29/07/2017
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Actualités bergrosish

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Les médias d'actualité bergrosish regroupent un ensemble de journaux papiers, radiodiffusés et télévisés gérés aussi bien par des moines que des sociétés extérieures aux monastères. Il n'existe pour le moment aucun journal dominant, chacun étant généralement localisé. Les seules exceptions concernent les journaux télé et radios, bien plus aisés à diffuser. Une relative pluralité des médias est assurée de cette manière. Les journaux diffusant les informations ne sont conséquemment précisés que si seuls certains en particulier présentent une actualité, les nouvelles étant généralement annoncée sous un ensemble de nuances et analyses variées résumées dans ce topic.
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Le Boom économique bergrosish, un véritable miracle !
Expliqué rationnellement

Par dix, c'est le produit qu'a connu le PIB de Bergrun en l'espace d'une petite année, le faisant passer de dix à cent milliards de dollars internationaux. Ce fut là une prouesse applaudie par les habitants, libérant de nouvelles ardeurs chauvines et en faisant un objet de moquerie pour l'économie de l'administration militaire occupant actuellement le Gradenbourg. Pour connaître un tel résultat, c'est que la liberté des membres libres de la Krésetchnie est définitivement supérieure à l'emprise impérialiste de l'empire qui empire d'une ampleur empyréenne la situation, comme en témoignent les observations empiriques. La chose est toutefois à nuancer et une telle performance économique s'explique en réalité par un ensemble de facteurs. Le premier et qu'il ne s'agit pas d'un bond, mais plutôt d'un rebond, l'économie bergrosish ayant déjà connu une catastrophique décroissance suite aux invasions raskenoises, aux troubles ayant suivi et à l'implantation de la Rache. L'exclusion définitive de la Rache et la perte progressive d'emprise médiatique de Rasken en Krésetchnie sont un ensemble d'éléments ayant permis de compenser cette décroissance et de faire l'économie de Bergrun se relever. Cette variation exceptionnelle était possible grâce à une économie bergrosish orienté essentiellement sur un secteur : le tourisme. Autant dire que les crises successives les ont fait fuir et ont provoqué un effondrement de l'ensemble des secteurs. Et toutes ces catastrophes ont, du point de vue des observateurs étrangers, accentués par une variation du cours du Kasse cette décroissance. L'instabilité économique a complètement dévalué la monnaie locale, faisant d'autant plus baisser la traduction de son PIB en dollars internationaux. Ces points ont ainsi été un à un rapporté par l'ensemble des journaux bergrosish.

Évolution du PIB Bergrosish en dollars internationaux et en Kasse bergrosish. On constate la décorrélation des deux monnaies et l'effet rebond.

Concernant le rebond, il est bon de rappeler que le PIB de Bergrun atteignait les soixante milliards de dollars internationaux en 1990, ce qui, rapporté à un taux de croissance annuelle de deux pourcents, représente un résultat cohérent par rapport à la centaine de milliards de PIB actuel. Les analyses révèlent très vite les résultats du tournant de 1994 : le Gradenbourg est envahi par l'armée raskenoise, l'ensemble de la Krésetchnie entre en guerre et Bergrun ne fait pas exception en fournissant modestement troupes et matériel. C'est alors un coup extrêmement violent pour l'économie à cause de deux points évidents : on passe en économie de guerre avec une mobilisation massive des citoyens et usines, et le tourisme s’effondre quand les ressortissants étrangers fuient le pays par peur de Rasken. Bergrun produit maintenant des armes et des camions, et ses jeunes générations deviennent des conscrits plutôt que des brasseurs et guides touristiques, pour des parcs naturels de toute manière désertés. La fuite des touriste sera particulièrement fatale et provoquera à elle seule de 1994 à 1995 une baisse de soixante-cinq à cinquante-sept milliards de dollars.

L'activité économique de Bergrun reposait en effet grandement sur les visites touristiques pour tracter le marché interne, mais aussi externe. Sur le plan intérieur, c'est une baisse drastique de fréquentation pour les parcs, hôtels, auberges, bars et autres lieux culturels, ce qui amène à une perte de promotion pour les produits du terroir bergrosish qui viendront à bien moins s'exporter, plombant le marché extérieur. Vient alors un effet boule de neige : la perte d'activité pour des secteurs majeurs se répercutent sur les secteurs qui les alimentaient. L'agriculture par exemple et les nombreux monastères cultivant des plantes des montagnes pour la liqueur n'ont plus de client. Les menuiseries s'occupant de l’ameublement des hôtels n'ont plus de commandes. C'est ainsi de suite que les divers secteurs industriels perdent en activité jusqu'à 2005, pour stagner cinq années encore. Là, c'est la présence de la Rache qui empêche tous rétablissements de l'activité. La Krésetchnie est vue comme meurtrie, en ruine, occupée par des terroristes sanguinaires.

Ce n'est qu'avec l'opération de nettoyage de la Rache courageusement menée par l'armée hotsalienne et altarienne de 2014 à 2015 que les tendances s'inversent. La Krésetchnie connait enfin un semblant de paix, une illusion suffisante pour relancer le tourisme. Les visiteurs étrangers sont bien moins inquiétés par l'occupation raskenoise de certains territoires hotsaliens et de l'intégralité du Gradenbourg que de la Rache, et affluent à nouveau en Bergrun. C'est là une véritable explosion économique qui se manifeste sur une demi décennies avec une croissance annuelle moyenne de quinze pourcents (si on se réfère aux résultats en Kasse, mieux corrélés avec les volumes d'activité), faisant doubler l'activité économique sur cet intervalle. La situation post guerre était critique avec un état ruiné par le développement accéléré de l'armée, qui s'était finalement effondrée faute de financement et de nécessité une fois stabilisée la ligne de front. Le chômage était important avec de nombreux jeunes démobilisés de l'armée ou des usines de munition, sans aucun débouché professionnel. L’afflux de touriste fut un nouveau souffre, permettant à de nombreuses familles de reprendre leur activité traditionnelle. Une transformation inverse s'opéra pour l'industrie bergrosish, mais aussi pour la population.

Un aspect humain est en effet à prendre en compte : de nombreuses familles bergrosish ont quitté le pays avec les troubles pour de nouveaux horizons économiques, fuyant avec du savoir faire, de la force de travail et des capitaux. Le retour à la normale en Bergrun encouragea à leur retour au pays en même temps que les touristes. C'est de cette manière que s'opéra de 1994 à 2005 une colossale récession, suivis de cinq années de stagnation, puis un rebond de cinq nouvelles années rattrapant les estimations de croissance initiales.

