17/12/2016
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Article Spéciaux / Etude d’État/ Déclaration du Président du Sénat et du Roi-Président.

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Journal national de la TriRépublique

1er mai 2016




Article I : Le Sénat des Nations s’emporte : tensions croissantes sur la rotation présidentielle

Utovie, 1er mai 2016 — Dans l’amphithéâtre solennel du Sénat central, au cœur d’Utovie, capitale de la République des Trois Nations depuis janvier 2015, une session parlementaire a viré à l’affrontement politique. L’objet du débat : la transition de la présidence tournante vers la République coloniale de Kolca, prévue pour le 1er janvier 2018, conformément au calendrier institutionnel trirépublicain.

C’est un rituel constitutionnel depuis la création de l’Union : tous les trois ans, la présidence fédérale migre d’une capitale à l’autre. Après Utovie (2015–2018), viendra Kolca (2018–2021), puis Cinatus (2021–2024). Ce roulement vise à garantir l’équilibre entre les trois entités constituantes : la République du Cinat, la République de Koltaris et la République Coloniale de Kolca (ou "Colo-Kolca"). Pourtant, jamais une passation n’a soulevé autant de réticences que celle attendue en 2018.

Un transfert sous haute tension

C’est le sénateur cinatien Ervan de Castelli qui a lancé les hostilités, dénonçant « une cession de pouvoir vers une République qui ne respecte pas les standards démocratiques minimums ». Ce dernier, représentant du Parti Progressiste de Républicain (PPR) provenant de Cinatus, a notamment pointé le statut des SED (Sujets Économiquement Dépendants), toujours privés du droit de vote dans les colonies, ainsi que de nombreux droits. Pour lui, confier la présidence à Kolca revient à « cautionner une république d’apartheid ».

La réplique fut cinglante. Yasir Mohaba, sénateur du Parti Radical Colonial (PRC) provenant Kolca, et représentant d'une race Afaréenne a défendu la légitimité de la transition avec vigueur : « Nous n’avons pas à rougir de notre gouvernance. Kolca ne demande pas la faveur d’accueillir la présidence. Elle en exerce le droit. »

Méfiances anciennes, blessures ouvertes

Le scepticisme cinatien trouve ses racines dans la précédente période kolcaine (2006–2009), marquée par des lenteurs administratives, une instabilité diplomatique et des difficultés budgétaires. Cette mémoire collective, vive à Utovie comme à Cinatus, alimente aujourd’hui la crainte d’une gouvernance faible ou désorganisée.

Un rapport interne de la Commission des Affaires Générales, divulgué la semaine dernière par Le Flambeau Républicain, souligne d’ailleurs les retards pris par Kolca dans la mise à niveau de ses infrastructures : absence de systèmes sécurisés de transmission, manque de personnel formé aux normes sénatoriales, et tension persistante avec les vice-royautés du sud.

La question des SED, catalyseur du malaise

Si la critique de Kolca peut sembler purement institutionnelle, elle cache en réalité une problématique beaucoup plus profonde : celle des SED. Ces populations, largement majoritaires dans les colonies mais sans droits politiques, sans réels libertés, et que le gouvernement refuse de qualifiés "d'esclaves," incarnent le paradoxe républicain. Ils participent à l’économie, versent un impôt, mais ne votent pas, ne parlent pas, et n'existent pas. Et à partir de 2018, ils seront théoriquement administrés par une présidence... dont ils ne reconnaissent pas le processus électoral et existentielle.

« Ils sont les invisibles d’un système qui prétend nous représenter », résume Aminata Kérane, membre d’un collectif citoyen à Gondinius dont le combat est de leur donner des "droits", après, pour ceux qui est de savoir s'ils en sont intellectuellement dignes, c'est encore autre chose. « La présidence kolcaine sera, pour nous, un nouveau chapitre d’exclusion. »

Une transition observée au-delà des frontières

Cette situation inquiète également les partenaires étrangers. Plusieurs chancelleries ont discrètement fait savoir qu’elles surveilleraient de près la stabilité de la TriRépublique pendant cette période sensible. Pour l’UEE comme pour la CITADEL, la continuité du gouvernement central est essentielle à la poursuite des accords logistiques et commerciaux, notamment ceux passant par le port international de Kolca.

Des analystes redoutent même que certaines puissances étrangères, désireuses de déstabiliser la République, exploitent les dissensions internes pour fragiliser sa diplomatie.

Une fracture géopolitique interne

Le débat dépasse largement le cadre parlementaire. Dans les rues d’Utovie, de plus en plus de manifestations ont lieu, organisées par des collectifs citoyens et syndicats de fonctionnaires hostiles à la transition kolcaine. Le mot d’ordre : suspendre la rotation jusqu’à l’intégration politique des SED.

À l’inverse, Kolca vit une montée de ferveur nationaliste. Des slogans comme « Kolca commande » ou « La République est aussi noire que blanche » fleurissent sur les murs de la capitale coloniale. Pour beaucoup, accueillir la présidence centrale est un symbole d’égalité attendue, et est depuis longtemps normalisé (1917).

L’analyse des experts : un miroir du modèle trirépublicain

Pour le politologue Ilio Garbanetti, auteur de Trination, la fabrique d’un pouvoir tournant, cette crise était inévitable : « Le système est construit sur une promesse d’équité symbolique, mais il est appliqué dans une réalité où l’égalité juridique n’existe pas. Tant que les SED ne seront pas reconnus comme citoyens, chaque transfert vers Kolca deviendra un épisode traumatique. »

Garbanetti rappelle aussi que le Cinat, historiquement maître des leviers bancaires, et Koltaris, fort d’une industrie avancée, exercent depuis toujours une domination douce sur Kolca. La passation est donc perçue, chez les élites de ces deux républiques, comme un risque réel et conscient.

