14/07/2016
12:01:15
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RP | Conclave de 2016

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Blason de l'Etat Pontifical d'Almaräg

Conclave de 2016
Election du Premier Episcopus

Conclave de 2016 | Election de l'Episcopus

Vous retrouverez ici toutes les discussions portant sur le conclave de 2016 afin de désigner le premier Episcopus de l'Eglise d'Almaräg
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LES DISCUSSIONS DU CONCLAVE SONT INCONNUES DU GRAND PUBLIC

HRPJe pars du principe que le culte impérial n'étant pas très étendu sur Geokratos, je suis pour le moment le seul à pouvoir rp quelque chose ici ( mais cela pourra évoluer en fonction des conversions d'autres joueurs )
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"Aux honnêtes gens l'église de Catholagne vole, aux véreux hommes l'église de Catholagne donne"
- Empereur Karl II "le subterfuge"

Dans la citadelle de Saint-Elric, dans la ville d'Hallmutt, en Almaräg, les Reichbishofs ( ou cardinaux ) de toute la Kaulthie se sont réunis afin de désigner, pour la première fois de leur histoire, un chef au catholicisme impérial, ou bien, plus couramment, culte impérial. Depuis la naissance du schisme entre l'église de Catholagne et celle de l'Empire Kaulthe, vers le XVIe siècle sous Karl II "le subterfuge" ( bien que cette branche de la chrétienté se soit développée plus tôt sous Elric Ier ( XVe siècle )), les empereurs avaient été les chefs de cette foi, de la vraie foi. Les Papes de Sancte, voulant imposer leurs pouvoirs au dessus de celui des dirigeants de l'Empire, n'ont reçu en échange de leurs péchés que ce qu'ils méritaient : le détournement des kaulthes de la foi de catholagne, corrompue et avide de pouvoir, se détournant des saintes-écritures de la Bible. Ainsi, les empereurs kaulthes, sachant que seuls eux étaient en capacités de contenir la vraie parole de Dieu, préservèrent la pensée chrétienne au fil des siècles en kaulthie, tout en ajoutant, afin de marquer leur sacrifice pour faire perdurer la parole de Jésus, des icones d'eux-mêmes, amenant alors à la dénomination de "Catholicisme Impérial" ou "Culte Impérial".
Les siècles passèrent ainsi, sans de grands changements particuliers, les empereurs se succédant et le peuple continuant à suivre la bonne voie prononcée par Dieu et le Christ. Ce fut l'apogée de l'église Kaulthe à n'en point douter. Cependant, tout bascula le 13 mars 2008. L'empereur du moment, Franz II, qui avait connu une terrible vie, ayant dû tuer sa mère qui régissait jusqu'alors le pays en adoptant des mesures progressistes, ce qui allait à l'encontre de ce que souhaitait le jeune empereur pour le pays, décida d'abdiquer et de mettre fin à la Confédération Kaulthique, et donc, au titre d'Empereur.
Les évènements qui suivront aboutiront à deux guerres civiles qui traumatiseront la population. Des destructions sans pareilles mesures ont été observées, et le peuple de Kaulthie n'avait plus de sauveur sur qui compter. Durant cette période, aucun chef de l'église existait, de part la disparition de l'empereur, et une période surnommée "La première Anarchie Episcopale" ( 2008 - 2011 ) débuta alors, voyant apparaitre des usurpateurs au titre pontifical, ou bien observant des régions entières se tournant lentement vers d'autres branches religieuses, comme les dévotistes, réputée pour ses dérives extrémistes. Bien heureusement, cette catastrophe spirituelle en devenir fut stoppée en 2011 lorsque la Junte Impériale, puis le Saint-Empire de Kaulthie, prit le contrôle de la totalité de la Kaulthie ( et de l'Arovaquie plus au sud ). Bien que le régime peut être longuement critiqué, et à raison, c'est à cette période, via, l'émergence de l'Impératrice "sans-nom", ou Impératrice Evelyn ( de son vrai nom ), que le culte impérial va pouvoir rebattre des ailes et retrouver chez les kaulthes une raison d'être. Des conversions assez importantes ont été ainsi attestées, certainement pour faire face également à l'horreur de la situation quotidienne d'une partie de la population. Mais, comme l'histoire aime être tragique, le régime dont dépend si ardemment l'église kaulthe s'effondre le 10 Novembre 2013, suite à un discours de l'impératrice Evelyn qui souhaitait abolir ce régime et offrir un avenir "communaliste" à la vielle Kaulthie. Ce second bouleversement va alors mettre définitivement fin au régime impérial et, au delà de devenir la dernière impératrice du pays, Evelyn va provoquer une "Seconde Anarchie Episcopale", qui verra des Reichbishofs ou des évêques revendiquer des prophéties dans lesquelles Dieu les invite à s'insurger