Comité de Défense mutuelle a décidé de suivre est le suivant : la Kaulthie est incapable de se défendre seule et bien qu'elle dispose de la protection de l'Internationale Libertaire en tant que membre, une guerre éclair peut avoir raison de l'armée kaulthe avant l'arrivée de renforts du monde libertaire, en particulier des armées du Grand Kah. De plus, il faut considérer qu'une armée kaulthe incapable de défendre son sol ne pourra pas non plus tenir les infrastructures stratégiques qui permettraient à des forces de secours de débarquer sur le sol kaulthe pour repousser l'adversaire. Enfin, le dernier état de fait est qu'en l'absence d'une force de réaction rapide kah-tanaise directement placée en Eurysie, la responsabilité d'un secours armé repose dans les premières heures du conflit aux troupes estaliennes du fait de leur proximité et de leur préparation opérationnelle à des interventions rapides à l'étranger. En effet, l'Armée Rouge s'entraîne de plus en plus régulièrement dans la mise au point d'opérations de projection à l'étranger, du fait de la nature enclavée de son territoire qui force la Fédération à s'appuyer exclusivement sur des moyens aériens pour projeter ses troupes. De ce fait, le Comité estime que la meilleure stratégie défensive pour la Kaulthie, compte tenu de ses moyens matériels actuels, est d'agir comme une armée de temporisation et de ralentissement en s'appuyant sur un profond réseau défensif qui doit ralentir les forces adverses dans les premiers jours du conflit afin de donner une marge de manoeuvre correcte aux forces de réaction rapides, dans un premier temps estaliennes. Le Comité se penchera néanmoins à l'avenir sur l'établissement permanent de troupes stationnées directement en Kaulthie qui doivent agir à leur tour comme une force de réaction rapide directement sur place afin de réduire le délai de réaction des forces alliées sur place.
Principes de la défense en profondeur moderne :

Avant de plonger en tant que tel dans la défense en profondeur telle que conçue et étudiée en Kaulthie auprès des officiers kaulthes, le Comité a tenu de rappeler les principes de base de la défense en profondeur que les officiers kaulthes devront non seulement retenir mais également appliquer directement sur le terrain par la suite.

Premièrement, un des principes fondamentaux de la défense en profondeur est la capacité de l'armée en position défensive à s'approvisionner correctement en terrain ami tout en éliminant progressivement les capacités de l'ennemi à se ravitailler au fur à mesure de sa progression sur le territoire. Dans les faits, on pourrait estimer que se défendre sur son sol donne à l'armée kaulthe de se ravitailler aisément sans grandes difficultés mais dans les faits, la défense en profondeur ne cherche pas à stopper net l'adversaire mais à le ralentir et l'affaiblir au fur à mesure de sa progression. De ce fait, un système logistique à l'arrière peut être perturbé même au sein du territoire national par la perte (volontaire ou non) d'une grande ville, d'un carrefour essentiel ou d'un certain nombre de dépôts de ravitaillement. Ainsi, l'idée du ravitaillement dans un système de défense en profondeur consiste à mettre sur pied un réseau de dépôts avancés proches des positions défensives afin d'allouer le plus vite possible des munitions, des vivres, de l'essence ou de l'équipement de réserve (en cas de pertes). De plus, les lignes logistiques de la défense en profondeur doivent être de natures multiples : aériennes, fluviales, ferroviaires et routières principalement. Le but d'une telle logistique est de permettre à la dite logistique de s'adapter à la fois au terrain défendu mais aussi et surtout d'adapter ses flux en cas d'attaques ennemies visant à désorganiser la logistique. Souvent, en cas d'offensive, il est fréquent que les forces aériennes en position d'offensive visent à désorganiser et à frapper le dispositif adverse et rien de mieux pour désorganiser l'adversaire que de frapper sa logistique afin de lui faire atteindre son seuil d'épuisement sur le front et ainsi effectuer une rupture dans son dispostif.

Le deuxième principe de la défense en profondeur est l'aspect psychologique. Bien que cela puisse paraître étrange de parler de psychologie des troupes dans une formation tactique, l'influence psychologique de la défense enhardit largement la capacité des troupes à se défendre : de nombreux théoriciens de la guerre, dès le XIXe sièce, parle de forces morales du soldat qui agit comme un multiplicateur de force sur les avantages asymétriques de l'offensive. Dans les faits, bien que beaucoup de théoriciens tactiques ont tendance à négliger par nihilisme l'idée d'influence psychologique sur le soldat sous le feu, il est avéré dans les conflits modernes que le soldat a tendance à conserver sa position plus longtemps en situation défensive. Ici, le principe que doit retenir l'état-major kaulthe est surtout qu'elle doit conserver le lien entre officiers, politiques et soldats durant une phase de conflit défensif : les politiques doivent se montrer exemplaires, les officiers doivent se montrer proches de la troupe et le sentiment patriotique de défense nationale doit être exacerbé afin que ces dites forces morales puissent avoir un impact direct sur la capacité des troupes à se défendre et à enhardir leur défense.

Le troisième principe de la défense en profondeur est celui du soutien public. En effet, les combats vont se dérouler généralement au cœur de la nation et dans des espaces certainement habités. Dans une guerre défensive, il est donc primordial de disposer du soutien public des populations sous occupation ou proches des zones de conflit afin que les civils puissent participer indirectement au renforcement des défenses et aux opérations défensives de l'armée kaulthe en fournissant notamment via les réseaux de communication des informations essentielles sur les déplacements et les opérations offensives adverses. Il est à noter de surcroît qu'un fort soutien public est aussi un bon moyen de conserver un moral élevé chez les troupes du fait du phénomène de fraternisation entre la troupe et les civils.

Enfin, le dernier principe clé de la défense en profondeur reste l'utilisation des fortifications afin d'en obtenir des avantages asymétriques lors des avancées de l'ennemi en s'appuyant notamment sur les reliefs géographiques du pays telles que les rivières, les montagnes et les forêts mais aussi les zones urbaines afin d'entraver l'adversaire. Ces fortifications sont essentielles aux forces défensives, à la fois car ces mêmes fortifications dissimulent et protègent les lignes de communication et de ravitaillement mais permettent également d'effectuer des replis stratégiques en ordre et sans grandes pertes en cas de surnombre ennemi, sans oublier que depuis ces mêmes fortifications, les troupes défensives peuvent mener des contre-attaques de ralentissement ou de rupture afin de ralentir ou de stopper une offensive ennemie en cours. De ce fait, l'établissement d'un réseau défensif nécessite tout d'abord une connaissance profonde du terrain dans lequel la défense évolue car une force défensive connaissant le paysage où il combat est moins dépendante de ses ressources matérielles qu'une force offensive. La défense en profondeur n'est pas une défense statique, c'est une défense au contraire très active qui consiste à s'appuyer sur tout un réseau défensif soit déjà établi sur place mais aussi créé en fonction des opportunités en créant des barrages routiers pour bloquer les routes, détruire des ponts, inonder des zones inondables, détruire des barrages, etc. Le tout doit être appuyé par une infanterie de guérilla active qui doit profiter de sa connaissance du terrain pour mener des attaques de flanc sur les forces adverses ou devant s'infiltrer dans ses lignes pour désorganiser son dispositif logistique avec une faible quantité de moyens. Bien sûr, comme nous l'avons précisés, le soutien public étant important, des éléments de défense statique doivent subsister sur les objectifs politiques de la Kaulthie, en l'occurrence sa capitale qui doit être protégée par un réseau de tranchées renforcées, de barrages et de fossés anti-véhicules et de barrières défensives afin que la capitale soit en elle-même une forteresse certes statique mais imprenable. Toute offensive directe sur la capitale doit être un échec et le seul moyen de prendre celle-ci sera à terme de l'assiéger et d'avancer progressivement en détruisant tout sur son passage. Or, un bombardement intensif de la ville provoquerait inévitablement des victimes civiles en masse, ce qui pourrait enhardir l'opinion publique kaulthe contre l'envahisseur. Enfin, la prise de la capitale pouvant s'avérer longue, elle donne tout juste le temps aux troupes de secours comme les forces estaliennes ou kah-tanaises de débarquer sur le sol kaulthe et de mener la contre-attaque et repousser l'envahisseur.