Et ces effets de rebonds, tels qu'observés en mettant sur papier les évolutions du PIB en dollar et en Kasse, sont accentués par les variations du cours de la monnaie. La valeur du Kasse était fondamentalement garantie par son emploi par les touristes et permettait d'assurer un taux de change correct avec l'étranger. La stabilité économique et institutionnelle bergrosish ainsi que le pouvoir d'achat appréciable accessible avec le Kasse constituait des éléments indispensables à sa valeur, alors balayés avec la guerre au Gradenbourg puis avec la Rache. Cela provoqua une dévaluation totale de la monnaie qui n'était plus réellement employable par les nations étrangères et n'était plus changée avec les touristes arrivant au pays. Servant uniquement à une économie de guerre d'abord, puis à une économie en récession et stagnation, elle n'intéressait plus aucun acteur international et, faute de demande, n'avait plus aucune valeur en comparaison de la référence mondiale qu'est le dollar international. Or, les analyses internationales se traduisant pour plus de clarté en dollars internationaux, il en résultait une retranscription extrapolée de la décroissance bergrosish. Si cette observation faussait la véritable valeur de l'activité économique interne de Bergrun, elle avait tout de même le mérite de mettre en avant la réduction d'intérêt de Bergrun dans le marché mondial, et sa compétitivité moindre. Considérer une croissance de dix à cent milliards de dollars entre 2010 et 2015 n'est conséquemment pas complètement vide de sens, mais nécessite de garder à l'esprit qu'il s'agit d'une croissance de l'activité économique, mais aussi de la confiance et attractivité financière du pays, les deux éléments fonctionnant en produit.
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Après délibération, les monastères s'entendent pour revendiquer une ZEE.

Après des délibérations particulièrement intenses, les monastères de Bergrun se sont entendus pour revendiquer une ZEE : le grand lac (localement appelé le « Lac » par les habitants). À l'heure où ce genre de déclaration est observée avec méfiance suite aux écarts et incidents diplomatiques provoquées par d'autres nations maladroites, cette revendication pourrait sembler audacieuse. Pour autant, Bergrun se justifie dans un discours fait par le Patriarche Ludwig Hauschka :

« Le Lac est actuellement partagé par un ensemble de nations qui en dépendent. Or, la souveraineté alimentaire de Bergrun dépend substantiellement de la pêche dans le Lac. Cette pêche s'est opérée depuis des millénaires et est part intégrante du modèle alimentaire bergrosish et de ses traditions. Cela fait partie de nous, nous en avons toujours dépendu, et nous en dépendons toujours. Rappelons que Bergrun compte approximativement cent soixante dix habitants par kilomètres carrés, sur un territoire particulièrement escarpé. Seule une maigre portion de ces terres est arable et propice à notre souveraineté alimentaire. Notre survie dépend du Lac et le contrôle des ressources halieutiques qui s'y trouvent est plus que naturel. C'est pour cela que nous en revendiquons le monopole des ressources, d'autant plus que seuls nos pécheurs le parcourent à l'heure actuelle.
Mais, si d'autres nations se manifestaient en faisant valoir une pareille dépendance, alors nous serions dans l'obligation de nous entendre pour partager comme le veut le Bon Dieu les poissons que le petit Jésus a multiplié pour nous. »

Mais les moines craignent que les eaux territoriales de Bergrun (ou plutôt, son eau, vu la faible superficie de la région concernée) fassent l'objet de convoitises étrangères particulièrement hostiles. Il est en effet considéré comme fort probable qu'un Groupe AéroNaval soit un jour déployé dans le Lac pour en priver l'accès aux pêcheurs Bergrosish et provoquer une famine. C'est cette fois-ci Frieda Potthast qui répond :

« Nous sommes actuellement en cours de négociation avec la société Alienov-Tellary pour constituer la marine Bergrosish et nous donner les moyens d'affirmer nos revendications et notre souveraineté sur notre eau territoriale. Via un accord économique sur le Portillon du Monastère du Lac, nous pourrons obtenir le financement d'une puissante flotte de navires, pardon, de bateaux, pardon, d'un bateau. Il s'agira d'une solide vedette qui flotte et est faite de matériaux étanches pour ne pas couler. Elle nous permettra de dissuader un éventuel Groupe Aéronaval sur notre eau territoriale. Aide-toi et le ciel t'aidera. Eh bien nous allons nous aider avec cette solide flotte qui ne coule pas. Notre foi fera le Bon Dieu nous donner la force de défendre notre souveraineté alimentaire contre les GAN qui sillonnent les mers ! »

Les populations des monastères sont pour le moment plutôt unanimement favorables à cette décision. Il est reconnu comme capital de défendre les réserves de saumon et les espaces de pédalo pour les touristes pour la souveraineté de Bergrun. Les divergences se manifestent surtout sur l'accord négocié avec Alientruc : le Portillon du Lac devrait continuer d'appartenir intégralement à des bergrosish selon certains, ou au moins faire l'objet de clauses sécuritaires et garanties pour les monastères. On parle d'un port industriel capable d'accueillir une dizaine de barques et de gérer d'intenses flux d'une centaine de caisses de saumon par jour. C'est là un des cœurs industriels de Bergrun, on ne peut en céder une part significative des bénéfices à une entreprise étrangère. Les moines comptables se veulent toutefois rassurants : Alientruc ne devrait pas empêcher l'emploi du Portillon du Lac par d'honnêtes pêcheurs et pécheurs moins honnêtes bergrosish.

Deux questions se posent cependant : Alientruc livrera la Vedette comment ? Remontera-t-elle le fleuve ? Sera-t-elle parachutée ? Livrée en Hydravion ? Ou par avion-cargo puis déployée depuis la terre ferme ?
Et seconde question : est-ce que le fleuve se jette dans la mer au nord ou au sud de l'Eurysie ? Les savants bergrosish sont formels et indiquent que le fleuve prend source en Altarien et remonte par le nord jusqu'au lac puis dans la mer du Nord. Mais de vils ratskenois défendent apparemment que le fleuve prend source en Altarie et au Lac pour ensuite passer par Ratsken et se déverser dans la mer au sud. Frieda Potthast répondra de manière fort juste et mesurée à cette question : « C'est le problème d'Alienovtruc. »
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L'armée bergrosish : bilan de cinq trimestres d'efforts.

À l'heure où des territoires de la Krésetchnie sont encore sous une oppressante occupation militaire raskenoise maladroitement justifiée de manière changeante, est de plus en plus pressante la nécessité pour Bergrun de se constituer une force militaire apte à assurer sa défense nationale et un soutien direct à la sûreté de la Confédération. Après deux années d'efforts, les monastères sont ainsi parvenus à tirer profit du rebond économique pour investir à nouveau dans le complexe militaro-industriel progressivement abandonné avec la crise. Profitant d'acquis datant de la guerre d'invasion, les fabriques d'armes abandonnées ont été graduellement relancées. Ce fut un travail pénible nécessitant non seulement de remettre en état des lignes de production isolées, réorganiser un écosystème industriel, et plus compliqué encore, reconstituer une main d’œuvre qualifiée pour relancer la machine. Ce dernier point est le plus critique et limite l'ensemble de la progression générale, limitant les performances de la production nationale. C'est pourquoi la machine de production enfin relancée se focalise pour le moment essentiellement sur la production d'équipements légers : armes d'infanteries, véhicules non blindés et mines.

Une formation massive de troupes a également été faite avec l'appui de formateurs hotsaliens. Les monastères ont mutualisé leurs efforts matériels et financiers pour constituer des camps de recrutement et d’entraînements, avec un ensemble de dispositifs de communication, sélection et formation. Ce sont de remarquablement grandes quantités de volontaires qui se sont manifestées et ont postulées, la chose s'expliquant selon les moines par un enthousiasme ardant à défendre les terres bergrosish. Aucune issue diplomatique ne semblant émerger pour assurer le départ des forces raskenoises au moins des territoires hotsaliens suite à de piètres négociations menées conjointement avec la collaboration de la Ripoublique de Velsna, la population craint de plus en plus que seule une confrontation armée ne puisse amener à une résolution de ces revendications légitimes. Ce droit inaliénable de libérer les populations hotsaliennes et gradenbourgeoises (ces dernières s'étant particulièrement manifestées contre l'occupation ratskenoise) amène à une certaine ferveur, expliquant la popularité des centres de recrutement.

