Parti Communiste
Le Parti Communiste est fondé en 1907 pendant la commune, il est alors une fraction minoritaire, dirions nous qu'ils sont les mencheviks de la révolte. Athéistes, autoritaristes, militaristes, marxistes, nationalistes, c'est une vrai dynamique national-communiste qui se lance dans la capitale, ou le parti conserve toujours ses quartiers historiques. Depuis toujours éclipsé par le Parti Social-Syndicaliste, il n'aura jamais réussi à passer la barre des 10% aux élections générales.
Le parti dispose de son organisation de jeunesse "Avenir Communiste", ayant plus de 75000 inscrits revendiqués entre 6 et 18 ans, L'électorat peut être extrêmement minoritaire mais il est très engagé, particulièrement dans la politique locale. Le parti dispose également de son syndicat affilié qui reste anecdotique à coté des syndicats de leur concurrent.
Il est notable de dire qu'il ne surpasse, sans dépasser les 15%, le PSS exclusivement dans les circonscriptions natives, ou à l'exception du parti les régionalistes captent une large partie de l'électorat des autres forces politiques concourant au suffrage. Ses seules victoires s'expliquent donc par l'hégémonie du parti UniO traditionnel de la région autonome okolé.
Parti Social-Syndicaliste
Le parti social Syndicaliste est l'un des deux partis les plus importants du XXème siècle, avec le parti libéral-progressiste. Il représente l'essentiel des effectifs de la période de la commune et bénéficie historiquement d'un fort soutien des institutions ecclésiastiques nationales, particulièrement dans la capitale. Le parti y réalise dans les quartiers prolétaires ses meilleurs scores, c'est la seule ville à majorité germanique ou le parti bénéficie d'une popularité notable, son électorat est plus concentré dans les quartiers industriels, les zones les moins développées et certaines villes lusophones de la Cote.
Depuis 2012, le parti en est arrivé à perdre les deux tiers de son électorat, ne conservant que quelques bastions électoraux et ses quartiers traditionnels de la capitale, qui pèse rappelons le près de 10% de l'électorat national total.
Son incapacité, avec le PLP, à faire face à la montée du parti National-Populaire et à la crise économique de 2007, auront sonné le glas du système quasi bipartisan, favorisant une hégémonie nationaliste et un déclin drastique du syndicalisme et du socialisme dans le pays qui en aura été profondément et à jamais marqué.
Le Parti perd chaque élection un peu plus de sa base populaire au profit du Parti National Populaire et se concentre à son tour plus dans la capitale et certains bastions historiques.
Parti Libéral Progressiste
Le Parti Libéral Progressiste a une longue tradition de parti d'opposition, fondé au début de la période royale, en héritier des groupes politiques libéraux de la période préroyale, pour représenter essentiellement les intérêts des colonies côtières face aux volontés développementalistes du palais royal. Il aura un impact moindre du fait de l'absence de parlement sous la monarchie, mais mènera de nombreuses activités de lobbyings et restera très impliqué dans la politique locale et financière du pays
A partir de 1907, et de la conciliation entre ses partisans et les communards, le parti passera l'essentiel du siècle dans l'opposition ou en cohabitation avec un Président Social-Syndicaliste, du fait de l'absence à quelques exceptions près de leaders charismatiques capables d'obtenir la présidence.
Il décline depuis la crise économique qui aura amené en 2008 à une alliance parlementaire avec le groupe social syndicaliste à la scission de son aile droit qui s'associera au parti national-populaire. Il est aujourd'hui concentré dans les quartiers aisés des métropoles, ayant perdu toute assise populaire.
UniO
UniO trouve sa source dans les années 90, unissant tous les mouvements régionalistes à l'exceptions des indépendantistes, ultra-minoritaires depuis toujours, dans l'idée d'éliminer toutes majorité possible des communiste dans leur bastion de la province. Il est relativement peu politisé et sert de ciment pour les coalitions gouvernantes depuis lors, ne demandant que des crédits pour développer la région au niveau local. Il est relativement stagnant et n'évolue que peu,
Fédération des indépendants et paysans
La Fédération des Indépendants et paysans (FdIP) est fondée en 1992 par Louis Pijade, en opposition aux hausses d'impôts pratiquées sans grande efficacité de la dépense publique par la majorité sociale-syndicaliste d'alors. Le parti réalise d'excellents score chez les petits entrepreneurs, artisans, exploitant et commerçant, mais ne cherche pas à mobiliser plus que son électorat cible. Il sera lors des premières victoires nationales (PNL-PNP) leur premier allié y compris dans l'opposition.
Parti National-Libéral
Le Parti National-Libéral est le fruit d'une scission du parti libéral en 2008, à la suite d'une alliance jugée contre nature entre les libéraux du PLP et les Sociaux-Syndicalistes pour obtenir une majorité face à la monté des sociaux conservateurs et des communistes.
Il bénéficie d'un large soutien chez les industriels et dans l'électorat rural ou des petites villes traditionnellement libérales de la côte, ainsi que dans les grandes métropoles cotières dans une moindre mesure, le PLP y restant tout de même dominant particulièrement en ses quartiers d'affaires.
La scission de 2010 permettra à l'Actuel Président Streasemann d'exercer un pouvoir effectif grace à la courte majorité qui sera la sienne en 2012.
Le parti National-Libéral réalisera donc ses premiers scores en 2012 raflant la majorité des sièges du Parti Libéral Progressiste.
Parti National-Populaire
Le Parti National-Populaire et la résultante populiste du déclin à tout niveau de la République, et de l'incapacité de celle ci de faire face à la crise économique, bancaire et financière qui aura plongé la puissante union dans le marasme.
Il est fondé en 1998 par Edmund Streasemann alors âgé de seulement 19 ans, Alertant dans un journal amateur diffusé dans la capitale puis dans plusieurs grandes villes du pays après de vifs succès à propos de l'inefficience du libéralisme classique de l'Union comme de la dépense publique qu'il juge inefficace.
Le Parti réalise en 2000 un score inattendu et gagnera même au vote majoritaire des circonscriptions rurales grandes oubliées des politiques des dernières décennies, et rassemblera un groupe parlementaire de près d'une quarantaine d'élus. Il poursuivra par la suite une constante hausse atteignant plus de 120 parlementaires en 2012
