01/11/2016
13:06:18
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[PRESSE] Journaux du Khaganat

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Enkhriin Ögloönï Medëe (EOM, Nouvelles du Matin Calme) est la plus grande société de presse et de média du khaganat, créée en 1824, elle a pour objectif de relayer l’information générale sur la majeure partie du territoire. Originellement sous la forme d’un journalier matinal, appelé le EOM, le titre est devenu une enseigne de plus grande envergure.

Dès 1850, un second journal EOM - Mültergchëg, parait tous les dimanches et orienté économie, ce sont 80 000 impressions mensuelles au prix dérisoire de 5000 T. L’hebdomadaire disparait cependant vers les années 1920 et laisse sa place à une double page dans le quotidien.
C’est la même année que naissent EOM-1 et EOM-2, les deux principales chaines de télévision du khaganat. Là où EOM-1 a un caractère plus formel de journalisme et de média, EOM-2 voit passer toutes sortes d’émissions et de concepts. EOM-1 reste la première chaine la plus regardée du khaganat et ce depuis 1950. EOM-1 est désormais appelée simplement E1. EOM-2 quand à elle migre vers la 5e chaine, laissant place à la concurrence et à des chaines plus grand public sur les premiers canaux et devient E-Mät, chaine dédiée au divertissement. Depuis 2006, EOM s’est intégré à la 6e chaine avec Möva, une chaine dédiée au cinéma, diffusant en de rares occasions, du cinéma étranger.

EOM est aussi présente à la radio, avec EOM-News depuis 1940 avec l’autorisation gouvernementale. EOM-Mix et EOM-Ürgat arrivent peu de temps après pour la musique et les informations régionales et en particulier à destination des nomades.

EOM est aujourd’hui dirigée par la distinguée Ezhandëg Sarangërel du clan Zangödei (dont la fille, Zhëya Sarangërel dirige le Keerin. Elle a hérité du géant du média et en est la 7e présidente, toutes issues de la famille Sarangërel.

Le média a quelque fois été critiqué pour tentative de monopole médiatique en ayant tenté d’écarter la concurrence plus mineure et régionale. Aujourd’hui il marche sur des oeufs depuis que Zhëya Sarangërel est devenue directrice du Kheering car un conflit d’intérêt pourrait survenir si celle-ci venait à hériter d’EOM. Certaines personnes au sein des autres clans appellent à la régulation et la destitution de la directrice pour éviter un futur conflit d’intérêt réel. Cependant, Zhëya n’est pas la seule fille d’Ezhandëg, en effet, sa seconde fille, Mërlinghe, pourrait se voir hériter d’EOM.

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Dolöon Bürkhan Sälkhÿ (DBS, Vents des Esprits) est un média mhyr-münyul centré sur l’information locale et plus particulièrement clanique. Il relaie les actualités régionales et locales entre les différents clans et est connu pour ses scoops sur les personnalités claniques.

Selon certaines sources, encore étudiées, le DBS serait la descendance du “Pënkhirgyr Ostöla¨at”, un système de poste et d’information créé en 1306. Néanmoins, le dépôt officiel de l’entreprise remonte à 1746 et avec la parution d’un journal d’information mensuel principalement axé sur les cheffesses et leurs mariages. Il se diversifie quelques années plus tard en incluant des informations plus globale et des faits divers puis devient bi-hebdo pour avoir une parution journalière vers 1804. Le journal DBS se divise alors en 7 petits journaux appelés les DBS7, à destination des clans. Les DBS7 existent toujours mais sont désormais publiés dans les régions plutôt que par clan, devenu trop difficile à identifier.

Le journal se spécialise assez vite dans l’information clanique et people et se vend bien à travers tout le pays. Cependant, en 1864, le journal subit un important revers suite à l’assignation en justice pour diffamation par Löbetengë Urselgyn, kültanat du clan Tumdul, après des propos tenus dans le journal. Il s’est avéré, après enquête, que le quotidien de cette année là était composé en grande partie de fausses ou partiellement fausses informations. Le DBS n’a alors plus été publié jusqu’en 1870, où il fait son retour avec un nouveau nom et une nouvelle volonté de véracité d’information. Le “Tëbengyr” revient sur le devant et continue alors de traiter des sujets propres aux clans et d’actualité people.

