Demande de création de la Ligue libre de l’Altakust
Nom officiel : Vrije Liga van de Altakust / Ligue libre de l’Altakust
Nom courant : Altakust
Gentilé : Altakustiaan ou Vrijeliganen parfois employé dans un contexte plus politique ( Altakustien / Altakustienne en français )
Inspirations culturelles : Confédération Zélandienne ( Frison/ Néerlandais ) + Amérique Colombienne et pré-colombienne
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) :
- Néderfris : variante du zélandais créolisé
Autre(s) langue(s) reconnue(s) :
- Yatláan secondaire : Langue native
- Zélandais Classique : signe de noblesse et utilisé par l’élites qui refuse le métissage
- Arabe Levantin / Tahokais / Listonien / etc… ( reconnu comme ayant un statut spécial, ces langues sont celles de minorités issu de la colonisation Zélandaise)
Drapeau :

Devise officielle : "Samen gevallen, samen opgestaan"
→ Tombés ensemble, relevés ensemble
Hymne officiel :
Monnaie nationale : De Vrije Guilder (Le Florin Libre) → signé ɃV
Capitale : Klarenheem
Population : 17 456 765 hbts.
Superficie : 87 927 km²
Présentation du pays :
- Période de l’antiquité à l’An 1100
Des groupes nomades venus d’.. du Sud-Ouest sont arrivés en Paltoterra il y a environ 24 000 ans durant la dernière période glaciaire, en traversant par voie terrestre le détroit d’Antérinie quand celui-ci était surtout une grande étendu de banquise, avant de se répandre sur l'ensemble du continent américain au cours des millénaires qui ont suivi. Le pont terrestre d’Antérinie a ensuite été inondé et s'est donc refermé il y a environ 11 000 ans.
Les habitants de Paltoterra ont d’abord été des chasseurs-cueilleurs. Même après l'émergence de civilisations, des chasseurs-cueilleurs ont habité une grande partie du continent jusqu'au XIIe siècle.
Pendant le Ier millénaire av. J.-C., les vastes forêts tropicales de Paltoterra du Sud, les montagnes, les plaines, et les côtes ont constitué l’habitat de plusieurs dizaines de millions de personnes. Certains groupes formaient des colonies permanentes. Parmi ces groupes on trouvait les Chabaycas (ou « Mabascas » ), les Vurdias et les Keiones. Les Yatláan de l’Altakust, la culture de Veltes en Charlésie, les Itzamatul dans le pays du même nom et les Aymaras au Picolistan ont été les quatre plus importants groupes amérindiens sédentaires de Paltoterra andine.
- Période de l’An 1101 à l’An 1400
La civilisation qui va nous intéresser dans notre histoire c’est donc la civilisation Yatláan, cette dernière recouvrait une aire de peuplement un peu inférieure à la taille de l’Altakust aujourd’hui, principalement installé à la source du fleuve … , dans les hauts-plateaux de … et sur la côte de sel ( côte Ouest de l’Altakust ). Ces derniers on mis en place un structure sociale similaire à celle des autres civilisations pré-Paltoterrienne. Ils vivaient du maïs et de la pomme de terre, fabriquaient des tissus de coton, de la céramique et surtout de remarquables objets en or utilisés comme offrandes aux divinités.
Ils exploitaient aussi des mines de sel et d'émeraudes, qu'ils utilisaient comme monnaie d'échange.
Leur religion est assez semblable à celle des autres peuples précolombiens. Les sacrifices et offrandes à leurs dieux consistaient principalement en petite figurine anthropomorphe en or, argent ou cuivre, en libations d'eau, en sacrifices d'animaux (surtout d'oiseaux, dont la tête était enlevée et posée pour décorer le temple et le sang versé dans celui-ci), et en sacrifices humains mais uniquement à deux conditions :
- Si après un combat ils prenaient comme prisonnier un homme, qu'on pensait être vierge, celui-ci était envoyé dans le temple et sacrifié dans une ambiance de chants et d'applaudissements.