Scénarios d'invasions :

Carte de la Kaulthie (2006).

Maintenant que les principes fondamentaux sont actés, il est temps de se pencher plus précisément sur le cas singulier de la Kaulthie. Il est à noter que compte tenu des menaces géopolitiques actuelles qui entourent l'Union, les deux seules nations actuellement en capacité d'envahir effectivement la Kaulthie seraient les deux empires de Rasken et de Karty (l'Altarie disposant d'une force relativement égale à celle de la Kaulthie, bien que son infanterie soit moins entraînée). Dans le cas des Raskenois, l'offensive ne pourrait que se porter au nord, c'est-à-dire à travers les Altars kaulthiques et la région très montagneuse du Nortwaast. Or, la principale force de l'armée raskenoise reste sa composante motorisée/mécanisée et en aucun cas sa capacité de projection aéromobile ou aérienne, son aviation étant par ailleurs inférieure à l'Armée de l'Air Rouge. Ainsi, bien que l'aviation kaulthe soit inexistante, même si les troupes raskenoises réussissent à établir un pont aérien au-delà des Altars et à atterrir dans une zone plus prompte à l'exercice de leurs troupes mécanisées (comme la vallée de Stellbraun ou l'Almaräg), ce pont aérien serait purement temporaire et ne pourrait être maintenu qu'au prix de lourdes pertes et pour seulement quelques heures, le temps que les forces aériennes estaliennes contre-attaquent. Leur seule option réside donc dans la traversée abrupte des Altars kaulthiques qui serait périlleuse à bien des égards. La principale stratégie afin d'arrêter l'armée raskenoise au sein des Altars serait donc de saboter l'ensemble des infrastructures présentes dans ces zones montagneuses (routes, tunnels, ponts) tout en menant des opérations défensives en zone montagneuse. Ici, ces opérations défensives seront relativement simples à mettre en oeuvre pour les instructeurs estaliens auprès des troupes kaulthes puisqu'elles se baseront exclusivement sur les méthodes de guerre en montagne des troupes de montagne estaliennes, dont les méthodes s'enrichissent au fur à mesure de l'apprentissage des combats dans le Saïdan. Cette première défense de montagne devra être assurée par une brigade de montagne spécialement formée à cet effet. Dans le cas d'un scénario d'offensive aérienne, malgré les risques que cela comporte pour les Raskenois eux-mêmes, l'objectif sera là aussi de saboter les infrastructures permettant ce dit déploiement pour frapper notamment les pistes d'atterrissage ou les zones de déploiement héliportées organisées par les troupes raskenoises pour se déployer dans leur périmètre. L'objectif sera donc principalement de frapper les points d'insertion raskenois le plus rapidement possible en les encerclant et en frappant avant tout leurs moyens matériels et logistiques sans mener pour autant d'offensives à grande échelle sur les poches d'insertion des Raskenois afin d'économiser au maximum le matériel et les vies kaulthes dans les premières heures du conflit. Néanmoins, cette option reste très peu probable malgré tout, le Comité souhaite souligner qu'un tel scénario serait un aveu d'amateurisme de la part de l'état-major raskenois, du moins compte tenu de ses capacités de projection actuelles qui restent relativement faibles. Rasken reste en premier lieu une puissance terrestre, pas une puissance aérienne.

Le cas de Karty est plus susceptible de poser de véritables difficultés à la défense kaulthe. Bien que l'armée de terre kartienne soit moins équipée et puissante que l'armée de terre raskenoise ou même l'Armée Rouge estalienne, elle dispose d'une force aérienne relativement supérieure et contrairement à Rasken, les difficultés liées aux reliefs sont moins persistantes du côté kartien de la frontière. En cas d'offensive kartienne, les troupes impériales disposeraient de deux axes offensifs importants : la vallée de Bründwig d'une part et la ligne Widgen-Hongär un peu plus au nord. En ce qui concerne la vallée de Bründwig, sa défense serait relativement difficile mais la vallée comporte deux avantages importants : au sud, elle dispose de la forêt brune qui est un excellent relief qui permet de protéger le flanc sud de la vallée et de retarder l'ennemi en attendant de se replier sur une ligne plus solide sur la Tisbruch ; ensuite, l'ouest de la vallée dispose de plusieurs avantages comme un terrain urbain relativement large qui rendrait toute progression abrupte si une guérilla urbaine bien organisée est pensée en amont mais on peut aussi supposer que les rivières de la Tisbruch et de la Bruch agiront également comme d'excellents multiplicateurs défensifs contre l'adversaire, notamment en détruisant les ponts de ces deux rivières afin de bloquer toute tentative d'offensive kartienne vers la chaîne de Werinn. Le deuxième axe d'offensive entre Widgen et Hongär s'avère plus sensible car bien que 250 kilomètres sépareraient en théorie des troupes kartiennes cherchant à prendre la capitale le plus rapidement possible sans passer par les zones montagneuses, il reste néanmoins possible que les troupes kartiennes puissent accéder à la capitale en moins de 12 heures. En effet, en théorie, on estime qu'une unité d'infanterie motorisée peut effectuer une traversée de 480 kilomètres par jour, ce qui permettrait en théorie aux troupes kartiennes d'atteindre Warenburg en peu de temps. Il faut non seulement éviter la prise de la capitale mais également éviter que les combats s'y déroulent dès le premier jour afin de donner aux troupes de secours plus d'options de déploiement rapide sur les différents théâtres d'opérations. Tout se joue donc sur le retardement des troupes kartiennes (dont le Comité estime que ce sera l'axe offensif principal en cas de conflit, Karty n'ayant pas intérêt à faire durer la guerre trop longtemps). L'objectif de retardement devra se jouer principalement sur la tenue en respect des troupes kartiennes sur la rive sud de la Schäferfinkel et la conservation des villes moyennes situées entre Preisnar et Erwalburg.

Mesures de défense active :

Afin de mener à bien une défense adéquate de la Kaulthie en cas de réalisation de l'un de ces scénarios présentés, il faut préparer la défense kaulthe du mieux que nous pouvons, que ce soit avec les moyens militaires kaulthes actuelles ou à venir, le Comité souhaitant s'assurer notamment que des objectifs de production et de mise en service de différents matériels de base soient mises en oeuvre dans l'armée kaulthe afin de concrétiser le système de défense active proposée par le Comité.