S'engager est bien vu, non pas par simple fascination militariste et recherche de prestige familiale, la chose étant en soit répugnée, mais parce que l'ennemi ratskenois est là et bien décidé à rester, et qu'il n'existe aucune garantie diplomatique à l'avenir qu'il ne s'essaye pas à élargir ses gains. Les seuls points de négociations s'avèrent être la capacité de la Krésetchnie à appliquer une réponse coercitive concrète, par ses moyens propres ou ceux de ses alliés (en particulier teylais). Il s'agit d'un véritable sujet d'anxiété nationale, accentuée par l'impunité avec laquelle les forces ratskenoises et ripoublicaines se sont permises de survoler les territoires hotsaliens pour frapper les forces terroristes de la Rache. S'ajoute à cela la présence terroriste elle-même qui, rappelons-le, s'est imposée en s'engouffrant dans la brèche une fois la Krésetchnie trop affaiblie par l'invasion ratskenoise pour assurer sa sécurité nationale. Cette incapacité bergrosish d'appuyer les opérations de contre-insurrection dans ces territoires, qui ont alors été épurés par les rachistes des populations autochtones, a d'une certaine manière traumatisée les esprits et constitué un sentiment de honte, une non-participation à une action importante qui doit être rattrapée. Invasion et occupation ratskenoise, invasions terroristes, survols illégaux et incapacités à participer à la défense nationale ont été autant de coups de marteaux médiatiques pour la population bergrosish, lui rappelant des dangers qui l'entourent et de l'impératif souverain de disposer d'une force de défense forte.

Ladite force a été conçue selon un cahier des charges prenant en compte les missions, le terrain, les adversaires et surtout, les moyens matériels et humains de Bergrun. Les adversaires contre lesquels il faut lutter sont assez évidents et bien cernés : un occupant ratskenois industrialisé et militariste appuyé de forces mercenaires, secondé à ce moment par des forces ripoublicaines ultra-militariste dont la chaîne de commandement est constituée d'oligarques à la recherche de prestige politique, ainsi que d'éventuels relents terroristes disséminés çà et là. Cette lutte devrait essentiellement se faire dans les territoires montagnards de la Krésetchnie. Sachant que l'armée bergrosish devra être limitée en matériel, un ensemble de critères ont ainsi été définis :
– Une nécessité de projection régionale et mobilité pour intervenir à l'opposé de la Krésetchnie,
– Une armée flexible pour s'adapter à des adversaires d'un côté solidement pourvus en blindés, aviations et artilleries, et de l'autre en tirailleurs embusqués,
– Une capacité tant offensive que défensive pour libérer et sécuriser les territoires actuellement sous occupation ratskenoise.
L'ensemble de ces points orientent naturellement vers un format d'armée léger pour des raisons de mobilité et de coûts. Les troupes seront constituées principalement d'une infanterie mobile apte à rapidement se déployer stratégiquement, puis investir tactiquement l'environnement de la Krésetchnie. S'il est prévu à terme de suppléer cette infanterie avec une artillerie tractée, la chose est loin d'être prioritaire pour le moment, avec une armée qui se focalise sur des sections mobiles et autonomes.

Sur le champ de bataille, ce seront avant tout des troupes transportées par camion qui opéreront, encadrées par des éclaireurs et patrouilleurs en véhicules légers. L'objectif est de jouer sur une mobilité maximale : reculer quand l'ennemi avance, l'éviter, le prend à revers, coup ses ravitaillements et jouer sur sa faible mobilité. L'armée ratskenoise est en effet connue pour employer des véhicules excessivement lourds sur le plan technique et logistique, avec leurs lots de contraintes. C'est sur l'artillerie que cette faiblesse est la plus flagrante, avec des canons démesurés nécessitant un temps fou pour se mettre en batterie.

Sur les territoires occupés, on tire des leçons des retours d'expériences de la guerre civile velsnienne avec un enseignement particulier : l'importance d'établir une brèche et de l'exploiter rapidement pour prendre à revers l'adversaire et le pousser à battre en retraite, provoquant l'effondrement de son dispositif. Le matériel ratskenois est massif et serait très adapté pour tenir le terrain, mais sa mobilité insuffisante l'empêcherait de réagir à un rythme rapide, amenant à un plan simple : initier l'engagement avec des escarmouches légères et brèves pour tester le terrain et repérer les points faibles de la formation, pour ensuite submerger le plus favorable et charger jusqu'à briser le dispositif défensif. Des compagnies de bus permettraient ensuite d'acheminer de gros volumes de troupes pour sécuriser la zone.

Défensivement, il faudra compter avant tout sur l'emploi de mines pour restreindre la marge de manœuvre rastkenoise. L'objectif n'est pas de stopper, mais ralentir pour temporiser et permettre des contre-offensives. Si un point est l'attaqué, on recule progressivement pour les laisser s'engouffrer et on attaque ailleurs en même temps. Tout est une question de mobilité et capacité à se déployer et redéployer rapidement. C'est même sur ce point que les troupes bergrosish excellent avec un entraînement très à cheval là-dessus.

Niveau intégration confédérale, cette doctrine est prometteuse et complémentaire des méthodes plus conventionnelles, mais semblables de l'Hotsaline : des forces lourdes, mais toujours mobiles. Les forces bergrosish seraient alors très à propos pour seconder ces forces massives, couvrir les flancs et submerger l'adversaire.
Les officiers bergrosish pointent toutefois deux points faibles à palier dans l'armée : le manque d'artillerie et de DCA. Si les mortiers et lance-roquettes sont aptes à se déployer rapidement, ils manquent définitivement de portée et de punch pour briser une tranchée solidement défendue et faire de la contrebatterie. Pire, l'infanterie est pour le moment sans défense contre d'éventuels avions et hélicoptères ratskenois, la laissant très vulnérable en plus de largement la surpasser en mobilité. Une solide coopération avec l'armée hotsalienne sera donc de rigueur en cas de conflit.

D'autres stratèges insistent également pour s'appuyer sur les aspects de la guerre irrégulière, notamment de la communication. Il sera capital de jouer dessus pour rallier des partisans en terrain occupés, pour procéder à des sabotages actifs (exploser les ponts, tendre des embuscades, voler des armes) ou passifs (négliger l'entretien d'infrastructures logistiques, gêner l'approvisionnement de vivres et munitions). Il s'agira pareillement d'appliquer une pression morale à l'occupant, qui devra comprendre que sa présence n'est pas désirée. Il s'agit toutefois de tout un champ d'étude, sur lequel les stratèges et renseignements bergrosish comptent bien se pencher.
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Anxiété dans les monastères : l'Altrecht semble vouloir s'armer massivement !

C'est avec inquiétude qu'est observé le dernier projet communiqué par l'Altrecht : se constituer une solide force terrestre. Si la chose n'avait que modérément attiré l'attention en vue des moyens financiers et industriels limités du pays pour le moment, le nombre croissant de réponses et propositions reçues semble indiquer que ce programme pourrait bien arriver à terme.