contre le régime nouveau de Kaulthie et de rétablir un état théocratique au pouvoir. Souvent réprimées, ces révoltes n'ont cessé d'exister durant toute l'année 2013 jusqu'à même l'année 2014, provoquant alors des troubles internes ayant ralenti l'expulsion volontaire d'Evelyn au sommet du pouvoir. Ce n'est seulement qu'à la fin 2014 où la situation se stabilisera, les différents évêques et Reichbishofs trop radicaux ayant tous disparu. Ceux-ci dit, aucun chef religieux ne sera nommé pour remplacer l'empereur. Le gouvernement nouveau de Kaulthie, lui, avait bien d'autres choses à régler que de s'occuper de religion et de spiritualité, surtout en un temps où le culte impérial rappelait les dures années d'oppressions des empereurs.
Ce n'est finalement qu'après 2 ans d'incapacité à pouvoir élire un chef de l'église du culte impérial, qu'Alfronde Von Belseint, membre du Front Communaliste, proposera un traité reconnaissant en premier lieu la séparation de l'église et de l'état, mais aussi de la création d'un état pontifical en Almaräg. Ce jeune député, membre d'une famille conservatrice ( cela pourrait en étonner plus d'un ! ), avait connaissance de cette problématique, et savait qu'en réalité, la non-résolution de ce problème était une épée de Damoclès au dessus du nouveau régime, et il fallait donc le régler rapidement. Ainsi, il réalisa un brillant discours qui amènera à la validation de sa proposition de traité à l'établissement d'un état pontifical en plein coeur d'Almaräg. Dans ce premier, le changement principal, et historique, qui amène aujourd'hui les cardinaux ou Reichbishofs à se rencontrer à Hallmutt, est la création du titre d'Episcopus ( ou Saint-Evêque en latin ). Remplaçant celui d'empereur, il dirige à vie le petit état d'Almaräg, étant donc totalement séparé du régime de la Kaulthie. De plus, là où les empereurs se succédaient de manière dynastique, à chaque mort d'Episcopus, un conclave se réunira ( composé de tous les Reichbishofs du culte impérial ) afin d'élire un nouveau chef religieux au Catholicisme Impérial.
En bref, la réalisation de ce traité a marqué un véritable tournant historique pour la foi kaulthe, et c'est pour cela qu'en un mois, les préparatifs à l'établissement du premier conclave dans la Citadelle de Saint-Elric ( à Hallmutt ) ont été mis en place, permettant, en cette journée du 1er Juin 2016, le rassemblement de tous les Reichbishofs pour désigner ensemble le premier Episcopus du monde...
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"Notre Seigneur tout-puissant et son fils Jésus nous ont choisi pour guider les peuples du monde"
- Empereur Elric Ier ( fondateur du Culte Impérial )
Ainsi, les délégations des Reichbishofs ( trois par fédération suite au traité d'Almaräg ) s'accumulèrent dans la salle de réception, chacun saluant des confrères ou des connaissances. Lorsque finalement les 57 cardinaux furent réunis, Jakob Moser ( Reichbishof d'Almaräg et président communal de cette fédération ), qui présidait ce premier conclave, invita les différents membres à s'installer dans la grande salle où se tiendrait les principales discussions autour de l'élection de l'Episcopus. Les différentes délégations restèrent en petits groupes liés à leur fédération de fonction et s'installèrent à leurs places attribuées sans aucun bruit. Après que tous aient pu rentrer, Jakob Moser ferma les portes de la salle, marquant de ce fait le début du Conclave. Les différents Reichbishofs ne ressortiront de celle-ci avant d'avoir élu le chef de l'église impériale.

Dès le départ, Le Reichbishof d'Almaräg demanda s'il y avait dans la salle des candidats au titre de grand souverain pontife. L'assemblée, dénouée de cardinaux corrompus dans l'âme, se refusait à prétendre à un titre d'une aussi grande valeur. Chacun estimait que revendiquer le rôle d'Episcopus serait à la limite de l'hérésie envers les exploits des empereurs pour faire tenir le culte. Cependant, il fallait, au bout d'un moment, choisir qui répondrait comme principal nom de l'Eglise d'Almaräg. Bien qu'ils en avaient le temps, il ne fallait néanmoins pas prendre des années avant de se décider à faire un choix. Ainsi, après plusieurs minutes à tergiverser sur d'autres sujets bien moins importants, deux candidats seulement se présentèrent pour le titre. Ces deux hommes, aussi courageux fussent-ils, savaient parfaitement qu'au moment de se désigner comme candidats, ils allaient devoir convaincre leurs confrères de voter pour eux. Cependant, avant de poursuivre sur des discussions difficiles pour désigner l'Episcopus, Jakob Moser fit un rappel de qui sont les deux Reichbishofs.