  • Opération Eisdrang : Afin de mener à bien la défense des Altars kaulthiques, la tâche défensive sera confiée à une brigade de montagne spécialisée spécifiquement dans le domaine de la guerre en montagne et notamment dans les opérations défensives. Cette brigade, nommée la 1ère Brigade de Montagne "Ledohieb" et comptant 5200 hommes en tout, bien que son armement soit incomplet, devra être la pierre angulaire de la défense des frontières septentrionales de la Kaulthie. L'opération Eisdrang dont la 1ère Brigade sera en charge vise principalement à retarder et bloquer toute avancée hostile dans les montagnes et pour cela, l'opération vise en somme à placer des explosifs sur chaque infrastructure facilitant le transport et le déplacement des troupes dans la zone montagneuse : tunnels, ponts, routes. De plus, des explosifs sont également positionnés dans les vallées et les falaises, la brigade étant chargée tout au long de l'année de mener une étude judicieuse de la topographie des montagnes afin d'étudier la mise en place d'avalanches artificielles provoquées à l'explosif afin de ralentir ou d'ensevelir les troupes adverses. L'opération vise ensuite à occuper notamment les principales hauteurs des Altars afin d'obtenir une visibilité importante de l'ensemble de la région. De ces hauteurs, des réduits fortifiés seront installés pour l'artillerie d'une part mais également pour des positions anti-aériennes afin d'interdire les Altars à toute opération aérienne visant à se déplacer vers le sud de la région. Enfin, ces hauteurs agissent aussi comme points d'observations afin d'étudier les mouvements adverses et planifier ainsi des embuscades. Ces réduits agissent donc à la fois comme postes d'observation et d'artillerie mais aussi comme forteresses locales puisqu'elles disposeront de missiles antichars et de pièces d'artillerie qui doivent interdire les mouvements adverses dans un périmètre donné, tout en effectuant des tirs à longue distance pour harceler en continu l'infanterie ennemie et anéantir à petit feu le moral des soldats sous pression continue. Tout est donc fait pour au maximum ralentir et obstruer toute avancée ennemie dans la région. Il faut ensuite noter que les hauteurs et les réduits tenus fermement par les unités de la brigade seront reliés par un réseau de tunnels souterrains (également remplis d'explosifs pour éviter toute infiltration du réseau par des forces spéciales quelconques) afin que le ravitaillement ou des renforts puissent se déplacer sans contrainte de relief ou de feu d'appui ennemi entre les différents réduits. Il est à noter que dans ce cas, Fredsburg (ville située au cœur des Altars, située à seulement quelques kilomètres de la frontière avec l'Altarie) agit comme nœud logistique principal de la brigade et donc de facto comme point névralgique à tenir absolument. Fredsburg agit comme le verrou des Altars puisque c'est de là que toute la logistique devra organisée et distribuée aux différents secteurs du front des Altars. Des routes et des tunnels seront organisés entre le coeur du territoire kaulthe et Fredsburg afin que la logistique puisse suivre d'une part. Par la suite, la brigade disposera bien d'unités motorisées pour la logistique mais les derniers kilomètres seront assurés par des unités logistiques utilisant des animaux et des mûles afin de faciliter le ravitaillement dans des zones où les infrastructures seront souvent inexistantes (souvent parce que les troupes kaulthes auront eu ordre de les détruire dès les premières minutes du conflit).

  • Organisation de la 1ère Brigade de Montagne.Unités de combat principales.

    Bataillons d'Assaut de Montagne (x3).

    Les bataillons d'assaut de montagne sont la colonne vertébrale de la brigade, ils sont chargés de tenir les hauteurs, de mener les opérations de sabotage et de tenir à proprement parler le terrain. Chaque bataillon est organisé en trois compagnies d'assaut, une compagnie d'armes lourdes (destiné principalement aux mortiers lourds et tractés du bataillon), une compagnie de commandement, un peloton de reconnaissance (devant disposer en théorie de drones tactiques pour faciliter ses missions de reconnaissance) et un peloton antichar (disposant d'ATGM mobiles afin d'assurer l'interdiction de certaines zones aux unités mécanisées ou blindées en montagne).

  • Effectifs : 600 hommes par bataillon.
  • Matériel : 30 transports de troupes blindés, 8 mortiers tractés, 6 lance-missiles antichars, 4 drones.

  • Bataillon motorisé.

    Le bataillon motorisé agit comme une force de réserve et de réaction rapide pour la brigade, elle permet à la brigade de déployer en seulement quelques heures une unité rapide sur les points chauds afin de tenir un secteur temporairement, le temps de l'arrivée de renforts ou d'appuis indirects afin de repousser une offensive ennemie. Dans certains cas, le Comité a exprimé également son souhait d'utiliser ce bataillon motorisé comme un embryon d'unité de réaction rapide et prévoit qu'en cas d'offensive au sud, le bataillon motorisé de la brigade sera mobilisé au sud pour protéger la capitale. Le bataillon compte trois compagnies d'infanterie motorisée, une compagnie de soutien (comprenant les ATGM et les mortiers du bataillon) et une compagnie de commandement.

  • Effectifs : 600 hommes.
  • Matériel : 20 camions de transport, 20 véhicules blindés légers, 30 transports de troupes blindés, 6 mortiers légers, 4 lance-missiles.

  • Bataillon de fusiliers (x2).

    Les fusiliers de la brigade sont l'unité de seconde ligne principale de la brigade. Alors que les unités d'assaut sont entraînés à reprendre des terrains perdus et sont l'élite de la brigade, les bataillons de fusiliers sont spécialisés avant tout dans les opérations défensives. Chaque bataillon de fusiliers compte trois compagnies de fusiliers, un peloton de mortiers et une compagnie de commandement.

  • Effectifs : 500 hommes par bataillon.
  • Matériels : 20 camions de transport, 6 mortiers légers, 24 lance-roquettes antichars.

  • Bataillon blindé.

    Bien qu'on puisse s'étonner de l'existence d'une unité blindée au sein de la brigade, il faut reconnaître que la brigade aura nécessairement besoin de blindés pour affronter de possibles unités motorisées ou mécanisées dans les montagnes. L'idée est que le relief obligera nécessairement un ennemi en supériorité numérique à passer des goulets d'étranglement. C'est dans ces espaces clos que le bataillon blindé joue son rôle car ces goulets d'étranglement purement et simplement l'avantage numérique ennemi et dès lors, les blindés kaulthes peuvent disposer d'une supériorité numérique locale écrasante pour stopper l'avant-garde, voire toute une offensive adverse. Il est à noter que ce bataillon, comme le bataillon motorisé, peut être destiné à rejoindre le front méridional en tant que force de réaction rapide. Le bataillon blindé compte trois compagnies blindées (avec chacun 10 chars en son sein), une compagnie de commandement et un peloton d'entretien.

  • Effectifs : 300 hommes.
  • Matériel : 30 chars d'assaut, 5 camions citernes, 10 camions de transport.


  • Appui et feu indirect.

    Groupe d'Artillerie.

    L'artillerie est une composante essentielle à l'appui des troupes de montagne car elle permet non seulement d'interdire des mouvements adverses sur toute une zone (un effet déjà présent dans des campagnes en terrain plat mais qui s'accroit considérablement en hauteur) mais permet également d'effectuer des missions de contre-batterie dévastatrices en cas d'offensive ennemie sur un des réduits (les Kaulthes ont l'avantage de la reconnaissance et de la connaissance du terrain, la contre-batterie n'en est que facilitée). Le groupe d'artillerie de la 1ère Brigade compte ainsi deux batteries d'obusiers, une batterie de lance-roquettes multiples et une unité d'artillerie de campagne (qui joue aussi le rôle d'unité de topographie).

  • Effectifs : 400 hommes.
  • Matériel : 12 canons automoteurs, 6 canons tractés, 6 lance-roquettes multiples, 10 camions de transport.

  • Bataillon de défense anti-aérienne.