C’est en 1902 que DBS devient pionnier en apportant la radio au khaganat en partenariat avec la Haute-Université du Khaganat Bultan-Dundur, en créant la première émission radio dont le concept était simplement de diffuser la lecture du quotidien à des heures précises. Ils se diversifient en 1910 en apportant la musique et le divertissement radio, avant que celle-ci ne soit déployée dans l’ensemble du territoire. La radio étant encore peu connue et chère, son public restait restreint jusqu’à la démocratisation de celle-ci dans les années 1940.

La concurrence arrivée plus tard n’a pas trop déstabilisé DBS quant à sa position à la radio. En revanche, leur place télévisuelle elle, n’en était qu’à son balbutiement en 1950. Tentant de trouver sa place et son public. DBS possède néanmoins 4 chaines diverses d’information et de divertissement, dont DBS-K qui diffuse depuis les années 80, des interview people et des télé-réalités.

A partir de 2000, BDS édite un hebdomadaire dédié aux personnalités influentes du pays et du top 40. Appelé “Tsangvöl”, de nombreuses figures médiatiques et personnalités politiques y ont figuré.

DBS est dirigé aujourd’hui par Kulük Nozevëndereg du clan Törgo.
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Prolongement du service militaire, bon ou mauvais ?


Chères lectrices, lecteurs.

L’annonce du prolongement du service militaire obligatoire vient de tomber et lève une interrogation globale au sein de la population. Qu’est-ce qui a motivé ce prolongement ? Cela intervient il dans la politique d’ouverture de l’harmonieuse jinghis kültanat ?

Comme vous le savez déjà, le service militaire est devenu obligatoire depuis les années 1920, d’abord d’une durée de deux ans, il a ensuite été raccourcis à 1 an en 1950. A destination de tous les jeunes entre 18 et 20 ans, le service entrait dans la politique de maintient de la paix et de la préparation des jeunes dans l’unité du pays. Il est entré dans le quotidien et la vie des mhyr-müyul comme un passage obligatoire avant les grandes études.

Aujourd’hui, l’ajout de 6 mois supplémentaires au service militaire va entrainer un changement drastique dans le fonctionnement du pays et notamment dans plusieurs aspects de la vie des jeunes.

Militaire d'apparat
Des jeunes engagés en tenue d'apparat, défilé national de 2015

Selon un sondage effectué sur notre site en ligne et par le biais des réseaux sociaux, près de 63% de la population voit d’un mauvais oeil le prolongement du terme du service tandis que 22% pensent que c’est une bonne chose. 10% se sont abstenus de répondre tandis que 5% pensent qu’il faudrait plutôt repasser à 2 ans.

En ce qui concerne la jeunesse, 65% des 16 - 25 ans sont plutôt d’accord avec l’annonce tandis que 15% sont contre et 20% n’ont pas d’avis.

Cependant, on peut se demander ce que représente réellement le prolongement du service militaire ? Serait-ce une préparation à l’ouverture du pays et sa volonté de jouer un plus grand rôle sur le plan politique mondial ? C’est ce que l’on aurait tendance à dire. Le renforcement militaire du pays pourrait être une réponse à une plus grande acceptation des cultures et des idéologies diverses mondiales. Pour faire face à de nouveaux défis sur notre territoire et peut-être même en dehors, le NGK pourrait ambitionner d’élargir son champ d’action pour préserver le territoire, la culture et la paix continentale. Il va sans dire que cette annonce n’est que la première d’une longue série de réforme de fond autour de notre société.

Mais cela n’envoi t-il pas un mauvais message envers les nations étrangères pouvant interpréter cela comme un geste martial et expansionniste provenant d’un état qui ambitionne d’établir des relations cordiales ? D’un autre côté, faut-il montrer les crocs pour ne pas sur faire mordre ?

Toujours est-il que les avis divergent et que nos jeunes doivent désormais se préparer à effectuer le nouveau service militaire d’un an et demi dès l’année prochaine pour les 18 - 20 ans. Vous devez cependant vous attendre à de nouveaux changements de la part de ce gouvernement pivot.

Retrouvez dans notre prochain numéro, une double page consacrée au festival des lumières d’été de 2016 qui traitera des prochaines festivités à prévoir pour la semaine de festival.

