Activités étrangères à Messalie

Activités étrangères à Messalie
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Personnage protégé :

• Julonin Venbranle

Investir dans la politique intérieure de Messalie

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[b][color=#B8110B]♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦[/color][/b]
Parti concerné : {nom du / des partis concernés}
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Médiatisé : {article de journal (1 usine) / émission de radio (2 usines) / émission de télévision (3 usines)} {indiquer le nombre d'usines usines culturelles mobilisées svp, par leur nom ou leur propriétaire}
[b][color=#B8110B]♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦[/color][/b]
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{votre texte ensuite}

"Nestor !"
- « Papa est parti à Messalie négocier des accords ? Incroyable ! Et bien maintenant me voilà seul avec quelques millions de talents à dépenser et de charmantes demoiselles à ma disposition ! Dites-moi Nestor, savez-vous où trouver un casino sympathique ? Rien de bien méchant, juste de quoi y passer la nuit, avec le minimum vital j’entends. Comme par exemple du champagne à profusion, des filles peu farouches et ouvertes, et de la bouffe correcte, mais pas trop, comme du caviar ou du homard, vous voyez ? Ça nous changera des casinos bas de gamme de Saint Jean de Luz ou de Saint Arnaud des Pics. Voyez-vous Nestor, les Antériniens sont trop protocolaires, trop catholiques, trop conservateurs même, bref, trop Antériniens… Là-bas, il est inutile espérer s’amuser, Malgré la profusions de richesses et de divertissement que l’on peut trouver à Saint Jean de Luz, on reste sur du classique, des casinos blings-blings, mais « éthiques ». Inutile d’y passer plus de deux heures, sinon, une fois minuit passé, on est à deux doigts d’appeler la maison de retraite. Même les trentenaires se montrent sages une fois passée minuit ! Sérieusement, même là-bas les croupiers sont honnêtes, c’est terrible ! La Religion est probablement ce qui tue le mieux l’amusement, le Carême, les jours de Jeûnes, de prières, les Jours Saints et fériés, même lors des grands évènements, Noël, Pâques, la Toussaint, la Chandeleur, les casinos sont fermés ! La bonne morale, en vérité Nestor fait des ravages.

Comment ? Ah oui, mon veston est à la machine.Et bien prenez-moi ma chemise à dentelles, et ma redingote verte à motifs argentés fleuris, non, celle-là est bleu pâle ! Enfin ! Exactement c’est celle-ci, parfait pour faire la fête en version rétro… Rien de plus amusant que de voir un jeune homme charmant, beau, brun, au regard angélique, aux mains fines et au nez aquilin claquer des dizaines de milliers de talents, voire même des millions en une soirée ! N’est-ce pas ? D’autant plus qu’avec cette petite lavallière je serai tout simplement exquis ! Après, rien ne vaut le dandysme, après tout nous n’avons qu’une vie et mieux vaut porter des redingotes aux couleurs étranges que de cyniques costumes bleus, noirs ou blancs ! Car en Antérinie, les costumes manquent cruellement d’imagination ! On pourrait les confondre avec des hommes d’affaires ! Tout est si froid et mécanique, le bleu antérinien, symbole d’originalité est devenue une victime de la mode ! Tout le monde se l’arrache, ses teintes et ses cousines germaines ; comme le Vert des Marches ou le Jaune Luzois sont aussi d’un manque d’originalité… Des fois mieux vaut porter l’uniforme Loduarien avec sa chapka immonde plutot qu’un énième costume d’une collection d’un grand modiste…

Plaît-il Nestor ? Ah, oui, je vois, vous parlez des Marcinois… Vous dites qu’ils sont festifs ? Pff, si seulement, je ne serai pas obligé de passer mes soirées ici ! Je suppose que vous vous êtes fait avoir par les sapeurs, ces escrocs… Certes, il sont merveilleux dans leurs costumes, moi-même j’en suis jaloux parfois, et je me commande le parfait kit du sapeur pour la Nativité, mais sinon les Marcinois sont aussi rasoirs que les Antériniens… Toujours à débattre pour un oui ou pour un non, toujours à se battre pour une broche ! Toujours à cracher sur les Clovaniens, les Kah Tanais, à déconsidérer la moitié des états de ce monde pour un rien… Et leurs soirées, au lieu de finir à minuit, elles finissent à 1 heure ! Sans façons ! En vérité, le seul état confédéral qui mérite sa palme d’or c’est la Nouvelle Antrania, les meilleurs casinos de toute les Antérinies ! C’est tout simplement merveilleux là-bas, des lumières, des paillettes, de véritables fêtards et pas des trentenaires n’ayant qu’un mantra ; « Boulot, Métro, Dodo », non là-bas c’est toute une ambiance, tout un style… Bref, ils n’ont rien à voir avec des Antériniens métropolitains… Ah ces soirées où je vidais des comptes en banque en une partie de poker me manquent…

Vous m’avez trouver un petit casino modeste ? Le Nérème ? Drôle de noms, après tout qui ne tente pas, ne s’amuse pas… La Steiner de Papa m’attends dehors ? Formidable, enfilez votre casquette de chauffeur et partons à l’aventure ! Oui, je n’ai pas oublié de prévenir Marc de ma petite escapade et j’ai prévenu le concierge afin qu’il ne soit pas surpris si le portail de la villa s’ouvre demain matin à 7 heures… Évidemment, les liasses de billets sont dans ma mallette… Bon en tout cas, sachez que Messalie est une charmante ville, de très jolis oliviers, la lavande de partout et de formidables arbres fruitiers. Étonnant que peu de poètes se pressent dans le panthéon littéraire messaliotte… Mais bon, il semblerait que nous arrivions déjà au Nérème… Sortez et dites au voiturier de la garer dans une allée tranquille.