Il convient néanmoins de préciser en quoi un armement massif de l'Altrecht inquiéterait plus que d'autres. Il s'agit après tout d'une responsabilité souveraine de pouvoir assurer sa défense, d'autant plus quand se succèdent les exemples d'interventions armées belliqueuses. Mais dans ce cas-ci, le pays s'avère fermé, temps médiatiquement qu'au niveau des frontières, et les bribes d'informations laissent plutôt percevoir un modèle autocratique et militariste bien trop propice à l'établissement de dynamiques hostiles.

Ajoutons à cela une quantité alarmante de matériel à usage potentiellement offensif dans l'appel d'offre en question. Si des éléments comme les mines en quantité ou les DCA constitueraient davantage des atouts défensifs, l'intégration de missiles balistiques et d'aéronefs en quantité, incluant des avions-cargos et une logistique particulièrement solide semble plutôt faire pencher les moines pour l'hypothèse du développement de capacités de projections massives. Bergrun n'était qu'à cent vingt kilomètres des frontières de l'Altrecht, ce serait une potentielle première cible.

Face à ces hypothèses sur lesquelles règnent assez peu de certitudes, les moines se sont concertés et ont conclu qu'il fallait opérer en plusieurs plans. Le premier était bien évidemment d'acquérir une bonne conscience de la situation et d'avoir une idée précise des dynamiques politiques sur place. Les moines ne peuvent pour le moment que spéculer et il est fort possible que rien ne justifie une telle inquiétude. Le second élément serait d'établir des conditions idéales pour éviter une guerre via des relations cordiales, sans aller dans la moindre compromission et approbation d'éventuelles pratiques douteuses (tant sur les aspects politiques que religieux) de l'Altrecht.
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Bergrun à la tête de l'écologie !

Pendant que certains pays qu'on ne citera pas, mais dont on laissera quelques indices (ça commence par « Rat » et fini par « sken ») adopte une politique toujours plus polluante sous un vernis écologique, en optimisant des moteurs pour les faire toujours plus gros et encourager toujours plus à rouler et à exploiter constamment plus de pétrole (mais ça va, ils enferment la fumée dans le sol) puis en faisant des chars et artilleries démesurés et des avions de ligne supersoniques trop bruyants, bref, pendant que certains polluent, Bergrun développe une industrie automobile écologique ! Fort d'une agriculture supérieure grâce à un terreau sain, propre, a été établi au cours du temps d'importants champs de betteraves utilisés pour la production d'un carburant merveilleux : l’éthanol. Il faut en effet savoir que toutes les voitures bergrosish roulent maintenant avec un carburant coupé à 20% d'alcool à brûler, de manière à limiter les besoins pétroliers. À ce niveau-là, le moteur n'a pas besoin d'adaptation et conserve des propriétés semblables.

Il est toutefois ambitionné de pousser le processus et de développer une agriculture de la betterave plus développée pour augmenter le taux d'alcool au détriment de celui de l'essence. Cela permettrait progressivement de répondre à une politique écologique (pas de transfert de carbone du sol à l'atmosphère, on resterait sur un carbone dans le cycle de la surface) et souverainiste. Car oui, consommer du pétrole Banairais ou Faravanien n'est pas juste polluant, c'est aussi dépendre d'un approvisionnement extérieur, de l'humeur d'un fournisseur, et du bon vouloir du voisinage de ne pas tenir un blocus (ce n'est pas comme si la Krésetchnie était envahie de pays hostiles ou douteux).

Mais il ne s'agit pas uniquement de produire suffisamment d'alcool (ce qui ne serait pas un souci en vue de l'économie bergrosish) mais aussi d'adapter les véhicules. Et là ça pose un problème : pour dépasser un certain taux d'alcool dans le carburant, il faut intégrer des modifications dans le carburateur et moteur pour assurer le bon fonctionnement (le pompage de l'alcool répond à des paramètres différents de l'essence) et la durabilité. Et cela devient tout de suite plus compliqué d'assurer une transition progressive des véhicules selon un rythme synchronisé avec la production d'alcool. Il y a également d'autres contraintes, par exemple la plus grande difficulté des moteurs à alcool de démarrer en hiver (température d'explosion plus élevée, rendant le démarrage dans le froid difficile). Ce défaut s'avère toutefois être une qualité en cas d'accident, vu que l'alcool prendra plus difficilement feu que l'essence. Et considérant le taux d'accident à Bergrun à cause des routes sinueuses et étroites ou encore des pratiques des automobilistes (si les voitures ne consomment qu'un peu d'alcool, ce n'est pas le cas des conducteurs), c'est un plutôt gros avantage !

Cette volonté commence à se propager dans les différents conseils communaux, avec des mesures qui pourraient bien ressortir pour encourager cette tendance (subventionner et défiscaliser la production d'alcool de betterave, mettre des collectifs et cagnottes pour aider leur développement, surtaxer l'essence importée, mettre en place des aides financière pour la conversion des véhicules... ) pour progressivement assurer une transition.
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Édification d'un aéroport militaire souterrain :


Suite aux discussions menées avec l'ensemble des membres de la Krésetchnie, a été conclue que Ratsken était une menace toujours plus importante (sans surprise) et qu'il devenait capitale de mieux coordonner les états-majors et dispositifs de communication pour favoriser la coordination des différentes armées de la Confédération. En plus de ces éléments organisationnels, un autre travail devait s'opérer au niveau des infrastructures en préparant notamment des aéroports souterrains, apte à résister à une première frappe surprise ratskenoise.
Considérant qu'une guerre peut éclater à tout moment d'une part, que la Krésetchnie ne dispose pas de profondeur stratégique de par sa géographie réduite d'autre part, il est évident que les ratskenois seront aptes et chercheront à détruire les infrastructures clés de la Confédération en cas de guerre. Et considérant l'impérialisme de ce voisin qui aujourd'hui encore maintient l'occupation de territoire de la Krésetchnie, l'avenir est plus qu'incertain et nécessite des préparatifs adaptés.

L'objectif est conséquemment le suivant : ériger un aéroport avec des hangars souterrains de manière à offrir une protection maximale aux avions contre des bombardements opérés par l'impérialiste ratskenois. Cette infrastructure gargantuesque sera excavée à flanc de montagne sur un site minutieusement choisi. Le terrain devait répondre à plusieurs objectifs :
  • Avoir une orientation compliquant un tir ou bombardement depuis le territoire ratskenois ou sous occupation ratskenoise, en profitant du relief pour masquer une observation directe et un tir depuis un poste sous occupation.
  • Ne pas être à une altitude trop élevée pour maintenir les capacités de décollage des avions.
  • Avoir une élévation suffisamment abrupte pour permettre aux entrées de se loger dans un flanc de falaise et rapidement être sécurisés en profondeur.
  • Maximiser la distance avec la frontière rastkenoise
Compte tenu de ces quatre points, un emplacement idéal a été défini à proximité du Lac, à l'extrême est de Bergrun. Certains planificateurs ont fait remarquer une certaine vulnérabilité du site depuis l'Altrecht, mais il a été estimé que ce n'était pour le moment pas un point important.


