Activités étrangères au Ghamdan
Posté le : 25 avr. 2025 à 09:41:29
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Posté le : 04 août 2025 à 13:36:01
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République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat
La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.
Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.
Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.
Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).
Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.
Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.
Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.
Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.
Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.
Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
- Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
- Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
- Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.
Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.
1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS
Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :
1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.
2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
- Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
- Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)
Ce qui a déjà été fait :
- Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
- Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
- Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
- Construction de logements publics pour l’insertion
2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ
La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.
Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
- Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
- Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
- Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président
3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :
- Conseiller les réformes en cours
- Identifier les faiblesses structurelles
- Offrir un appui économique temporaire
- Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens
Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.
La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.
Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)

Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.
Posté le : 05 août 2025 à 19:40:36
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Émetteur : Haut Commandement des Opérations Extérieures
Destinataires : Comité central de la Défense, Haut Conseil de la République des Trois Nations
Commandant de zone : Général Lucas de Kolca
I. CONTEXTE OPÉRATIONNEL ET SÉCURITAIRE
Les incidents récents, classés à niveau d'alerte tactique 5, incluent :
Face à l’instabilité régionale croissante, le Haut Commandement a revalidé le déploiement d’un dispositif militaire renforcé dans la vice-royauté de Mandrarikanius, zone stratégique côtière de première importance, désormais sous statut de région militarisée spéciale.
II. DÉPLOIEMENT ET ORGANISATION DES FORCES (AU 30 MARS 2017)
- 20 000 hommes déployés sur place, entièrement armés et opérationnels, composés d’unités d’infanterie légère, de forces spéciales de reconnaissance et d’un contingent logistique autonome.
- 10 000 hommes stationnés dans la zone Mère de la République des Trois Nations, affectés à la défense de la frontière antérinenne, à la gestion frontalière des autres nations, et à la sécurité des infrastructures essentielles (centrales, centres de commandement, zones de stockage, gouvernement etc.).
- 50 000 hommes en formation avancée, dans le cadre d’un programme de mobilisation accélérée ; ils sont actuellement en phase d’instruction tactique, et devraient rejoindre les zones sensibles dans un délai estimé de 180 à 360 jours, selon les calendriers de livraison et les capacités de transport inter-régionales.
- 4 000 soldats sont mobilisés en patrouille active permanente à l’intérieur du territoire, avec pour mission de détecter, contenir et neutraliser tout mouvement subversif ou clandestin.
- 1 000 soldats sont mobilisés en surveillance active permanente à l’intérieur du territoire, avec pour mission de surveiller le port millitaire et civile ainsi que les instances politiques et vitales.
- 10 000 soldats assurent la première zone de filtrage, c’est-à-dire la zone frontalière extérieure. Leur mission est le contrôle des entrées, l’interdiction d’accès aux infiltrés, et l’établissement d’un rideau de surveillance constant par le biais de rondes régulières.
- 5 000 soldats supplémentaires opèrent dans la seconde zone de filtrage, plus proche des centres urbains. Ils ont pour mission d’effectuer un contrôle secondaire, plus approfondi, sur les flux internes.
III. ARMEMENT DISPONIBLE SUR LE THÉÂTRE
Armes légères d’infanterie :
- 20 000 armes individuelles de niveau 11, parmi les 80 000 existantes à l’échelle nationale, dernier standard en vigueur, dotées de systèmes d’assistance tactique intégrés. Cette quantité permet une couverture redondante pour l’ensemble des troupes en présence, et prévoit également des dotations pour les unités en formation.
Appui-feu lourd :
- 3 000 mitrailleuses lourdes (niveau 10), parmi les 10 000 existantes à l’échelle nationale, déployées stratégiquement dans les postes fortifiés, les zones de surveillance des frontières, et les points sensibles côtiers.
- 800 mortiers légers (niveau 8), principalement affectés à l’infanterie mobile et aux bataillons du desert, en appui des troupes avancées.
Artillerie spécialisée :
- 100 lance-roquettes (niveau 9), sur les 1 000 du parc national, affectés aux régiments de sections d’assaut indirect.
- 5 lance-missiles antichars (niveau 7), utilisés exclusivement pour la neutralisation de blindés ennemis potentiels.
- 10 canons tractés (niveau 4), sur les 55 totaux disponibles, configurés en batteries mobiles sur l’axe portuaire et les plateaux élevés.
- 10 canons anti-aériens (niveau 2), parmi les 100 de l’armée régulière, installés sur le pourtour portuaire et les points de ravitaillement, afin d’anticiper toute tentative de frappe aérienne.
Tous ces équipements sont également présents ou en cours de déploiement par le biais du port militaire de Mandrarikanius, dans une logique de constitution d’un bastion armé portuaire.
IV. SITUATION PORTUAIRE ET STATUT NOUVEAU
Cependant, à titre de mesure stratégique, le port a été élevé au rang de 3e port militaire national, après ceux de Kolca et Visualis, ce qui implique :
- Une extension de sa capacité de mouillage pour accueillir des bâtiments de guerre et de logistique lourds.
- La transformation progressive des quais en terminaux d’armement.
- L’arrivée prochaine d’équipements militaires lourds en production : canons tractés, avions de chasse, véhicules blindés polyvalents, systèmes radar de détection précoce, etc.
V. DIRECTIVES OPÉRATIONNELLES DU HAUT COMMANDEMENT
VI. CONSIGNES DE SURVEILLANCE, FILTRAGE ET CONTACT
Le Haut Commandement a édicté les consignes suivantes :
Cette doctrine est justifiée par la faible mobilité stratégique actuelle de nos troupes, dont les renforts motorisés sont en attente de livraison.
VII. LIMITES ET CONCLUSION
La situation reste donc critique, mais stabilisée à l’intérieur des périmètres militaires définis. Les opérations se poursuivent dans le cadre strict de la légalité républicaine, de la défense territoriale, et de l’ordre constitutionnel.
Haut Commandement des Opérations Extérieures - Section Stratégie & sécurité intérieure militaire
Rédigé par : Lieutenant-Général de Division et de Stratégie E. Helmorio
Date de validation : 30 Mars 2017