Une grande loterie ? Formidable ! Combien j’ai sur moi déjà ? Quatre millions et cinq cents milles talents, soit un total de Quatre milles cinq cents talents d’or ! C’est tout simplement formidable ! Echangez-moi cinq cents milles talents contre des jetons, j’ai envie de jouer léger ce soir… Et commandez une table, leurs petites pâtisseries excitent déjà mes petites papilles… Et aussi Nestor je vous donne quartier libre jusqu’à demain matin six heures et la demi, vous viendrez me chercher à cette heure là. »

- « Il est déjà six heures ? J’espère que le bar est ouvert. Je savais que je n’aurai pas du passer la nuit avec cette charmante femme un peu trop avenante, bon et bien tant pis, ce qui est fait est fait et en plus ce n’était pas la pire des soirées… Délicieuse créature… Mais je pense qu’un bon shot de whisky devrait me remettre d’aplomb pour débuter cette journée.

Ah ! Voici Nestor ! Vous n’imaginez pas ce que j’ai pu faire cette nuit ! C’est tout simplement fascinant à quel point les messaliottes savent gérer les casinos ! Ils sont peut-être nuls en économie mais en attendant rien de mieux que de passer quelques jours là-bas pour se sentir rajeunir. Et comme toujours vous êtes en avance. Et bien nous dirons à Papa que nous avons passé une soirée normale, n’est-ce pas ? Et que si je gagne quelques obligations souveraines ou le gros lot, ce sera un coup de chance, une pub est passée à la télé et je n’ai pas pu m’empêcher d’y souscrire. N’est-ce pas ? »

Grand Forum des mercenaires de Volterra
Engagez vous !



La vraie liberté t'attend...
Toi, jeune entrepreneur, oui c'est à toi que je parle. Tu en as marre de payer l'équivalent de la fiscalité tanskienne en impôts et taxes destinées à financer des feignants au chômage, des boomers et des assistés ? En as tu marre que l'on te fasse la morale sous n'importe quel prétexte prompt à ralentir tes extraordinaires capacités, de la même façon que ton gouvernement socialiste entendent faire main basse sur le fruit de TON travail ? Alors la vie de condotierre et de mercenaire est faite pour toi dans mon utopie de Volterra.

Mais qu'est-ce que Volterra ?

Volterra n'est pas seulement un lieu en pleine Dodécapole Fortunéenne...non, c'est une idée, portée par moi même, Salvatore Lograno, qui t'écris à toi, et rien qu'à toi, car tu es spécial. Oui, lève toi, arrête tout ce que tu fais, ouvre la fenêtre et hurle le à pleins poumons: je suis spécial ! Et maintenant, regarde toi dans le miroir...oui, tu auras bien compris: mon utopie te ressemble, mon utopie porte ton nom, mon utopie, c'est toi...potentiellement.


Ils ont testé la liberté pour vous:

Jamal Ben Sayed, condotierre au service de la République libertarienne: "Argent, alcool et Lograno-coins à volonté. Meilleure expérience de ma vie. Environnement de travail top puisque pas de règles, patron top, rendements financiers top..."


Imagine donc...une cité où les foudres de la censures ne s'abattent sur personne, une cité où les impôts n'existent pas, où l'expression et le blasphème n'ont pas de limite. Une société où il n'y a aucun filtre entre ta pensée et tes mots. Une cité où le concept de contrôle fiscal n'existe pas. Oui...cette ville là est faite pour toi, si tu es amoureux de la liberté absolue et sans la moindre entrave. Alors rejoins moi, et prends part à mes côtés à cette incroyable aventure qu'est la République libertarienne de Volterra ! Rendez vous au Grand Forum des Mercenaires de Volterra !



Ceci était une publicité sponsorisée par le Gouvernement de la République libertarienne de Volterra.

Pour toute information liée aux paiements et aux primes éventuelles, ou pour toute réclamation, merci de contacter le Bureau du Protecteur Salvatore Lograno.

"Plaît-il Nestor ?" 
Dans sa vaste villa d’inspiration moderne, le diplomate antérinien sirotait un délicieux café en provenance de l’épicerie vizonzane de son quartier. Il était un grand amoureux de cette denrée si simple à produire et pourtant salvatrice. Il était capable de consommer des litres et des litres de café en une journée, le travail, la bourse, son fils, le maintenaient constamment en éveil. Car l’Excellence Marc de Saint Jean des Marches, n’était pas comme la plupart des ambassadeurs antériniens, c’est à dire issus d’une classe moyenne supérieur très aisée. C’était le fils de l’un des Directeurs de Terrabilis, l’une des sociétés les plus influentes d’Antérinie, et en parallèle de ses activités diplomatiques, le représentant antérinien était aussi chargé des actifs boursiers de son père dans tout le sud de l’Eurysie, c’est à dire que l’homme avait sous la main plusieurs milliards d’actions en tout genres, les parts des entreprises automobiles de Volkingrad, des sociétés agraires d’Antrania, de certaines compagnies navales au Koltaris et du Cinat ainsi que des parts dans des groupes fortunéens et guadamos et ce dernier avait bien l’intention de faire de la Bourse Messaliotte une marche de l’empire financier de son père. C’est pour cela qu’il avait demandé à être envoyer à Messalie. Et le gouvernement antérinien avait fait cette fleur au directeur.