Un Sénat sous pression, une présidence silencieuse

Face à cette flambée de tensions, le Président actuel de la République de Colo-Kolca, Loann Maraoui (2012-2022), a choisi la voie de la réserve. Peu présent dans les médias, il s’est contenté d’annoncer l’envoi d’une mission préparatoire au sein de Kolca durant l’été 2016 pour indiquer les capacités logistiques, juridiques et sécuritaires de la république coloniale.

Mais ce silence inquiète certains sénateurs qui réclament une réforme d’ensemble du modèle tournant. Le sénateur Olivier Mann, l'un des deux sénateurs du Parti des Réformes Kolcienne-Colonial (PRKC), a proposé ce matin la création d’un « Haut Conseil des Transitions » qui superviserait toutes les futures rotations.

Quel avenir pour la rotation présidentielle ?

La République des Trois Nations est à la croisée des chemins. Soit elle poursuit son modèle actuel, au risque de crises régulières, soit elle entame une refonte de ses fondements institutionnels. Certains évoquent même la nécessité d’un référendum constitutionnel pour clarifier la place des SED et le rôle des colonies dans la gouvernance générale.

D’autres estiment que la présidence kolcaine peut aussi devenir une chance historique. Comme l’explique l’essayiste Asher Volner : « Si Kolca réussit sa présidence, elle lavera des siècles de méfiance et prouvera que la République n’est pas un club de privilégiés mais une nation tricéphale pleinement fonctionnelle. »


Déclaration solennelle du Roi-Président Maximilian Reuter

Prononcée le 6 octobre 2016 à 20h



Moi, Maximilian Reuter, Roi-Président de la République des Trois Nations, élu au suffrage universel et mandaté pour une durée de six années (2012–2018),
exerce en ce jour les prérogatives que me confère la Constitution, et en particulier le droit d’influence présidentielle au sein du Sénat central à hauteur de 10 %, tel que prévu par les articles institutionnels en vigueur.

Par la présente déclaration, je m’oppose formellement à l’adoption de la loi suivante :

« Mise en place de relations diplomatiques simplifiées et rapprochées entre le Second Empire constitutionnel de Slaviensk et la République des Trois Nations (République du Cinat) »

Considérant les enjeux de souveraineté, de stabilité diplomatique et les risques d'ingérence politique que cette proposition pourrait engendrer,
je choisis de déployer un vote d’influence négatif de 10 % dans le cadre du vote sénatorial portant sur cette loi.

Ce pourcentage sera donc déduit du total établie à la loi lors du décompte final au Sénat, conformément au cadre légal établi.
Mon droit d’intervention présidentielle a été exercé dans le plein respect des délais et formes exigés par la Constitution.


Cette décision est irrévocable dans le cadre du vote actuel et sera transmise aux services de délibération sénatoriale pour application immédiate.


Le Repubbliche illuminano, elevano e comandano !
Cordialement,
Maximilian Reuter, Roi-Président de la République des Trois Nations.


Déclaration solennelle du Roi-Président Maximilian Reuter

Prononcée le 7 octobre 2016 à 13h



Mesdames et Messieurs,
Citoyennes et citoyens des Trois Nations,
Honorables représentants,

Moi, Maximilian Reuter, Roi-Président de la République des Trois Nations, des Républiques du Cinat, de Koltaris et de la Colo-Kolca,
investi par le suffrage universel reconnu par le Sénat,
et chargé par la Nation de garantir l’équilibre, la stabilité et l’avenir de notre ordre républicain commun,
je prends ici la parole en tant que garant ultime de l’unité et de la cohérence de nos nations.

Ce matin, à 11 heures, le Sénat a adopté une loi relative à l’établissement de relations diplomatiques simplifiées et rapprochées entre le Second Empire constitutionnel de Slaviensk et la République du Cinat, membre constituante de notre République tripartite.

J’ai, depuis cette heure, longuement réfléchi à ce que cette décision implique.
Non pas seulement sur le plan technique, administratif ou diplomatique,
mais sur le plan des principes, de la souveraineté, et de l’équilibre institutionnel.

Je tiens à rappeler que cette loi a nécessité, pour exister,
un vote au Sénat,
deux votes successifs à l’Assemblée nationale du Cinat,
puis un retour au Sénat.

Elle n’a pu franchir ces étapes qu’avec le concours de mécanismes d’influence,
influence du Sénat, et influence présidentielle.
Cela souligne une chose :
la fragilité profonde du consensus autour de ce texte.

Je ne peux, en tant que Roi-Président,
en tant que représentant des Trois Républiques,
et surtout en tant que serviteur de la démocratie,
valider un projet de loi dont l’adoption repose sur un équilibre artificiel,
et dont la légitimité politique est aujourd’hui sujette à controverse.

La République du Cinat,
faute d’avoir su parler d’une seule voix,
s’est reposée sur des procédés exceptionnels pour imposer un choix contesté.
L’opposition y est presque devenue majoritaire.
Ce n’est pas une manière d’engager la République dans un partenariat international.

En vertu de l’article 8, section III de notre Constitution,
et en ma qualité de chef de l’État,
j’exerce aujourd’hui un droit fondamental :
je pose ici même mon droit de veto souverainiste.

Ce veto entraîne le blocage immédiat et total de la promulgation de la loi.
Et ce, malgré son adoption formelle au Sénat.
C’est un droit que j’exerce en pleine conscience de ses risques.

