Quatre Vallées | Slaviensk

Le président Abashidze avait été une nouvelle fois contacté par une puissance étrangère dans le cadre d'une rencontre international. L'empire constitutionnelle de Slaviensk n'était pas une puissance mineure et cela ravissait le président et son équipe. Leur Etat commençait à être reconnu, leur but prenais forme petit à petit, le code communautaire allait tomber. Enfin, ils en étaient loin, mais l'espoir lui est bien présent désormais. Abashidze et son équipe était resté en Eurysie de l'Est après leur rencontre avec le Tsarat de Pravoslavny, alors le chemin pour Starovsk allait être simple et court. Pour une fois.

Une fois le voyage terminé et l'arriver discrète des diplomates des Quatre Vallées, la ministre des Affaires étrangères, Sweltana Volkov, les accueilli en grande pompe...

Alors que l'avion officiel des quatre-Vallées se posait sur la piste diplomatique principale de Starovsk, Sweltana Volkov, la ministre des affaires étrangères patientai pour la future rencontre diplomatique qui allait se dérouler, plusieurs agents de sécurité étaient présent ainsi qu'un vaste convoi de voitures blindées de couleur noire. Sweltana Volkov, lorsque la délégation étrangère sorti de l'avion, salua les représentants étrangers. Une importante garde impériale se trouvait en rang le long du chemin entre l'avion et le convoi, accompagnée d'une fanfare. Dans le ciel resplendissait un magnifique soleil à peine nuageux, digne d'un été en Slaviensk. Bien qu'il faut avouer qu'en hiver, l'atmosphère douce de l'été laissait place à un climat rude et très froid.


Sweltana Volkov : Mes salutations excellences, j'espère que vous aviez passés un bon voyage entre votre honorable nation et la notre.

Après les salutations et mesures de politesse habituelles, la fanfare se mit à jouer en l'honneur des représentants des quatre vallées l'hymne de l'Empire de Slaviensk, la délégation des quatre vallées, accompagnée de la Ministre des affaires étrangères de l'Empire marchèrent en direction du convoi.

Une fois arrivés devant celui ci, Sweltana Volkov invita le Président à entrer dans une voiture à l'avant du convoi. Une fois qu'il fut installé, Sweltana Volkov s'assit à côté de celui ci et lui expliqua succinctement ce qui allait ce passer.

Sweltana Volkov : Votre excellence, vous rencontrerez d'ici peu sa Majesté le Tsar de Slaviensk Alexeï IV au palais Impérial après le trajet qui y mène. En attendant, si des renseignements vous sont nécessaires, je suis à votre écoute.
La voiture blindée démarra en douceur dans la capitale Impériale, les drapeaux des deux états sur les voitures du convois.

Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères

"Nous vous remercions pour cet accueille chaleureux madame la ministre. Nous n'avons pas de questions spécifiques à vous poser, nous avons juste hâte de commencer et de rencontrer le Tsar."

Le trajet se passa sans accros et fut même agréable pour le président. Arriver près du magnifique palais impérial, Abashidze fut émerveillé par une telle beauté. Il avait un nouvel objectif, en avoir un pour lui à Dzun Tovli. C'est pour obtenir le pouvoir dans les Quatre Vallées qu'il travaillais d'arrache-pied. Un palais pour assoir sa domination prochaine n'était pas une mauvaise idée. Enfin, il devais se concentrer, aujourd'hui était une étape importante dans sa quête de puissance.

Tous les protagonistes commençaient à entrer dans le palais lorsque le Tsar arriva pour les accueillir...

Palais Impérial de Slaviensk

Sweltana Volkov : Je dois dire que ce genre d'accueil est le minimum que l'on doit a une nation étrangère, cependant, il est vrai que c'est la première fois que nous accueillons un pays étranger aussi chaleureusement. C'est dû à notre empereur, qui considérait les anciennes normes diplomatiques comme "honteuses". Vous rencontrez justement le Tsar au palais Impérial, où il vous attend.
Le trajet se déroula comme habituellement, c'est-à dire sans problème. Ils descendirent de la voiture blindée et marchèrent le long du champ de Mars sous le soleil d'été de Slaviensk, le soleil de Slaviensk, si doux en été, si absent en Hiver.... Le Tsar de Slaviensk était présent au bout du chemin qu'ils empruntaient. Il était accompagné d'une autre partie de la garde Impériale aux entrées du palais.

