11/05/2017
23:13:09
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[entreprise] Bourse de Gwangsu : registre des entreprises

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HyonWorks Industries : Géant de la construction navale et automobile.
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Nom : HyonWorks Industries (HWI)
PDG : Kan Hyon
Fondation : fondé en 1964 avec un origine familiale informelle. 2014, inscriptions officielles en tant qu’entreprise à but lucratif.
Actionnaire : Famille Hyon (52%), État du Sud-Kazum (21%), Banque de Gwangsu (12%), Fonds d’investissement privé étranger (8%) et autres (7%).
Activités principales :
- Construction navale (civile et militaire)
- Maintenance portuaire et logistique navale
- Construction automobile


HyonWorks Industries, géant incontournable du secteur de la construction navale au sein du royaume du Sud-Kazum et de la construction automobile, a su rapidement se développer et devenir quasiment inséparable de l’image du Sud-Kazum. À l’origine simple entreprise familiale aux mains de la famille Hyon, dans le sud du royaume, dans la petite ville non loin de la géante Gwangsu.

Tout d’abord, HyonWorks Industries, du moins à ses origines, n’est qu’une petite entreprise familiale née indépendamment de la volonté de la famille, qui a toujours été paysanne de père en fils depuis des générations. Mais l’histoire de la famille et de ce qui deviendra la célèbre HWI au sein du royaume naît lorsque la famille Hyon est, durant les premières années du régime communiste de Gwangsu, appelée comme de nombreuses autres familles paysannes à aller s’installer en ville par le secrétaire général d’alors afin de supporter l’économie nationale face à l’ennemi capitaliste. L’ensemble de la famille est alors déplacé du nord vers le sud dans l’actuelle province de Jinhwa, mais contrairement au reste des familles paysannes qui allaient devenir des ouvriers, le destin en a voulu autrement pour les Hyon, qui se sont vus attribuer la charge de la gestion d’une petite section du port et de soutenir la marine nationale en construction. HWI venait de naître, même s’il n’en possède pas le nom ni la même activité qu’aujourd’hui.

La chute du régime communiste en 2014 marque un tournant dans l’histoire de l’entreprise familiale. Les vastes politiques de libéralisation économique et de privatisation du gouvernement permettent à la jeune entreprise familiale de se développer rapidement, en plus de posséder une chaîne et une structure industrielle déjà excellente dues aux investissements massifs du régime communiste dans cette entreprise familiale, qui s’est développée alors. Depuis lors, HWI s’est largement développée, rachetant même la célèbre marque d’automobiles, en plus d’être en situation de quasi-monopole dans le secteur industriel, lui permettant de s’implanter rapidement dans deux secteurs économiques porteurs du royaume.

Aujourd’hui, HWI construit une grande partie des navires civils du royaume, notamment des navires de pêche, et ensuite des navires militaires avec les demandes massives du gouvernement kazumien, qui souhaite redorer sa marine nationale, faisant décoller l’entreprise et lui permettant d’atteindre une situation enviable, loin devant toute concurrence qui devient minime voire même invisible. Dans le secteur automobile, HWI s’est également implantée comme un acteur majeur, même si elle ne semble pas jouir de la même facilité que dans le secteur naval et doit faire face à la concurrence massive d’autres entreprises du secteur.

L’actuel PDG de HWI, Kan Hyon, qui a forcé le rachat de Hwasan Auto, a largement su prédire les aléas du marché et les lois de l’offre et de la demande des consommateurs. En effet, si longtemps pendant le régime communiste la voiture était interdite aux simples citoyens et n’était accessible qu’à quelques rares privilégiés, la chute du régime a changé la donne avec une population ayant un meilleur pouvoir d’achat et qui souhaite accéder à la modernité en possédant une voiture, symbole maintenant de la réussite et de la libération. La marque HWI a bénéficié de ces changements de mentalité et a vu son chiffre d’affaires rapidement grimper.

De plus, HWI peut se prétendre posséder une main-d’œuvre qualifiée, formée dans feu l’ancienne université technique de Gwangsu, mise à la disposition de l’entreprise au fur et à mesure du développement de l’entreprise par le régime. Cette main-d’œuvre a permis à l’entreprise de se différencier de la concurrence et de l’évincer, permettant à l’entreprise de dominer son marché de la construction navale et de rapidement s’installer et participer à la course à la domination du secteur automobile.

Si tout semble pourtant vert pour l’entreprise, c’est bien au prix de nombreux manques de respect accordés à la condition humaine. Ainsi, ayant hérité du modèle de production capitaliste (étranger dans un régime communiste, mais ce n’est pourtant pas la seule bizarrerie du régime communiste de Gwangsu, qui dans les secteurs clés a préféré souvent la productivité effrénée et donc le capitalisme que le communisme duquel il se prétend), celui du taylorisme, avec une division verticale du travail, avec le haut de la chaîne qui commande et le bas qui exécute machinalement sans aucune interaction entre les deux bouts, ainsi qu’une division horizontale du travail, où chaque ouvrier spécialisé dans une tâche, une action, un simple rôle et rien d’autre, effectue machinalement ce rôle tel un robot dans un objectif de rendement et de productivité pure et simple, sans pauses dignes de ce nom et avec des horaires ahurissants, conditions de travail toujours d’actualité d’ailleurs et qui explique une grande partie de la réussite de la société qui a pu s’appuyer sur cette main d’œuvre exploitable et corvéable à merci.
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