Localisation
Localisation de l'aéroport


Concernant l'aéroport en lui-même, il inclura deux types d'infrastructures :
  • Les pistes de décollage et atterrissage, évidemment, au nombre de cinq et permettant l'opération de grands avions stratégique comme l'AWAC hotsalien.
  • Les hangars et postes de commandement souterrains, à l'abri des bombes.
En cas de bombardement des pistes, il est estimé que des réparations sommaires et une préparation adéquate permettra de les remettre en fonction. Plusieurs routes environnantes sont également assez longues et proches pour y tracter les avions et servir de pistes improvisées, répondant à une doctrine de guérilla aérienne. Les infrastructures souterraines nécessiteraient quant à elle des bombardements démesurés pour être impactés, tandis que les entrées sont judicieusement positionnées pour que des frappes depuis le nord ouest au sud ouest soient bloquées par les reliefs. Seuls des frappes aériennes contournant ces reliefs (rallongeant l'opération et la rendant plus vulnérable à une riposte des DCA tout en cassant l'effet de surprise) pourrait les atteindre.


entrée
Aperçu d'une entrée, avec les pipi-rooms mobiles.

deuxentréespistes
Deux entrées et pistes.


Concernant les moyens, c'est là que les choses se compliquent : le travail nécessaire pour creuser à même la roche et bâtir des bunkers est démesuré et nécessitera de gros efforts. Plusieurs éléments sont prévus pour remédier à de tels besoins. Le premier sera l'emploi de spécialiste hotsaliens, disposant déjà d'une expertise dans l'excavation d'infrastructures souterraines résistantes aux bombardements et rongeurs. Des contractants étrangers pourront pareillement être impliqués selon les moyens disponibles et les engagements auxquels ils seraient prêts à souscrire. Et enfin, face à la main d’œuvre nécessaire pour un travail aussi pénible, les pénitents rachistes pourront être impliqués afin de contribuer à leur réinsertion. Des centres pénitentiaires et cités ouvrières pourront même être établis sur place pour assurer l'encadrement des travailleurs, tandis que des unités de sécurité et gardiens de prison s'occuperont de la supervision. Ce sera l'opportunité de former à l'usage de machines industrielles et engins de chantier ces futurs repentis.
Sur le plan financier, Bergrun compte mutualiser ce projet à l'échelle confédérée de par la nature stratégique pour la Krésetchnie même et par l'usage commun qui en sera fait. En effet, ce n'est pas la redoutable aviation de guerre de Bergrun qui monopolisera cette base, avant tout prévu comme poste d'opération retranchée et point de repli pour les escadrilles hotsaliennes.


F-15
Avion bergrosish.


Les délais pour un tel projet sont encore incertains, avec au moins deux ans pour achever le premier hangar souterrain et deux de plus pour tous les achever. Les pistes seraient quant à elle disponibles en l'espace de quelques mois après un terrassement et goudronnage des emplacements sélectionnés après une étude géologique. Des hangars extérieurs supplémentaires de béton seront intégrés pour réduire à une année les premières infrastructures sécurisées sur lesquelles pourront compter les avions. À défaut de bénéficier d'une protection comparable à un souterrain, la combinaison d'un abri extérieur renforcé avec les flancs de montagne limitant les fenêtres de tirs de l'ouest offrira une solution adéquate en attendant. Ajoutons à cela que l'emplacement choisi ne peut être atteint par l'artillerie ratskenoise sans s'enfoncer dans le territoire libre de la Krésetchnie, seule la menace aérienne persistera dans ces conditions. Il est également prévu de déployer des couvertures de camouflage dans les forêts pour dissimuler en dessous les avions (en particulier les plus gros, qui n'auront pas d'abris souterrains disponibles avant quatre ans).
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Succès incontestable de JUST NO APEX à Bergrun !


Connu pour nombre de choses, mais pas spécialement sa culture du jeu vidéo ni ses grandes populations de joueurs, on aurait difficilement pensé que Bergrun manifesterait un tel engouement pour un jeu vidéal. Il faut dire que dans un pays où la majorité des habitations n'ont pas accès à un réseau internet haut débit (sans compter ceux qui n'ont tout simplement pas de réseau internet ou téléphone) avec une importante part de la population vivant de manière assez marginale et isolée, les conditions ne sont pas idéales à lé démocratisation de ce média. Il faut dire que JUST NO APEX semble véhiculer avec subtilité un message que la verve du titre laisse sous-entendre. Très discret, ce message ne sera pas passé inaperçu pour les bergrosish qui sont, rappelons-le, des individus très cultivés.

Déjà bien informés sur la puissance économique et les penchants hégémoniques d'Apex consolidés par l'emploi massif de mercenaires, les bergrosish se sont vite pris aux jeux, eux qui sont déjà des témoins directs de cet impérialisme décomplexé dans l'infamante AMG. Ce fut donc un événement assez spécial sur plusieurs semaines qui permit à une diffusion massive du jeu dans Bergrosish. Ce furent au début les populations citadines, ayant accès à ce genre de divertissement ou en contact avec les hotsaliens qui se familiarisèrent avec et en parlèrent au reste du pays. Là et considérant le succès retentissant, de véritables convois logistiques furent organisés avec une campagne d'achat du jeu (et parfois même de consoles) qui firent la richesse de quelques petits distributeurs capables de s'organiser suffisamment bien. Si le marché du jeu vidéo n'a pas assez de succès pour permettre une activité économique, ce pic de popularité aura permis de mettre en place des magasins spécialement dédiés dans les villages avec une rotation des roulottes se chargeant de les vendre.

Dans les zones les plus excessivement isolées telles que les monastères, la pratique s'adapte et même les moines se surprennent à y passer un peu de temps. L'Archimoine Ludwig Hauschka lui-même dira avoir apprécié le jeu :

« Ce fut une très bonne expérience de jouer à juste no apaixe. » Dit-il avec son accent bergrosish à couper au couteau. « C'était très intéressant de combattre les mercenaires d'Apex, contrôlant un pays par la force pour leur profit personnel. C'est une boite très puissante et maléfique, soutenu par l'Empire. C'était très amusant de combattre Stanislâche, du moins j'ai vu mes frères y jouer, mais je n'ai pas encore eu le temps d'arriver à ce niveau. Je compte bien tuer Stanislâche. »

Regard interloqué du journaliste, qui demande si on parle toujours du jeu. Il ne reçoit pour seule réponse de l'Archimoine un petit rire amusé. C'est tout de même l'occasion d'aborder l'intégration de ce jeu dans les monastères. Avec un accès limité à... un peu tout (sauf les petits plaisirs de la vie qu'ils produisent eux-mêmes comme le fromage, liqueur et charcuteries), les moines se contentent généralement d'une seule console par monastère, ce qui suffit largement vu le peu de temps qu'ils ont à y consacrer. C'est alors un petit moment communautaire où, après une journée à prier, s'occuper des bêtes, lire les saints enseignements et entretenir le monastère, on se regroupe et on joue chacun à tour de rôle.

Les joueurs bergrosish ont également lancé une rumeur comme quoi un DLC parrainait bientôt, sur le thème de la Krésetchnie cette fois et de ses terres occupées et amalgamées sous l'AMG. On plaide que cela offrirait une nouvelle ligne narrative avec une évolution de gameplay en changeant du tout au tout le décor et donc le level design. On passerait d'îles à des montagnes, avec toutes les implications que cela aurait sur un monde ouvert et sur les séquences de combat.
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Le Petit Moineau a écrit :
Le Gradenbourg, l'Avène et l'Hotsaline libérés !