Karl IV
Constant Von Sepnärt

Karl IV

Reichbishof de Wassemberg depuis une dizaine d'année, Constant Von Sepnärt s'est illustré pour sa bonté de coeur, sa grande gentillesse et sa détermination a aider les démunis et les plus faibles. Durant les crises successives récentes en Kaulthie, il a aidé des enfants orphelins à pouvoir se nourrir et avoir un toit après que leurs familles aient été tués dans des guerres atroces. Egalement, il a participé activement à la baisse des tensions entre les pro-communalistes et les pro-impériaux dans le nord du pays, appelant à l'unité kaulthe et non pas la désunion.
Il est fondamentalement progressiste et est même favorable aux idées anarchistes/communistes/communalistes, notamment par la réussite de l'actuel régime kaulthe. Il voit également en cette nouvelle forme d'état de l'église un moyen de rassembler les foules adeptes du catholicisme impérial pour ainsi redresser la popularité de l'église dans le pays et chez les états voisins.
Dans le cas d'une élection favorable à sa candidature, il prendrait le nom de "Karl IV", afin de perpétuer la tradition des noms kaulthes ( qui font référence aux empereurs kaulthes ) ainsi que le chiffre suivant son nom de règne afin de marquer une lignée légitime entre l'Empire et la Papauté.

Aldaric VII
Iros d'Aphalstèmes

Aldaric VII

Reichbishof d'Aphasltèmes depuis quelques années ( précisément depuis la victoire des kaulthes en Arovaquie ), Iros d'Aphalstèmes est réputé pour sa sagesse et ses réflexions théologiques importantes, amenant à de profonds débats spirituels sur certains sujets, comme un possible lien entre Dieu et Allah chez les musulmans ( bien que cette pensée est jugée hérétique par une partie des religieux de Kaulthie ). Durant les guerres contemporaines, Iros a soutenu les familles sans-abris et les traumatisés du conflit, dépensant de son propre argent en grandes quantités afin de pouvoir aider ces humains à trouver un toit et à se nourrir.
Il est plutôt conservateur, préférant une vision traditionnelle de la religion, même s'il ne refuse pas des idées progressistes comme l'acceptation d'évêques femmes ou bien des droits LGBT. Son but est de retrouver les racines du catholicisme impérial, et de revenir à quelque chose de plus simple et de plus proche de la vision spirituelle portée par les empereurs kaulthes.
Dans le cas d'une élection favorable à sa candidature, il prendrait le nom "d'Aldaric VII", afin de perpétuer aussi la tradition des noms kaulthes ainsi que le chiffre suivant son nom de règne afin de marquer une lignée légitime entre l'Empire et la Papauté.


Après les présentations des deux candidats, les différents Reichbishofs préparèrent leurs arguments pour défendre l'un et critiquer l'autre. Cette étape, qui pourrait paraitre banale, est absolument cruciale, car elle va déterminer l'issue de ce conclave et l'Episcopus qui ressortira de celui-ci. Le choix, certes limité, offre tout de même une certaine pluralité, avec un candidat progressiste, et un candidat traditionnaliste. Bien que des éléments peuvent venir varier le tout, les grandes lignes figurent réellement deux clivages qui vont s'opposer pour le reste de la Réunion épiscopale.
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"L'homme souhaite le monde uni, et cela peut l'être que par la voie du Christ"
- Reichbishof Alarius d'Almaräg ( XVIIe siècle après Jésus-Christ )
Défense de la candidature d'Aldaric VII


Après que les présentations furent faites, il était temps de passer à la deuxième étape, et non moins la plus importante : la défense des candidats à se présenter, qui déterminera la résolution finale du conclave. Pour désigner quel candidat sera défendu en premier lieu, on tira au sort afin de faciliter l'égalité entre Iros d'Aphalstèmes et Constant Von Sepnärt. Finalement, c'est le premier qui fut désigné comme lanceur des dialogues.
Lorsque Jakob Moser déclara le début des "hostilités", un Reichbishof se précipita aussitôt pour défendre en premier Aldaric VII. Il s'agissait d'Adalvon Haggüsmen, cardinal du Silbranien :

"Mes chers frères. Aujourd'hui marque un tournant historique pour notre sainte foi, débuta t-il, En ce jour sacré par notre seigneur à tous, un représentant divin s'est proposé pour monter sur le trône épiscopale. Il est ce dont a besoin notre église. Il est un grand penseur, qui a murement réfléchit au culte et à la raison de nos croyances. Il est habile dans ses mots et doux dans ses actes. Il est le parfait envoyé du Christ pour hériter du trône de Saint-Pierre. Du vrai trône. Sa bonté, son immense générosité, lui ont permis de sauver nombre de croyants et de jeunes kaulthes dans tout notre pays. C'est une figure des plus nobles, des plus importantes, des plus mémorables qui mérite tout notre respect et surtout, toutes nos voies pour ce conclave."