En effet, les relations entre les gouvernements de la Confédération est Terrabilis étaient changeantes en fonction de la situation, comme les Premiers Ministres se soutenaient pour maintenir la cohésion politique interne, il est naturel pour Martin de la Geauce d’user du bâton et de la carotte avec Terrabilis, dans le collimateur de son collègue marcinois. Et le geste était clair pour le Directeur : « Nous sommes prêts à vous soutenir dans vos compromissions économiques à Messalie, mais en échange, nous réclamons des garanties quant à votre bonne volonté et votre envie de coopérer avec Marcine sur ses politiques agraires. C’est gagnant-gagnant. » Car l’Antérinie allait bel et bien fournir des fonds à Terrabilis pour amortir le choc de ses futures dépenses dans la région, mais en échange elle allait devoir abandonner trente pour-cent de ses possessions agraires à Marcine, et Bolila, devra néanmoins accepter des tarifs préférentiels pour l’entreprise. Bref, un véritable jeu de bascule où chacun s’échange en fonction de son intérêt du moment, et auquel il faut y ajouter Messalie, potentielle proie pour les actionnaires de Terrabilis. Car en vérité, le plus dangereux avec l’Antérinie n’est pas tant son gouvernement, conservateur et un brin isolationniste sur les bords, mais plutot ses entreprises, de véritables chiens de chasse reniflant la perle rare, celle qui ornera leurs colliers industriels. De véritables mercenaires au service du gouvernement antérinien si ce dernier est prêt à quelques menus accords et quelques concessions, l’Hernandie devenait petit à petit le Royaume privé de l’entreprise, qui avait bien l’intention d’en faire sa nouvelle capitale. Mais avant, il fallait mettre la main sur Messalie.

Enfin présenté comme cela, on croirait que Terrabilis est une de ces compagnies commerciales indépendantes mettant la main sur des empires pour leurs profits. Dans les faits, la compagnie cherche simplement à asseoir sa domination commerciale, notamment sur l’agro-alimentaire, et elle se passera donc de territoires physiques, mais préférera au contraire le création de petites communautés agraires en théorie indépendante mais qui sont en vérité économiquement sujette de Terrabilis, qui profite de la pauvreté de ces dernières et leur incapacité à grossir pour les racheter et conserver leur formes initiales tout en les réunissant dans un vaste syndicat local (à ses ordres) qui peut donc faire pression sur les autres. C’est de cette manière que l’Antérinie a vue la Coopérative agricole devenir un monstre, et c’est de cette manière que la puissance de cette dernière s’exporte, Massalie va donc devenir un terrain d’essai pour cette société qui ne cherche qu’une chose, le monopole dans le domaine agraire. Et vient ainsi la raison officieuse de la présence de l’Excellence antérinienne. Qui prépare le terrain pour son père en rachetant certaines fermes et en formant les premiers syndicats. Il recevra aussi les pires crapules politiques de toute la Messalie, maires oubliés, ministres véreux, sénateurs ou directeurs corrompus, conseillers municipaux en mal de prestige et aux programmes variants en fonction des intérêts du moment… Bref, de quoi faire naître un groupe politique qui n’a qu’un but, privilégier Terrabilis.

Mais malgré tout, il reçut la visite d’un de ses domestiques, un certain Nestor. Habillé comme tout les domestiques antériniens, c’est à dire au costume à queue et au chapeau haut de forme. Le plastron immaculé et les pantalon plus noirs que le charbon. Aux airs parfois méprisants, eux qui s’estiment supérieurs aux autres car ils servent souvent les familles les plus riches d’Antérinie, de Marcine, de Saint Arnaud des Pics ou de la Nouvelle Antrania. De véritables hommes à tout faire, allant du nettoyage aux petits travaux plus ou moins licites en tant qu’hommes de mains ; coursiers pour transmettre des messages secrets, scellant parfois des semaines de négociations avec les puissants propriétaires agraires ou finançant quelques casseurs qui poussent les petits exploitants à se ranger sous la protection financière de Terrabilis. Ou parfois, ils deviennent percépteurs et gardiens pour les enfants de la haute aristocratie financière. C’est le cas de Nestor, qui a connu une vie tumultueuse, des aventures excitantes et qui, la cinquantaine passée, récompensé par son employeur, surveille et élève Antoine, son fils. Ce dernier d’ailleurs fait partie de cette jeunesse bourgeoise et désœuvrée se voulant l’opposée exact de leurs parents : fêtards, inconstants et légers. Faisant du progressisme une tendance qu’ils détournent pour qu’elle puisse correspondre à leur mode de vie, de véritables bobos aux airs de dandys.

Pourtant, ce comportement que certains moralistes jugeraient de « désœuvré » est toléré par le père. Pourquoi ? On ne sait pas, probablement l’affection qu’il porte à son enfant… Mais néanmoins il surveille les dépenses du fils, le fustige si nécessaire. Et rien de mieux que le percepteur lui-même pour lui avouer toutes les dépenses de ce dernier.

- « Comment ? Mon fils vient de dépenser plusieurs dizaines de milliers de talents dans un casino, le Nérème dites-vous. Bien, je veillerai à ce qu’on lui inculque la vraie valeur de l’argent. Dites-lui qu’après avoir reçu son relevé bancaire, je lui coupe les vivres pendant au moins trois jours. Quant à cette loterie, rien ne l’empêche d’y investir autant d’argent qu’il le souhaite. Avec un peu de chance, il y découvrira les rudiments de la bourse, et il y apprendra comment spéculer, couper, hausser, en fonction des besoins. D’ailleurs, tant que j’y suis, rappelez lui que nous dînerons ce soir dans un sympathique restaurant étoilé, il me semble que ce dernier propose des plats marcinois, mais les souvenirs me manquent… Et rassurez-le, si je le punis c’est pour son bien, c’est pour qu’il apprenne à mieux gérer le patrimoine que je lui laisse. D’accord ? »

- « Oui Excellence, il semblerait que vous vous montrez très tolérant avec les excès de votre fils ? Enfin, ce n’est pas tout le monde qui accepterait que son enfant se comporte de la sorte et dépense des milliers de talents pour le plaisir… et l’adrénaline. »

- « Il est vrai Nestor, mais je pense qu’il ne faut pas hésiter à lui lâcher la bride, lui permettre de vivre sa jeunesse. Vous le savez, la mort tragique de sa mère l’a profondément bouleversé, et vous le savez. »