En attendant, puissiez vous toujours profiter d'un matin calme.

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Une première ambassade qui n'ouvrira pas ses portes !


Alors que le bureau de poste du Negdsen Saikhan commence tout juste à s'affairer et à réellement travailler, le pays a reçu le tout premier pli diplomatique en provenance de la Némédie. Aussitôt, les médias s'emparent du sujet, font des conjectures et théorisent sur la venue de représentants et ambassadeurs némédiens au sein de la capitale. C'était aussi le cas du gouvernement, dont les préparatifs battent son plein pour accueillir comme il se doit les nouveaux ambassadeurs du monde.
Nous avions appris alors, de sources internes, que le premier accueil était réservé à la Némédie. Pancarte, drapeaux et étendards avaient été commandés pour décorer, ce qui allait devenir la future ambassade némédienne dans le palais du kültan. Beaucoup d'acteurs sont entré dans ce jeu politique qui malheureusement n'aura pas de fin, tout du moins, pas pour tout de suite. En effet, il s'avère que l'autorisation d'établissement de la toute première ambassade sur le sol du khaganat a été retiré à la Némédie qui voit alors les portes de son bureau rester fermé, drapeaux et étendards retournant dans les placards.

En cause, une déclaration de leur dirigeant faisant suite à un incident diplomatique avec un autre pays du continent afaréen. Cette affaire ayant pris une ampleur dépassant les intérêts du khaganat, le gouvernement a décidé de ne pas poursuivre l'installation némédienne à la capitale. Considérant que la situation actuelle de la Némédie comme non représentante de notre politique extérieure et que la déclaration était plus qu'alarmante sur la situation de civils qui peuvent se voir expulsés de leur pays de résidence. Et on parle ici non pas de quelques dizaines mais bien de plusieurs milliers de loclenasque qui sont sommés de s'en aller sans préavis.

La politique d'ouverture engagé par la Jinghis Kültanat semble déjà aller bon train mais, ce genre de grain de sable dans l'engrenage pourrait arriver plus souvent que prévu. Nous espérons que cet incident fera désormais l'exemple d'une étude plus approfondie des nations avec qui nous allons devoir négocier.

Néanmoins, ce n'est pas cette première expérience maussade qui devrait venir ternir l'accueil de la véritable première ambassade puisque depuis plusieurs jours, il y a un autre drapeau qui lui, est déjà accroché au pilier mais non encore hissé, celui du Jashuria dont la délégation est attendue d'ici les prochaines semaines. Et d'autres vont arriver très rapidement sous une pluie de flash et de caméras sans aucun doute.
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Negdsen Saikhan : Qui est Särnai Kumdëbechek ?


Il y a du mouvement au niveau du khaganat et tout semble s’accélérer pour promouvoir la diplomatie et les échanges extérieurs. Et c’est le cas avec la création toute récente du Negdsen Saikhan et sa petite armée de diplomate et de représentant en tout genre avec une seule mission, celle de conquérir le monde. Non pas littéralement mais sur le plan diplomatique, les envoyés vont avoir du travail aussi bien sur le continent que par delà les océans.

Pour l’heure, la nouvelle institution compte 24 membres dirigeants pour environ 120 diplomates et représentants (selon nos sources). La question est donc évidente de qui va diriger toute ces personnes et coordonner le bon fonctionnement de cette machine qui semble déjà tourner à vive allure. Et ce ne ce sera pas notre harmonieuse jinghis kültanat qui porte déjà de très nombreuses casquettes.

Vous avez vu son nom quelque part, vous avez peut-être déjà vu son visage bien qu’elle ne soit pas encore la plus médiatisée mais le sera sans doute très bientôt. Oui nous parlons bien de la prochaine figure politique et médiatique des années à venir. Elle va jouer un grand rôle dans les objectifs relationnel que portent la kültanat. Malheureusement, nous n’avons pas pu obtenir d’interview de sa part (nous espérons pouvoir l’avoir très bientôt) mais pour nous contenter, le Kheering nous a envoyé son CV que nous allons donc vous délivrer !

