[Slaviensk/Rhédie] Sommet d'ouest en est

La Rhédie et Slaviensk, deux états dont les relations sont encore très récentes, ont entreprit il y a de là quelques jours de participer à une rencontre diplomatique dans le but premier d'ouvrir une ambassade, bien que les diplomates de Slaviensk trouveraient assez décevant d'organiser un sommet pour une ambassade. La Rhédie était pour Slaviensk un état relativement stratégique : située aux frontières de Teyla, allié de Slaviensk, au frontières de Saint-Alban, grand partenaire économique de l'Empire, mais aussi situé non loin de la route commerciale si vitale pour l'économie Slave. En effet, les plus grands partenaires commerciaux de l'Empire ce situent dans la région. C'est donc enthousiaste que Sweltana Volkov, la Ministre des affaires étrangères de l'Empire Constitutionnel de Slaviensk, elle espérait beaucoup de cette rencontre, notamment pour les raisons déjà évoquées. Elle se trouvait, par temps frais mais ensoleillé sur le coté de la piste diplomatique principale de Slaviensk, à Starovsk, la capitale impériale.

C'est au bout de quelques minutes, alors qu'une légère brise soufflait sur la piste, que l'avion atterrit d'une élégance exemplaire sur la piste. La délégation étrangère descendit de l'avion, Sweltana Volkov les salua.


Sweltana Volkov : Salutation excellences, c'est un honneur de vous rencontrer. J'espère que vous avez fait un bon voyage.

Les voitures noires blindées qui composaient le convoi étaient prêtes à partir. Sweltana invita donc les diplomates étrangers à y entrer, s’asseyant elle même par la suite dans la voiture de la représentante Rhédienne Dupras.


Sweltana Volkov : Excellence, ayant appris votre volonté d'approfondir votre connaissance sur Slaviensk avant de disposer chez nous d'une ambassade et inversement, je suis ouverte à toute question sur notre Empire.

Madame Dupras, encore les cheveux virevoltants, se demandait si avec tout ce vent, elle allait parvenir à rester droite et impassible.
Une fois le vent calmé, elle regarda immédiatement autour d'elle. Elle était éblouie par l'immensité de l'aéroport, bien qu'ayant déjà visité cet endroit étant petite fille.
Elle serra la main de madame Volkov, qui comme à son habitude était d'une grande élégance.

Victoria Dupras : Je vous remercie de votre compréhension. À vrai dire, j'avoue ne pas m'être assez renseigné.

Madame Dupras était assez confuse de devoir avouer cela.
Elle hésita un instant avant de parler, ce disant que cette fois, l'avenir de son pays reposait sur ses épaules.

Victoria Dupras : Êtes-vous vraiment sûr que cela ne vous dérange pas ? En attendant, pourquoi ne pas prendre place dans le convoi ?

Sweltana Volkov serra solennellement la main de la diplomate Victoria Dupras, venue tout droit de Rhédie. Elle constata la légère erreur diplomatique que venait de commettre la diplomate de Rhédie, en effet, avouer "ne pas s'être renseigner" est signe d'incompétence. Cependant, elle préféra, pour les futures relations entre les deux nations, mais aussi parce que cette erreur était mineure, et commise un état peu habitué à la diplomatie car tout droit sorti de l'isolationnisme de ne pas faire de remarque dessus. Cette erreur, mineure, ne valait aucunement d'être réprimandée. Sweltana Volkov lui répondit alors :
Sweltana Volkov : Excellence, vous expliquer les traits de notre nation ne me dérangent absolument pas, il faut dire que parler à un autre diplomate de son état est au contraire plaisant. De plus, il permettra à vous de faire plus amplement connaissance de Slaviensk avant de rencontrer Sa Majesté Alexeï IV.
Elle marqua une pause, puis repris :

Sweltana Volkov : Vous avez raison, entrons dans le convois.

Sweltana Volkov ouvrit la porte de la voiture noire blindée à Victoria Dupras, elle l'invita à rentrer, puis entrât elle même de l'autre coté du véhicule. La voiture démarra délicatement et pris la route.

Sweltana Volkov : Je suis à votre écoute concernant vos questions excellences. Nous avons encore pour une dizaine de minute de trajet avant de rencontrer Sa Majesté, ce qui nous laisse quelques temps devant nous.
Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères du Second Empire Constitutionnel de Slaviensk.

Victoria Dupras pensa à sa question. Par des préjugés, les Rhédiens ont souvent pensé que les états de l'est étaient souvent sauvages. Cela est évidemment irraisonnable, mais Mlle. Dupras avait pourtant toujours entendu cela pendant son enfance, et était malheureusement resté dans son esprit.

Victoria Dupras : Tout d'abord, j'aimerais m'assurer des coûts de cette ambassade. Ou au moins une estimation si vous me le permettez.

Elle était un peu gênée de devoir avouer les quelques problèmes de finance de son pays. Cependant, elle savait que cette question allait être l'un des points central de cette discussion et des négociations avec sa propre nation.
Car bien que la Rhédie soit une monarchie, quelques institutions se doivent de voter. Par exemple le conseil pour les questions diplomatiques, économiques et de politique intérieur.


Victoria Dupras : Et avant que je ne l'oublie, sauriez-vous à qui je pourrais m'adresser pour des questions
économiques ?