Il oubliait simplement de rappeler que les liens qui les unissent sont tâchés par le sang de Madame de Saint-Jacques des Marches, assassinée par son mari pour des raisons purement personnelles. On la soupçonnait d’avoir eu des relations très intimes avec un rival de l’Excellence, et même pire d’avoir vendu certains de ses secrets… Et si son fils ne se doute de rien, Marc préfère tout de même apaiser ses scrupules en se montrant si gentil et si laxiste avec son enfant. Tandis que Nestor, était la main qui se chargea d’exécuter ce vœu macabre et qui se débarrassa d’elle en payant quelques mercenaires de l’A.D ou des forces de Désiré Flavier Bolwou pour qu’ils abattent le jet de la pauvre femme. Un secret si honteux, ne pouvait trouver meilleure cachette que dans un accident d’avion si spectaculaire. Et bien entendu, aucun doutes ne planèrent sur les deux hommes, aucune transaction suspecte, aucune précipitation. « Si ce n’est pas un accident, c’est probablement le meurtre parfait et le mieux exécuté depuis presque vingt ans. » dira l’inspecteur en charge de l’enquête. Et l’exécution a été sciemment planifiée, les méthodes de Terrabilis apprises par Nestor étaient au rendez-vous, transactions invisibles, silence d’or, jeu d’acteur parfait. Seul l’inspecteur en charge de l’enquête sur la disparition a émis des doutes, mais malheureusement, faute de preuves, il a du abandonner l’enquête et considérer que c’était un soldat gondolais qui a probablement pris cela pour un avion ennemi et qui a abattu ce dernier. Ainsi, deux meurtriers se promenaient libres comme l’air en cachant leur affreux secret en se couvrant mutuellement.

- « D’ailleurs Nestor, combien faut-il déjà pour ticket de loterie messaliotte ? J’ai bien envie de parier aujourd’hui. Enfin, après notre arrivée hier, j’ai trouvé le climat local bien meilleur qu’à Antrania et ce serait une joie de pouvoir profiter de l’ivresse ludique qui s’empare de la Cité de la Baie pour tenter de gagner quelques obligations puis de les jouer en bourses…  Je pense que prendre cinq tickets devraient m'égailler, et on pourra ainsi jouer au loto avec mon fils. Et vous recevrez vous aussi le ticket cadeau qu'ils offrent.»

- « Bien Excellence, j’apprendrai la nouvelle à votre fils, et je vous fournirai un chauffeur pour que vous puissiez joindre le casino Nérème. »

- « Merci Nestor. Ce sera tout. »

Initiative de la grande migration, s'expatrier à Velsna: pensez-y
Perspectives professionnelles, économiques et familiales



Cela pourrait être vous...(pas le chien hein)
Économie dynamique, vie culturelle bouillonnante, perspectives sans fin...notre cité s’enorgueillit de sa superbe et de son développement...mais à quoi bon profiter de la richesse si ce n'est pas pour la partager, et en faire profiter le reste de l'univers. C'est dans cette optique qu'a été créer "l'initiative de la grande migration", dont le nom fait écho aux différents grands mouvements d'installation leucytalienne dont notre cité a été marquée durant toute son Histoire. Conformément à sa tradition d’accueil, notre cité se fait donc la chantre d'une nouvelle "grande migration", avec tous les avantages offerts par le Gouvernement communal, et les perspectives que cela apporte.

Notre cité peine à suivre le rythme de son succès, et a un grand besoin de tout le génie que l'humanité est prête à lui offrir afin de relever les nouveaux grands défis du siècle à venir. Il n'y a pas de profils privilégiés, et chaque expérience, chaque nom, chaque histoire sera une richesse de plus à ajouter au grand livre de la cité.

Parmi les avantages mis en avant par cette initiative, les petits plats ont été mis dans les grands, que ce soit par nos partenaires publics ou privés, qui se sont assurés par une bonne concorde de toutes ces choses qui pourraient vous manquer dans votre patrie d'origine:
- Une sécurité de l'emploi et un chômage quasi inexistant.
- Une procédure d'immigration et un trajet entièrement réglé par nos partenaires publics et privés.
- Un accès à la citoyenneté facilité, avec un examen possiblement accessible un an à peine après votre arrivée (sous réserve de casier judiciaire vierge).
- La possibilité de choisir votre future cité de résidence parmi celles qui se sont joint à cette initiative.
- Une allocation consacrée à chaque nouvel arrivant pour une durée de trois mois, afin d'établir les fondation d'un projet familial et professionnel en toute sérénité.
- Un accès à la propriété facilité par un corpus de lois permissives concernant le parc immobilier velsnien.

Si vous êtes prêts à vous embarquer dans une grande aventure à nos côtés, vous pouvez dés à présent remplir ce court formulaire, afin que nous puissions traiter votre demande au plus vite. (à livrer à l'adresse suivante)


[center]Formulaire d'inscription de la Grande Migration [/center]

[b]Pays de résidence actuel:[/b]
[b]Nombre d'individus impliqués dans "la Grande Migration":[/b]
[b]Niveau de revenu estimé (choisir entre une fourchette basse, moyenne ou haute):[/b]
[b]Niveau de qualification estimé (choisir entre capital professionnel faible (aucun diplôme), moyen (niveau bac) ou élevé (Bac +3 ou plus):[/b]
[b]Cités de résidence sélectionnées (HRP, regardez la carte):[/b]
[b]Vos citoyens ont-ils déjà une maîtrise du velsnien standard/fortunéen ou une autre langue italophone:[/b] OUI/NON

L'Auguste César Jésus-Christ a écrit :Ô peuple des croyants, mes enfants,

L'Auguste César, Jésus-Christ, Lui-Même, vous parle aujourd'hui d'une perle flamboyante posée entre les flots et les falaises,

Ô citoyens des toits brûlants et des palais de verre, entendez la voix de celui qui n’a ni actions ni parts, mais qui porte la parole avec ferveur et justice.