C'est arrivé, après des années de luttes acharnées à contrer les mensonges ratskenois, le référendum d'indépendance des territoires de la Krésetchnie occupés et amalgamés sous l'AMG est enfin arrivé ! Il aura fallu une énorme mobilisation d'énergie et de volonté de la part des habitants asservis pour exercer assez de pression et contraindre le gouvernement rastkenois à céder et mettre en place ce référendum. Et quel référendum ! Nombre d'inquiétudes s'étaient déjà manifestées sur son organisation et ont été confirmées : absence de transparence sur l'organisation du référendum, choix révélés au dernier moment, et une division des choix douteuse. En effet, il y avait cinq choix de vote révélés au dernier moment : le Statu quo, la Réintégration en bloc uni ou d'origine, l'Annexion (rien que ça) et l'Indépendance (qui sort d'on ne sait où). Et la première chose que l'on voit IMMÉDIATEMENT, c'est que plusieurs de ces choix pourraient être regroupés en un seul grand choix. En effet, diviser en deux choix la réintégration dans la Krésetchnie est une solution pour diminuer les votants. Il y a également le choix de... l'indépendance qui sort d'on ne sait où, mais surtout... l'annexion ? Décidément, on n'a aucune idée de comment a été organisé ce référendum et ce n'était définitivement pas durant une discussion entre un parti citoyen en faveur de la fin de l'occupation et le gouvernement. Non, là, c'est l'empereur qui dans sa petite tour d'ivoire, bien loin des préoccupations du peuple, pensait vraiment qu'après les manifestations, certains voudraient ça ?
Et l'indépendance, ça aussi ça sent la proposition trouvée à la dernière minute pour contribuer à la division de voix, en espérant que les populations occupées qui n'ont pas eu le temps de cogiter sur la question soient soudainement prises au dépourvu et pensent que ce soit une bonne idée. Sincèrement, l'Avène, Gradenbourg et Hotsaline sont déjà des pays indépendants bien que fédérés ensemble, pourquoi des morceaux de ces pays seraient ils amalgamés ensemble sans réintégrer la Confédération ?

Mais soit, passons, malgré l'organisation douteuse de ce référendum, les populations occupées se sont unanimement exprimée en faveur d'un retour à la normale, donc à une réintégration de leurs peuples respectifs. C'est un jour de victoire, une victoire pour l'autodétermination des peuples, pour la Krésetchnie, pour l'Hotsaline, Avène et Gradenbourg, et contre l'impérialisme ! Il ne reste maintenant plus qu'à voir comment s'organiseront les réintégrations. Il ne devrait pas y avoir de formalités particulières pour les territoires dont le gouvernement existe toujours, mais surtout pour ce qui est du Gradenbourg dont le gouvernement devra à nouveau être élu.
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Le Petit Moineau a écrit :
Le Patriote à la rescousse de Steiner et Apex !


Fidèle porte-parole de l'appareil industriel raskenois, Le Patriote a récemment réagit à la désinformation bergrosish. En effet ! Nous sommes polluants ! Nous, salauds, avec nos voitures d'une demi tonne toute mouillée, avec une voiture pour dix habitants, nos petites mobylettes malpropres avec nos mille sept cents kilomètres par an par habitant en moyenne, oui, nous sommes plus polluants que les apexois ! Nous devons prendre exemple sur le pays avec un tiers du parc automobile qui fait plus de trois tonnes, qui roule à 250 km/h et qui produit quatre millions de voitures par ans ! Et arrêtons de vivre dans le passé, nous devons consommer comme nos contemporains ! Car c'est ça le progrès, parcourir plus de distance en voiture pour aller bosser ! Arrêtez de bosser à côté de chez vous et prenez une voiture à la place de votre mobylette pour aller en ville dans une usine de voiture STEINER !

apex
Gloire à l'empereur, à Apex et à Steiner ! Prenons exemple sur eux !

Il va de soi que derrière ce généreux paragraphe de provocation illustré par les meilleurs artistes bergrosish (Bergrun est un berceau mondial de la culture, certaines mauvaises langues diront que c'est parce que tous nos artistes ont moins de cinq ans), il convient d'élargir l'analyse faite par Le Patriote. Si toute proportion gardée, une voiture Steiner produit moins de pollution qu'une deux chevaux bergrosish, c'est quelque peu réducteur de focaliser ainsi l'analyse en évitant la vision globale. Bergrun a fondamentalement une organisation différente avec une urbanisation moindre. Les gens habitent généralement proches de leur lieu de travail et ont les services essentiels (bistrot, épicerie, boutique, magasin de jeu vidéo pour acheter Just No Apex...) à disposition dans le village. Les besoins en déplacement sont donc bien inférieurs dans un pays rural et agricole que dans un pays industrialisé avec une centralisation de la production et des logements. Par essence (puisqu'on parle d'Apex et Steiner), cette surproduction nécessaire à la surconsommation associée au progrès à Rasken implique des déplacements importants qu'on ne pourrait justifier dans la société bergrosish. Pour dire, le gros de la pollution associée aux transports vient avant tout du tourisme, puisqu'il s'agit d'un flot important de populations en mouvement permanent cherchant à visiter un maximum de nos innombrables destinations.

C'est de cette manière que Le Patriote passe à côté du point central de l'argumentaire : nous, bergrosish ne polluons pas moins parce que nous utilisons des véhicules plus performants, mais parce que notre société dans son ensemble ne justifie pas la nécessité d'employer des modes de vie polluants. Nous n'associons pas l'accumulation de voitures à un statut social ni la surabondance de services que l'on retrouve en ville à la civilisation. Non, nous sommes un pays à « petite échelle » préférant les communautés rurales avec le nécessaire à disposition, un mode de vie fondamentalement différent de ce que connaissent les raskenois et dont on retrouve des origines bien avant la colonisation Kaulthe en petites tribus disséminées dans les montagnes.
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Le Petit Moineau a écrit :
Le tourisme à Bergrun, un cœur économique malmené par les tensions latentes.


L'activité économique de Bergrun est principalement tertiaire, sous la forme du tourisme et de toutes les activités conséquentes : hôtellerie, restauration, visites dans les parcs naturels et montagnes, sports d'hiver et autres spécificités montagnardes plus marginales comme les montagnes russes en descentes de pentes (avec son célèbre taux d'accidents à cause des ahuris qui vous tapent dans le dos). Et de cette économie de service, découle les produits du terroir. Plus précisément, le terroir et le tourisme vont de pair en se faisant mutuellement de la publicité : le terroir construit l'imaginaire touristique, qui en retour favorise les exportations du terroir. Mais si le tourisme est très lucratif et permet à Bergrun de belles performances économiques, il est très sensible aux instabilités géopolitiques. La chose s'était déjà observée avec l'invasion raskenoise, avec une chute libre de l'économie qui a sévèrement peiné à se rétablir une fois la guerre terminée. Non seulement les touristes n'avaient pas vraiment envie (et on les comprend) de venir pendant la guerre, mais le climat de tension qui s'est perpétué par la suite avec l'occupation raskenoise signifiait un potentiel retour des hostilités à n'importe quel moment. Dès lors, l'attractivité touristique (et donc santé économique) de Bergrun était menacée. Ce fut un véritable chemin de croix de reprendre un rythme normal à mesure que les choses se stabilisèrent, jusqu'à récemment.