Je sais que cette décision ouvre la porte à une procédure de destitution,
si le Président du Sénat choisit d’en formuler la proposition.
Je n’y ferai aucun obstacle.

Si je suis démis de mes fonctions,
cela ne sera pas une défaite,
mais le prix d’un acte républicain assumé.
Car je place la stabilité des Trois Républiques au-dessus de mon mandat,
et la cohérence de notre diplomatie au-dessus de mes prérogatives personnelles.

Ce veto n’est pas un refus du dialogue international.
Ce n’est pas un repli.
C’est un acte de prudence, un acte de cohérence politique,
et un appel à l’unité des Républiques dans toutes leurs décisions stratégiques.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je mets ma présidence en jeu.

Je vous remercie de m’avoir écouté.
Et je conclus ainsi :

Le Repubbliche illuminano, elevano e comandano !

Au nom du Second Traité de Cinatus, signé le 3 mars 1773,
et en mémoire de notre hymne :
Ô peuple noble, regarde le sureau en fleur,
symbole de notre terre et de notre résilience éternelle.


Oi Šermukšnio.


Hors-texte : informations à destination des joueurs

Ce post marque un tournant majeur dans l’arc politique en cours au sein de la République des Trois Nations.

Bien que formulée comme une déclaration officielle solennelle du Roi-Président Maximilian Reuter, cette intervention vise à expliquer la mise en place narrative d’un transfert volontaire du pouvoir exécutif, organisé conjointement entre le Roi-Président et le Président du Sénat, Lilian Christophe.

Le véto est posé de manière stratégique pour permettre, dans le respect des institutions, le déclenchement d’une procédure de destitution. Cette procédure n’a pas pour but de punir ou déstabiliser Maximilian Reuter, mais de lui permettre d’organiser son propre retrait du pouvoir de façon ordonnée et cohérente avec la situation politique actuelle.

Objectif narratif :
→ Permettre à Lilian Christophe, en tant que Président du Sénat, de devenir Empereur-Président sans vacance du pouvoir ;
Assurer la continuité des décisions politiques en période de crise ;
Installer un régime transitoire fort et légitime, dans un contexte de tensions internes.

Cette action est volontaire, concertée et scénarisée, et ne doit pas être interprétée comme une mise en cause RP. Elle s’inscrit dans une logique politique de renforcement institutionnel, en cohérence avec les enjeux narratifs du contexte actuel.

Merci de votre lecture et de votre compréhension.

RAPPORT STRATÉGIQUE MENSUEL D’ÉTAT DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES & TECHNIQUES
Date : 5 octobre 2016
Émetteur : Centre de Commandement Scientifique (CCS)
Destinataires : Haut Commandement Militaire et Gouvernemental - Division Recherche et Développement


I. Introduction

Ce rapport a pour objectif de présenter l’état actuel des technologies civiles et militaires en cours de développement, d’évaluer les priorités stratégiques à court et moyen terme, et de proposer des recommandations ciblées.
L’accent sera mis sur les technologies ayant atteint un niveau maximal, celles en progression active et celles présentant un fort potentiel de développement en raison de leurs bonus de recherche.


II. État des Technologies Civiles

1. Électronique

  • Niveau actuel : 10/10 (maximum)
  • Progression : Complète
  • Commentaire :
  • Ce domaine constitue l’épine dorsale des branches technologiques avancées, telles que l'informatique, les télécommunications, l'aéronautique et les missiles.
    La maîtrise complète de l’électronique permet une intégration fiable et avancée des systèmes de contrôle, de guidage et de communication.

2. Mécanique

  • Niveau actuel : 7/10
  • Progression : 79 775 / 550 000
  • Production journalière : +5 625/jour
  • Jours restants estimés : 84
  • Commentaire :
  • Il s’agit d’une technologie clé dans l’ingénierie des véhicules (automobiles, artillerie), des structures mécaniques lourdes, et des systèmes aérospatiaux.
    La poursuite de son amélioration est indispensable pour soutenir les développements terrestres et aériens.

3. Propulsion à réaction

  • Niveau actuel : 8/10
  • Progression : 369 900 / 550 000
  • Production journalière : +5 475/jour
  • Jours restants estimés : 33
  • Commentaire :
  • En plein développement, cette technologie est cruciale pour les projets liés à l’aviation moderne : avions de chasse, bombardiers, drones, missiles.
    Le niveau déjà élevé garantit des bases solides pour des applications stratégiques.

4. Technologies civiles en veille mais prometteuses
Malgré l'absence de progression actuelle, plusieurs technologies présentent un fort potentiel de développement grâce à leurs bonus de recherche très élevés :

  • Métallurgie : +670 %
  • Chimie : +620 %
  • Informatique : +575 %
  • Robotique : +530 %
  • Télécommunications : +595 %
Ces branches devraient être activées prochainement pour débloquer des technologies dérivées stratégiques, notamment en armement, véhicules blindés et systèmes automatisés.


III. Technologies Militaires Terrestres

1. Armes d’infanterie

  • Niveau actuel : 10/10
  • Progression : Complète
  • Commentaire :
  • Technologie totalement maîtrisée, assurant une capacité offensive optimale pour les forces d’infanterie.

2. Missiles

  • Niveau actuel : 5/10
  • Progression : 317 625 / 400 000
  • Production journalière : +6 300/jour
  • Jours restants estimés : 14
  • Commentaire :
  • Il s’agit actuellement du projet militaire le plus avancé.
    Sa finalisation permettra l'accès à une panoplie d’armes sophistiquées : DCA lance-missiles, hélicoptères de combat, lance-roquettes multiples, drones et aviation multirôle.
    Son développement est essentiel pour le positionnement stratégique à long terme.