Särnai Kumdëbechek
Portrait de Särnai Kumdëbechek présent sur son CV

Son nom : Särnai Kumdebechek, rappelez-vous en car vous en entendrez parler à la radio, à la télé et dans notre cher journal dans peu de temps ! Et nous avons fait nos recherches, fille d’un docteur et d’une professeure de l’Académie Inférieure Kültanat Erdênge, elle est issue de la prestigieuse Haute-Université Bultan-Bundur ! Diplômée en civilisation et relations internationales à 24 ans, elle a rapidement intégré le Kheering au terme d’un concours qu’elle a, semble-t-il, remporté haut la main.

D’abord assistante d’administration de la région de l’Oyédie (d’où elle est originaire semblerait-il) pendant deux années, elle devient ensuite assistante de direction régionale puis conseillère à la direction aux côtés de Azögenyn Burk, l’une des 5 représentantes du clan Zangödei. Désormais âgée de 32 ans, elle est proposée au nouveau poste par Azögenyn comme “*fiable, active et disposant de la bonne mentalité pour promouvoir le khaganat dans son ensemble*” (nldr: propos rapportés lors de notre tentative d’interview). C’est le Kheering tout entier qui a voté en sa faveur avant qu’elle n’obtienne l’approbation de de la jinghis kültanat.

Côté famille, elle a frère cadet de 24 ans engagé au sein du NGK sans bannière, cela lève la question de son appartenance clanique auquel nul n’a pu nous répondre. Un soupçon se tourne ver le clan Zangödei puisqu’elle a travaillé aux-côtés d’un de ses représentant mais aucune source ne vient confirmer cette hypothèse, d’autant plus que nous avons interrogé d’autres assistant.e.s de direction et au moins la moitié d’entre eux assistent un représentant d’un clan qui n’est pas le leur (comme il est parfois coutume au sein des administrations). Appartiendrait elle à un clan mineur ou un clan semi-nomade comme certaines personnes le laissent à penser ? Rien n’est moins sur.

Nous avons aussi pu rapporter des propos d’autres fonctionnaires qui voient sa jeunesse comme un risque potentiel d’erreur surtout pour un poste dont l’importance est primordial pour le futur et la place du khaganat sur l’échiquier international. Nous n’avons pas pu avoir accès aux résultats du vote interne, mais il est certain qu’elle n’a pas été élu à l’unanimité puisque quelques voix s’élèvent pour remettre en question sa légitimité au poste par rapport à d’autres prétendants et semblent en voie pour demander une réélection au poste. Alors Särnai Kumdëbechek serait-elle l’élue illégitime du Negdsen Saikhan ? Va-t-elle devoir faire face à une enquête et un scandale à peine en poste ? Ou est-elle la future figure forte du khaganat et à l’international ?

Nous espérons pouvoir l’interviewer bientôt afin d’en découvrir plus sur elle et sur la situation qui entoure la création de cette nouvelle institution encore méconnue du public.

Dans notre prochain numéro hebdomadaire, retrouvez l’interview du khunkültan (général, chef militaire) Tokhtamÿz et de sa seconde la khunkültanat Khatän Lempoleg dans une interview exclusive autour de la place de l’armée dans le futur international du khaganat.

D’ici là, chers lecteurs,

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Un soupçon de corruption et un conflit d’intérêt ? Ouverture de l’enquête


C’est fait, l’enquête est officiellement ouverte, le khaganat l’attendait et c’est chose faite depuis hier. Le Kheering est au coeur de la tourmente ainsi que nos confrères de chez EOM.

Un petit rappel pour ceux qui n’ont pas suivi l’histoire :

A la suite de la démission de la présidente du Kheering, Olüvelt Beramberchy, en 2014, une nouvelle élection s’est tenue et, vous ne l’avez sans doute pas raté, c’est Zhëya Sarangërel qui a été élue du haut de ses 35 ans et si son nom vous est familier c’est peut-être parce que vous connaissez une autre grande figure du monde médiatique, qui n’est autre que Ezhandëg Sarangërel, la grande patronne d’EOM. Elle est là l’affaire qui va parler pendant l’année à venir et elle vient tout juste de s’ouvrir.