Après qu'il eu finit son discours, ce fut Theodoric Von Vistau, Reichbishof d'Almaräg, qui enchaina :

"Mes chers frères, l'intervention de notre pair Haggüsmen est tout à fait véridique. Je rajouterais même qu'Aldaric VII est l'élu de notre tout-puissant seigneur. Sa dévotion envers le culte est inébranlable, et sa ferveur à toujours estimer quelle est la bonne parole qui défend la vision originelle de la Bible témoigne de son engagement. Il est un homme saint, pieux et profondément en accord avec les principes du véritable catholicisme"

Après sa prise de parole, un silence se posa dans la pièce. Puis, lentement, des chuchotements à peine audibles débutèrent leurs discussions, chaque Reichbishofs dialoguant avec leurs camarades de fédération afin d'estimer, en premier lieu ensemble, de la défense du candidat Iros d'Aphalstèmes. Après plusieurs minutes à laisser les cardinaux discuter entre eux, Jakob Moser, présidant le conclave, déclara alors le début de la défense du second candidat, Constant Von Sepnärt.

Défense de la candidature de Karl IV


C'est alors, dans les agitations du conseil, qu'un homme se démarqua afin de débuter la "contre-attaque" pour la défense de la seconde candidature. Cette personne n'était autre que Klaus Von Sprätten, autre Reichbishof d'Almaräg, et, souriant, prit la parole :

"Mes chers frères. Je crois que vous vous trompez en pensant voir en "Aldaric VII" l'élu de Dieu et du seigneur Jésus-Christ. Bien que son excellence est un exemple de piété, cela ne peut être égaré, il reste profondément ancré dans des valeurs traditionnelles qui pourraient nous éloigner des nouvelles réalités du peuple de Kaulthie. Car oui, mes frères, que pensez vous qu'il s'est produit ? Dois-je vous rappelez à tous, les deux crises épiscopales que nous avons dû affronter ? Dois-je vous rappeler à tous que les moeurs des kaulthes ne sont plus celles du grand Empire dominateur des Belkariem ? Il marqua une pause avant de reprendre : Si nous ne faisons rien, si nous restons figés dans nos positions, nous pourrions dévier des vraies volontés divines, et surtout, nous pourrions perdre le lien si sacré entre les masses des peuples et l'église véritable. Ne vous méprenez pas sur cette question, et adoptez le vraie besoin de notre monde nouveau"

Il se rassit alors, laissant le temps à un autre Reichbishof, Herman Von Jüdler, cardinal du Hongär, de s'exprimer :

"Mes chers frères, permettez d'adresser mes plus sincères compliments pour notre confrère qui a su transmettre la vérité autour de la candidature de notre confrère Karl IV. Néanmoins, Jésus a dit- "

Un puissant cri se fit entendre :

OH TA GUEULE

Il s'agissait du cardinal bourré Elphos de Cantos, un autre Reichbishof de l'Arovaquie. Cette déclaration brute, sans contexte, étonna plus d'un cardinal, qui se mirent tous ensemble à prier afin de se faire pardonner de Dieu et de Jésus-Christ pour cet affront impardonnable. Cependant, plutôt rapidement, l'homme se calma ( il fut empêché de parler par ses voisins ) et Herman Von Jüdler reprit :

"Je disais donc ces mots... Néanmoins, Jésus a dit qu'il faut aimer son prochain, ce qui a été mal réalisé par notre confrère Iros d'Aphalstèmes. Il a usé de son argent, certes, pour défendre les pauvres et les malheureux, mais qui ne nous dit pas qu'il a procédé ainsi dans le seul but de s'attirer les faveurs des démunis et se créer un culte réfractaire de la vraie église de Catholagne ?
Au contraire, Constant Von Sepnärt n'a pas utilisé sa bourse pour aider son prochain, mais a fait des églises de véritables lieux d'accueil permettant de sauver des milliers d'âmes. Ainsi, qui devrions nous choisir ? Un potentiel
- il hésita très légèrement avant de reprendre -hérétique, ou bien un pieux qui avance avec son temps et est le seul à détenir les liens entre l'église et le peuple kaulthe ?"