- Le seul autre sacrifice humain autorisé est celui des muxos ou mujos . Ces derniers étaient des enfants achetés à un très haut prix (puisqu'ils croyaient qu'ils pouvaient parler au Soleil) à l'extérieur du territoire Yatláan et chaque chef en avait un ou deux. Ils étaient achetés quand ils avaient sept ou huit ans et sacrifiés pendant leur puberté. Cependant, si le muxo avait eu des relations sexuelles, il est laissé en liberté puisqu'on considérait que son sang perdait toute sa valeur
- Période de l’An 1401 à l’An 1700
Au XVe siècle le peuple Yatláan se rassemble en un entité politique plus ou moins unis ( dans les faits pas vraiment mais c’est la forme d’entité la plus unitaire qu’il a existé à ce moment là ). La fédération Yatláan était un système gouvernemental de peuples. Le territoire était divisé en deux grandes unités politiques: au sud-ouest, le territoire était dirigé par le Zope et était nommé le Zopezga, au nord-est, le Zepuke gouvernait depuis son Zepukego. Ces deux territoires gouvernés par deux mandataires différentes gardaient des relations économiques étroites. Les échanges étaient nombreux non seulement grâce à leur proximité géographique mais aussi à leur partage ethnique et culturel. Le territoire comprenait aussi quelques zones gouvernées par des chefs indépendants ou vassaux.
C’est au tout début du XVI siècle que la civilisation Yatláan établit ses tout premier contact avec des colons Eurysien, notamment Zélandais. Ces derniers établir rapidement, comme plus au nord dans le Virginlân, plusieurs comptoirs. Il ne fallut qu’un siècle pour que des colons en plus grand nombre arrive dans les villes côtière Zélandais attiré par les nombreuses ressource comme l’or et le sel mais surtout la chasse à la baleine dans les zones très peuplé du sud de l’océan qui borde l’Altakutz, à ce moment la baleine était un met très apprécié par les Zélandais. En 1642, l’Altakutz formé déjà un colonie prospère mais loins d’être une colonie de peuplement, le nombre de Zélandais d’origine était assez limité face à la population autochotone principalement présente dans les terres intérieures et entretenant des relations plutôt pacifique avec les colons grâce au commerce. Mais le gouvernement Zélandais a la volonté de construire un réelle colonie de peuplement dans les terre tropicale de la Paltoterra comme il a pu le faire au Virginlân. C’est ce qui se déroulera à partir de ce moment où de très nombreux Zélandais débarquèrent sur les terres Altakutzienne pour peupler le territoire. Le régime Zélandais ne met en place aucun régime d’esclavage sur le territoire bien que considérer que les indigènes sont les égaux des colons dans l’administrations serait très utopiste, ces derniers servent les colons dans les métiers les plus ingrats tel que l’agriculture, la mine ou le transport.
- Période de l’An 1701 à l’An 1938
Jusqu’en 1802, cette dynamique se poursuit, la population d’origine Zélandais compose près de 40% de la population sur le territoire ce qui est assez rare pour une colonie, puis on note que les colons Zélandais se marie régulièrement avec la noblesses voir une certain forme de bourgeoisie autochtone ce qui forme de plus en plus une grande population métisse.
En 1802 donc, l’Acte confédéral Zélandien est instauré et c’est là qu’on commence à voir apparaître les premier problème de la colonisation Zélandienne en Altakutz. Ces derniers n'appliquent qu’en partie la charte considérant que le territoire est trop lointain et trop peu intégré pour que ces derniers obtiennent leur indépendance en restant intégrer à la confédération. En conséquence le territoire reste une colonie complètement rattachée à la métropole Zélandaise en Eurysie.
On ressent une certaine agitation du côté de la population Altakutzienne même du côté des colons qui considèrent le peu d’autonomie politique qui leur est accordé comme une certaine trahison et un manque de confiance. Mais celà ne va pas plus loin, le gouvernement règle le problème avec quelques conséquences économiques.
Durant le XIXe siècle, on observe une nouvelle classe sociale se former en Altakutz, c’est une certaine forme de classe ouvrière principalement formé de Zélandais d’origine plutôt pauvre, de métisse, d’autochtone ainsi qu’un nombre important d’immigré venu d’autre état de la confédération tel que des Afaréaner, des Kleurde , des Khālatis, des Aleucianer ou plein d’autre ethnie en minorité.
Cette classe est celle qui s’oppose le plus au statut colonial de l’Altakutz, considérant qu’il mérite plus de reconnaissance du gouvernement central et d’obtenir leur indépendance au sein de la Confédération qu’il ne rejette pas.