Ezhandëg Sarangërel est soupçonné de corruption d’élection tandis que Zhëya, elle est en situation de prise d’intérêts conflictuels. Tandis que l’un est fortement condamnable, le conflit d’intérêt lui, ne l’est pas aux yeux du Süld mais aux yeux de la population, cela l’est sans doute. Sachant l’importance d’EOM et l’influence que la société possède, il va sans dire qu’avoir sa fille à la présidence du Kheering pourrait mettre EOM sur un piédestal de puissance sans précédent lui laissant libre cours à de possibles dérives et de processus de monopolisation du marché.

Ezhandëg ayant 66 ans, imaginez maintenant la problématique qui va intervenir lorsqu’il faudra léguer la présidence d’EOM à sa fille, comme ce fut le cas depuis la création de la société. Comment le Kheering n’a-t-il pas pu voir arriver la problématique lorsqu’il a fallut élire sa nouvelle présidente ? C'est la question que l'on se pose tous, pourquoi avoir laissé l'aînée de la famille Sarangërel pouvoir être élue alors qu'un conflit d'intérêt était certain. C'est la question à laquelle vont devoir répondre les deux femmes devant la justice et c'est aussi sur ce rapport entre EOM et le Kheering qui vont être mis en avant dans l'enquête qui vient tout juste de débuter.

Si le soupçon de corruption s'avère vrai, c'est toute le Kheering qui va être remis en cause et qui perdra la confiance de la population et pouvant entrainer un remaniement complet de l'institution, laissant place à une période politique compliquée et hasardeuse. Surtout, cela remet aussi en cause les autres institutions et les liens entre les grandes entreprises du pays (telles que BKB Industries, MöveGren, ou encore CTMine) et les institutions gouvernementales. Faut-il en arriver là, la corruption est-elle en train d'atteindre les hautes sphères du pays Ne parlons pas trop vite et attendons le dénouement de cette affaire qui, selon son résultat, pourra grandement changer le fonctionnement du gouvernement et les relations claniques. Sommes nous à l'aube d'une nouvelle ère, où les clans n'auront plus de lien avec l'état ? C'est un bouleversement qui pourrait arriver plus tôt que prévu par les sociologues experts.

Nous avons appris, ce matin même, que l'enquête est confiée au centre ülsynn täkhdäa de la capitale et ce n'est ni autre que Güyuk Somböthan, le chef du Süld et de la police qui est en charge de l'enquête et accompagné d'Elisa Berönchek, conseillère du Tszengirin. Tout deux vont avoir la lourde tâche de prouver la réalité des faits reprochés et surtout, celle de maintenir la cohésion au sein de la sphère gouvernementale et ses satellites. Cependant, même le chef de la police, connu pour son côté pragmatique est aussi connu pour être un membre important du clan Olösei, peut-il garder sa neutralité dans cette enquête alors que, tout le monde sait, que l'officieux jeu de pouvoir entre les clans est toujours d'actualité ? Le clan Olösei est considéré comme le moins puissant des 7, se pourrait-il que, au-delà de l'enquête une nouvelle querelle clanique va naitre ? Car, bien qu'elle ne l'affiche pas publiquement, la présidente d'EOM est une membre influente du clan Kumdul.

Il y a bien plus que de simple places de présidentes en jeu derrière cette enquête, c'est peut-être tout le fonctionnement du khaganat qui pourrait être remis en cause, d'un côté les liens des entreprises avec l'état et de l'autre côté les relations des clans entre eux. Ce système clanique, issu de très longues traditions est-il en passe de changer ? D'autant plus que les plus jeunes ne semblent pas porter plus d'attache à leur clan que ne l'étaient leurs parents.

Toujours est-il que l'issu de cette enquête sans précédent sera déterminant pour l'avenir du khaganat et de son système social. Il faudra donc suivre cette enquête avec beaucoup d'attention et soyez assuré que nous serons sur l'information.