3. Technologies terrestres dépendantes en attente
Plusieurs branches militaires terrestres sont en sommeil, faute de prérequis ou de priorisation :

  • Artillerie
  • Blindage
  • Véhicules blindés
  • Explosifs
Elles bénéficient pourtant de bonus de recherche allant jusqu’à +640 %, représentant une réserve stratégique importante à activer.


IV. Technologies Navales

1. Construction navale

  • Niveau actuel : 10/10
  • Progression : Complète
  • Commentaire :
  • Technologie parfaitement maîtrisée. Elle assure des capacités de production navale avancée, tant pour les bâtiments de surface que pour les sous-marins.

2. Navires de combat

  • Niveau actuel : 7/10
  • Progression : 365 700 / 550 000
  • Production journalière : +4 500/jour
  • Jours restants estimés : 41
  • Commentaire :
  • Avancée stratégique majeure. Cette technologie est indispensable pour soutenir une flotte polyvalente moderne.

3. Sous-marins

  • Niveau actuel : 5/10
  • Progression : 153 975 / 400 000
  • Production journalière : +4 575/jour
  • Jours restants estimés : 54
  • Commentaire :
  • Le développement sous-marin constituera un outil de dissuasion fondamental, efficace en furtivité et en frappe ciblée.


V. Technologies Aériennes

1. Aéronautique

  • Niveau actuel : 6/10
  • Progression : 31 425 / 500 000
  • Production journalière : +5 175/jour
  • Jours restants estimés : 91
  • Commentaire :
  • Pilier des technologies aériennes. Elle permettra l'accès aux avions spécialisés (chasse, bombardement, surveillance radar).
    Sa progression doit être renforcée.

2. Avions de chasse

  • Niveau actuel : 3/10
  • Progression : 0 / 300 000
  • Bonus de recherche : +300 %
  • Commentaire :
  • Technologie prête à être lancée. Requiert la poursuite de l’aéronautique et des missiles.
    Potentiel stratégique élevé à moyen terme.


VI. Recommandations Stratégiques


  • Finaliser les missiles (dans 14 jours)
  • Priorité absolue pour ouvrir l’accès aux armes modernes.

  • Poursuivre la propulsion à réaction et la mécanique
  • Axes majeurs du développement aérien et terrestre.

  • Lancer les domaines à bonus élevé
  • Métallurgie, chimie, robotique, etc., afin de débloquer les unités avancées.

  • Maintenir l’effort sur la marine
  • Navires et sous-marins assurent une suprématie maritime vitale.


VII. Conclusion

L’état des recherches au 5 octobre 2016 montre une situation favorable dans les domaines clés (missiles, électronique, propulsion).
Cependant, plusieurs technologies à fort potentiel restent inactives. Leur activation rapide permettrait un saut qualitatif majeur dans les capacités globales.

Document certifié et validé par :
Centre de Commandement Scientifique - Section Coordination & Prospective
Rédigé par : Lieutenant-Conseiller Technologique A. Delmas
Date de validation : 5 octobre 2016




NOTE STRATÉGIQUE CONFIDENTIELLE À L’ATTENTION DU ROI-PRÉSIDENT MAXIMILIAN REUTER
Rédigée par le Lieutenant-Conseiller Technologique Alexandre Delmas
Centre de Commandement Scientifique - 5 octobre 2016


Objet : Risques structurels dans la progression technologique nationale – Recommandations d’intervention directe

Monsieur le Roi-Président,

Permettez-moi, en ma qualité de conseiller au CCS, d’ajouter au rapport de situation une analyse plus directe et moins formelle, mais urgente, concernant notre programme national de recherche et développement.

Les progrès accomplis ces dernières années sous votre mandat, notamment dans les domaines de l’électronique, de la construction navale, des armes d’infanterie et des missiles, témoignent d’un engagement technologique solide et structurant. Ces avancées, sous votre impulsion, ont remis la République des Trois Nations dans une position de compétitivité scientifique notable.

Cependant, notre analyse interne met en évidence un déséquilibre profond : alors que certaines branches critiques sont proches de la maturité ou déjà maximisées, d’autres, tout aussi vitales, demeurent totalement inertes. Il en résulte un déséquilibre opérationnel stratégique majeur.

La situation actuelle présente trois menaces concrètes :

  • 1. Une vulnérabilité terrestre critique : faute de développement de la métallurgie, du blindage et de l’artillerie, nos troupes ne disposent d’aucun appui lourd mécanisé.
  • 2. Une carence technologique aérienne : sans aéronautique complète ni défense antiaérienne (radar, DCA), nous ne serons pas en mesure de faire face à une attaque coordonnée moderne.
  • 3. Une inertie dans l’automatisation : l’absence d’informatique et de robotique limite notre capacité à évoluer vers une armée numérisée et autonome, ce qui nous place en retrait face à tout adversaire technologiquement avancé.

Je tiens à souligner que ces retards ne sont pas dus à des limites scientifiques ou logistiques : ils relèvent de choix stratégiques d’allocation. Or, plusieurs de ces branches bénéficient de bonus de recherche exceptionnels (de +530 à +670 %). Nous sommes assis sur un gisement de puissance inutilisé.

Monsieur le Président élu, Chef de la République des Trois Nations, cette situation appelle à une intervention directe de votre part. Seule une réorientation nationale nette et structurée peut rétablir l’équilibre de notre trajectoire technologique.