Le Tsar saluât le Président de la République des quatre vallées.

Alexeï IV : Добро пожаловать ! C'est un honneur de vous rencontrer excellence.

Ils se saluèrent, posèrent quelques instants en ce serrant la main pour les caméras qui immortalisais le moment pour la télévision et le Tsar invita le Président à entrer. Après quelques secondes de marche à travers le palais, orné d'or et décoré de nombreuses sculptures et tableaux, ils arrivèrent devant une porte en chêne, qu'un garde impérial ouvrit. Ils arrivèrent alors sur une grande pièce luxueuse et éclairée avec une large cheminée sur la gauche et une grande table au centre. Le Tsar invita le Président à s'installer et s'assit sur le fauteuil d'en fasse.
Alexeï IV : Bien, après tout cela, nous pouvons commencer.

Avant toutes choses, souhaitez vous gouter de nos alcools ?
Sachez d'ailleurs que je suis à l'écoute de toute demande ou interrogation de votre part.

"სასიამოვნოა თქვენი გაცნობა ! " lança Abashidze à l'encontre du Tsar.

Le palais impérial étais tout aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. Le président paraissait être comme un poisson dans l'eau. La luxure qu'il vit à cette instant, il ne l'avais jamais expérimenté dans les Quatre Vallées. Le code communautaire et leur refus d'un Etat central empêchait le pays de développer ses potentielles richesses. Abashidze était là pour cela aujourd'hui, il ne pouvait plus ses congénère s'enfoncer dans un mode de vie arriéré.

"Avec plaisir, goûter au patrimoine de votre nation ne peut être que bénéfique pour notre rapprochement ! " dit-il sur un ton amical.

Il marqua une petite pause avant de reprendre la parole.

"Avant de recevoir ses douces boissons, j'aimerais commencer sans plus tarder."

Il scruta un instant la réaction du Tsar et en voyant la posture de l'homme, il en déduisit le fait qu'il devait continuer à s'exprimer.

"Tout d'abord, nous aimerions débuter par le plus important pour nous. Cela ne devrait pas nécessiter trop d'effort pour votre belle nation, estimé Tsar. Nous souhaiterions vous demander de reconnaitre officiellement et internationalement notre Etat comme seule et unique entité légitime à gouverner les Quatre Vallées. Vous n'êtes pas sans savoir qu'à l'heure actuelle nos compétences et notre autorité sont très limités. Avec une reconnaissance accrus à l'international, nous pourrons, de fait, renverser plus facilement le rapport de force en notre faveur."

Le Tsar réfléchis quelques instants. La reconnaissance de l'état des quatre vallées allait de soit, il était évident que si l'Empire offrait une rencontre diplomatique amicale de cette importance aux représentants des Quatre Vallées, qu'ils étaient reconnu comme légitime à la tête du gouvernement de celui ci. Il déclara donc :

Alexeï IV : La reconnaissance de votre pouvoir comme étant le seul à pouvoir diriger les Quatre Vallées est une question intéressante qui mérite d'être traitée en profondeur. L'Empire, ayant offert à votre personne une rencontre diplomatique sur le territoire Impérial, considère de facto votre pouvoir légitime. Mais, ce qui est de seul, cela nous questionne, en effet, je m'interroge sur le respect des principes démocratiques dans les quatre vallées, bien que cela ne nous pose pas de problèmes en soit, car la démocratie, bien qu'un principe que nous chérissons, ne peut malheureusement pas être compatible avec tout les pays du monde, il est donc à mes yeux parfaitement compatible avec nos principes de reconnaitre votre personne comme seule disposant de la légitimité de gouverner les quatre vallées. Mais cette reconnaissance, ambitieuse de votre part, ne peut se faire sans un retour. j'aimerais en effet m'assurer de la reconnaissance des Quatre-Vallées que le seul régime apte à gouverner Slaviensk est le Second Empire Constitutionnel, mais aussi que la dynastie des Dragomirov soit la seule à pouvoir gouverner.
Le Tsar fit un signe à un valet du palais Impérial, il apporta un verre de Kvas de luxe pour Alexeï IV et le Président Abashidze. Le Tsar marqua une pause de quelques instants, observant le feu doux dans la cheminé pour réfléchir à ce qu'il allait dire.