D’ici là, chers lecteurs,

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Drame sur le site d'extraction de Bayanür


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Photo aérienne du site de l'incendie vers 16h30 le 17 Juin

Survenu dans la journée du 16 jusqu'au 17 juin 2016, une explosion sur le site d'extraction de gaz de Bayanür fait 4 morts et 6 blessés dont 3 graves. Selon les premiers rapports, un incendie aurait démarré après la mise en place d'une tour de forage entrainant rapidement une explosion mettant fin à la vie des 4 employés en charges de la mise en place, l'incendie se propage alors aux niveau des réservoirs, touchants d'autres employés obligés alors de fuir le site. Parmi les blessés, 2 conducteurs de camion et un civil en visite sur les lieux.
Les secours sont intervenus peu de temps après et ont évacués le site avant de faire intervenir deux brigades de pompiers aidés par une partie des forces de défenses de la base de Chaa-Khol. Il aura fallu près de 20h pour maitriser l'incendie mais le site reste sous surveillance d'un potentiel nouveau départ de feu à cause des résidus de gaz flottant, la police est toujours en cours d'enquête afin de déterminer d'éventuelles victimes supplémentaires. Les gazoduc acheminant le gaz vers Dzotol et Ougsäatnÿ sont donc fermé à ce niveau, diminuant la quantité de gaz acheminés vers ses deux villes qui vont donc devoir puiser dans la réserve centrale de Chaa-Khol.

Au delà des dégâts humain, l'incident remet sur le devant la question de la pollution géologique et atmosphérique autour des zones d'exploitation du gaz. En effet, près de 80% des extractions se font par le biais de la fracture hydraulique, utilisant des composés liquides chimiques pouvant polluer les nappes phréatiques, nappes qui peuvent être reliées au grand lac de Tëgr dont une partie de l'eau est puisée pour la consommation de la ville du même nom et celles aux alentours. Aussi l'incident va provoquer une contamination de l'air des environs dans un mélange de gaz et de produit chimiques et micro-particules volants se déplaçant vers Dzotol.

Porte-Parole
Müktan Batbayar, porte-parole de BKB Industries

Mükthan Batbayar, porte parole de BKB Industries, exploitant des principaux site d'extraction du gaz de schiste, a pris la parole hier soir à 18h.

" C'est avec un immense regret que BKB Industries présente ses condoléances aux familles des victimes du drame. Nous nous efforçons chaque jour de garantir au mieux la sécurité de nos collaborateurs et ce drame, un cas extrêmement rare, nous montre que nous avons encore beaucoup à faire pour renforcer la sécurité sur nos sites d'extraction. Nous prendrons dès à présents des mesures encore plus fortes pour sécuriser au mieux tout l'environnement autour de l'extraction et garantir une intervention rapide et efficace en cas de nécessité. BKB Industries met un point d'honneur à la sécurité du quotidien des travailleurs qui fournissent l'énergie dont la population a besoin au quotidien et s'engage à étudier et proposer d'avantage de solutions pour un contexte plus sécuritaire. C'est un drame que nous ne voulons pas voir se reproduire et nous mettrons tout en oeuvre pour faire avancer l'enquête et déterminer l'origine de ce drame dans l'objectif de corriger les erreurs qui ont conduit à cette finalité. Nous nous engageons aussi à proposer, d'ici les prochaines années, des méthodes d'extraction plus propre et sécuritaire."

En parallèle, l'industriel a publié un communiqué rappelant les méthodes d'extraction de ses nombreux sites ainsi que les possibles évolutions pour une nouvelle méthode d'extraction du gaz. A l'heure actuelle, la méthode par fracture hydraulique reste la plus utilisés, nécessitant un fluide (eau, boue ou composé) enrichi d'agents chimiques de soutènement, qui permet la fracture des roches laissant échapper le gaz à récolter. Cette méthode est critiqué pour son potentiel de pollution des sols et des nappes phréatiques, d'autant plus qu'une majeure partie des sites d'extractions de BKB se situent non loin du grand lac de Tëgr.
Une autre méthode, plus moderne, la fracturation pneumatique pourrait à terme vernir compléter et décontaminer les sols ayant fait l'objet d'une injection chimique. Cependant, cela peut faire augmenter grandement les coûts d'extraction et par extension celui du gaz. BKB ayant l'autorisation d'exploitation national pourrait se voir forcer de revoir ses méthodes dans les années à venir si le gouvernement se penche sur la question de la pollution qu'entraine la récolte du gaz. Cela pourrait aussi être le cas de toutes les industries d'exploitation du gaz mais pourrait aussi s'appliquer au secteur minier dont le pays regorge. KTSim ( Khyiz Top Sim) a déjà pris les devant en testant des méthodes comme l'extraction sèche (à l'hélium chaud) ou celle au fluoropropane, mais ces méthodes n'ont pas encore fait leur preuve en terme d'efficacité.