Mais certaines actions du gouvernement Zélandais et des ses hauts cadres dirigeant en Altakutz commence à inquiéter même la bourgeoisie Zélandais, il faut savoir que le territoire a développé une industrie du textile de luxe très important ainsi que de joaillerie qui fait la réputation du pays et la population est attaché à ces traditions. Mais les gouvernements lui souhaitent exploiter les très nombreuses mines de cuivre qui parsèment le territoire. En 1892 une trentaine d'agriculteurs travaillant dans le coton sont abattus par la police Zélandais durant une manifestation à l’encontre de la construction d’une mine à ciel ouverte qui aurait gravement affecté gravement les récoltes dans la région. Quelque semaine plus tard une navire marchand métropolitain est coulé par des marchands du textile qui protestent contre l’importation par l’administration de tissu peu cher pour concurrencer la fabrication locale et faciliter l’implantation des mines. Un cuirassé Zélandais tir sur le port alors contrôlé par les manifestants, 102 morts, 400 blessés et 13 disparus. L’armée Zélandais fait en sorte de conserver un contrôle ferme sur le territoire ce qui permet de la pacifier en partie jusqu’au années 1930.
Les décennie des année 30 est à la fois une série d’année folle, l’art est a son paroxisme, le bonheur est haut mais justement, c’est une décennie où de nombreux penseur notamment Bram Ezendam ou Jos Hoogenberg naisse et avec eux un mouvement important pour l’indépendance.
- Période de l’An 1939 à l’An 1957
En 1939 Jos Hoogenberg, un penseur marxiste crée la Section Hoogenberg, une organisation ouvertement communiste et indépendantiste qui mène de nombreuses actions choc et manifestations ce qui lui vaudra d'ailleurs de nombreux passages en cellule.
L’agitation continue de cette façon en montant de plus en plus, de nouveaux mouvements se crée tel que les Vasques ardentes anciennement militariste il est le premier mouvement souhaitant ouvertement une lutte armée pour la libération du pays. des organisations secrètes de résistance se forment et le gouvernement colonial sentant la situation tendu renforce le contrôle militaire du pays ce qui n'apaise absolument pas les tensions.
En 1950, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Alors que la section Hoogenberg organisait une énième manifestation plus ou moins pacifiste dans la capitale Klarenheem, tout dégénère. La police et l'armée Zélandais déployé emploie un extrême violence et mène plusieurs arrestations arbitraires dans la foule. Plusieurs manifestants se sont défendus et la police renchérit sur cette violence. On compte de nombreux morts et les forces Zélandaise n'hésitent pas à tirer à vue pour disperser les insurgés. S’en est trop et le lendemain Jos Hoogenberg et Katrijna Van Weel se rencontrent en secret dans un pub près du port et conviennent de débuter une lutte armée active contre la colonisation métropolitaine. On ne parle pas juste de l’indépendance comme avant, mais de la sortie complète de système confédéré Zélandien. D’une façon assez distincte d’autre guerre anti-coloniale dans le monde, de très nombreux colons zélandais soutiennent les mouvement d’indépendance car ces derniers sont présents depuis plusieurs génération ( HRP : on pourrait un peu comparer cette révolution à la révolution américaine dans cette idée ).
Les Révolutionnaires prennent rapidement le contrôle de plusieurs centres urbains ainsi que des hauts-plateaux central et notamment la vallée de Noorderken. Les forces de la révolution utilisent énormément de tactique de guérilla dans les forêts tropicales du pays. Ils se ravitaillent en armes et en équipement depuis le territoire de l’Alcainie, la frontière montagneuse étant très difficile à contrôler et la population de ce pays étant plutôt sympathique à la révolution.