L'agitation politique a repris avec les manifestations dans l'AMG, la multiplication des communications de la Krésetchnie puis enfin l'annonce du Référendum pour la réintégration des territoires occupés d'Hotsaline, Avène et Gradenbourg. Dès lors et si ces réintégrations arrivent à terme, les choses devraient s'apaiser sur ce front-là. Les principaux points d'incertitudes qui pourraient continuer de peser sur le tourisme sont conséquemment :
– Est-ce que les procédures vont vraiment aboutir et entériner les tensions ?
– Est-ce que c'était le seul point de tension restant ?

Alors que les situations en Kaulthie, Mahrénie ou Altrecht sont encore inquiétantes, il serait peut-être trop tôt pour crier victoire totale même avec un apaisement sur la question de l'occupation raskenoise. Mais il s'agit tout de même d'une demi victoire qui, à défaut de soulager le tourisme de tous ses fardeaux, en retirera au moins l'un des nombreux poids.
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La marine bergrosish se met en route pour une mission d'urgence !

Après avoir entendu une histoire d'interception dans l'Océan des Perles, la marine de Bergrun a immédiatement été mise en état d'alerte. Le navire se mettra sans attendre en route pour stabiliser la région, une fois constitué ses stocks de carburant (pour le navire et les marins). On estime l'Océan des Perles comme un espace stratégique pour la sécurité de l'eau territoriale bergrosish, d'où la diligence de cette intervention.
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Les péripéties entre l'Altrecht et le Churaynn inquiètent les moines !


Alors qu'une certaine méfiance régnait vis-à-vis de l'Altrecht, nation autocratique militariste et paranoïaque membre de la BNE, voilà qu'elle commet une manœuvre plus que douteuse en faisant arrêter et parachuter en Karty un représentant gouvernemental du Churaynn. Si l'Archimoine Ludwig Hauschka avait exprimé un discours de paix et de discussion, les bergrosish se montrent quant à eux assez critique de la situation. Le traitement réservé par l'Altrecht est indigne et efface définitivement toutes confiances qu'il pourrait y avoir à l'égard d'une nation qui ne respecte pas les principes les plus élémentaires de la diplomatie. Dès lors, l'établissement d'une communication saine et d'égal à égal avec un gouvernement qui pourrait faire arrêter et malmener sur des motifs flous des émissaires étrangers est difficile à envisager, énième élément contre l'image de l'Altrecht en Bergrun.

Cet évènement semble contredire tous les espoirs d'apaisement régionaux que les experts bergrosish avaient depuis le dernier référendum dans les territoires occupés de l'AMG. On pensait à un retour au calme et à la paix durable et consolidée, mais voilà qu'apparait cet incident diplomatique. L'Archimoine a assuré suivre l'affaire avec attention pour y apporter une réponse rationnelle et suivant les saints enseignements dans une optique de réconciliation. En effet, l'appartenance de l'Altrecht dans la BNE solidement implantée autour de la Krésetchnie et le caractère imprévisible et violent des décisionnaires Churaynn laisse craindre une explosion du conflit qui pourrait se régionaliser.

D'autres moines se montrent toutefois bien moins inquiètes, arguant que Churaynn risque au pire de passagèrement frapper le territoire national de l'Altrecht avant que le conflit ne soit déporté en Afarée avec une riposte de la BNE. Même dans un scénario pessimiste où les choses escaladent, cela ne concernerait que peu les affaires de la Krésetchnie et les points de tension dans lesquelles elle est déjà embourbée. Rappelons que les territoires occupés ne sont pas encore réintégrés et que tant que cela ne sera pas fait, le calme ne sera pas définitivement garanti avec Rasken.
Ces mêmes moines semblent même se réjouir de ces bousculades entre ces deux nations turbulentes : qu'elles se battent, cela focalisera leurs forces ailleurs qu'en Eurysie.
2002
Blocus de la colonie du G-land par une coalition Churaynn-Marcine-Anterie-indépendantiste G-landiens : réaction des monastères.
Le 07/06/2017

La seule image que Bergrun avait pour le moment de la BNE était grossièrement celle de l'Altrecht, une puissance qui inspirait d'abord une peur irrationnelle aux bergrosish avant d'inspirer une peur on ne peut plus rationnelle culminant avec la maltraitance d'un représentant gouvernemental Churaynn. Si on ne connaissait de Churaynn que leurs gesticulations distantes, on était dès lors de tout cœur avec eux à Bergrun. Autant dire que les moines avait déjà « choisis leur camp », non pas parce qu'ils étaient pris d'affection pour des Churaynn, Marcinois, Antegrains Anteriens et indépendantistes qu'ils ne connaissaient pas, mais uniquement pour voir la BNE envoyer un maximum de ses forces hors de l'Eurysie, en espérant qu'elles ne reviendraient pas.

Il était difficile de connaître à l'avance l'issue de ce combat : la BNE comptait quelques bonnes armées terrestres mais des moyens de projection fatalement limités alors que le combat était à des mégamètres d'eux. Si la coalition qui s'opposait à eux n'avait à première vue pas l'air bien costaud, jouer relativement à domicile leur donnait un avantage énorme. La colonie G-landienne semblait indéfendable, si éloignées et isolées, encerclée par des adversaires bien déterminés. On rêvait de navires cargos de la BNE chargés à raz bord de soldats tels des négriers inversés avant de se faire couler, envoyant par le fond les séides de ces détraqués inquiétants.

L'archimoine Ludwig fut toutefois moins enthousiaste à cette nouvelle, rappelant qu'il n'était pas sain de se réjouir d'une guerre entre frères de l'humanité (la seule exception étant avec les ratskenois, qui sont des diables sous apparence humaine), et que de toute manière, l'Altrecht n'avait déjà pas grand-chose à envoyer ni de quoi le transporter sur place. Il était donc vain d'espérer les voir s'impliquer plus que ça dans cette affaire, seule les G-landiens étant incapables de faire plus qu'eux dans la BNE (alors que ce sont les premiers concernés).

Hormis tout cela, on avait eu vent des pratiques esclavagistes des G-landiens et, au-delà de toutes considérations géopolitiques motivées par la peur de l'Altrecht, on espérait sincèrement que ces aventures allaient mettre fin à cette outrageante pratique.
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Le Programme militaire bergrosish : toujours d'actualité ?

La constitution d'une armée monastique a été motivée originellement par plusieurs facteurs : l'invasion et occupation de la Krésetchnie par l'Impérialiste Ratskenois, entraînant une baisse de puissance de la Confédération obligeant à une certaine décentralisation et autonomie militaire de ses membres constituants, le tout dans un climat de tension extrême avec Ratsken, envers qui se profilait une guerre ouverte. Compte tenu de ces éléments, Bergrun s'était affairée à constituer trois divisions d'infanterie légère pour assurer la défense autonome du pays et une participation à l'effort contre les séides de Stanislache.
Mais le dernier référendum de réintégration et la restitution des territoires occupés pourrait changer cette dynamique. La reconstitution de la Krésetchnie sous sa forme initiale, la fin de l'occupation hostile par Ratsken, un potentiel apaisement des tensions (très conditionnel) pourrait amener à un format d'armée centralisé à l'échelle de la Krésetchnie et à un format plus restreint, essentiellement défensif. Cette décision serait conditionnée par ces différents facteurs qui peuvent varier du tout au tout.

