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Rencontre diplomatique - Alguarena / EDLF à Aserjuco

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Palais pour l'Entente
11 juin 2005

Aserjuco affichait un baromètre des plus favorables pour le mois de juin, entretenant les meilleures auspices pour la rencontre diplomatique entre les autorités francisquiennes et alguarenas. Il faut dire que les relations entre les deux états avaient besoin d’être réchauffées, considérant les décisions politiques brusques et soudaines des premières. Rétablissement de l’esclavagisme, pendaison de jeunes enfants pharois entrés clandestinement, arrestation de diplomates nhoréens, exécution sommaire de réfugiés kotioïtes à la frontière, la révolution démocratique francisquienne peinait encore à se faire connaître et comparativement aux pratiques de ses anciens monarques : c’était du pareil au même.

Soucieux de laisser à l’Empire francisquien une opportunité de lui donner tort, les autorités alguarenas ont rencontré celle-ci en territoire sauf, dans la capitale fédérale, au palais pour l’Entente.

L’arrivée de la délégation étrangère jouissait par conséquent d’une importante couverture médiatique. Effectivement, l’Empire francisquien ayant à ce jour la diplomatie et une politique étrangère des plus délicates, le rapprochement entre l’Alguarena et cet état fasciste d’Eurysie occidentale peut couvrir différents enjeux palpables, à la fois politiques, économiques et culturels, affectant le bilan de fin de mandat de la présidente fédérale Mazeri Abrogara. Après un échange courtois conditionné par le protocole, les deux délégations gagnèrent les voitures pour former le convoi officiel en partance pour le palais de l’Entente.
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La déléguation francisquienne entra dans les voitures

Auguste de Lathange : Seigneur qu'est-ce qu'il fait chaud en Alguarena

Xénophilos Golionios : Vous savez j'ai déjà dû me déplacer en Lutharovie

Auguste de Lathange : En Lutharovie il fait froid

Xénophilos Golionios : Hm, 1 point pour vous. J'ai failli me déplacer au Pae Motu cependant et d'ailleurs ils n'ont jamais répondu à nos missives diplomatiques

Auguste de Lathange : Que c'est triste. Colonel Plius vous semblez agité, tout va bien?

Colonel Plius : Oui oui, je vais bien je vais bien seulement je suis inquiet au sujet de cette rencontre rien de plus

Xénophilos Golionios : Boh, qu'est-ce qu'il pourrait bien se passer de mal? Que l'Alguarena nous prenne pour des fascistes, grand bien lui fasse. Qu'ils nous déclarent la guerre? Nous ne sommes plus à une guerre près

Auguste de Lathange : Le colonel a raison monsieur Golionios, si jamais cette rencontre se déroule mal il y aura des répercussions

Xénophilos Golionios : Plus que des répercussions politiques il y aura des répercussions sentimentales HM?

Le colonel se mit à sourire en regardant le premier consul alors qu'en étant très gêné il lui répondit

Auguste de Lathange : Absolument pas!

Colonel Plius : Votre excellence, avouez-le, vous en pincez pour la présidente

Auguste de Lathange : Bon cessons immédiatement ces bavardages et concentrons-nous sur la rencontre

Xénophilos Golionios : Ou la vôtre...

Le colonel ria

Auguste de Lathange : S'il vous plait un peu de sérieux, nous ne devons pas perdre notre objectif de vu

Xénophilos Golionios : Ne vous inquiétez pas, tout ira bien. Je ferais preuve de tact et je pèserais mes mots

Auguste de Lathange : Je l'espère...
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