Cette situation s’enterre pendant 2 ans mais le gouvernement métropolitain va décider de quasiment abandonner le conflit. Ce dernier lui coûte beaucoup et malgré les nombreuses ressources naturelles du pays, celà ne sera pas assez rentable pour rembourser à court terme le coup de la guerre. Ces derniers quittent donc le pays ce qui devrait techniquement marquer la fin de la révolution et c’est officiellement le cas. Les révolutionnaires signent la charte de Klarenheem qui est l’acte fondateur de la Ligue. Mais la guerre va continuer, non plus en tant que révolution mais en tant que guerre civile, les Zélandais ont bien pris soin d’armer, de former et de mettre en place une propagande et une force indépendante anti-révolutionnaire qui elle continue à se battre. La situation est très compliquée pour tous les camps, on compte beaucoup de morts ( on estime à près de 2 500 000 le nombre de morts tout au long du conflit et 3 000 000 de déplacés. )
À partir de 1955 Les révolutionnaires commencent à prendre beaucoup de terrain sur les forces loyalistes en reprenant plusieurs grands centres urbains du Sud du pays. Il faut attendre 1957 pour définitivement mettre un terme à la guerre civile avec la reddition des forces loyalistes. Se pose alors la question de la voie à suivre, comme nous avons pu l’évoquer, les deux forces politique que sont la Section Hoogenberg et les Vasques Ardentes sont opposées sur beaucoup de sujet même s' ils sont d’accord sur la mise en place d’une projet plus ou moins Républicain. Ces derniers, en respect de la charte de Klarenheem et des idées de Bram Ezendam qui fut un brillant orateur lors des négociations après la guerre, acceptèrent de mettre en place un système de compromis garantissant un partage des pouvoirs entre les deux entités. En tant que premier Porte-voix de la Ligue (Ligaanspreker) c’est Matías Yupanqui-Peeters qui fut désigné par le Hoogvlamraad, ce dernier fut une figure emblématique du début de la construction nationale
Période de l’An 1958 à aujourd’hui
Ce dernier passe près de 12 ans soit 6 mandat à la présidence de la Ligue, ce dernier est l'architecte de la nature fédérale de l'État. Il instaure le système de Provinces Unies de la Ligue qui donne plus d’autonomie aux États, promeut une décentralisation, plusieurs politiques sociales et d’éducation avec notamment la fondation de l’université nationale visant à créer le premier établissement d’éducation supérieur fondé après l’occupation Zélandaise.
D’un point de vue économique, le pays se relève peu à peu après la guerre qui a ravagé le pays. En 1963, Reina Molen alors ministre de la reconstruction et plus jeune ministre de tout le pays lance le “Plan Terrebaan”, cette dernière initie une politique de grands travaux, la construction des premières lignes de chemin de fer et introduit le Florin Libre, l’actuelle monnaie officielle de l’Altakutz. En 1980, elle devient la première femme à présider l’Assemblée Civique à 44 ans.
Jusqu’à notre ère, l’histoire du pays reste plutôt calme, ce dernier se développe à son rythme, la reconstruction bat son plein, les entités politiques tente d’imposer leur vision mais le système garantit une stabilité par l’alternance des présidences et l’obligation de mettre en place des compromis.
- Présentation du pays :
Aujourd’hui l’Altakutz est un pays prospère de Paltolterra, le spectre de la guerre civile est aujourd’hui bien éloigné même si des débats concernant cette époque émergent régulièrement dans les médias et les relations avec Zélandia ne sont toujours pas vraiment normalisées. Politiquement on entre dans une nouvelle ère pour l’Altakutz, certaine figure du passé comme Jelrik Van der Aam deviennent impopulaire et ne font plus consensus, ce dernier se fait devancer par des jeunes figures nouvelles tel que Anahí Corazon-Suyana et Hendrik Maalderij. Tous deux forment respectivement les nouveaux visages de la Section Hoogenberg et des Vasques Ardentes, peut-être plus radicale, plus populiste, plus moderne. Ils ont grandi dans des berceau révolutionnaire et sont la relève d’un nationalisme Altakutzien qui peu importe le côté de l'échiquier politique est prédominant. Le peuple Altakutzien est un peuple fier qui mérite un grand leader.
Pour l’économie, l’Altakutz possède une économie industrielle forte et malgré elle un industrie minière très développée notamment dans l’exploitation du cuivre et d’autre métaux rares hérité de la colonisation Zélandais. Plus traditionnellement le pays est doté d’un secteur du luxe et de la mode important et reconnu notamment pour sa Joaillerie et son textile de très grande qualité exporté partout dans le monde. Le pays possède également plusieurs terres agricoles très fertiles et adapté à une culture intensive de maïs, de blé ou d’autre céréal ce qui lui permet d’être compétitif sans être pour autant un grand producteur à l’échelle mondiale. L’élevage bovin de l’Altakutz est quand même assez reconnu même si la viande n’est souvent pas du goût des palet Eurysien et plus généralement occidentaux.