Après cette intervention, le Reichbishof Herman Von Jüdler se rassit, attendant la suite de la séance. Attendant des éventuelles contestations ou d'autres discours, hélas sans réponses, Jakob Moser déclara alors le début du vote...
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"Dieu est unique, car c'est au masculin"
- Evêque Andrius Von Hallfutt ( XIXe siècle après Jésus-Christ )
Ainsi, après la défense des deux candidats, Jakob Moser déclara le début de la désignation de l'Episcopus. Celui-ci allait se procéder par un vote anonyme, ayant donc pour but de conserver le secret du bulletin, tout en validant l'accès à un des candidats au trône pontifical grâce à une majorité. Ce fonctionnement est plutôt original pour une église, habituellement les cardinaux s'accordent ensemble sur un candidat. Cependant, la décision de choisir le vote comme modèle de fonctionnement est un moyen développé par Jakob Moser dans le but de limiter la perte de temps pour désigner un successeur et en évitant donc des dialogues et des débats à n'en plus finir. Le processus de la "défense" étant déjà mis en place pour permettre une consolidation d'une candidature.
Ainsi, le Reichbishof et président communal d'Almaräg, présidant le conclave, laissa chacun des cardinaux - y compris lui - voter chacun leur tour ( en ayant fait un passage dans les suffragium ( pièce du vote )). Le processus, bien que lent, était cependant bien plus rapide que dans des élections pontificales autres, comme celles de la fausse catholagne. Ceux qui avaient terminé revenaient à leur place attitrée, rangée par fédérations, en attendant que tous aient pu mettre leur vote.
Lorsque cette étape fut conclue, on procéda au dépouillement. Un ecclésiaste de la Citadelle de Saint-Elric s'approcha de la boite où étaient contenus les bulletins, et déclara :

"Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen"

Tous reprirent en choeur le dernier mot, avant que l'homme continua :

"Mes pères, j'ai l'honneur de dépouiller ici présent vos saints bulletins qui définiront le premier Episcopus à monter sur le vrai trône pontifical. Quod sanctus, Petrus et Spiritus sanctus benedicat hoc tempore ( Que Saint-Pierre et le Saint-Esprit bénissent ce moment )."

Ainsi, le pieux homme dépouilla lentement chaque votes, citant à voix haute quel candidat avait reçu une réponse favorable. Le processus dura quelques minutes, une dizaine même, avant que finalement, après comptage des points, l'ecclésiaste montra aux Reichbishofs les résultats du conclave sur un grand tableau face à l'assemblée :


Après la divulgation des résultats, des applaudissements se firent entendre dans la salle. Jakob Moser, de son côté, demanda alors à l'élu divin de s'approcher de lui, afin de réaliser la passation du pouvoir spirituel entre l'Empereur et l'Episcopus. Bien évidemment, cet aspect n'était que symbolique, mais cette même symbolique était précieuse pour les croyants, et pour la Kaulthie de manière générale, car elle pourra permettre une scission avec les actes horribles qu'avaient mené les empereurs kaulthes sur leurs peuples au cours de l'histoire ( surtout contemporaine ).
S'agenouillant au milieu de la salle, Constant Von Sepnärt baissa sa tête, et se mit alors à réaliser une prière de remerciements envers Dieu. S'avançant lentement, Jakob Moser, qui avait présidé ce premier conclave, porta de sa main droite l'Orbe au dessus de laquelle se tenait une croix à double-barre, l'une, celle supérieure, représentant Dieu et le Christ, et l'autre, en dessous, représentant les Empereurs millénaires du défunt grand pays des Belkariem. De sa main gauche, il tint la Couronne Pontificale, un des symboles religieux des dirigeants féodaux de la Kaulthie.
Lorsqu'enfin le Reichbishof d'Almaräg arriva au niveau de Constant Von Sepnärt, il transmit le premier symbole spirituel, et, dans un acte sincère remplit d'émotions, posa le second attribut sur la tête du candidat élu. Se relevant après, il se tourna vers l'audience, et déclara d'une voix forte :

"Je déclare officiellement le couronnement du Premier Episcopus qui répondra à compté de ce jour au nom de Karl IV !
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, AMEN"


Après une reprise en choeur de sa dernière citation, les Reichbishofs commencèrent à suivre le premier Episcopus vers la porte permettant de sortir de la pièce, pendant qu'un chant religieux débuta, actant ainsi le début d'une nouvelle ère pour toute l'histoire de l'église catholique impériale...

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