    Afin de contrebalancer l'inexistence de l'aviation de chasse kaulthe et pour éviter de perdre tout contrôle sur le ciel kaulthe en cas de conflit, la brigade dispose d'un bataillon de défense anti-aérienne qui doit éviter notamment le bombardement aérien de ses flux logistiques et de ses positions avancées afin d'éviter que les réduits soient anéantis sous un feu aérien constant qui ne laisserait que peu de place aux manoeuvres kaulthes. Certes, une campagne aérienne ennemie aurait le double effet de limiter les pertes et de détruire le système défensif kaulthe mais au prix de la rapidité. Or, tant que l'Estalie ou l'Internationale Libertaire se portent garantes de la protection de la Kaulthie, le temps est une ressource précieuse. Néanmoins, la brigade doit disposer d'un tel bataillon pour assurer la protection de ses troupes et préserver son matériel. Le bataillon dispose de deux batteries de lance-missiles antiaériens, d'une batterie de canons antiaériens mobiles et d'un peloton radar.

  • Effectifs : 300 hommes.
  • Matériel : 6 canons antiaériens mobiles, 12 lance-missiles antiaériens mobiles, deux véhicules radars.


  • Renseignement.

    Compagnie de reconnaissance.

    La compagnie de reconnaissance est essentielle pour assurer la mission défensive dans les Altars puisque c'est la reconnaissance qui permet à la brigade de conserver l'initiative opérationnelle en permanence sur tout acteur offensif. C'est la reconnaissance qui permet aux réduits de bombarder et d'interdire les mouvements ennemis, d'actionner les pièges explosifs au bon moment et de permettre aux unités adjacentes de réagir à des mouvements adverses, notamment en cas de concentration de moyens ennemis sur un réduit spécifique. La compagnie s'organise autour de deux sections de reconnaissance, une section de drones et une cellule de renseignement (directement formée par le GI du SRR estalien).

  • Effectifs : 100 hommes.
  • Matériel : 10 véhicules tout-terrain, 6 drones.


  • Soutien et logistique.

    Bataillon logistique.

    Situé à Fredsburg, le bataillon de logistique est chargé d'assurer la logistique de chaque réduit et est autant spécialisé dans la fourniture de la logistique par des moyens motorisés classiques que par des moyens plus rudimentaires comme la traction animale pour les zones de combat ou les terrains particulièrement difficiles. Le bataillon est organisé en une compagnie de transport, une compagnie de carburant et une compagnie de munitions.

  • Effectifs : 400 hommes.
  • Matériel : 40 camions de transport, 10 camions citernes.

  • Bataillon de maintenance.

    Le bataillon de maintenance s'assure de la maintenance et de la réparation de l'ensemble des véhicules et du matériel de la brigade afin de conserver un taux de disponibilité élevé et retarder l'atteinte du seuil d'épuisement matériel et physique des unités de première ligne. Le bataillon s'organise autour d'une compagnie de maintenance des véhicules, une compagnie d'armement et une compagnie de transmissions. Il est à noter que le bataillon s'organise autour de 5 ateliers mobiles dont deux sont alloués à la compagnie de maintenance des véhicules, deux à la compagnie d'armement et un atelier est fourni à la compagnie de transmissions.

  • Effectifs : 300 hommes.
  • Matériel : 5 véhicules de dépannage.

  • Bataillon du génie.

    Le bataillon du génie est l'unité de soutien essentielle de la brigade puisqu'en temps de paix, c'est le bataillon qui va se charger de l'édification des fortifications des réduits ainsi que la mise en place des explosifs dans les zones stratégiques des Altars. Il est à noter qu'en temps de guerre, le bataillon est chargé autant de l'activation des explosifs, de la réparation des fortifications ainsi que la rupture des lignes de défense ennemies ; la défense active exige que des offensives de rupture et de désorganisation soient organisées par les unités d'assaut de la brigade, le génie d'assaut est ici chargé de déstabiliser les défenses physiques pour laisser libre cours aux unités d'assaut. Le bataillon est organisé autour de deux compagnies de génie de combat, une compagnie de déminage et une section de pontage. Il est à noter que la section de pontage reste stationnée à Warenburg afin d'être plus utile sur le front méridional en cas de conflit, les Altars ne comprenant aucune rivière infranchissable pour les véhicules.

  • Effectifs : 400 hommes.
  • Matériel : 10 véhicules de déminage, 5 bulldozers et 2 ponts mobiles.

  • Compagnie de transmissions.

    La compagnie de transmissions sert à protéger la brigade contre les opérations de guerre électronique tout en reliant les unités entre elles, notamment entre la reconnaissance et les réduits afin d'assurer la coordination des moyens de défense des Altars. La compagnie s'organise autour d'une section de communications brigade (chargée de lier le QG de la brigade au reste de la brigade ainsi que des opérations de cyberdéfense et de cryptage), une section de transmissions interarmes (pour lier les unités de combat aux unités de soutien lors des déploiements tactiques) et une section de maintenance IT/systèmes (afin d'effectuer des réparations du matériel de transmission et appuyer les réseaux locaux de transmissions).

  • Effectifs : 100 hommes.
  • Matériel : 15 véhicules de transmissions.


  • Effectifs totaux : 5200 hommes.

  • Opération Glashain : La situation dans le sud est étroitement plus complexe que la situation au nord car là où le relief joue en grande partie le rôle de fortification naturelle qui prémunit le pays d'une invasion depuis le nord, les terrains géographiques du sud sont beaucoup plus prompts à une invasion, notamment face à des unités mécanisées ou motorisées que Karty est en capacité de déployer. Le système de défense au sud n'est pas inexistant à la base : la Kaulthie avait déjà militarisé et fermé sa frontière avec Karty en Novembre 2014 mais dans les faits, cette fermeture de la frontière était un acte avant tout politique et non une décision militaire réfléchie, les infrastructures mises en place en 2014 étant bien incapables d'encaisser le choc initial d'une offensive kartienne. Les fortifications frontalières seront donc revues dans un premier temps sur l'ensemble de la frontière commune avec Karty : une double rangée de "dents de dragon" afin de bloquer l'avancée des chars et des véhicules mécanisés (enterrés dans le sol à l'exception de la pointe, évitant ainsi que ceux-ci soient destructibles par des bulldozers), deux rideaux défensifs, un réseau profond et renforcé et de tranchées, des postes de tir, des tours de guet, des abris pour le personnel, des dépôts de munitions pour la logistique, des fossés anti-véhicules, des bermes de terre et des barbelés (il est probable que des mines soient également posées dans cette région dès que l'industrie kaulthe sera en mesure d'en produire). Or, il est évident que même en disposant la totalité des moyens actuels de l'Armée Communale sur la frontière kartienne, il serait strictement impossible d'arrêter l'offensive kartienne aux frontières et il est très probable que cette ligne de défense, si son objectif reste de donner du fil à retordre aux troupes kartiennes, ne fera pas long feu et finira par être percée. Il faut donc se préparer à la seconde étape de l'opération : la défense en profondeur. La vallée de Bründwig sera spécialement dédiée à ralentir les troupes kartiennes en ce sens, l'armée kaulthe devant s'aider notamment de la vallée pour y construire des abris dissimulés constituant un réseau défensif large mais dont la densité est tout juste calculée pour que chaque poste de tir puisse couvrir les postes adjacents. Ces postes sont de nature diverses : systèmes de guerre électromagnétique pour la neutralisation et le brouillage des drones et des systèmes de guerre électronique ennemis, défense anti-aérienne, artillerie, des chars retranchés, des postes ATGM, le tout soutenu par des lignes de communications pour permettre le ravitaillement et la logistique des postes de tir dont la profondeur doit s'étendre sur la centaine de kilomètres (est-ouest) qui sépare la Bruch de la frontière kartienne. Chaque poste comporte entre 10 et 20 soldats, à noter qu'en cas de chute ou de destruction d'un poste de tir, il est préférable que ceux qui dépendaient de la couverture de celui-ci se replient ou accueillent en leur sein de nouveaux équipements redéployés afin d'harceler les flancs adverses. Ainsi, la seule manière pour les troupes kartiennes de venir à bout de cette défense sera d'éliminer un par un les postes de tirs de la vallée pour être sûrs de ne pas être pris sur les flancs ou sur les arrières ; il est à noter que des passages souterrains restreints seront utilisés pour accéder à des entrées dans les zones non-couvertes par les postes de tir, ces tunnels devant généralement accéder aux arrières de l'ennemi en cas d'offensive adverse dans la région. Finalement, une fois que tout le dispositif est réduit, une troisième ligne de défense sera choisie de l'autre côté de la Bruch : ponts détruits, barbelés, obstacles antichars, mines navales dans la rivière, postes de tir de l'artillerie, etc. Dans le même temps, toutes les villes sur la Bruch (notamment Steinhornen) seront barricadés, les ponts sur la Bruch détruits de la même manière, les bâtiments piégés à l'explosif afin de barrer les rues aux troupes ennemies (et les forcer à déblayer dans des opérations du génie longues et coûteuses en matériel et en temps) et effectuer des actions de guérilla urbaine récurrentes pour bloquer la progression des unités et saper le moral des troupes. Il faut noter néanmoins plusieurs choses quant à ce réseau défensif dans la vallée de Bründwig : les troupes kaulthes organiseront leurs positions défensives en plaçant volontairement les positions offensives des postes de tirs sous des tirs planifiés et intégrés en canalisant les forces ennemies dans des zones d'engagement avantageuses avec des tirs intégrés et vulnérables aux contre-attaques sur les flancs. Compte tenu du besoin inhérent de mobiliser la plupart des effectifs kaulthes pour la protection de la capitale, il est évident que tous les postes de tirs de la vallée ne seront pas tous occupés, les officiers kaulthes seront formés par leurs instructeurs estaliens à affecter et réaffecter avec souplesse les unités qu'ils auront sous leur disposition pour occuper des secteurs défensifs en fonction des mouvements adverses. Cette flexibilité permet ainsi non seulement d'économiser du matériel et des hommes, de concentrer davantage de matériel sur un point chaud précis au lieu de l'étendre de façon disparate sur toute la ligne de front et permet également aux troupes kaulthes de maintenir des cycles de repos suffisants afin de conserver le moral des troupes au beau fixe.