Mentalité de la population : Nés d’une terre conquise, puis reconquise au prix du sang et du courage, les Altakustiens sont un peuple fier, résilient et profondément attaché à leur liberté. Élevés dans la culture du combat juste, de la solidarité et de la dignité face à l’oppression, les Altakustiens valorisent la fraternité active, la loyauté à la communauté, et un fort sens de la justice. Leur histoire révolutionnaire les rend farouchement attachés à leur souveraineté, qu’elle soit politique, économique ou culturelle. Ils se méfient des puissances dominantes, mais tendent toujours la main à celles et ceux qui partagent leur idéal d’égalité et d’effort. Si le devoir envers la collectivité est sacré, l’Altakustien reste un être chaleureux, spontané et passionné, marqué par une grande expressivité. La famille, les luttes communes, les fêtes populaires et les rituels communautaires occupent une place centrale dans la vie quotidienne. Comme aiment bien le dire les écrivains de notre contrée, C’est un peuple de bâtisseurs, de poètes et de guerriers.
Place de la religion au sein de l'État : Contrairement à la Confédération Zélandaise dont elle s’est libérée, la Vrije Liga van de Altakust est un pays profondément spirituel, où la religion tient une place essentielle dans la vie publique comme dans l’intime. La résistance face à l’occupant, tout comme la construction de l’identité nationale, s’est appuyée sur des croyances diverses qu’à absorbé la culture populaire altakustienne. La religion n’est pas seulement tolérée : elle est honorée. Temples, églises et lieux de culte cohabitent dans les villes comme dans les campagnes, et la majorité des citoyens voient dans la foi un socle de morale commune, de cohésion sociale et de transmission des valeurs. La plupart des grandes fêtes nationales, notamment la Fête de la Libération ou le Jour des Ancêtres, mêlent sans complexe commémoration politique et rituels sacrés.
Loin d’un dogmatisme rigide, la foi altakustienne est vivante, populaire et souvent communautaire. On y prie pour les moissons, pour les morts, pour la victoire en cas de guerre ou pour la réconciliation après les conflits. Le culte des ancêtres est très présent, tout comme une forte vénération des martyrs de la révolution, souvent élevés au rang de figures quasi-saintes. Le clergé y est moins hiérarchisé qu’ailleurs, souvent issu du peuple, et fortement impliqué dans la vie sociale, l’éducation et la justice locale.
La constitution garantit la liberté de culte, mais l’État reconnaît officiellement le rôle spirituel de certaines institutions religieuses traditionnelles, notamment les Communautés des Trois Flammes, courant très dérivé du christianisme dominant né durant la révolution, qui a principalement pris racine dans le christianisme pratiqué par le pays voisin, la Charlésie.
Institutions politiques : Déjà, pour comprendre la politique altakustienne il faut intégrer que toute ses institutions et tout le système du pays est issue de la révolution et de ses deux principaux moteur : La Section Hoogenberg, un groupe socialiste et nationaliste. Ainsi que Les Vasques ardentes, un groupe de droite nationaliste et populiste. Ces deux groupuscules politique on sû mettre de côté leur différend pour combattre les loyalistes Zélandais et construire un système qui assure une répartition du pouvoir entre les deux entités. Avec le temps la Ligue c’est libéralisé ce qui a donné un système assez original qui mêle des institutions très peu démocratique et d'autres qui pourrait servir d’exemple dans le domaine. Mais de nombreuses années sous ce système et la mentalité post-révolutionnaire de la population a permis à ce système de persister et le voici.
1. Le Haut Conseil de la Flamme (Hoogvlamraad)
- Composé à égalité de 6 représentants des Vasques et 6 représentants de la Section Hoogenberg, élus par leurs membres tous les 4 ans.
- Décide des grandes orientations du pays (guerre, paix, économie, religion, diplomatie).
- Désigne le Porte-Voix de la Ligue (Ligaanspreker) pour 2 ans, figure exécutive symbolique, issue alternativement de chaque courant.
2. Conseil fédéral (Federaal Verbondraad)
- Organe collégial servant de Conseil constitutionnel composé de 6 membres.
- Chaque membre est issu d’une des provinces.
- Élu par le Hoogvlamraad pour 6 ans, avec rotation annuelle de la présidence.