Ainsi, même si ce genre d'accident reste rare, celui-ci relance le débat sur l'exploitation du gaz et ses conséquences alors que le secteur est en constant évolution de part les nombreuses sources de gaz naturel que contient le pays et celles qui n'ont pas encore été estimé et étudié. L'exploitation du gaz a permis au khaganat d'avoir une réserve constante et de maitriser l'évolution de son coût mais il pourrait présenter une source de revenu non négligeable si celui-ci s'exporte à l'étranger. Bien que son exploitation soit soumis à l'autorisation nationale, des firmes comme BKB ou KTSim peuvent voir un profit conséquent quant aux futures exportations.

Dans une précédente interview d'il y a quelque mois, le porte-parole de BKB avait indiqué que " [...] la politique d'ouverture du pays pour l'avenir de BKB Industries est d'autant plus importante que cela permettrait à BKB d'ouvrir plus de site d'extraction et d'ainsi permettre l'embauche de près de 2000 nouveaux salariés sur l'ensemble du territoire. Cela permettrait aussi de mettre sur le devant de la scène économique l'une des industries les plus importantes du pays dans le paysage industriel nazuméen pour les échanges.

Il faut rappeler cependant qu'avec l'incident survenu, une enquête s'ouvre pour déterminer le degré d'implication et la responsabilité de l'entreprise dans la mort de 4 de ses employés. Selon le résultat de l'enquête cela pourrait impacter le planning prévu par BKB pour les prochaines années et son image de sécurité; les familles des victimes restent pour l'heure silencieuses mais semblent déjà faire appel à des avocats pour défendre leur cause. A côté de cela, d'autres industriels du secteur pourraient en profiter pour tirer leur épingle du jeu et prendre une plus grande part du gâteau d'un secteur florissant.
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Coup d'éclat au sein de la famille Sarangërel


C'est un véritable coup d'éclat pour la famille Sarangërel, alors que l'enquête pour soupçon de corruption avait débuté il y a quelques mois, celle-ci semble enfin donner quelques résultats et, pour le moins que l'on puisse dire, ne sont pas les résultats attendus. Dans le dernier rapport de police que nous avons pu nous procurer, l'histoire semble ne pas être un soupçon de corruption mais une véritable histoire de famille qui se déchire.

Ezhandëg Sarangërel
Ezhandëg Sarangërel, portrait d'identité

Ezhandëg Sarangërel, matriarche de la famille et PDG d'EOM devient la cible prioritaire de l'enquête dans laquelle elle semble jouer le plus grand rôle, une enquête qui va sans dire, faire trembler les grandes familles et sans doute faire basculer la balance de pouvoir. En effet, selon l'enquête toujours en cours, celle-ci semble en effet disposer de plusieurs comptes à la NBK (National Bank of the Khäganat) dont les registres présentent de mystérieuses anomalies d'entrée et de sortie d'argent. Il faudra du temps aux enquêteurs pour remonter les pistes des transferts de fonds bien que la matriarche assure que ces transferts ne sont rien d'autre que des dons à diverses organismes ainsi que des transferts tout à fait légaux. Reste aux enquêteurs de faire la part des choses.

Néanmoins, ce qui vient corroborer cette information est l'interrogatoire de sa fille ainée et présidente du Kheering Zövlëol, Zhëya Sarangërel. En effet, dans un interrogatoire mené il y a de ça à peine quelques semaines, celle-ci semble dénoncer la tentative de corruption de sa mère envers le Kheering lui même. En effet, selon ses dires, lors d'une réunion familiale, la matriarche lui aurait parlé de ses futurs projets et de la nécessité de transgresser quelques règles administratives et pour accélérer les formalités elle lui aurait proposé une somme conséquente d'argent ainsi que la discrète transmission de direction d'EOM. Ce que la président du Kheering aurait refusé et fermement condamné et cela aurait alors marqué le début de la déchirure familiale qui battait déjà de l'aile selon des proches de la famille. Selon eux, les filles ne s'entendaient pas vraiment avec leur mère et aucune d'elles ne souhaitent prendre la suite d'EOM, ce qui aurait contribué au froid entre les femmes de la famille.