  • Soldat kaulthe en exercice d'embuscade.

  • Opération Vojnageist : Si la défense de la vallée de Bründwig ralentit l'armée kartienne et permettra ainsi d'éviter une occupation des territoires centraux de la Kaulthie, la protection de la ligne Widgen-Hongär est toute aussi vitale puisqu'il s'agit de la route la plus directe et la moins obstruée par le relief jusqu'à la capitale kaulthe, Warenburg. Or, comme nous l'avons vu, en plus de présenter une difficulté stratégique au déploiement d'éventuelles forces de secours, la prise de la capitale peut avoir un sérieux impact sur le soutien public de la Kaulthie et peut ainsi réduire l'efficacité de la défense en profondeur kaulthe du fait du manque de soutien des civils et de la baisse de moral occasionné chez les soldats kaulthes. Il faut donc éviter une prise de la capitale. La capitale en elle-même va donc recevoir des aménagements tout autour : barbelés, champs de mines, dents de dragons, tranchées renforcées, réseau souterrain pour mener des embuscades, postes d'artillerie, postes de tirs dissimulés d'ATGM, bunkers enterrés, chars enterrés, tout doit être fait pour renforcer la capitale kaulthe et en faire une forteresse statique puisqu'il est hors de question de l'abandonner. En cas de rupture dans le dispositif défensif autour de la capitale, ce sera à la guérilla urbaine de jouer avec les mêmes tactiques employées à Steinhornen. Enfin, pour le reste : Preisnar sera fortifiée de la même manière et les quelques 20-30 kilomètres entre la Schäferfinkel et la frontière sera fortifiée avec un système de défense en profondeur identique que dans la vallée de Bründwig. En revanche, là où cela change, c'est d'abord dans l'utilisation plus soutenu des feux de soutien intégrés : en plus du feu intégré déjà mentionné plus haut, il sera nécessaire de doter au minimum la Kaulthie d'une aviation de combat de chasseurs-bombardiers. Néanmoins, ces chasseurs emploieront principalement des bombes planantes et devront être basés non dans des aérodromes militaires mais doivent utiliser à l'arrière, dans le Hongär et la vallée de Stellbraun, des parcelles de routes aménagées pour y faire décoller et atterrir des aéronefs, le but étant d'éviter que l'aviation kartienne, bien plus importante d'un point de vue numérique comme matérielle, ne mène de campagnes aériennes visant à clouer la maigre flotte aérienne kaulthe au sol. Ces chasseurs-bombardiers seront formés et conçus principalement à l'utilisation de bombes planantes, des bombes pouvant être larguées jusqu'à 70 kilomètres de leur cible à faible altitude, le but étant que les aéronefs kaulthes employés restent le moins longtemps possible en sortie afin d'éviter l'interception, tout en étant le plus loin possible des combats, les aéronefs larguant leurs bombes depuis des territoires déjà sous contrôle kaulthe. Evidemment, ces sorties devront tout de même s'effectuer avec parcimonie en se chargeant de bombarder les unités ennemies qui franchiraient uniquement les premières lignes kaulthes. La ligne de défense de l'opération sera intensifiée avec la disposition à 30-60 kilomètres de la ligne de front des batteries d'artillerie fournissant des tirs indirects dans la zone d'engagement ; des mortiers lourds seront placés à 3-6 kilomètres également de la ligne de front. Il est à noter que des champs de mines sont également placés tout le long de la rive sud de la Schäferfinkel avec une densité de 500 mètres pour les champs de mines. En ce qui concerna la coordination des tirs d'artillerie, les artilleurs kaulthes seront formés à la doctrine de tir estalienne.


  • Investissements militaires : 33 000 points (11 usines militaires/scientifiques).
    Recommandations de production et de mise en service :

  • 100 camions de transport.
  • 60 transports de troupes blindés.
  • 8 mortiers tractés.
  • 34 lance-missiles antichars.
  • 10 drones.
  • 20 véhicules blindés légers.
  • 12 mortiers légers.
  • 5 camions citernes.
  • 30 chars d'assaut.
  • 12 canons automoteurs.
  • 6 canons tractés.
  • 6 lance-roquettes multiples.
  • 6 canons anti-aériens mobiles.
  • 12 lance-missiles antiaériens mobiles.
  • 2 véhicules radars.
  • 10 véhicules tout-terrain.
  • 5 véhicules de dépannage.
  • 10 véhicules de déminage.
  • 5 bulldozers.
  • 2 ponts mobiles.
  • 15 véhicules de transmission.
  • Mines antipersonnels/antichars (une usine chacune).
  • 19536
    Comité de Défense mutuelle


    Forces blindées kaulthes : une force de réaction rapide de base

    I LOVE TANKS.Achtung Panzer !

    Rapport du Comité de Défense mutuelle entre l'Estalie et la Kaulthie.
    Sujet : structuration d'une force blindée de base au sein de l'Armée Communale de Kaulthie.

    "Sir dire news. The Germans have found the Hugo boss again."