Je recommande respectueusement les actions suivantes :

  • Lancer immédiatement une phase finale sur le programme "Missiles", à échéance J+14, avec suivi quotidien.
  • Activer sans délai les branches de Métallurgie et Chimie, condition sine qua non à toute industrie de défense terrestre moderne.
  • Démarrer les recherches en Informatique et Robotique, afin d’entrer dans la phase préliminaire de l’intégration numérique militaire.
  • Rediriger une partie des ressources affectées à la marine vers l’aéronautique, afin de corriger l’asymétrie stratégique entre nos forces navales et nos forces aériennes.
  • Ordonner un audit stratégique de toutes les branches en veille dotées de bonus supérieurs à +500 %.

Ce n’est pas une simple question de progrès technologique : c’est une question de cohérence stratégique nationale. La République des Trois Nations ne peut se permettre d’exceller dans un domaine tout en étant exposée dans les autres.

Je suis conscient que de nombreuses décisions en matière de développement sont confiées aux départements spécialisés. Mais au regard du blocage que nous constatons aujourd’hui, une impulsion présidentielle est indispensable.

Vous avez été élu Roi-Président pour garantir l’unité, la puissance et la vision de cette République au-delà des anciennes frontières et des divisions des Trois Nations. Votre rôle, symbolique et institutionnel, donne autorité à une vision transversale que les ministères compartimentés ne peuvent appliquer seuls.

Si cet appel est entendu, je suis prêt à coordonner personnellement, sous votre mandat, un plan d’urgence de redéploiement technologique sur les trois prochains mois.

Avec tout le respect dû à votre charge,

Alexandre Delmas
Lieutenant-Conseiller Technologique
Centre de Commandement Scientifique
République des Trois Nations
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RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
Présidence du Sénat - Palais de l'Union

Discours officiel du Président du Sénat
Le 8 octobre - 10h00




Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Citoyennes et citoyens de la République Coloniale de Kolca,
Citoyennes et citoyens de la République de Koltaris,
Citoyennes et citoyens de la République du Cinat,
Citoyennes et citoyens de tout le territoire des Trois Nations,

Je prends la parole aujourd’hui avec gravité, conscience et responsabilité. Je la prends à cette tribune, non en tant qu’homme de pouvoir, mais en tant que serviteur des institutions, garant de notre République commune, et témoin d’un moment de bascule que nul ici n’aurait voulu traverser.

Depuis des années, nos institutions ont tenu bon. Depuis des décennies, la République des Trois Nations a su conjuguer complexité et unité, diversité et stabilité. Depuis toujours, nous avons tenu debout, non pas parce que notre système est simple, mais parce que notre loyauté l’a rendu fonctionnel.

Et pourtant, ces derniers jours, un événement d’une gravité extrême est survenu. Une fracture dans la confiance. Une atteinte à l’équilibre. Une faille dans le pacte démocratique que nous avons tous juré de défendre.

Je parle ici, bien sûr, du projet de loi diplomatique en trois volets, présenté au Sénat il y a plusieurs mois et dont le troisième volet, celui relatif au renforcement stratégique de nos relations avec le Second Empire constitutionnel de Slaviensk, a provoqué, par son traitement, une crise inédite.

Je rappelle que ce texte, comme tout texte débattu dans cette chambre, a été soumis à notre choix trinaire traditionnel : approbation, rejet, ou transfert vers les Républiques. Les deux premiers volets furent adoptés avec sérénité. Le troisième fut, selon la règle et le choix de cette assemblée, transmis aux Républiques.

Ce fut alors au tour des assemblées de Colca, de Koltaris et du Cinat de se prononcer. À Colca, le vote fut net. À Koltaris, plus disputé, mais validé. Au Cinat… la division l’emporta. Ni “oui”, ni “non”. Mais un appel, une délégation. L’Assemblée du Cinat, à la suite de deux jours de scrutins, vota pour que le Sénat tranche pour elle avec une majorité atteinte.

Ce transfert n’est pas un échec. C’est un droit. C’est un mécanisme constitutionnel parfaitement légitime. Nous avons donc voté. Mais avant ce vote, conformément à notre règlement, vingt sénateurs ont demandé l’ouverture d’un vote d’influence. Ce vote fut organisé. Trois options furent posées : influencer en faveur, influencer contre, ou ne pas influencer. Une large majorité se prononça pour une influence positive. +5 %. C’était le choix du Sénat.

Mais à cela s’ajouta, quelques heures plus tard, une annonce inattendue. Celle du Roi-Président Maximilian Reuter. En usant de son droit d’influence présidentielle, il ajouta une force contraire de –10 % à l'équation. Ainsi, influencé mais équilibré, le vote final fut tenu. 76 voix pour. 23 contre. Ajusté, 70 pour. 29 contre. La loi était adoptée.

Et pourtant… Et pourtant à peine l’encre séchée, à peine les chiffres établis, une déclaration fut faite. Le Roi-Président, non pas en amont mais bien après ce vote solennel, opposa son veto souverainiste. Il parla d’équilibre artificiel. Il parla de consensus forcé. Il parla au nom des Républiques, mais contre la voix du Sénat.

Je ne mets pas ici en cause son droit. Il a ce droit. Mais je mets en cause le moment. Car ce droit, s’il existe, ne saurait devenir une arme contre le vote démocratique. Ce veto, en étant posé après coup, nie la souveraineté du Sénat. Il nie le processus entier qui l’a précédé. Il ne le discute pas, il le nie.

Et c’est pourquoi, en conscience, et avec la douleur d’un homme qui a servi cette institution toute sa vie, j’annonce aujourd’hui, au nom du Sénat et en tant que son président, l’ouverture officielle de la procédure de destitution du Roi-Président.

