06/07/2017
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Meilleur film étranger aux tridents d'or

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Appel d'offre culturel : meilleur film étranger aux tridents d'or.

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Le palais du cinéma à Bell-Vill

Comme tous les ans depuis 2012, ce qui se fait de mieux dans le cinéma et la télévision youslève va se réunir à Bell-Vill dans le palais du cinéma afin de consacrer les acteurs, réalisateurs et les autres métiers du grand écran. Dans un contexte de crise économique, sociale et politique, le cinéma national est l'une des seules choses qui se porte bien ici en Youslévie. En effet, depuis le mandat de Leone Vaillancour et sous celui d'Hemeraldo Vera, les différents Conseils ont donnés une grande place à la promotion de l'art youslève et plus précisément au septième art qui aujourd'hui se porte mieux que jamais.
Cet article vous présentera donc les quatre films nommés pour gagner le trident d'or, nec plus ultra du cinéma youslève, ainsi que les autres catégories et les favoris dans chacune d'entre elle.

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Le trident d'or

Cette cérémonie a pour but de récompenser les œuvres cinématographiques youslèves mais deux catégories échappent à cette règle :

  • Le prix du jury étranger
  • Vous pouvez voter pour votre film préféré entre les quatre films nommés pour le meilleur film, c'est certes un prix secondaire mais il symbolise le bon accueil du public étranger. Celui qui récoltera le plus de voix remportera ce prix.
  • Le meilleur film étranger
  • Chaque pays peut candidater pour nommer un long métrage qui concourra pour ce prix. Les films retenus seront jugés par le jury du festival du cinéma youslève et le vainqueur sera annoncé lors de la grande cérémonie. Cette récompense peut s'avérer très intéressante car elle permettra de donner un coup de projecteur sur le film en Youslévie et de potentiellement l'ouvrir au marché youslève qui est parmi l'un des plus importants du monde et en plein essor.

Pour candidater, il suffit de remplir ce formulaire :

[b]Pays producteur(s) :[/b]
[b]Nom de la production :[/b]
[b]Affiche ou visuel :[/b] Facultatif – À défaut d’une affiche, vous pouvez illustrer le formulaire avec un visuel/une capture d’écran de votre production prise à un moment donné. Attention à ne pas poster des images trop grandes.
[b]Genre ou thème abordé :[/b] Comédie ? Drame ? Autre ? Ou sinon, quel thème est au centre de votre production ?
[b]Synopsis ou résumé :[/b] Laissez cours à votre imagination et décrivez votre production. Aucune longueur maximale, dans la limite du raisonnable (on ne demande pas un résumé complet), mais une longueur minimale de quelques lignes requise.
[b]Commentaire :[/b] Facultatif - Si vous voulez joindre des anecdotes, des critiques parues dans la presse, ou tout élément susceptible d'intéresser le lecteur.

[b]Société de production ou Producteur :[/b]
[b]Réalisateur :[/b] Peut être également le producteur.
[b]Acteurs principaux ou notables :[/b] Nom des acteurs et le personnage qu’ils jouent entre parenthèses. Pour les documentaires, ce critère s’applique seulement s’il y a un intervenant notable. Pour les séries télévisées d’animation, ce critère n’est pas applicable, sauf si vous jugez important de mentionner les acteurs qui prêtent leur voix dans la version originale.
[b]Date de sortie :[/b] Nécessairement entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016. Les séries télévisées doivent être au moins partiellement diffusées entre ces deux dates.
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Pays producteur(s) : République d'Achos

Nom de la production : Le Soldat Barbare Achosien Immortel contre les assassins Tanskien robotiques à lazer 3: l'avalanche des boulons ardents

Affiche ou visuel :

affiche

Genre ou thème abordé : Action / Nanar

Synopsis ou résumé :
Alors que le monde est une nouvelle fois en proie au chaos et à la détresse, seul UN homme peut sauver ce qui peut encore l'être. Pour retrouver le poisson rouge de la femme du cousin d'un des consuls de la République d'Achos, le Soldat Barbare Achosien Immortel va devoir une nouvelle fois faire usage de la force surhumaine de ses fibres musculaires pour affronter les robots humanoïdes métallique assassin laser à propulsion strato-nucléique du vil docteur Söderberg, chercheur en science numérique de la faculté des sciences de la République Fédérale de Tanska. Pour ce faire, il sera aidé par la ravissante Madame Lace, la femme de l'oncle du grand frère du voisin du consul d'Achos malheureusement transformé en trépied dans un grave accident de voiture. Du combat, des explosions et encore plus d'explosions et de combats sont à attendre dans ce film.

Commentaire : Déjà qualifié de meilleure film du millénaire par son réalisateur, surpassant ainsi "Le Soldat Barbare Achosien Immortel contre les Diambéens 7: La revanche de la machette à tartan de plomb" précédent détenteur du titre, ce film est également le plus cher jamais réalisé par la société achosienne, avec un budget de presque 5 millions de Darn.

Société de production ou Producteur : Coningsby Epic Movie Corporation

Réalisateur : Gwalchmei Myricks

Acteurs principaux ou notables :
  • Arwyn Sgwarsanegydd (Soldat Barbare Achosien Immortel)
  • Efa Bethell (Madame Lace)
  • Anwir Arthur (Docteur Söderberg)
  • Deri Gower (consul 1 d'Achos)
  • Aled Tanner (consul 2 d'Achos)
  • Tudful Mortimer VII (Poisson rouge)

Date de sortie : 6 octobre 2015
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Pays producteur(s) : Grande République de Westalia

Nom de la production : Aquila Nera : la Morte Dorata (italien madrerian), The Eagle : Golden Death (anglais austarien)

Affiche ou visuel :

Aquila Nera
A gauche, l'affiche original du film, pour le public madrerian. A droite, l'affiche pour le public westalien et étranger, en anglais austarien.