    Dans le contexte d'une instabilité croissante du continent eurysien et face à la probabilité croissante qu'une offensive provenant de pays comme Karty ou Rasken s'effectue à travers une offensive mécanisée d'envergure, la Kaulthie doit impérativement se doter de capacités de réaction tactique flexibles, rapides et modulables, capables non seulement de contenir des percées mais aussi de rétablir localement l'équilibre du front par des contre-manoeuvres limitées. L'Armée Communale, dont les capacités offensives sont aujourd'hui quasi-nulles, repose sur une structure fragmentée et mal standardisée dont la seule unité spécialisée opérationnelle est concentrée dans les Altars du Nord et ne peut être redéployée ailleurs sans compromettre la couverture avec la frontière raskenoise. L'absence de toute force de manoeuvre mécanisée au sud de la Schäferfinkel crée une faille stratégique majeure que l'ennemi ne manquerait pas d'exploiter en cas de conflit à haute intensité. Le présent rapport vise à proposer une réponse structurelle à ce vide capacitaire par la création d'une Force de Réaction Blindée (FRB) conçue pour intervenir rapidement sur n'importe quel segment du front sud, manoeuvrer avec agilité sur les lignes intérieures, appuyer la défense en profondeur et, le cas échéant, rétablir le contact par des actions limitées de reconquête tactique sur des objectifs à haute valeur stratégique.

    Cette force blindée ne saurait être pensée comme une force autonome, encore moins comme un équivalent kaulthe d'un corps mécanisé conventionnel. Il s'agit d'un outil militaire asymétrique, de dimension modeste, mais à haute réactivité, destiné à opérer dans un environnement où les structures logistiques, le soutien aérien et la couverture électronique sont assurés majoritairement par des moyens estaliens, faute d'équivalents matériels semblables dans l'Armée Communale. Conformément à cet objectif, l'Estalie s'est engagée au sein du Comité à fournir un appui en nature, ainsi qu'un appui doctrinal par la mise en place de cycles de formation communs et d'une coopération tactique étroite avec les unités estaliennes de manoeuvre. La FRB sera par conséquent construite dès son origine sur une doctrine partagée, issue des principes éprouvés du combat mobile estalien, adaptés aux contraintes spécifiques du théâtre kaulthe, caractérisé par une combinaison de vallées profondes, de nœuds urbains densément minés, de forêts à faible visibilité et de lignes de ravitaillement vulnérables.

    Le rapport détaillera successivement les justifications stratégiques de cette force, les principes doctrinaux qui encadreront son emploi opérationnel, les modalités de coopération militaire entre l'Estalie et la Kaulthie dans la constitution de cette unité puis enfin son organisation interne, sa structure organique et les recommandations de l'Armée Rouge estalienne en matière de ressources humaines, de logistique, de communications et de maintenance. La Force de Réaction Blindée ne constitue pas une fin en soi mais reste le premier jalon d'une mutation doctrinale plus large de l'Armée Communale, orientée vers une défense active, décentralisée et modulaire, capable de faire face à une agression mécanisée rapide tout en maximisant le rapport coût-efficacité d'une armée à faibles effectifs permanents comme l'Armée Communale.


    Intérêt stratégique d'une force blindée de réaction rapide :

    T'es kaulthe et t'aimes pas les chars ? Mec, t'es malade ? Doliprane ?

    L'impasse du modèle statique kaulthe :

    Depuis la fin de la guerre civile en Kaulthie, la défense kaulthe repose sur un modèle exclusivement territorial dont l'objectif premier est d'empêcher par la fortification. Cette doctrine défensive, forgée dans l'urgence et le dénuement, a été consolidée par le Comité de Défense Mutuelle par l'entraînement d'une brigade de montagne dans les Altars pour protéger le nord et la construction d'un réseau de fortifications échelonnées dans le sud, conformément aux principes de défense en profondeur recommandés par les Estaliens. Toutefois, ce modèle atteint ses limites dès lors qu'il est confronté à un adversaire disposant d'une capacité de projection rapide, de supériorité aérienne et d'unités mécanisées. Les forces kartiennes, bien plus motorisées, sont en mesure d'identifier un point faible dans le dispositif, de le traverser puis de contourner les lignes principales pour prendre à revers les positions défensives ou atteindre un objectif stratégique comme la capitale. Or, l'Armée Communale ne dispose d'aucune réserve mobile susceptible d'intervenir sur une ligne secondaire ou de contre-attaquer une brèche. La défense, dès lors, devient rigide, linéaire et surtout prévisible. Elle repose sur le pari que l'ennemi ne brisera pas la ligne ou qu'il s'enliserait suffisamment longtemps pour permettre l'intervention estalienne. Ce pari est intenable. La vulnérabilité structurelle d'une armée incapable de mouvements opératifs transforme chaque percée locale en risque stratégique majeur. Ce n'est pas seulement la profondeur qui manque : c'est la capacité d'opérer un mouvement volontaire à l'échelle tactique. Le front devient alors une succession de points fixes, incapables de se soutenir mutuellement ni de s'adapter à l'évolution du champ de bataille.

    Une force blindée comme levier de flexibilité stratégique :

    C'est dans ce contexte que la création d'une force blindée de réaction rapide (FRB) prend tout son sens. Il ne s'agit pas d'une force offensive destinée à mener des percées profondes ou à exploiter une supériorité mécanique. La FRB a pour vocation d'introduire un élément de fluidité dans une armée rigide, un point de pivot autour duquel s'organisent les ajustements tactiques et les contre-mouvements. Loin d'être une force lourde incapable de se redéployer, elle est conçue comme une force compacte, modulaire, reposant sur une doctrine interarmes allégée, capable de se projeter rapidement sur n'importe quel point chaud identifié par les réseaux de capteurs ou les unités de renseignement estaliennes. Elle joue un rôle de stabilisateur dynamique : lorsqu'un axe est menacé, elle s'y déploie, prend position, ralentit l'ennemi, effectue une contre-attaque ciblée puis se redéplace si nécessaire. Sa mobilité, sa puissance de feu, sa capacité à encaisser un choc frontal ou à dissuader une progression mécanisée adverse suffisent, même en effectifs réduits, à redonner du temps et de l'espace à la ligne défensive. La simple existence de cette capacité opérationnelle impose à l'adversaire de ralentir, de sécuriser ses flancs, de redéployer des moyens pour contenir une possible contre-offensive, brisant ainsi son élan. La FRB ne se content pas d'agir militairement : elle agit sur la psychologie de l'engagement, introduit de l'instabilité dans le calcul opérationnel adverse et réduit mécaniquement les marges de manoeuvre de toute armée offensive. Elle devient alors un multiplicateur de temps, de décision et de profondeur stratégique pour l'Armée Communale.

    Vers une doctrine de défense mobile à géométrie variable :

    L'introduction de cette force n'est pas seulement une solution ponctuelle face à un déficit capacitaire. Elle engage une transformation doctrinale plus profonde. L'Armée Communale, jusqu'à présent structurée autour d'un modèle hiérarchique défensif rigide, cloisonné par secteurs, se dote avec la FRB d'un embryon de doctrine mobile. Ce n'est pas une armée offensive qu'elle crée mais une armée capable de se mouvoir, de s'adapter, de concentrer ses moyens et de reconfigurer ses lignes. La FRB impose de nouvelles pratiques : coordination interarmes, commandement décentralisé, logistique projetable, renseignement en temps réel et surtout une capacité de planification stratégique à court terme. La doctrine kaulthe ne devient pas manœuvrière au sens classique mais elle devient réactive, articulée, capable de pivoter. Chaque point du front n'est plus défendu par une ligne figée mais par un ensemble dynamique de positions fixes et de forces mobiles en attente. Ce modèle repose sur une circulation de l'information rapide, une standardisation des procédures entre les troupes estaliennes et kaulthes et une capacité à mener des exercices conjoints réguliers pour intégrer la FRB dans la culture opérationnelle locale. Enfin, au-delà de ses effets immédiats, la FRB sert de noyau formateur pour les futures réformes de l'Armée Communale : elle montre comment structurer une force modulaire, comment penser l'appui logistique d'urgence, comment articuler l'infanterie, les blindés et les soutiens dans une logique de temps court. Elle est est en somme le germe d'une armée post-guerre civile capable de s'adosser aux standards estaliens sans s'y diluer et d'inventer un modèle propre de défense active à échelle réduite mais à haute cohérence interne.