Le premier et le plus incertain est cet apaisement des tensions avec Ratsken. Rien ne dit que ce voisin belliqueux n'a pas quelques autres ratskenoiseries dans son sac, prêt à tout pour nuire à la Krésetchnie. D'autant plus que l'impérialiste prévoit de rejoindre l'ONC aux côtés de la Ripoublique qui l'a déjà mainte fois soutenu dans ses exactions sur le sol krésetchnien. Un renforcement de cette menace via des appuis diplomatiques et commerciaux depuis l'un des deux géants mondiaux permettrait de resserrer par des moyens détournés une étreinte écrasante sur la Krésetchnie. Dans ce contexte et tant qu'un apaisement n'aura pas été définitivement acté, le devoir d'autodéfense de la Krésetchnie et de Bergrun imposera le maintient et la croissance de ses efforts militaires pour constituer une force apte à s'affirmer politiquement et faire valoir ses intérêts.

Ce climat de tension ne concerne par ailleurs pas que Ratsken mais nos voisins de la BNE tel que régulièrement abordé ces derniers temps. Il serait quelque peu insensé de renoncer maintenant à un dispositif défensif quand l'Altrecht se montre toujours plus audacieux et se militarise sous couvert des tensions opposant son alliance avec une coalition afaréenne, tensions dans lesquelles s'est engagé la BNE pour soutenir un État esclavagiste, notons-le.

Au-delà du format militaire de la Krésetchnie qui devra tâcher de rester à la hauteur des potentielles menace, vient la question de sa centralisation. Là encore, rien ne justifierait un changement de l'organisation en l'état, tant que les territoires ne seront pas encore pleinement réintégrés et la Confédération suffisamment consolidée pour assumer à nouveau des prérogatives militaires. Et quand bien même la Krésetchnie était à nouveau en mesure de s'organiser autour d'une armée centralisée, est-ce seulement la volonté de ses États membres ? Bien que n'ayant pas particulièrement d'intérêts nationaux autres que son autodéfense à assurer, Bergrun s'est rapidement organisé pour constituer son armée, et y renoncer à un degré ou un autre après tant d'effort constituerait un rétropédalage assez difficile à assumer. D'autant qu'une fusion des armées constituerait un renoncement de souveraineté qui nécessiterait une parfaite confiance et convergence d'intérêts avec le gouvernement confédéral. Mais dès lors que les visions concorderaient suffisamment pour atteindre une telle décision, alors cette confiance suffirait à garantir la parfaite intégration d'une armée nationale bergrosish dans les manœuvres globalisées de la Krésetchnie.
Notons toutefois que ces discussions font entièrement suite à une discussion entre moines et politiciens s'interrogeant sur la question de la poursuite du programme militaire bergrosish. Le gouvernement confédéré n'a lui-même pas évoqué la question et est focalisé sur plus urgent : la réintégration.

Puis la question du simple maintien de l'armée bergrosish, vient la question de son renforcement. L'invasion du pays par les blindés ratskenois a laissé un traumatisme, un rappel permanent des menaces alentours et de la nécessité de les anticiper. Pour ce faire, il est particulièrement question de s'inspirer du modèle défensif Avourgeois. Le programme consisterait à développer un réseau défensif adapté au milieu bergrosish pour compliquer toutes invasions depuis le voisinage. Il est d'ailleurs intéressant que les premières analyses évoquent déjà un grand nombre de points communs entre le dispositif Avourgeois et Bergrosish, commençant historiquement par un réseau de forteresses monastiques progressivement développées en un ensemble plus complet et rationalisé selon les évolutions contemporaines.

Dans le cas de Bergrosish, ce réseau défensif comprendra un ensemble de dispositifs adaptés aux reliefs et fonctionnant en strates dans l'esprit d'une ligne défensive mobile. Plus précisément, deux dispositifs doivent s'intriquer :
– Les infrastructures fixes, en dur, comme les bunkers creusés à flanc de montagne dans la roche et les redoutes pour stocker vivres et armes, ainsi que les fosses antichars.
– Les équipements mobiles devant répondre aux évolutions du terrain et adapté à la doctrine dominante d'infanterie légère motorisée : dents de dragon et hérissons bergrosish pour ralentir les blindés, barbelés pour l'infanterie, mines pour les deux.

S'ajoute à cela l'identification et le piégeage des axes de circulation les plus sensibles : routes à flanc de montagne, ponts. Ce sont les nombreux chemins importants qui, une fois sabotés, imposent de longs détours et ralentissent considérablement la progression d'un envahisseur et l'établissement de sa logistique, nécessaire pour occuper durablement le terrain. Ces sabotages sont qui plus est une solution pour contraindre l'envahisseur à dévier son chemin et passer sur des zones où se concentreraient les défenses. Là, s'accumuleraient les réseaux de bunker et redoutes permettant de tenir un rempart étendu contre l'envahisseur.

Très mobile, l'armée bergrosish base sa doctrine sur le principe de ralentir l'ennemi pour contre-attaquer. Les obstacles contre les blindés ne peuvent définitivement les bloquer, plutôt les ralentir, et ce, d'autant plus s'ils sont accompagnés d'unité de génie. Mais ces infrastructures ralentissent l'adversaire et l'obligent à concentrer ses offensives sur des points déblayés. Sur une plaine découverte, on peut attaquer de n'importe où. Sur une plaine minée et criblée de hérissons bergrosish, il faut prendre le temps d'établir des couloirs sécurisés avec des bulldozers et engins de déminage, un temps précieux qui permet aux lignes de défense de se coordonner.

Sur une échelle plus stratégique, ce dispositif doit fonctionner en goulot d'étranglement, profitant du découpage en couloir de Bergrosish. Les flancs du couloir, très montagneux et escarpés, compliquent la circulation. Intégrer des bunkers creusés dans la roche avec de l'artillerie et saboter les principaux axes de circulation peut dès lors rendre infernal la progression des troupes. Et même une fois conquis, le terrain est sensible au harcèlement de tirailleurs à dos de mulet libre de miner les chemins et tendre des embuscades. Cette résistance dans les montagnes oblige à se rediriger vers l'axe central prêt du fleuve où pourront se concentrer des strates parallèles et mobiles de défense. On ralentit l'ennemi avec les fortifications mobiles et on focalise à coup d'artillerie et unités mobiles des ripostes contre les couloirs sécurisés qu'il tente d'établir.

La principale faiblesse de ce dispositif est l'aspect aérien, auquel devrait palier l'armée hotsalienne en cas d'invasion. Forte d'un très important système d'exclusion aérienne, elle devrait interdire l'accès aux avions adverses et empêcher le moindre appuie depuis les airs contre ces réseaux défensifs, spécialisés contre les unités terrestres.
En parallèle, l'armée Bergrun va développer ses unités d'artillerie mobile spécifiquement orientée vers cet esprit de riposte, avec une capacité à se mettre en batterie rapidement pour neutraliser les offensives ralenties par les dispositifs antichars.
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