3. L’Assemblée Civique (Volksburgerraad)
- Chambre basse élue à la proportionnelle.
- Les partis sont autorisés, mais doivent prêter allégeance à la Charte de Klarenheem.
- Débat et vote les lois sociales, culturelles, administratives.
- Les lois doivent ensuite être ratifiées par le Haut Conseil.
Orde van de Bevrijding (Ordre de la Libération) -> Même si ce dernier n’est pas directement une institution politique, il exerce une influence assez importante pour préciser son existence maintenant
Institution morale fondée après l’indépendance.
- Rassemble d’anciens combattants et des descendants de la révolution.
- A un rôle consultatif auprès des institutions publiques.
- Influence symbolique très forte (comme les anciens maquisards ou vétérans soviétiques)
Principaux personnages :
- 1. Jos Hoogenberg (1914–1962)
Leader de la Section Hoogenberg – Considéré comme l’un des Pères de la Ligue
Leader de la Section Hoogenberg – Considéré comme l’un des Pères de la Ligue
Ancien ouvrier des docks de Klarenheem et militant marxiste dès sa jeunesse, Hoogenberg fonde sa propre organisation socialiste maximaliste dans les années 1940. Après avoir été emprisonné pour agitation politique, il devient une figure emblématique de la résistance contre l’occupation zélandaise. Orateur reconnu, il participe à la rédaction de la Charte de Klarenheem et organise les forces populaires durant la guerre civile. Mort dans des circonstances mystérieuses en 1962, il est aujourd’hui une figure quasi sacrée pour une partie de la population.
- 2. Katrijna Van Weel (1920–1979)
Commandante dans les Vasques ardentes
Issue de la petite bourgeoisie frisonne, Katrijna abandonne une carrière de juriste pour rejoindre les Vasques ardentes. Elle dirige plusieurs campagnes durant la guerre civile, notamment la libération de la vallée de Noorderken. Connue pour son ascétisme et son intransigeance, elle devient une figure controversée : adulée par les nationalistes, critiquée pour sa sévérité dans les épurations. Après la guerre, elle refuse toute charge politique mais reste une figure de mémoire.
- 3. Bram Ezendam (1901–1981)
Philosophe et idéologue – Architecte intellectuel de l’unité nationale
Professeur de lettres classiques et grand admirateur de philosophe et de poètes étrangers, Ezendam est celui qui forge l’idée de « synthèse identitaire altakustienne ». Il plaide pour la création d'une ligue unie et on lui doit en partie l’entente formelle entre les deux principales entités politiques du pays. Auteur du fameux recueil Le Sel et l’Écaille, il rédige aussi plusieurs fragments de la Charte de Klarenheem. Son portrait est encore affiché dans de nombreux établissements scolaires.
- 4. Matías Yupanqui-Peeters (1929–1998)
Premier Porte Voix de la Ligue – Architecte de l’État fédéral
Fils d’un mineur autochtone et d’une infirmière néerlandaise, Matías incarne à lui seul le métissage culturel de l’Altakust. Charismatique, formé en droit et en diplomatie, il est élu premier Porte-Voix de la Ligue en 1957. Sa présidence est marquée par une volonté d’unifier le territoire tout en respectant les autonomies locales. Il supervise la fondation de l’université nationale et des Provinces Unies de la Ligue.
- 5. Reina Molen (1936–2014)
Ministre de la Reconstruction – Mère du Plan Terrebaan
Économiste reconnue, Molen prend en main la reconstruction des infrastructures après la guerre. À la tête du « Plan Terrebaan », elle lance la première ligne de chemin de fer de l’Altakust et initie une politique de grands travaux qui transforme le pays. Elle introduit aussi la Florin Libre, la monnaie actuelle. En 1980, elle devient la première femme à présider l’Assemblée Civique.
- 6. Jelrik Van der Aam (né en 1975)
Président du Conseil Fédéral (entre 2010 et 2015) – Porte-Voix de la Ligue ( depuis 2015 )
Issu de la classe moyenne agricole de Neltara, Jelrik est un ancien ingénieur devenu ministre des Transports, président du Conseil Fédéral, puis depuis 2015 Porte-Voix de la Ligue. Il prône un nationalisme modéré, unifié autour des idéaux de la Charte, tout en cherchant à moderniser les institutions. Il est apprécié pour sa sobriété, sa neutralité apparente et critiqué pour son manque de fermeté face aux luttes politiques internes. Il y a peu de chance pour que son mandat soit renouvelé.