    Tactiques blindées de la Force de Réaction Blindée :

    Attendez, comment on tire déjà ?

    Supériorité locale et emploi en concentration discontinue :

    La FRB ne cherche pas à imposer une supériorité frontale et permanente sur un théâtre d'opérations mais à créer des instants d'asymétrie, des ruptures locales de puissance dans des secteurs précisément choisis afin d'induire une dislocation du dispositif adverse. Cela repose sur un usage tactique bien identifié : la concentration discontinue. Plutôt que de chercher à tenir un front de façon linéaire ou de le renforcer de manière uniforme, la FRB concentre l'ensemble de sa puissance (chars, véhicules de combat d'infanterie, artillerie mobile, capacités antichars et anti-aériennes) sur un segment restreint, généralement dans les premières heures d'un contact hostile. Elle crée alors une densité de feu et de manoeuvre très supérieure à ce que l'adversaire attend, pour briser l'élan d'une percée, détruire une unité en mouvement ou interdite un point de passage décisif. Une fois le choc réalisé, la FRB décroche, se redéploie sur un nouveau secteur ou se replie en profondeur pour se réapprovisionner et se remettre en conditions opérationnelles. Cette tactique suppose une doctrine du court-circuit : il ne s'agit pas de faire durer l'engagement mais de le trancher en rendant tout mouvement adverse intenable. Pour cela, la reconnaissance préalable, la planification précise des lignes de tir et l'intégration des tirs indirects à distance moyenne (mortiers, artillerie automotrice) sont fondamentaux. La FRB n'est donc pas une force d'occupation, elle n'a pas vocation à s'établir mais à détruire, désorganiser, rompre puis à se dissiper pour frapper ailleurs. Elle impose à l'adversaire un stress tactique permanent, l'empêchant d'identifier un front stable ou de déployer une logique opérationnelle continue.

    Maîtrise du tempo : mobilité, choc, repli

    Le cœur de la doctrine tactique blindée repose sur une lecture très stricte du tempo opérationnel. Le blindé n'est pas ici un outil de percée mais un multiplicateur de rythme. Chaque manoeuvre de la FRB est pensée comme un cycle composé de trois phases : mouvement offensif rapide, fixation localisée et repositionnement. Le mouvement initial doit être aussi rapide que discret : convois nocturnes, itinéraires multiples, routes de dispersion sécurisées, appui du génie pour franchir les obstacles. La vitesse, dans ce cas, ne se mesure pas en km/h mais en capacité à être là avant l'adversaire, en mesure de frapper avant même que sa propre logistique ait suivi. Ensuite vient la phase de choc : la FRB frappe vite, fort, sur une durée volontairement limitée, avant que l'ennemi ne puisse redéployer son artillerie ou appeler un appui aérien. Elle tire parti d'un effet de saturation : nombreux lanceurs antichars, artillerie décentralisée, frappes concentrées sur les postes de commandement ou les colonnes logistiques ennemies. Ensuite, sans attendre l'épuisement, la FRB décroche : pas par fuite mais pour éviter l'engluement. Ce repli n'est pas désorganisé mais doctrinalement intégré avec des lignes de retrait identifiées, des couloirs de feu préparés et un relais immédiat par des unités locales défensives. La FRB ne doit jamais devenir prévisible. Elle ne répond pas, elle prend l'initiative et surtout, elle nie à l'ennemi la possibilité de se structurer sur une temporalité stable. Son existence même transforme un front stable en zone de pression constante.

    Environnement tactique : adaptation aux contraintes kaulthes

    La doctrine de la FRB ne peut se penser en vase clos : elle est une réponse directe aux conditions géographiques, matérielles et humaines propres à la Kaulthie. L'ennemi dispose de la supériorité aérienne, de meilleures liaisons C4ISR et d'une réserve blindée supérieure. Le terrain, quant à lui, se divise entre les vallées encaissées du sud et les hauts plateaux du centre. La FRB doit donc internaliser dans sa tactique une logique de contre-enveloppement asymétrique. Elle ne cherchera jamais l'affrontement total mais ciblera les segments avancés, les flancs logistiques, les unités de soutien isolées. Pour cela, elle doit pouvoir se dissimuler, se disperser puis se recomposer brutalement à un endroit précis. La dispersion initiale est essentielle : des détachements légers de reconnaissance, de guerre électronique, ou d'appui anti-aérien couvrent la ligne de front sous forme d'avant-postes mobiles qui signalent les percées. Le gros de la FRB, quant à lui, reste en attente, derrière la seconde ligne, prêt à s'élancer sur une alerte tactique, par des routes secondaires ou des corridors dégagés à l'avance. L'articulation entre véhicules de combat d'infanterie, chars légers et MBT se fera de manière fluide : le char principal ne sera jamais en tête, mais en point de feu, protégé par les unités IFV plus mobiles pendant que les chars légers opèrent en zone latérale pour harceler les éléments isolés. Chaque unité doit penser son déploiement comme éphémère et son repli comme préparé. Le terrain n'est jamais conquis : il est neutralisé, temporairement interdit puis abandonné une fois la manoeuvre achevée. La force blindée ne tient pas le territoire : elle le sature pour redonner à l'état-major le temps de redéployer ou de réorganiser les lignes arrières. En ce sens, la FRB kaulthe est force d'élasticité, plus que de percée. Son emploi correct suppose de rompre avec les schémas d'affrontement frontal : son efficacité ne repose pas sur ce qu'elle s'occupe mais sur ce qu'elle empêche.


    Entraînements conjoints et intégration doctrinale estalo-kaulthe :