Alexeï IV : Vous êtes ici dans un palais, certes d'une beauté qui peut sembler éclatante, mais né des divisions de notre peuple, mais aussi de sa persévérance pour un avenir meilleur, et de dont nous avions fais preuve à l'égard des nations voisines, car ce palais a été construit avec l'aide d'architectes de notre allié historique : la Morakhan. D'ailleurs, si j'ai un message à vous transmettre, c'est ceci : Persévérez pour l'unité de votre pays, pour la justice et la paix, et des choses magnifiques en naitrons.
Levons notre vert à l'avenir des relations diplomatiques entre les Quatre Vallées et l'Empire de Slaviensk !

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk.

Abashidze fit la moue. Il ne s'attendait pas à cette réponse de la part du Tsar. Enfin, ce n'était pas spécialement un problème.

"Je pense que je me suis mal fait comprendre, je vous pris de m'excuser. Pour mieux vous représenter la situation des Quatre Vallées, sachez que notre belle Etat n'est malheureusement pas la force politique dominante. En effet, le Code Communautaire représente l'autorité la plus puissante et nous nous considérons que c'est une mauvaise chose. Ainsi, pour que notre Etat puisse renverser le rapport de force au sein du pays, nous nous devons d'obtenir une reconnaissance international la plus poussée possible. Nous vous demandons de reconnaitre notre Etat comme seul pouvoir légitime et nous ma personne seule. Notre gouvernement fonctionne avec un Parlement et la démocratie est notre fer de lance face aux tyrans du Code Communautaire qui impose un état de guerre permanent dans le pays."

Abashidze paraissait ravis à la vue de cette boisson. Il laissa le Tsar effectuer son petit discours et le suivis dans son mantras. Il leva son verre à son tour.

"À nos peuples respectifs, à notre amitié nouvelle ! "

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk.
Le Tsar réfléchis quelques instants. Il avait l'impression qu'Abashidze croyait que l'Empereur ne l'avait pas compris. Ce qui est faux, il est étrange de penser qu'une puissance moyenne comme le Second Empire ne s'était pas renseigné avant d'accepter une quelconque entrevue, surtout si celle ci impliquait le Tsar.
Alexeï IV : Après les quelques éclaircissements dont vous m'aviez fait part, j'accepte que les autorités de l'Empire de Slaviensk reconnaissent officiellement l'état des Quatre Vallées comme la seule entité légitime à la tête de l'état des Quatre Vallées. Cependant, je refuse pour l'heure de signer directement l'accord, attendant qu'un traité final puisse être conclu entre l'état des Quatre-Vallées et le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. Vous êtes pour nous un homologue assez particulier, car vous n'êtes pas, à l'heure actuelle au pouvoir. D'autant plus que les Quatre Vallées, un état communautaire, donc extrêmement basé sur la communauté, et par extension sur un modèle de gauche extrême est à l'opposé des idéaux de l'Empire Constitutionnel. Il est donc évident que l'Empire souhaite qu'un état centrale, et de préférence démocratique, prenne le pouvoir dans les Quatre Vallées. Malgré tout, et ce qui me pousse à ne pas signer dans l'immédiat une quelconque reconnaissance, c'est bien les risques. N'étant pas au pouvoir, vous admettrez qu'il est pour nous compliqué de négocier avec un homologue comme le votre. Ne voyez aucunement cela comme une offense, ni un rejet de votre proposition, mais nous mettons simplement en attente cette reconnaissance officielle, jusqu'à la fin des négociations. Nous reverrons cela à la fin de ces négociations.

En dehors de la reconnaissance de l'état des Quatre Vallées comme seul entité légitime, je pense vital de connaitre les positions futures de votre état avec le Second Empire. Quelle serait votre politique internationale à notre égard ? Je pense tout à fait normal que ces questionnements me viennent à l'esprit étant donné que vous réclamez un soutien politique.