Entendez le Verbe. Entendez la voix de celui qui, aujourd'hui, vous parle de Messalie !

Il les entend, ceux qui murmurent dans les ruelles et sur les places :

“La Loterie de Messalie ? Une tromperie, une pyramide, une ruse pour les crédules…
Les Casinos Nérème ? Des faiseurs de mirage, des affabulateurs...
Antonin Flavoni ? Un nouveau marchand du temple !”

À ceux-là, Il répond non pas par l’indignation, mais par la clarté, la foi, et la mémoire.

Car que fait la Loterie ? Elle ne prend pas, mes enfants. Elle redistribue ! Elle ne ment pas, mes enfants. Elle expose !

Tout y est public, transparent, audité, inscrit noir sur blanc dans le marbre par les auditeurs ! Qui peut en dire autant des banques qui s’effondrent en silence ou des jeux d’argent truqués à l’ombre ?

La Loterie de Messalie est le poumon économique de la cité, la grande redistribution joyeuse, le feu sacré et béni de l’espérance populaire ! Oui, l’on y joue, mais ce n’est pas un hasard vide : c’est un pacte entre croyants, entre chrétiens ! C'est un engagement collectif où le sort, régulé, devient outil d’équité, et non arbitraire tyrannie.

Elle est la fondation d'une société messaliote florissante, le parfum vibrant d'un Deltacruzando libre, où chaque carton acheté n’est pas un pari, mais un acte de confiance dans la véritable communauté chrétienne. Le gagnant, à Messalie, ne s’isole pas : il redonne, il construit, il célèbre !

Ce n’est pas une pyramide : c’est une place publique où l’on partage l’abondance, lorsqu’elle vient !

Et que dire de ses fruits ? N’ont-ils pas été bénis ? Regardez autour de vous :
L'économie relevée. Les usines rénovées. Les juristes formés. La discrétion totale des investissements, soutenu !

Et par quoi ? Par la manne redistribuée. Par ce filet tendu entre les mains du peuple des croyants, lui-même !

Par la Loterie de Messalie.

À ceux qui disent “arnaque”, Il dit : mensonge des cœurs secs.
À ceux qui disent “pyramide”, Il dit : ignorance des cyniques.
À ceux qui demandent “devrais-je acheter un carton ?”, Il dit : Mais oui, vous avez compris, mes enfants ! Achetez !

Il a écrit:
“Donne, et il te sera donné. Une bonne mesure, pressée, secouée, débordante, sera versée dans ton giron.”

Ainsi en est-il de cette loterie : ce n’est pas une fuite en avant, c’est un retour vers les chrétiens !

Mes enfants, porteurs de la Flamme de l'Espoir, en vérité je vous le dit : la chance n’est pas un péché si elle s’inscrit dans la justice. Et Messalie, forte de ses traditions et de ses gardiens, veille à ce que jamais le jeu ne devienne vice, mais demeure un souffle de vie, un grain d’espoir, un grand chant populaire et chrétien.

Oui, en vérité, je vous le dis : Messalie ne triche pas.
Et sa Loterie est le miroir de sa grandeur.

Qu’elle vive ! Qu’elle croisse ! Qu’elle unisse !

Achetez, mes enfants, des cartons messaliotes !

ACHETEZ !

DEUS VULT !

VAE VICTIS !

Faire son nid
Eleno Dious déambule calmement dans un petit parc de la capitale messaliote. Avec sa petite mallette à la main et son costume cintré il ressemble à n'importe quel investisseur étranger venu faire des affaires dans ce nouvel eldorado financier qui avait aussi pour avantage d'avoir un climat favorable, surtout en cette période de l'année.
Pourtant Eleno ne venait pas investir dans la dette messaliotte et n'était d'ailleurs pas non plus envoyé par une entreprise ou multinationale désireuse de placer ses pions ici. Non, il œuvrait pour une cause qui, selon lui, dépassait de très loin n'importe quelle considération financière. Né à la fin des années 1980 à Sedjan, il avait été élevé dans la capitale youslève toute sa vie. Ses parents, deux aristocrates dont les familles avaient appartenu à la noblesse youslève jusqu'à la Révolution (1904) l'avaient éduqué à la fois dans la nostalgie de la grandeur passée de son pays et dans le traumatisme de la guerre civile (1975-1985) qui avait vu certains membres de sa famille mourir sous les bannières putschistes ou se faire emprisonner pour affiliation avec les rebelles. De ceci, Eleno Dious en a tiré une volonté, restaurer la Grande Youslévie, et quoi de mieux que de rejoindre le Service.

Le voilà donc maintenant parachuté en Messalie, sous la simple couverture d'un jeune homme d'affaire, afin de remplir une mission périlleuse qui consiste à organiser le mouvement hellénique en Messalie. La cité-Etat est considéré par les nationalistes youslèves comme hellène au même titre que la Youslévie, du moins selon la doctrine du Mega Hellenismo (Grand Hellénisme) cher à une partie de la droite nationaliste youslève et à Hemeraldo Vera notamment. Mais ici sur les côtes de l'océan d'Espérance on ne peut pas dire que le messalien moyen partage le même point de vue que son voisin youslève sur la question. Bien que l'élite de la capitale s'identifie comme tel, mais plus par posture morale qu'identitaire, bien peu sont ceux qui basent leur identité ainsi que leur carrière militante, politique ou plus largement leur vie sur l’hellénisme et sa mise en avant en Messalie. D'un côté les intellectuels nostalgiques de la grandeur passée de la cité ainsi que de sa supériorité morale sur le reste du monde antique, de l'autre des groupuscules suprémacistes qui, en luttant en faveur de l’hellénisme, assouvissent plutôt leurs pulsions xénophobes et réactionnaires. Les différences entre ces deux archétypes sont telles que, malgré leur faible nombre et leur lutte commune, ces derniers ne se soient pas unis.
L'objectif des femmes et hommes comme Eleno est justement de faire asseoir à la même table les serpents à lunettes fans de philosophie antique et crânes rasés avec un BLABLABLA tatoué sur le biceps. Et même plus que de faire dialoguer ces deux mondes qui s'ignorent malgré leurs points commun, le véritable but de ces opérations est de créer un véritable mouvement politique hellénistique pouvant jouer les premiers rôles en Messalie.

