Posté le : 04 nov. 2025 à 13:28:31
Modifié le : 16 nov. 2025 à 23:07:52
1191
Les poèmes de Rabia Basri et la littérature poétique soufie
Rabia Basri est probablement l’une des poétesses les plus révérées chez les Ordous du Jashuria qui se réclament de l’Islam soufi. Si elle n’est pas une philosophe à proprement parler et si sa pensée et ses œuvres n’ont pas influencé le système politique jashurien, elle reste une figure majeure du Soufisme et de la littérature jashurienne. Née au VIIIe siècle après Jésus Christ, Rabia, surnommée « La Mère du Bien » est probablement plus ce que ses commentateurs ont construit comme mythologie que la femme elle-même. Elle a cependant laissé à la postérité de nombreux poèmes et textes qui sont venus alimenter son image de « sainte » au fil des siècles, chaque commentateur et exégète ajoutant à sa légende.
Al-Thawri lui demande : «Tout contrat suppose des conditions ; toute foi s’attache à une vérité. Quelle est la base de ta vérité et de ta foi ? » Elle répondit : « Si je L’adore, ce n’est ni par peur de Son Enfer, ni par désir de Son Paradis. Car si j’eusse agi de la sorte, j’aurai ressemblé au mauvais serviteur qui ne travaille que par crainte du maître ou par espoir d’être par lui récompensé. Or, si je L’adore, c’est exclusivement pour l’amour que le Lui porte. »
"Ils t’adorent tous par crainte de ton enfer
Ils voient tous
Que le salut est le meilleur dĂ»
Je n'ai rien Ă dire au sujet de l'enfer et du Paradis
Moi, je n'accepterai rien
En échange de Celui que j'ai aimé"