    YES I LOVE NATO INTEGRATION SKSKSKSKS

    La mise sur pied de la Force de Réaction Blindée kaulthe ne peut se limiter à un transfert de matériel ou à un simple ajustement organique de l'Armée Communale. Elle suppose une assimilation complète des méthodes de combat mécanisé, des principes de coordination interarmes et des logiques de commandement à haute mobilité. A cet effet, le Comité de Défense Mutuelle prévoit une coopération approfondie et durable avec les formations blindées de l'Armée Rouge estalienne, plus spécialement la 2ème Brigade Blindée "Teney" qui enverra sur place un de ses bataillons d'armes combinées en Kaulthie ; la 2ème Brigade, forte de son expérience des affrontements dans le Saïdan et lors de la Révolution Brune de Kartvélie, compte parmi les forces les plus aguerries de l'Armée Rouge en matière d'engagement blindé en terrain difficile. Cette coopération s'organisera autour d'un programme structuré d'entraînement bilatéral progressif, débutant dès l'année 2017 et destiné à former en l'espace de deux ans (2017-2019) un noyau opérationnel complet de cadres et de troupes kaulthes compétentes dans l'usage tactique des unités blindées. Les manoeuvres conjointes seront concentrées sur deux zones représentatives : le secteur de Widgen-Hongär, représentatif des terrains semi-plates typiques des axes d'approche vers la capitale, et les contreforts sud des Altars, permettant d'intégrer dès la formation la logique de rupture, d'embuscade et de saturation en terrain fermé. Ces exercices associeront en permanence les unités de chars légers, d'IFV, d'artillerie mobile et d'infanterie motorisée, en incluant systématiquement les moyens de transmission, de reconnaissance, d'appui génie et les capacités de guerre électronique. L'un des objectifs clefs est d'accélérer l'autonomisation des officiers subalternes dans la conduite de groupes tactiques autonomes, par la création d'une école de commandement interarmes sur le modèle estalien, avec des modules spécifiques pour commandants d'éléments mécanisés, officiers d'artillerie et coordinateurs de tir. L'enseignement sera orienté vers l'initiative, la gestion dynamique des appuis et la prise de décision décentralisée sous contrainte. L'ensemble des formations intègrera des situations simulées de brouillage électronique, d'interdiction aérienne et de rupture logistique afin de préparer les troupes kaulthes à des engagements en environnement dégradé, sans appui direct et avec un accès restreint aux canaux de commandement habituels. La composante logistique, souvent négligée dans les armées en reconstruction comme celle de la Kaulthie, fera l'objet d'un module spécifique portant sur les doctrines estaliennes de ravitaillement mobile, d'échelonnement d'approvisionnement et de réarticulation de la chaîne de soutien en mouvement. Enfin, dans le but de garantir une interopérabilité complète avec les forces estaliennes (notamment avec l'Armée de l'Air Rouge[/u]), une standardisation rigoureuse des transmissions, des grilles de coordonnées, des procédures d'appel de feu et de désignation de cibles sera mise en oeuvre dès les premiers exercices, en lien avec les détachements de Forward Observers (FOA) et les opérateurs JFO estaliens. Cette coopération vise à doter la Kaulthie non seulement d'une capacité blindée autonome mais également de la capacité d'agir dans un cadre bilatéral ou élargi comme composante pleinement intégrée des opérations de théâtre coordonnées par l'état-major estalien en cas de conflit sur le sol kaulthe.

    [u]Organigramme :

    Oui, c'est aussi chiant que ça en a l'air.

    Compagnie de commandement et de soutien logistique (CCSL) :

    Le CCSL est la principale unité de commandement de la FRB, chargé principalement de mener les opérations de commandement, de coordination, de transmissions et de logistique de l'ensemble de la FRB. On compte les unités suivantes :

  • Peloton de commandement : 20 hommes ; 2 VBL (PC).
  • Peloton de transmissions : 30 hommes ; 10 véhicules de transmission, 1 véhicule radar
  • Peloton de maintenance : 30 hommes ; 2 véhicules de dépannage, 2 véhicules de déminage, 2 bulldozers, 2 ponts mobiles.
  • Peloton logistique : 30 hommes ; 9 camions citernes, 12 camions de transport.

  • Compagnie d'infanterie mécanisé (CIM) :

    La CIM est l'unité d'infanterie la plus légère à la disposition de la FRB, elle est principalement chargée de mener les opérations d'infanterie nécessitannt le plus de mobilité possible en menant des attaques de flanc ou de maintien de zones défensives.

  • 3 pelotons mécanisés : 60 hommes chacun ; 8 APC et 4 VBL chacun.
  • Peloton d'appui : 20 hommes ; 8 mortiers légers, 2 mortiers tractés, 12 lance-missiles antichars, 12 mitrailleuses lourdes.
  • Groupe de reconnaissance motorisée : 20 hommes ; 5 VBL.

  • Compagnie blindée d'assaut (CBA) :

    Pierre angulaire de la FRB, la CBA est chargée de mener les opérations blindées, effectuant des percées et menant des opérations de harcèlement sur les unités vulnérables hostiles.

  • 3 pelotons blindés légers : 36 hommes chacun ; 12 chars légers chacun.
  • Peloton de chars lourds : 36 hommes ; 12 chars d'assaut.
  • Section de reconnaissance blindée : 6 hommes ; 3 VBL.
  • Equipe de commandement : 10 hommes ; 6 camions, 1 VBL (PC).
  • Groupe de reconnaissance motorisée : 20 hommes ; 5 VBL.

  • Compagnie de combat d'infanterie mécanisée lourde (CIML) :

    La CIML est la principale composante mécanisée lourde de la FRB, elle accompagne les forces blindées dans leurs manœuvres afin d'exploiter les brèches et mener des opérations de soutien aux unités blindées tout en offrant un appui lourd contre les unités d'infanterie adverses.

  • 3 pelotons d'infanterie lourde : 50 hommes chacun ; 24 IFV chacun.
  • Peloton d'appui lourd : 30 hommes ; 8 mortiers tractés, 6 VBL, 12 lance-missiles antichars, 2 camions de transport.
  • Equipe de reconnaissance : 2 hommes ; 1 VBL.

  • Batterie d'artillerie mobile et d'appui indirect (BAAI) :

    Principale unité d'appui d'artillerie de la FRB, elle agit comme unité de soutien indirect afin d'interdire des mouvements ennemis ou pour appuyer les manœuvres par son feu d'artillerie.

  • Peloton automoteur : 48 hommes ; 12 canons automoteurs.
  • Peloton tracté : 24 hommes ; 6 canons tractés.
  • Peloton roquettes : 18 hommes ; 6 lance-roquettes multiples.
  • Groupe de coordination-feu : 10 hommes ; 2 camions de transport, 2 véhicules de déminage (le radar d'artillerie est intégré au véhicule radar de la CCSL).

  • Batterie de défense antiaérienne (BAA)

    La BAA est chargée d'assurer, en dépit pour la Kaulthie de disposer d'une force aérienne convenable, la couverture aérienne de la FRB afin d'éviter que celle-ci soit gênée dans ses opérations par des opérations de soutien aérien ennemies.

  • 2 sections canons : 88 hommes chacun ; 22 canons antiaériens mobiles chacun.
  • Section missiles : 30 hommes ; 10 lance-missiles antiaériens mobiles.
  • Groupe de coordination radar : 10 hommes ; 1 véhicule radar.

  • Compagnie de génie de combat (CGC) :

    L'unité de génie de combat est chargé d'ouvrir les axes pour les blindés, de poser ou de retirer les obstacles (barbelés, cratères, bermes, dents de dragon), de déployer des ponts mobiles au cœur des combats, de neutraliser les champs de mines adverses, d'appuyer les retraits ou les lignes défensives en sape et de préparer les zones de repli et les bastions urbains ou naturels.

  • Peloton de franchissement : 20 hommes ; 2 ponts mobiles, 2 bulldozers.
  • Peloton de déminage : 30 hommes ; 2 véhicules de déminage.
  • Peloton d'appui au combat : 30 hommes ; 2 véhicules de dépannage, 4 camions de transport, 2 VBL.


  • Effectifs totaux : 1068 hommes.


  • Investissements militaires : 18 000 points (6 usines militaires/scientifiques).
    Recommandations de production et de mise en service :

  • 29 véhicules blindés légers.
  • 10 véhicules de transmissions.
  • 2 véhicules radars.
  • 4 véhicules de déminage.
  • 4 bulldozers.
  • 4 ponts mobiles.
  • 2 véhicules de dépannage
  • 8 mortiers légers.
  • 10 mortiers tractés.
  • 24 lance-missiles antichars.
  • 12 mitrailleuses lourdes.
  • 9 camions citernes (fournis par l'Estalie).
  • 24 camions de transport (fournis par l'Estalie).
  • 24 véhicules de transport blindés (fournis par l'Estalie).
  • 36 chars légers.(fournis par l'Estalie).
  • 12 chars d'assaut (fournis par l'Estalie).
  • 72 véhicules de combat d'infanterie.
  • 44 canons anti-aériens mobiles.
  • 10 lance-missiles antiaériens mobiles.
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