Plus grande et redoutable marine de la Krésetchnie, la force navale bergrosish avait pour ferme intention de s'affirmer à l'internationale via divers coups de force que chacun jugerait des plus redoutable. Il fallait marquer la présence, l'ancrer dans les esprits et banaliser les opérations de l'ordre menées par Bergrun en mer pour lui établir par le fait un cadre qui la légitimerait dans cette mission. C'était un projet très audacieux, donc dans la moyenne des projets monastiques, mais ils y mettaient des moyens démesurés, une énergie incalculable et une inconcevable détermination.
C'est donc à cette fin que le Poisson-Chat, fière vedette bergrosish avec les derniers équipements de pointe et nommée en référence à un animal ayant déjà été observé à manger des rats, se lance à la poursuite du Big Bertha avant de le contacter par radio :

"Ici Capitaine Belle Rose du Poisson-Chat, navire bergrosish, nous allons opérer à l'abordage de votre navire pour inspection dans le cadre d'un programme sécuritaire bergrosish, nous demandons votre pleine et entière coopération."

"Il refuse notre avertissement radio. On fait quoi capitaine ?"

"Attendez lieutenant, je regarde dans le manuel.", répondit Belle Rose, en feuilletant un carnet, "Ah oui, après l'avertissement radio, on fait un... Un... chauw auf force."

"Un quoi ?"

"Armez le prunier et tirez devant lui pour lui faire peur, sans le toucher.", puis en repassant à la radio avec le vicomte de Fiongue : "Ici capitaine Belle Rose, nous répétons notre avertissement. Nous opérons sur mandat bergrosish et selon un motif légitime de sécurité territoriale et maritime. Laissons vous aborder !"

Il y eut un long planement, le marin armant la mitrailleuse lourde (affectueusement nommée Prunier pour une raison évidente) avait du mal à viser, voyant deux navires messaliotes, il ne savait pas lequel viser et décida de tirer au milieu avec l'une de ses deux mitrailleuses (il se souvenait en avoir une seule). Ajustant son tir, il appuya sur la détente et tira une salve de balles incandescentes qui passa juste devant le brise-glace.

"Boudiou, il fait quoi Hubert ! Il a tiré sacrément proche ! Bon au moins ça a de la gueule avec les balles traçantes." Repassant sur la radio "Ici Belle Rose, ceci est un nouvel avertissement, nous allons procéder à l'abordage de votre navire et demandons votre coopération !"

Devant le discours du Vicomte, les moines étaient quelque peu circonspects, d'autant qu'on ne comprenait pas grand-chose avec le vent et le bruit des moteurs.

"On fait quoi capitaine ?"

"On y va, ça suffit les zinzolineries là !"

La vedette manœuvra et s'approcha péniblement du navire messaliote. La navigation était pénible, car malgré le calme de l'eau, le sillon laissé par le brise-glace soulevait l'eau avec force. Les moines habitués à naviguer en eau douce étaient quelque peu déstabilisés par ces remous. On était loin de leur eau territoriale à peine remuée par la pluie. Et la pflanzenlikor avalé pour se donner le courage de braver la mer n'aidait pas. Mais la vedette persévérait.

"Allez les gars ! Allez-y ! Accrochez l'échelle !"

Avec difficulté, on sortit l'échelle d'aluminium. Bien que légère, elle était assez encombrante et difficile à manipuler sur un plancher basculant. Et alors qu'ils commençaient à agripper l'échelle contre le navire messaliote... l'un des moines marins s'improvisa cuisinier et présenta une magnifique galette. Un énorme jet brunâtre plein de grumeau repeint la coque.

"Boudiou ! Mais tu fais quoi !"

"L'échelle est pleine de vomi, c'est dégouthaaaaa... !"

Le moine venait de glisser sur le vomi, tapant un autre avec l'échelle.

"Vous vous bougez oui ?! C'est pas facile de rester bien parallèle au navire avec ce sillon ! Bougez-vous !

Nouvelle tentative. Heureusement que l'eau était calme. De nouveau, on essaye d'agripper l'échelle et de grimper.

"Mais allez-y là !"

Pris au dépourvu face à la difficulté de consolider l'accroche et pressé par le capitaine, des moines voulant servir à quelque chose (ou en donner l'illusion pour ne pas être engueulé), commencèrent à prendre des grenades fumigènes ou étourdissantes et les lancèrent avec une précision douteuse en visant le pont du brise-glace.

"Mais boudiou arrêtez vos bêtises et foutez cette damnée échelle contre ce maudit navire !"

Ultime tentative, cette fois-ci le navire s'aligne plus en avant pour limiter le sillon. Approximativement stabilisé, les marins se remettent à l'œuvre pour positionner leur échelle, essayant de l'escalader... selon la bonne coordination du Vicomte.

