Présentation de l’assemblé nationale
L’Assemblée nationale telle qu’on la connaît actuellement voit le jour en l’an 2000 suite à la décision de mettre fin, du moins en partie, à l’administration militaire alors en place depuis 1995. Cette assemblée est le lieu dans lequel se rassemblent l’ensemble des députés élus par le peuple gradenbourgeois afin de débattre sur l’instauration de nouvelles lois, la modification de certaines ou même la suppression de quelques-unes. En bref, elle est littéralement le siège législatif du pays. Les députés se rassemblent dans le palais de l’Assemblée, au sein de la capitale Brugberg, qui est également le lieu de l’ancienne assemblée ayant existé jusqu’en 1994.
L’Assemblée nationale du Gradenbourg est composée en tout de 80 députés élus dans tout le pays. En moyenne, il y a un député pour 25 000 habitants. Ce nombre relativement élevé de députés permet de représenter un large spectre d’opinions et d’idées à travers le pays.
Le fonctionnement de l’Assemblée est simple, les travaux sont organisés autour de sessions d’une durée généralement définie à l’avance. Pendant les sessions, les députés examinent et débattent des différentes propositions de loi. En résumé, ils supervisent l’action du gouvernement.
Les députés de l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel tous les 3 ans. Ce temps relativement court en comparaison d’autres pays (le voisin raskenois étant tous les 5 ans par exemple) est fait pour donner la possibilité au peuple de s’exprimer. Cette durée est également en contraste avec l’élection du Premier ministre, qui a lieu tous les 6 ans. Il peut donc arriver (même si c’est très rare), qu’un Premier ministre fasse la moitié de son mandat dans une situation confortable vis-à-vis de l’Assemblée, et que l’autre moitié lui soit défavorable.
Front Populaire du Gradenbourg (FPG)
Orientation : Extrême gauche
Chef : Elli Sternhell
Nombre d’adhérent : 1248
Doctrine : Le FPG fait partie, avec le MSE et le PLD, des trois partis ayant été formés avant-guerre à être toujours en activité, celui-ci ayant été créé en 1947. Le FPG base sa doctrine sur la protection absolue des ouvriers ainsi que sur la nationalisation des secteurs stratégiques. Il est en totale opposition avec le PLD et l’ULR.
Mouvement pour la Solidarité et l'Équité (MSE)
Orientation : Centre-gauche / Social-démocrate
Chef : Enzo Opitz
Nombre d’adhérent : 33 500
Doctrine : Le MSE voit le jour en 1954. Moins extrême que le FPG, le MSE cherche à concilier économie de marché et justice sociale. Il met l'accent sur la solidarité, les services publics, l'État-providence et une politique de redistribution modérée. Même s’il est plus modéré que le FPG, il reste très souvent en total désaccord avec le PLD et l’ULR.
Parti Écologiste du Gradenbourg (PEG)
Orientation : Écologiste
Chef : Tina Schoff
Nombre d’adhérent : 12 200
Doctrine : Le Parti Écologiste du Gradenbourg est le plus jeune parti de cette assemblée, sa fondation datant de 2005, faisant de lui, avec le Front de l'Unité Nationale, l’un des deux seuls partis à avoir vu le jour après le rétablissement des organes démocratiques. Le PEG milite pour l’écologie, il est notamment à l’origine de l’instauration de plusieurs normes environnementales concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon en 2008. Il milite également pour l’abandon total de cette énergie et voit donc d’un très bon œil l’investissement raskenois pour la création d’un barrage hydroélectrique sur le fleuve Olya. La question de l’indépendance comme de l’annexion ne l’intéresse pas et il est donc neutre sur le sujet. Sur la scène politique, ce parti n’a pas de position claire, votant parfois avec les partis de droite, parfois avec ceux de gauche. D’après le chef du parti Levi Hössler, l’écologie n’a pas de bannière politique et ceux-ci voteront là où leurs convictions écologiques sont représentées ou, en l’absence de telles convictions, s’abstiendront.