Mlle, Dupras croisa les jambes avant de se relâcher un peu. Elle ne le faisait pas remarquer, mais elle était très fatiguée par son long voyage.
Après tout, elle avait choisi de son plein gré de servir son pays. Elle en avait aussi accepté les conditions.

Sweltana Volkov fut quelque peu surprise que la représentante Rhédienne insiste autant sur l'ambassade. Généralement, les homologues acceptaient aisément l'ambassade, cela était la représentation diplomatique minimale pour toute interaction entre états. De plus, les inquiétudes quand au coût de l'ambassade laissa la Ministre des affaires étrangères sans voix. Comment des finances pouvaient aller assez mal pour que l'on s'inquiète du cout d'un simple bâtiment administratif ? Ces inquiétudes révélaient que la Rhédie était financièrement mal en point, tellement mal en point qu'elles n’étaient même pas apparemment en capacité de dégager 50 000 000 ₦. La Ministre des affaires étrangères s’interrogeait donc sur la fiabilité de l'homologue Rhédien.

Sweltana Volkov : Toutes ces inquiétudes m'interrogent quand aux capacités de vos finances publiques à assurer son rôle de financer le minimum vital d'argent pour un pays s'ouvrant à l'international. Cependant, toutes les nations traversent leurs crises, et finissent par se relever un jour ou l'autre. Cependant, je ne peux vous donner une quelconque estimation des dépenses qu'une telle ambassade devra vous couter, à vrai dire, une ambassade digne de se nom, donc standard, devrait coûter dans les alentours de 50 000 000 ₦ (1 ₦ = 1 €) mais, une ambassade plus modeste, elle devrait couter bien moins d'argent. Plutôt dans les 15 000 000 ₦. Cependant, ce qui est de votre deuxième question, vous pourrez rencontrer si vous le désirez le Ministre de l’Économie Anton Mikhailov.
La voiture s'arrêta alors devant le champs de Mars, derrière lequel était disposé le palais d'Hiver, ou palais Impérial, comme certains l'appelais. La Garde Impériale Slavis était disposée en rang, au bout de laquelle était présent, au bas des marches, le Tsar Alexeï IV.
Sweltana Volkov : Avez vous encore quelques questions à m'adresser avant que vous ne rencontriez sa Majesté le Tsar Alexeï IV ?

Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères du Second Empire Constitutionnel de Slaviensk.

Madame Dupras, voyant la surprise plus que compréhensible se dessiner sur le visage de Madame Volkov se sentit très embarrassée par sa demande. Il était vrai qu'une telle somme n'allait pas du tout commettre un gouffre dans les ressources de l'état. Cependant, chaque dépense doit être prévue si nous ne sommes pas en état d'urgence.
Ainsi, toute dépense pourra être optimisée.

Victoria Dupras - Non, il me semble que tout soit clair dans mon esprit pour le moment. Merci encore d'avoir répondu à mes questions.

La présidente du Conseil se pencha à la fenêtre de la voiture pour admirer le fameux champs de Mars dont parlait "comme de par hasard" toutes les émissions historiques et culturelles du Royaume de Rhédie.
Désormais, elle était prête. Prête à rencontrer le Tsar Alexeï IV.

La Ministre des affaires étrangères descendit de la voiture et invita Victoria Dupras a faire de même. La garde Impériale patientait sur le champs de Mars, les drapeaux des deux nations flottant sur la place, mais pas sur le palais. Car le palais était considéré comme ne pouvant accueillir qu'un drapeau : Celui de l'Empire. Une fois sortie de la voiture blindée, Victoria Dupras marcha le long du champs de Mars accompagnée de Sweltana Volkov. La garde Impériale toujours impeccablement en rang sur la place. La garde entonna alors l'hymne impérial avec précision.

Après une courte marche, ils arrivèrent à l'entrée du palais Impérial. Le Tsar Alexeï IV était présent en bas des marches, il tendit la main pour la serrer à Victoria Dupras.


Alexeï IV : Salutation excellence, c'est un honneur de pouvoir vous rencontrer. Allons à l'intérieur pour parlementer en toute tranquillité.

Il dit ces mots en jetant un regard aux journalistes Rhédiens, et surtout slavis présents ici, trois journaux slavis se démarquait par leur importance sur le champs de Mars, La plume épinglée, journal satirique détenant le plus d'audiences en Slaviensk, mais aussi le grand classique, la parole de la nation, et le déchu FNN. Ils posèrent quelques instants pour satisfaire la curiosité sans bords des journalistes, puis s'activèrent à l'intérieur du luxueux bâtiment.


Sweltana Volkov se mit alors discrètement à l’écart pour contacter le Ministre de l'économie, par chance, celui ci était disponible se jour ci. Il faut dire que les tensions économiques étaient terminés et que l'économie était un des domaines les moins prioritaires pour le gouvernement impérial, la croissance de l'année dernière étant loin d'être préoccupante, elle risquait même d'être préoccupante pour sa vitesse avec près de 40%.
Le Tsar et Victoria Dupras s'installèrent sur des fauteuils dans une luxueuse pièce, près à débuter les négociations.

Alexeï IV : Excellence, acceptez vous de gouter de nos alcools avant de commencer les négociations ?