La seconde fille d'Ezhandëg, Nüeha, actrice et modèle, est issue de l'Institut des Arts du Khäganat va elle aussi être mise en examen et interrogée quant à sa sa relation maternelle et familiale dans le cadre de cette enquête. Mais pour l'heure, c'est la matriarche qui est placé en détention provisoire dans le cadre de l'enquête ainsi que tout EOM qui va faire l'objet d'une inspection approfondie.

L'arrestation d'Ezhandëg Sarangërel pourrait marquer la fin d'une grande figure médiatique du khaganat et d'une puissante matriarche du clan Chüngu mais lancera aussi une enquête d'une ampleur nationale visant l'ensemble des grandes figures du pays dans la lutte anti corruption.

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Transport : Une nouvelle ligne de train révolutionnaire ?


Plus tôt dans le mois d'octobre 2016, le gouvernement du khaganat a dévoilé à un public restreint d'actionnaires, de professionnels et de journalistes du milieu les plans de deux futures lignes de ferroviaires qui pourraient changer la dynamique du pays. Alors que le transport ferroviaire représente une majeure partie des transports de fret et de public à travers les grandes étendues du pays, la topologie du territoire rend parfois difficile les extensions et les évolutions possibles des voies ferrées sans dénaturer le paysage et c'est ce défi que relève le khaganat tout en préservant la nature et les grands espaces.

Khaganat Rails
Actuelle grande ligne ferroviaire

Voici donc les deux projets pour l'avenir des transports du khaganat.
Le premier et pas des moindre a pour but de permettre le transport du côté est vers le côté est et gagner un temps considérable dans la liaison entre Erdêngeren et Dzotol ainsi que la capitale. Là où aujourd'hui, il est nécessaire de faire le grand tour afin de contourner la barrière naturelle que sont les 3 soeurs désormais, avec ce projet il sera possible de passer à travers près de la frontière sud du pays.

New rail 1
Tracé vert, la nouvelle extension de ligne entre Dzotol et Üyakh

Cette extension entre Dzotol et Üyakh permettra de compléter la boucle ferroviaire et surtout un gain de temps considérable où le trajet en voiture pouvait prendre plusieurs jours à cause de la difficulté du terrain. Selon les informations fournies par le gouvernement, cette extension nécessitera de grands travaux afin d'aplanir le terrain à différents endroits du parcours mais aussi la construction d'un tunnel d'environ 16km, faisant de ce tunnel le plus long et le plus imposant du territoire. Cette extension permettra aussi de faciliter le transport routier en juxtaposant le chemin de fer et une future route. Le coût de tels travaux pourrait être pris en charge en partie par des acteurs du privés dont l'investissement pourrait être très bénéfique mais pour l'heure, le coût total du projet reste à la discrétion du cercle restreint des acteurs de celui-ci. Néanmoins, les travaux ne pourraient débuter qu'en 2018 et s'étendrait sur 4 à 6 ans et servira aussi de terrain d'essaie aux nouvelles technologies et outils de pointe du domaine des travaux et construction.


Le second projet lui, pourrait voir le jour plus tôt, puisqu'il s'agit d'une ligne ferroviaire plus modeste qui sera la première d'une ligne régionale.

Ligne régionale
1ère ligne régionale

Cette ligne régionale qui reliera les villes de la région fertile aura pour but de fluidifier les échanges entre les villes et permettre le développement de cette vallée fertile et ainsi la faire devenir une région majeure du développement de l'agriculture et des échanges commerciaux. La vallée constituant le grenier du pays pourra ainsi exporter et faire transiter les biens agricoles de manière plus efficace. Numrug et Lün deviendront ainsi des ville pivot pour les échanges entre l'est et l'ouest du pays. La ligne ferroviaire longera le fleuve et le lac toujours dans le respect du paysage naturel.

Cette nouvelle ligne est aussi le résultat d'une étude du gouvernement et des différents acteurs du secteur agro-alimentaire, cependant, il faudra désormais faire un choix quant à la priorité d'investissement des travaux. Selon les dires du gouvernement, il s'agit d'un premier projet d'investissement d'une série de gros projets à moyen et long terme permettant d'unifier un peu plus le khaganat en unissant les ville et permettant de palier l'isolement que représente les grandes étendues en accentuant la liaison et la communication entre les régions et les villes.

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