Cette décision n’est ni légère, ni impulsive. Elle est la conséquence d’un acte politique que je ne peux laisser impuni. La démocratie n’est pas un jeu d’influences superposées que l’on manipule à loisir. Elle est un chemin de responsabilité. Et ce chemin, aujourd’hui, a été trahi.

Je le dis aux Kolcains, aux Koltariens, aux Cinatiens : vous méritez mieux que la confusion, mieux que les coups de force, mieux que les arrangements post-facto. Vous méritez des institutions qui se respectent entre elles.

Je le dis à mes collègues sénateurs : cette décision nous engage. Elle nous oblige à une rigueur absolue. Nous n'ouvrons pas un conflit de personnes. Nous corrigeons une dérive de pouvoir.

Je le dis enfin au Roi-Président : vous avez été élu en 2012 pour six années. Vous avez vu la nation croître de 500 à 530 milliards de produit brut. Vous avez vu la population reculer, puis remonter. Vous avez dirigé une armée moderne et servi une diplomatie maîtrisée. Mais aujourd’hui, c’est dans l’exercice même de votre charge que vous avez échoué.

Je demande donc à ce Sénat, dans les heures qui viennent, d’examiner cette procédure avec toute la solennité qu’elle exige. Je demande à nos peuples de rester unis. Et je dis ici, devant vous tous : nous ne défendrons jamais une personne. Nous défendrons toujours la République.

Et je voudrais, ici, que chacun mesure la portée du moment que nous vivons. Car l’histoire de notre République n’est pas vierge de tels épisodes. Depuis l’établissement de la royauté-présidence constitutionnelle en 1916, trois fois seulement dans notre histoire, nous avons connu l’instauration d’un Empereur-Président. Trois fois, la République a dû franchir ce seuil d’exception, là où les institutions vacillaient et appelaient à une réorganisation profonde.

Ce fut d’abord en 1931, avec Louis-Philippe Fyss, le Père, à l’issue d’un consensus difficile et sous la pression d’une guerre d’envergure encore jamais vu alors mais bien senti. Ce fut ensuite en 1961, avec Louis-Philippe Fyss, le Fils, dans un contexte d’urgence stratégique et de réformes institutionnelles avortées. Ce fut enfin en 1979, avec Henri de Rivoli, dont le mandat d’Empereur-Président s’étendit jusqu’en 1994, durant une période de tension politique extrême et de recomposition militaire.

À chaque fois, ce fut une mesure lourde. À chaque fois, ce fut un moment d’exception, un recours à un équilibre républicain repensé. Mais à chaque fois, la légitimité de ce changement fut portée par les institutions, validée par le Sénat, et reconnue par les Républiques.

C’est cette mémoire que nous devons garder en tête aujourd’hui. Nous ne marchons pas vers l’inconnu. Nous marchons vers une exigence.

Je le dis ici, devant vous tous : nous ne défendrons jamais une personne.
Nous défendrons toujours la République.


Je vous remercie.




Document publié sous l'autorité du Bureau du Sénat.
Palais de l’Union, Utovie, République de Koltaris, République des Trois Nations.

<i>Le Président du Sénat entre 2012 et 2018, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Président du Sénat choisit et élu entre 2012 et 2018.
img
RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
Présidence du Sénat - Palais de l’Union

Communiqué officiel – Présidence du Sénat
8 octobre - 13h00



Suite au discours tenu ce matin à 10h00 par le Président du Sénat, Lilian Christophe, le Président du Sénat informe officiellement les citoyens et les institutions des Trois Républiques ainsi que les instances Sénatoriales des Trois Nations qu’il prendra part, à titre personnel et sans influence, au vote de destitution du Roi-Président prévu dans les prochains jours voire heure, et qu’il mobilisera un vote d’influence sénatoriale, tel que prévu dans le cadre constitutionnel applicable et légal.

Ce vote d’influence s’inscrit dans les droits conféré au Président du Sénat durant toute sa mandature tels que définis à l’article #, section ## de la Constitution de 1916 et modifiée en date de 1996. En vertu de ce texte, le Président du Sénat dispose de la capacité, jusqu’à dix fois par mandat, de mobiliser un vote influant à hauteur de 5 % du total sénatorial, pouvant ainsi modifier la pondération finale d’un scrutin à bulletin secret.

Ainsi, le Président du Sénat ce justifie : " La décision d’activer ce mécanisme n’a pas été prise à la légère. Elle répond à la gravité du moment, à la nécessité de garantir l’intégrité institutionnelle, et à la responsabilité d’une présidence fidèle à l’intérêt supérieur des Trois Républiques. "

Cette influence sera exercée dans le sens d’un vote favorable à la destitution du Roi-Président, considérant que les faits énoncés ce matin relèvent d’une rupture manifeste et clair avec les équilibres républicains garantis par la Constitution. Il ne s’agit pas ici de juger une personne, mais de répondre à une atteinte institutionnelle documentée, incontestable dans ses effets, et inédite dans sa méthode.

Le Président du Sénat tient à souligner que " le recours à l’influence présidentielle ne saurait servir de correctif rétroactif à un vote démocratique légitimement tenu ". Le droit au veto existe, et il est reconnu. Mais son usage après un scrutin légitime, influencé de part et d’autre et déjà finalisé, constitue une altération du processus républicain, incompatible avec l’esprit du texte fondamental.

Ce communiqué engage la Présidence du Sénat à maintenir une ligne de clarté, de responsabilité et de stabilité. L’usage de l’influence n’a pas pour but de renverser la République, mais de la protéger contre ses propres failles.

