Posté le : 28 avr. 2025 à 23:28:37
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"L'homme souhaite le monde uni, et cela peut l'être que par la voie du Christ"- Reichbishof Alarius d'Almaräg ( XVIIe siècle après Jésus-Christ )
Défense de la candidature d'Aldaric VII
Après que les présentations furent faites, il était temps de passer à la deuxième étape, et non moins la plus importante : la défense des candidats à se présenter, qui déterminera la résolution finale du conclave. Pour désigner quel candidat sera défendu en premier lieu, on tira au sort afin de faciliter l'égalité entre Iros d'Aphalstèmes et Constant Von Sepnärt. Finalement, c'est le premier qui fut désigné comme lanceur des dialogues.
Lorsque Jakob Moser déclara le début des "hostilités", un Reichbishof se précipita aussitôt pour défendre en premier Aldaric VII. Il s'agissait d'Adalvon Haggüsmen, cardinal du Silbranien :
"Mes chers frères. Aujourd'hui marque un tournant historique pour notre sainte foi, débuta t-il, En ce jour sacré par notre seigneur à tous, un représentant divin s'est proposé pour monter sur le trône épiscopale. Il est ce dont a besoin notre église. Il est un grand penseur, qui a murement réfléchit au culte et à la raison de nos croyances. Il est habile dans ses mots et doux dans ses actes. Il est le parfait envoyé du Christ pour hériter du trône de Saint-Pierre. Du vrai trône. Sa bonté, son immense générosité, lui ont permis de sauver nombre de croyants et de jeunes kaulthes dans tout notre pays. C'est une figure des plus nobles, des plus importantes, des plus mémorables qui mérite tout notre respect et surtout, toutes nos voies pour ce conclave."
Après qu'il eu finit son discours, ce fut Theodoric Von Vistau, Reichbishof d'Almaräg, qui enchaina :
"Mes chers frères, l'intervention de notre pair Haggüsmen est tout à fait véridique. Je rajouterais même qu'Aldaric VII est l'élu de notre tout-puissant seigneur. Sa dévotion envers le culte est inébranlable, et sa ferveur à toujours estimer quelle est la bonne parole qui défend la vision originelle de la Bible témoigne de son engagement. Il est un homme saint, pieux et profondément en accord avec les principes du véritable catholicisme"
Après sa prise de parole, un silence se posa dans la pièce. Puis, lentement, des chuchotements à peine audibles débutèrent leurs discussions, chaque Reichbishofs dialoguant avec leurs camarades de fédération afin d'estimer, en premier lieu ensemble, de la défense du candidat Iros d'Aphalstèmes. Après plusieurs minutes à laisser les cardinaux discuter entre eux, Jakob Moser, présidant le conclave, déclara alors le début de la défense du second candidat, Constant Von Sepnärt.
Défense de la candidature de Karl IV
C'est alors, dans les agitations du conseil, qu'un homme se démarqua afin de débuter la "contre-attaque" pour la défense de la seconde candidature. Cette personne n'était autre que Klaus Von Sprätten, autre Reichbishof d'Almaräg, et, souriant, prit la parole :
"Mes chers frères. Je crois que vous vous trompez en pensant voir en "Aldaric VII" l'élu de Dieu et du seigneur Jésus-Christ. Bien que son excellence est un exemple de piété, cela ne peut être égaré, il reste profondément ancré dans des valeurs traditionnelles qui pourraient nous éloigner des nouvelles réalités du peuple de Kaulthie. Car oui, mes frères, que pensez vous qu'il s'est produit ? Dois-je vous rappelez à tous, les deux crises épiscopales que nous avons dû affronter ? Dois-je vous rappeler à tous que les moeurs des kaulthes ne sont plus celles du grand Empire dominateur des Belkariem ? Il marqua une pause avant de reprendre : Si nous ne faisons rien, si nous restons figés dans nos positions, nous pourrions dévier des vraies volontés divines, et surtout, nous pourrions perdre le lien si sacré entre les masses des peuples et l'église véritable. Ne vous méprenez pas sur cette question, et adoptez le vraie besoin de notre monde nouveau"
Il se rassit alors, laissant le temps à un autre Reichbishof, Herman Von Jüdler, cardinal du Hongär, de s'exprimer :
"Mes chers frères, permettez d'adresser mes plus sincères compliments pour notre confrère qui a su transmettre la vérité autour de la candidature de notre confrère Karl IV. Néanmoins, Jésus a dit- "
Un puissant cri se fit entendre :
OH TA GUEULE
Il s'agissait du cardinal bourré Elphos de Cantos, un autre Reichbishof de l'Arovaquie. Cette déclaration brute, sans contexte, étonna plus d'un cardinal, qui se mirent tous ensemble à prier afin de se faire pardonner de Dieu et de Jésus-Christ pour cet affront impardonnable. Cependant, plutôt rapidement, l'homme se calma ( il fut empêché de parler par ses voisins ) et Herman Von Jüdler reprit :
"Je disais donc ces mots... Néanmoins, Jésus a dit qu'il faut aimer son prochain, ce qui a été mal réalisé par notre confrère Iros d'Aphalstèmes. Il a usé de son argent, certes, pour défendre les pauvres et les malheureux, mais qui ne nous dit pas qu'il a procédé ainsi dans le seul but de s'attirer les faveurs des démunis et se créer un culte réfractaire de la vraie église de Catholagne ?
Au contraire, Constant Von Sepnärt n'a pas utilisé sa bourse pour aider son prochain, mais a fait des églises de véritables lieux d'accueil permettant de sauver des milliers d'âmes. Ainsi, qui devrions nous choisir ? Un potentiel - il hésita très légèrement avant de reprendre -hérétique, ou bien un pieux qui avance avec son temps et est le seul à détenir les liens entre l'église et le peuple kaulthe ?"
Après cette intervention, le Reichbishof Herman Von Jüdler se rassit, attendant la suite de la séance. Attendant des éventuelles contestations ou d'autres discours, hélas sans réponses, Jakob Moser déclara alors le début du vote...