Marisol de Bouzinhac nommée à la tête de Messal'Télécom (ex-Réseau Messaliote des Télécommunications) suite au rachat par Fang Industries
in Arushî Keizai Shimbun (Ibishima - Icamie)
MESSALIE - C'est en se rendant en Messalie la semaine dernière que Maxime Che Fang, la célèbre présidente-directrice-générale et fondatrice du géant icamien de l'électronique et de l'industrie 5.0 Fang Industries, a officialisé le rachat par son groupe de l'entreprise Réseau Messaliote des Télécommunications. Ces tractations au long cours, débuté il y plus d'un an entre le groupe de la femme la plus riche d'Icamie et l'entreprise nationale messaliote s'inscrivent dans la démarche d'ouverture de la petite perle de l'Espérance aux capitaux étrangers. Interrogée par les médias messaliotes sur la place du Directoire Messaliote dans la stratégie d'expansion de son groupe à l'échelle de l'Eurysie, la capitaine d'industrie n'a pas tari d'éloges :

" Je pense sincèrement que l'ouverture récente de la Messalie augure d'un futur particulièrement brillant pour l'Eurysie. Un futur brillant et connecté auquel j'espère que toute la grande famille Fang pourra participer en apportant au vieux Continent l'intégralité des technologies de pointe imaginées et conçues par les esprits du Nouveau Monde. Je vais en profiter pour reprendre la réponse que j'avais adressé à l'un de vos collègues sceptiques à propos d'un risque de "colonisation économique" : Je ne pense pas qu'il en soit question ici. La colonisation est un vilain terme. Je pense qu'il est plutôt question de revenir là où sont une partie non négligeable des racines de la Nation Icamienne, et de rendre avec notre savoir-faire tout ce que les forces vives immigrées de l'Eurysie ont pu offrir à l'Icamie. Je pense pouvoir dire que Fang, là-dessus, est à l'image de toute l'Icamie : ouverte sur l'étranger, et tout aussi prompte à donner ! "

Peu après, l'annonce a été faite par la maison-mère de la nomination du conseil d'administration de la nouvellement renommée "Messal'Télécom" Marisol de Bouzinhac. Le nom ne sera pas étranger aux lecteurs assidus de nos colonnes, car il s'agir non moins que de la "faiseuse de miracles" du Norte Gerais, qui a redressé le consortium des mines du nord de l'Icamie dans les années 1990 lors de la grande crise qui avait traversé ce très important bassin minier icamien. Ses méthodes de management avaient permis une reprise en main drastique de la dette, une automatisation importante du secteur ainsi qu'une baisse saluée des dépenses passée par la restructuration massive passée par la licenciement de plus de la moitié des effectifs du consortium et la fermeture ou la revente de nombreux sites de forage et concessions minières ayant perdu leurs perspectives de rentabilité dans un marché de plus en plus concurrentiel. Cette nomination fait cependant d'ores et déjà parler dans les milieux politiques et économiques situés à gauche du compas politique, rappelant le chiffre symbolique - et fataliste - de 13 nouvelles favelas apparus dans la région à la suite des fermetures de mines, ainsi que les soupçons de collusion entre l'administratrice et divers groupes d'influence locaux qui lui auraient permis d'obtenir des facilités de négociations lors des grèves qui avaient touché le consortium.

Cette nomination d'une femme à poigne, de culture icamienne, augure de perspectives intéressantes pour l'entreprise messaliotes, en perte de vitesse constante depuis les années 1990, après avoir été à la pointe de l'innovation téléphonique dans les années 1980s. Ne chômant pas, Madame de Bouzinhac aurait d'ores et déjà pris la mesure de son nouveau poste avec une première mesure choc : une nouvelle directive interne demandant à chaque employé de Messal'Télécom de nommer "5 choses productives" qu'ils ont fait au cours de la dernière semaine.

Les infrastructures messaliotes sont désormais wanmiriennes : retour sur l'achat d'un pays
Le 20 juin 2016, les autorités messaliotes ainsi que plusieurs grandes compagnies publiques ou privées proche du gouvernement ont été ouverts en intégralité à la privatisation dans l'espoir d'attirer des capitaux étrangers en nombre. En l'espace de 48 heures, ces capitaux ne sont non pas passées du gouvernement à des acteurs privés multiples, mais du gouvernement à un autre gouvernement, celui du Wanmiri. Dans une très grande action coordonnée plusieurs entreprises wanmiriennes, dont certaines sont très proches du pouvoir wanmiriens, ont procédés au rachat simultané et massif d'une large partie de l'économie messalienne. plus précisément, les infrastructures stratégiques que sont les sociétés portuaires d'Archalide, de la Damargue et du Port Neuf, mais aussi la Société messaliote des Chemins de Fer dans son intégralité sont passées sous contrôle de la compagnie maritime Alienov-Tellary et de la SCFT, société de chemin de fer Tellary wanmirienne. A ces achats d'infrastructures stratégiques qui mettent sous cloche wanmirienne l'architecture même de l'économie messaliote vient aussi s'ajouter la prise de contrôle de l'industrie militaire ou encore des imprimeries nationales bien que cela paraisse plus secondaire.

Pour la Messalie, cette vente se transforme ainsi en vente au rabais au profit du Wanmiri qui s'offre en quelques sortes un comptoir commercial à ciel ouvert de 10 millions d'habitants au croisement de la Leucytalée et de l'Océan d'Espérance, un emplacement commercial parfait qui, notamment via le contrôle pris sur la société des chemins de fer, permettra sans nul doute à l'économie wanmirienne d'exporter bien plus aisément ses productions à bas coût à destination de l'Eurysie. D'un point de vue économique, cette mise en vente est donc une réussite complète pour la République nazumie qui, par la même occasion, développe une influence économique mais aussi politique et culturelle de poids sur la Messalie. Si le gouvernement messaliote n'avait prévu aucune mesure de garde-fou visant à empêcher la récupération du contrôle de l'économie par un seul et même acteur, le rachat massif vient de fonder un monopole wanmirien en Messalie avec lequel le gouvernement devra désormais nécessairement interagir. Ce dernier peut toutefois encore décider de forcer à la vente une partie des concessions achetées par le Wanmiri, qui pourrait à ce titre récupérer un gain important (plusieurs milliards), en un lapse de temps très faible si il trouve des acteurs, ou encore décider d'annuler plusieurs ventes mais cela porterait une atteinte certaine à la crédibilité et à la confiance des investisseurs étrangers envers le gouvernement messaliote et plus encore envers les concessions vendues.