Le Président du Sénat rappelle que ce vote d’influence s’ajoutera au vote individuel qu’il émettra également, à titre de centième sénateur. Les deux actes seront rendus publics dans le procès-verbal final. La procédure de destitution suit son cours. Le Sénat sera saisi à l’heure et le jour prévue.

Aucun appel au désordre ne sera toléré. Toutes les garanties de transparence sont assurées.



Document publié sous l’autorité directe du Bureau du Sénat.
Palais de l’Union - Utovie, République de Koltaris, République des Trois Nations.


Il est interdit de poster un quelconque message ici. Seules les annonces du Président Sénat y seront postées.
Cordialement, le Palais de l’Union de la République des 3 Nations.


Drapeau de la République des Trois Nations depuis 1916

RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
Roi-Président de la RTN - Mairie de Utovie.

Déclaration solennelle du Roi-Président
Maximilian Reuter
Le 8 octobre 2016- 17h00




Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Citoyennes et citoyens de la République Coloniale de Kolca,
Citoyennes et citoyens de la République de Koltaris,
Citoyennes et citoyens de la République du Cinat,
Citoyennes et citoyens de tout le territoire des Trois Nations,

Aujourd'hui, à 17h, je me présente à vous, alors que notre République traverse une étape critique. Je considère qu'il est de mon devoir, en tant que Roi-Président, de vous adresser, ici même, mes propos avec clarté, respect et transparence.

Tout d’abord, je tiens à vous reconfirmer que je respecte pleinement la Constitution et les mécanismes démocratiques qui régissent nos institutions. La procédure de destitution ouverte par le Président du Sénat ce matin est une possibilité légale inscrite dans notre texte datant de 1916, après la tyrannie des Président-Roi. Aucune institution ou quelconque individu ne peut-être au-dessus de la loi, et les actions entreprises aujourd'hui sont le reflet de notre système démocratique, de son bon fonctionnement malgré tout, de la séparation des pouvoirs, et de la responsabilité de chacun dans le respect des règles.

Par ailleurs, je tiens à revenir sur les événements qui se sont déroulés durant cette journée fatidique du 8 octobre 2016, et qui ont abouti à la mise en place d’un vote d’influence au sein du Sénat en faveur de la destitution à 15h.

À 10h, le Président du Sénat, mandaté depuis 2012, Lilian Christophe, a annoncé l’ouverture de la procédure de destitution à mon encontre, suite à l’exercice de mon droit de veto sur la loi diplomatique récemment adoptée précédemment. Je rappelle qu’en tant que Roi-Président, j’ai exercé mon droit constitutionnel de veto, un droit qui m’a permis de poser une réflexion sur la loi en question, en m’opposant à ses termes. M'exposant ainsi à une procedure de destitution inscrite dans la constitution.

Suite à cette annonce, à 13h, le Président du Sénat a confirmé l’activation d’un vote d'influence en faveur de la destitution à hauteur de 5%. Cette décision a été prise après un vote au Sénat. À 13h30, la procédure a été confirmée et la volonté de l’institution sénatoriale de maintenir cette démarche a été officiellement confirmée. Par la suite, à 15h, un vote d'influence a eu lieu au Sénat. Le résultat fut sans appel : 56 voix pour, 23 voix contre, et 20 voix s'abstenant.

Ce vote d’influence positif est un acte qui, comme vous le savez, vient influencer le processus de destitution et, par conséquent, affecter les décisions futures. La majorité des voix exprimées pour une influence positive à hauteur de 5% signifie qu'une partie du Sénat se positionne clairement en faveur de cette destitution.

Ainsi, ce vote d'influence a été activé, et le processus démocratique suit son cours, comme le prévoit la Constitution. Cependant, il est de mon devoir de vous rappeler que, en tant que Roi-Président, j'exerce également mon propre droit d’influence, mais cette fois, de manière négative. J'ai choisi de m'opposer à la destitution et d'agir conformément aux pouvoirs qui me sont conférés, et ceux de manière démocratique depuis 2012.

Il est important de comprendre que mon vote d'influence négatif, d’une portée de -10%, a été une décision réfléchie et très mesurée. Je ne fais pas ce choix par défiance envers le Sénat ou le processus en place, mais bien par respect pour les principes démocratiques et pour l’équilibre des pouvoirs actuels. Je reconnais les décisions légitimes des institutions, mais je pense qu'il est de mon devoir de me positionner contre ce processus, afin de maintenir l'intégrité de la fonction présidentielle, et éviter de tomber dans un régime uniquement dirigé par le Sénat.

Ainsi, mon vote d'influence négatif affectera le résultat final de cette procédure de destitution, prévue pour demain, le 9 octobre 2016, et cela fait partie du jeu démocratique. Je suis d'ailleurs honoré de pouvoir y participer. Il est essentiel que chacun d’entre nous puisse exercer ses prérogatives en fonction des valeurs qui régissent notre République, que dis-je, nos Trois Républiques.

Je suis conscient que ces votes d'influences à la fois positifs et négatifs influent directement sur la décision finale, mais ce processus doit être mené avec rigueur, respect, et transparence, pour que nos Nations puissent tirer des enseignements de ces moments de crise unique, qui feront, disons le, rêver les futurs historiens de nos Républiques.

