
Enkhriin Ögloönï Medëe (EOM, Nouvelles du Matin Calme) est la plus grande société de presse et de média du khaganat, créée en 1824, elle a pour objectif de relayer l’information générale sur la majeure partie du territoire. Originellement sous la forme d’un journalier matinal, appelé le EOM, le titre est devenu une enseigne de plus grande envergure.
Dès 1850, un second journal EOM - Mültergchëg, parait tous les dimanches et orienté économie, ce sont 80 000 impressions mensuelles au prix dérisoire de 5000 T. L’hebdomadaire disparait cependant vers les années 1920 et laisse sa place à une double page dans le quotidien.
C’est la même année que naissent EOM-1 et EOM-2, les deux principales chaines de télévision du khaganat. Là où EOM-1 a un caractère plus formel de journalisme et de média, EOM-2 voit passer toutes sortes d’émissions et de concepts. EOM-1 reste la première chaine la plus regardée du khaganat et ce depuis 1950. EOM-1 est désormais appelée simplement E1. EOM-2 quand à elle migre vers la 5e chaine, laissant place à la concurrence et à des chaines plus grand public sur les premiers canaux et devient E-Mät, chaine dédiée au divertissement. Depuis 2006, EOM s’est intégré à la 6e chaine avec Möva, une chaine dédiée au cinéma, diffusant en de rares occasions, du cinéma étranger.
EOM est aussi présente à la radio, avec EOM-News depuis 1940 avec l’autorisation gouvernementale. EOM-Mix et EOM-Ürgat arrivent peu de temps après pour la musique et les informations régionales et en particulier à destination des nomades.
EOM est aujourd’hui dirigée par la distinguée Ezhandëg Sarangërel du clan Zangödei (dont la fille, Zhëya Sarangërel dirige le Keerin. Elle a hérité du géant du média et en est la 7e présidente, toutes issues de la famille Sarangërel.
Le média a quelque fois été critiqué pour tentative de monopole médiatique en ayant tenté d’écarter la concurrence plus mineure et régionale. Aujourd’hui il marche sur des oeufs depuis que Zhëya Sarangërel est devenue directrice du Kheering car un conflit d’intérêt pourrait survenir si celle-ci venait à hériter d’EOM. Certaines personnes au sein des autres clans appellent à la régulation et la destitution de la directrice pour éviter un futur conflit d’intérêt réel. Cependant, Zhëya n’est pas la seule fille d’Ezhandëg, en effet, sa seconde fille, Mërlinghe, pourrait se voir hériter d’EOM.

Dolöon Bürkhan Sälkhÿ (DBS, Vents des Esprits) est un média mhyr-münyul centré sur l’information locale et plus particulièrement clanique. Il relaie les actualités régionales et locales entre les différents clans et est connu pour ses scoops sur les personnalités claniques.
Selon certaines sources, encore étudiées, le DBS serait la descendance du “Pënkhirgyr Ostöla¨at”, un système de poste et d’information créé en 1306. Néanmoins, le dépôt officiel de l’entreprise remonte à 1746 et avec la parution d’un journal d’information mensuel principalement axé sur les cheffesses et leurs mariages. Il se diversifie quelques années plus tard en incluant des informations plus globale et des faits divers puis devient bi-hebdo pour avoir une parution journalière vers 1804. Le journal DBS se divise alors en 7 petits journaux appelés les DBS7, à destination des clans. Les DBS7 existent toujours mais sont désormais publiés dans les régions plutôt que par clan, devenu trop difficile à identifier.
Le journal se spécialise assez vite dans l’information clanique et people et se vend bien à travers tout le pays. Cependant, en 1864, le journal subit un important revers suite à l’assignation en justice pour diffamation par Löbetengë Urselgyn, kültanat du clan Tumdul, après des propos tenus dans le journal. Il s’est avéré, après enquête, que le quotidien de cette année là était composé en grande partie de fausses ou partiellement fausses informations. Le DBS n’a alors plus été publié jusqu’en 1870, où il fait son retour avec un nouveau nom et une nouvelle volonté de véracité d’information. Le “Tëbengyr” revient sur le devant et continue alors de traiter des sujets propres aux clans et d’actualité people.
C’est en 1902 que DBS devient pionnier en apportant la radio au khaganat en partenariat avec la Haute-Université du Khaganat Bultan-Dundur, en créant la première émission radio dont le concept était simplement de diffuser la lecture du quotidien à des heures précises. Ils se diversifient en 1910 en apportant la musique et le divertissement radio, avant que celle-ci ne soit déployée dans l’ensemble du territoire. La radio étant encore peu connue et chère, son public restait restreint jusqu’à la démocratisation de celle-ci dans les années 1940.
La concurrence arrivée plus tard n’a pas trop déstabilisé DBS quant à sa position à la radio. En revanche, leur place télévisuelle elle, n’en était qu’à son balbutiement en 1950. Tentant de trouver sa place et son public. DBS possède néanmoins 4 chaines diverses d’information et de divertissement, dont DBS-K qui diffuse depuis les années 80, des interview people et des télé-réalités.
A partir de 2000, BDS édite un hebdomadaire dédié aux personnalités influentes du pays et du top 40. Appelé “Tsangvöl”, de nombreuses figures médiatiques et personnalités politiques y ont figuré.
DBS est dirigé aujourd’hui par Kulük Nozevëndereg du clan Törgo.