- 7. Anahí Corazon-Suyana (née en 1989)
Représentante radicale de la Section Hoogenberg – Leader des Jeunesses Unifiées
Ancienne leader étudiante, charismatique et cultivée, Anahí est une figure montante du socialisme altakustien. Elle milite pour la renationalisation de plusieurs secteurs économiques et pour une redéfinition du rôle des provinces dans le système fédéral. Sa popularité dépasse les clivages traditionnels, notamment chez les jeunes et dans les quartiers populaires.
- 8. Noam Keulen (né en 1964)
Écrivain – Prix Tschapajnikov 2012 – Défenseur de la mémoire révolutionnaire
Romancier et poète, Keulen est connu pour ses récits consacrés à la guerre d’indépendance et à la mémoire des combattants oubliés. Son roman Onze Vlammen (Nos flammes) est devenu un best-seller. Très impliqué dans les commémorations, il milite pour la restauration des anciens lieux de bataille.
- 9. Hendrik Maalderij (né en 1993)
Représentant ultra-nationaliste des Vasques ardentes – Porte-étendard du néo-nationalisme altakustien
Figure centrale du camp vasquiste, Hendrik Maalderij est un ancien militaire devenu l’un des stratèges politiques les plus influents de la Ligue. Fils d’artisans, formé à Goudhelt, il incarne une ligne nationaliste, corporatiste et autoritaire, prônant un État fort, une société structurée par le travail et une armée de conscription permanente. Député très actif, orateur redouté à l’Assemblée, il s’oppose régulièrement à Anahí Corazon-Suyana. Son influence s’étend des cercles industriels du Nord aux syndicats corporatifs, et il est considéré comme le visage moderne du vasquisme.
Politique internationale :
Altakust, forgée dans la lutte contre une ancienne puissance coloniale, s’est construite sur le principe de souveraineté absolue. Le pays est farouchement opposé à toute forme d’ingérence extérieure, fût-elle diplomatique, économique ou militaire.
Bien que la guerre d’indépendance et la guerre civile qui s’ensuivit soient officiellement closes, les relations avec la Zélandia restent glaciales. Si aucun conflit armé n’a repris depuis 1957, la méfiance persiste, notamment en raison de la présence de minorités zélandaises toujours influentes dans certaines régions d’Altakust, de l’existence de mouvements nostalgiques loyalistes à l’étranger ainsi que plus généralement la présence zélandaise à l'internationale et sur le continent Paltoterrien.
Zélandia considère encore Altakust comme une “expérience instable”, tandis que la Ligue dénonce régulièrement le néo-libéralisme “déguisé” et “impérial” de la Fédération zélandaise. Des incidents diplomatiques surviennent ponctuellement autour de la surveillance des côtes, des droits des ressortissants ou du travail de mémoire, les deux États refusant généralement toute forme d’excuse ou de pardon.
Ce qui est sûr c’est que Altakust entretien et souhaite entretenir d'excellente relation avec ses voisins. Elle ne possède pas de contentieux avec la Charlésie, Itzamatzul ou encore le Picolastan. Le seul État avec lequel la Ligue peut-entretenir des relation plus ou moins délicate c’est Fortuna considérant son existence sur le continent Paltoterrien comme coloniale et de ce fait ne reconnaissant son autorité dans la région.
Cette dernière entretient des relations très privilégiées avec l’Alcainie frontalier au Nord et occupant la péninsule du même nom. Ces derniers possèdent une histoire pré-Paltoterienne très liée riche d'échanges culturel et économique. Bien que les relations se soient un peu éteintes lors de la très forte présence Zélandais jusqu’en 1900 du fait d’une certain isolationnisme Alcainien dans son épaisse jungle. Les relations ont repris sous l’ère républicaine de l’Alcanie et notamment avec les groupes indépendantistes qui considèrent le pays comme un allié et une base de retranchement. Durant la guerre civile, l’Alcanie soutient officieusement les indépendantistes de l’Altakutz préfèrent une présence indépendante que Zélandienne à sa frontière ce qui encore aujourd’hui est un symbole fort de l’amitié entre les deux nations.