Enfin, je réitère que la Constitution et nos citoyens doivent guider nos actions, et c'est dans le respect de celle-ci que je me tiens prêt à accepter la décision des institutions, quelle qu’elle soit. Si cette procédure mène à une destitution, je la respecterai comme il se doit. Si, cependant, le résultat final nous amène à un rééquilibrage, nous en sortirons plus forts, plus unis et plus conscients des responsabilités que chaque institution porte. Le Président du Sénat, devra alors en assumé les responsabilités et déposer sa démission, comme le veux notre Constitution modifié en 1994.

Pour finir, je tiens à réaffirmer ma confiance en notre système démocratique. Le Roi-Président, tout comme le Sénat, le Président du Sénat, les représentants, les députés et les Présidents, ne sont que des serviteurs des institutions et du peuple, et je m'engage à poursuivre ma mission avec la dignité et le respect qu'elle requiert, quoi qu'il advienne.

Je vous remercie de m’avoir écouté.
Et je conclus ainsi :

Le Repubbliche illuminano, elevano e comandano !

Au nom du Second Traité de Cinatus, signé le 3 mars 1773,
et en mémoire de notre hymne :
Ô peuple noble, regarde le sureau en fleur,
symbole de notre terre et de notre résilience éternelle.


Oi Šermukšnio.


Fin du discours.



Discours prononcé sous l'autorité du Bureau du Roi-Président.
Mairie de Utovie, Utovie, République de Koltaris, République des Trois Nations.

<i>Le Roi-Président de la RTN entre 2012 et 2018, Maximilian Reuter (21ème dirigeant)</i>
Maximilian Reuter,
Roi-Président de la République des Trois Nations élu entre 2012 et 2018.



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RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
Empereur-Président des Républiques - Palais de l'Union

Discours de l’Empereur-Président
Le 14 décembre - 14h00




Citoyens et citoyennes de la République des Trois Nations, et du monde,

Ces derniers jours, nous avons reçu une pression internationale jamais vue jusqu’alors depuis les années 1940.

La République de Koltaris, que j’incarne et dont je suis issu, a toujours promulgué un principe fondamental : l’égalité de tous.

Le Cinat a avancé dans cet objectif.
Mais aujourd’hui, nous devons l’admettre avec lucidité : notre État souffre d’un retard considérable sur la scène internationale. Et ce retard concerne un sujet très spécifique, un sujet grave : le statut des Sujets Économiquement Dépendants, appelés S.E.D.

Je le dis clairement aujourd’hui : c’est un problème.

Et c’est la raison pour laquelle j’annonce ici le tout premier projet de loi de mon mandat.
Il s’agira de régler cette anomalie démocratique et sociale.

Ce vote aura lieu au Sénat. Et, en tant qu’Empereur-Président, j’ordonne l’usage de mon influence présidentielle en faveur d’un vote positif pour l’abolition totale de ce statut.

Les Sujets Économiquement Dépendants doivent devenir des citoyens à part entière.

Rappelons-le : ces populations ont voté, par le passé, entre 2003 et 2005, sous le mandat du Roi-Président Henri de Rivoli, pour rester au sein de la République des Trois Nations. Seul un territoire, alors instable, s’était distingué. Mais aujourd’hui, il est presque totalement pacifié, et un référendum s’y tiendra en 2020.

Mais je le dis ici, avec fermeté :
la République coloniale doit prendre fin.
Le "colonial" n’a plus raison d’être.
Voici ce qu’il doit advenir. Voilà ce que je propose.

Ainsi, deux projets de loi seront présentés au Sénat :

  • Premier projet : Que la République Colonial de Kolca devienne la République des Royautés Et de Kolca (RREK), avec un pouvoir exécutif modifié, le Président ne sera plus nécessairement originaire de Kolca.
  • Second projet : L’abolition progressive, car une abolition brutale serait catastrophique, du statut des Sujets Économiquement Dépendants.

Pourquoi progressive ?
Parce que nous ne pouvons pas supprimer en un seul instant un statut sur lequel repose une organisation économique entière.
Cela plongerait dans la ruine aussi bien les propriétaires que les sujets eux-mêmes.
Cela provoquerait une crise sociale majeure.

Mais je suis ferme :
ce statut doit disparaître.

Chaque habitant de notre République doit être reconnu comme citoyen à part entière.
Aucune différence, aucune hiérarchie, aucun privilège ne doit subsister.

Ce changement aura naturellement des implications électorales.
Le droit de vote pour les Sujets Économiquement Dépendants, aujourd’hui, reste sujet à débat.
Mais notre État ne peut plus rester en retrait sur ce sujet.

Il faut avancer. Nous devons avancer.

Rappelons-le :
– Koltaris a aboli ce statut il y a plus de 40 ans, et s’en porte à merveille.
– Le Cinat a presque achevé cette transition, et les résultats sont tout aussi convaincants.

Ce système est devenu ingérable, économiquement comme politiquement.
Il faut désormais revoir nos fondements.
Mais sans abandonner personne.
Il faut éviter que les anciens sujets tombent dans la misère.
Ce serait un désastre.
Nous retournerions en arrière. Et cela, je le refuse de toutes mes forces.

Mon mandat de quinze ans, commencé en 2016 et qui s’achèvera en 2031, sera concentré en grande partie sur cette transition fondamentale, ainsi que sur le renforcement de nos liens diplomatiques et internationaux.

Je vous remercie de votre écoute, à tous et à toutes.
Le Sénat de la République des Trois Nations votera dans la soirée.
Et Coltaris devra l’accepter.

Vive la République.
Vive les Trois Nations.
Vive l’Égalité.
Vive les citoyens.



Document publié sous l'autorité du Bureau du Sénat.
Palais de l’Union, Utovie, République de Koltaris, République des Trois Nations.

<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.
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