Parti Libéral-Démocrate (PLD)
Orientation : Centre / Libéral modéré
Chef : Falco Gerson
Nombre d’adhérent : 3850
Doctrine : Le Parti Libéral-Démocrate est un très vieux parti, ayant vu le jour avant-guerre dans les années 1940. Le parti promeut la liberté individuelle, le libre marché ainsi que l’innovation. Le PLD souhaite un État efficace mais limité dans ses actions sur l’économie, et promeut un équilibre entre libertés économiques et droits sociaux.
Union des Libéraux et Réformateurs (ULR)
Orientation : Centre-droit / Libéralisme économique
Chef : Borys Dzyuba
Nombre d’adhérent : 14 800
Doctrine : L’Union des Libéraux et Réformateurs est un parti formé d’anciens membres du PLD n’étant plus en phase avec la doctrine du parti. Il fut créé en 1999 lors de la réinstauration des organes démocratiques. Le parti, très pro-entreprises, valorise la méritocratie, la responsabilité individuelle et l'attractivité économique du pays. Il est notamment à l’origine de nombreux projets de loi visant à augmenter la compétitivité des entreprises en baissant le coût de l’énergie ou en réduisant les taxes.
Front de l'Unité Nationale (FUN)
Orientation : Droite nationale
Chef : Elise Reitz
Nombre d’adhérent : 5 300
Doctrine : Le Front de l’Unité Nationale voit le jour en 2003. Il s’agit d’un parti nationaliste prônant l’unité du pays mais également l’unité entre les trois populations majoritaires que sont les francophones, les Slaves et les Germains. Il s’oppose à toute forme de séparation du grand Gradenbourg en plusieurs entités distinctes. À ses débuts, il était donc totalement opposé au PI qui souhaitait la partition des différentes communautés. Sur le plan de l’intégration, le FUN a une politique assez floue : le parti s’oppose à une annexion unilatérale par Rasken, mais ne demande pas non plus l’indépendance et se satisfait de la situation actuelle. C’est également le parti le plus anti-hotsalien et le plus anti-confédération. Sur le plan politique, le parti se catégorise à droite.
Parti Pour l'Intégration Raskenoise (PPIR)
Orientation : Droite / Intégration
Chef : Justin Teyber
Nombre d’adhérent : 25 000
Doctrine : Le Parti pour l’Intégration Raskenoise (PPIR) voit également le jour en 1999 comme le PI, suite à l’annonce de la réinstauration des organes démocratiques. À l’opposé du Parti de l’Indépendance (PI), le PPIR souhaite une intégration plus poussée du grand Gradenbourg à Rasken, voire même une annexion pure et simple par l’Empire. En dehors de sa position pour l’intégration, le parti se positionne politiquement au centre droit.
Parti de l'indépendance (PI)
Orientation : Indépendantiste
Chef : Marcus Biel
Nombre d’adhérent : 7 000
Doctrine : Le Parti de l’Indépendance (PI) voit le jour, comme d’autres, en 1999, lorsque l’administration militaire annonça la réinstauration des organes démocratiques dès l’année suivante. Le parti milite pour l’indépendance du grand Gradenbourg (terme utilisé pour désigner l’AMG) vis-à-vis de l’Empire raskenois voisin. À ses débuts, le parti militait pour l’indépendance des différentes zones Avourgeoise, Gradenbourgeoise et Hotsalienne, mais avec les années, le discours et les objectifs changèrent. Actuellement, le parti milite pour l’indépendance du grand Gradenbourg en tant que bloc unifié, donc pour la création d’une nation du grand Gradenbourg. D’une attitude franchement anti-raskenoise à ses débuts, le parti est maintenant beaucoup plus nuancé, ne voulant plus couper tout lien avec Rasken. Certains cadres du parti souhaitent même garder une relation amicale avec l’Empire germanique de l’Est.
Voici l'évolution de la composition de l'Assemblée nationale, la dernière élection ayant eu lieu le 2 février 2015.