Les réactions dudit gouvernement pourrait ne pas tarder face à l'engouement, probablement plus élevé que prévu, que provoque la vente des infrastructures stratégiques et des principales compagnies nationales. Une autre voie possible pourrait, face à l'afflux de capitaux étrangers, de mettre à vendre d'autres parties de l'économie nationale pour des acteurs étrangers, démantelant davantage le contrôle du gouvernement sur sa propre économie et donc aussi sur la politique qu'il pourrait mener. Pour le Wanmiri, aucun commentaire public n'a encore était fait sur l'achat en lui-même.

Investissements massifs en vue pour le Consórcio dos Media Faaj en Messalie !
in Arushî Keizai Shimbun (Ibishima - Icamie)
IBISHIMA/AYX - Elias Carvalho, le Président-Directeur-Général du Consórcio dos Media Faaj, a annoncé en grande pompe lors d'une conférence de presse la création problème d'un tout nouvel organe de presse d'envergure internationale, la bien-nommée Agence Fang Presse. Celle-ci deviendra le tout dernier joyau sur la couronne du consortium médiatique qui détient déjà le quasi-monopole sur le marché icamien, ainsi que de nombreuses places sur les ondes de plusieurs pays aleuciens et paltoterrans. L'émanation médiatique de Fang Industries, emboîtant le pas de la maison-mère avec son acquisition récente de Messal'Télécom (ex-Réseau Messaliote des Télécommunications), profite de l'ouverture récente de République de Messalie pour s'insérer dans le paysage médiatique de la petite perle de l'Espérance. Cette nouvelle agence représente également le fer de lance de l'offensive de charme lancée voulue par Maxime Che Fang à l'endroit de l'Eurysie. En choisissant la cité d'Ayx, capitale culturelle de Messalie, Elias Carvalho espère convaincre les messaliotes qu'il n'est pas question de "jeter de l'argent" à la figure des habitants de la fière nation actionnariale. De l'aveu même du principal intéressé, il n'est pas question pour les industries Fang, toute major multinationale estimée en dizaines de milliards d'Imas qu'elle soit, d'apparaître comme un vulgaire rapace venu se jeter sur la carcasse fraîche d'une jeune république tout juste convaincue de laisser l'étranger venir à elle dans le grand concert du multilatéralisme heureux. " Il n'est pas question de faire de Messalie une nouvelle Carnavale " ajoute le PDG, qui se veut catégorique, " Nous n'allons pas nous livrer aux pratiques complètement déraisonnables de JBdiKo rognant sur les normes de sécurité en profitant du laxisme d'une "principauté" sans lois ". Non, Mr. Carvalho voit la chose d'un œil tout autre : l’œil du professionnel. L'oeil de celui qui prend plaisir à aller flairer l'information pour pouvoir l'offrir à ses lecteurs, à ses auditeurs et à ses spectateurs. L'ancien pigiste, qui a commencé à 12 ans à peine en colportant des piles de tabloids dans les rues de Rio Formosa n'a pas construit sa réputation avec des investissements et des recrutements aveugles. Ayx et la Messalie, c'est un investissement, un véritable investissement. L'Eurysie est un territoire redevenu sauvage, un endroit où l'information n'est plus fiable, n'est plus sûre. Avec les pluies de missiles en tout sens, les renversements de gouvernement, les crises en Dodécapole, en Nouvelle-Kintan ou à Carnavale, l'effondrement de nations entières pourtant millénaires comme la Listonie : " Il est temps pour nous autres descendants d'Eurysiens de revenir à la maison pour éclairer la terre de nos ancêtres comme nous éclairons les terres de traditions des aleushuriens. "

Les locaux de la future Agence Fang Presse en Messalie
Mais l'Agence Fang Presse n'est que le début de l'offensive de charme du groupe Faaj. Ou Fang, selon les lectures et les locuteurs. Elias Carvalho détaille déjà les ambitions futures : " Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Des plans existent déjà pour offrir à la Messalie une toute nouvelle structure radiophonique pour l'informer et la divertir : Radio Fang. De la même manière, le Consortium envisage l'ouverture d'une filiale entièrement dédiée à la télédiffusion de contenu à destination de la Messalie et des nations environnantes : Fang Télévisions. "

A l'heure où d'autres entités, les voraces industriels wanmiriens en tête, s'élancent pour percevoir le butin d'une Messalie encore toute jeune sur les marchés transnationaux, Maxime Che Fang et Elias Carvalho parient sur le temps long. Il n'est pas question de tondre la Messalie comme on tondrait un mouton achosien, philosophe le PDG du Consórcio dos Media Faaj : "Il vaut mieux le traiter avec l'amour que reçoivent les oliviers messaliotes. Le chérir et le porter à maturité comme des générations d'artisans l'ont fait pour autant de produits prestigieux : l'huile d'olive, le savon noir, les herbes ... Inutile d'essayer de presser la Messalie et comportons-nous plutôt à Rhême comme les Rhêmiens : en appréciant la douceur de vivre unique du lieu, et en venant sublimer de touches exotiques ce que ses habitants savent déjà si bien faire".

Parmi les "ajouts exotiques" en question, il se dit déjà que Carvalho serait en passe de négocier les droits de diffusion exclusifs pour la télévision icamienne, akaltienne, yukanaslave et messaliote de la saga de films à succès "Soldat Barbare Achosien Immortel" : une manne providentielle au potentiel longtemps dédaigné, mais dont la popularité ne se dément pas, en témoigne la fréquentation du parc d'attraction dédié à l'univers des films, en Bergrun.


Affiche de l'un des innombrables films "Soldat Barbare Achosien Immortel", qui fascine les foules aleuciennes