Genre ou thème abordé : Espionnage, action.

Synopsis ou résumé :

L'agent Signore Aquila (Mister Eagle en anglais), espion émérite de la Federal Intelligence Coordination Agency westalienne, se voit être accusé de trahison, au lendemain de son retour à Columbia, à la suite d'une mission. Un problème se pose : ce dernier n'a jamais trahi son pays et les accusations semblent être un coup monté à son encontre. Qui peut bien en vouloir au meilleur élément de toute la FICA ? Il doit désormais faire face à ses anciens collègues qui se lancent dans une traque pour l’appréhender. En faisant usage de ses talents et des ressources à sa disposition, il va rapidement se rendre compte qu'une organisation secrète du nom de "Morte Dorata" (Golden Death en anglais) se cache derrière le complot qui le vise. Cette dernière semble avoir pris le contrôle d'une partie de la FICA dans l'ombre, à l'aide d'une technologie inconnue permettant de manipuler l'esprit. Signore Aquila se lance alors dans une bataille contre ses nouveaux ennemis, voyageant à travers l'Aleucie, de la Yukanaslavie jusqu'au Lofoten, en passant par la Lermandie, à la recherche des personnes à la tête de cette force, découvrant peu à peu les véritables intentions de cette dernière, annonçant un danger imminent pour la vie de millions d'aleuciens innocents. Leur destin repose entre ses mains, dans cette ultime mission où il va chercher à se blanchir des accusations dont il est la cible, libérer la FICA et surtout mettre fin aux dangereux plans de la Morte Dorata...

Commentaire :

Deuxième film de l'acteur Augusto Spezia en tant que Signore Aquila, ayant succéder à Arthur Horvanx en 2010, la série de films des "Aquila Nera" (ou "The Eagle") est la plus célèbre en Westalia. Depuis 2010 et la parution de son quatrième volet, "Aquila Nera : Un mondo senza limiti" ("The Eagle : Limitless world"), la franchise se donne un nouvel air plus centré sur l'action et multiplie les lieux de tournages réalisés à l'étranger. Augusto Spezia, grande star des films d'action modernes, impressionne encore une fois pour sa capacité à réaliser lui-même ses propres cascades et ses combats devant la caméra, comme lors de son duel dans les airs au Lofoten, contre l'agent Leonessa (incarné par Luminosa Horvanx) à bord d'un dirigeable d'où il sautera en parachute, une scène déjà culte et présente dans le trailer du film. Arthur Horvanx, acteur originel de Signore Aquila, a repris son rôle secondaire de Directeur de la FICA qu'il avait déjà incarné en 2010, mais en étant beaucoup moins présent que dans le précédent long-métrage, en raison de ses nouvelles responsabilités politiques à l'époque du tournage. Le père et le fils Lambini, grande famille de réalisateurs madrerians, sont à nouveau derrière les caméras de cette série de films qui fête ses 34 ans et qui reste le plus grand succès de leur carrière respective. Antonio Lambini, malgré ses 80 ans passés, espère pouvoir participer à la réalisation du prochain opus, qui devrait paraître d'ici quelques années.

Société de production ou Producteur : Produzione Lambini

Réalisateurs : Antonio Lambini et Benito Lambini.

Acteurs principaux ou notables :

  • Augusto Spezia (Signore Aquila)
  • Luminosa Horvanx (Agent Leonessa)
  • Louis Leserf (Agent Eclissi)
  • Arthur Horvanx (Directeur de la FICA)
  • John Stamper (Président Fédéral de la Grande République de Westalia)
  • Sakutaro Miyata (Dirigeant de la Morte Dorata)

Date de sortie : 20 novembre 2015
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Pays producteur(s) : Royaume de Teyla
Nom de la production : Les Dieux Nous Jugeront pour la diffusion Velsnienne (vu le % de catholique au pays). L'Honneur d'une République. pour la diffusion teylaise et internationale.
Affiche ou visuel : À venir.
Genre ou thème abordé : Drame, action, guerre.

Synopsis ou résumé :
La Grande République est sur le point d'entrer en guerre civile. Les différentes factions se préparent à la guerre pour vaincre les camps adverses qui se dessinent. Le Royaume de Teyla prend acte du risque et se prépare, non pas à s'ingérer dans le conflit, mais à protéger ses frontières et à avoir la bonne réaction. Qui doit reconnaître ou soutenir le Royaume de Teyla dans cette lutte pour la Grande République ? Comment Mateo Digrassi, Vinola ou encore Scaela vont-ils se préparer à la guerre et comment vont-ils chercher à sauver l'honneur d'une République, si tel est l'objectif de ces hommes ? La guerre civile est une guerre brutale et barbare mêlant les civils aux militaires. Les dirigeants devront faire des choix immoraux, durs pour sauver la République.

Commentaire :

En trois heures entières, le film immerge les spectateurs dans la guerre civile velsnienne, explorant ses origines, les batailles et sa fin, une fin glorieuse pour Mateo Digrassi et ses compagnons de guerre. L'ouverture du film projette les spectateurs sans détours au cœur du Sénat où le frère de Digrassi prononce un discours devant des sénateurs survoltés : "Frères sénateurs et sœurs sénatrices. Je me permets de perturber l’ordre du jour de ce 2 mai 2013, en vertu d’un ordre des triumvirs Matteo DiGrassi et Vittorio Vinola." On suit la scène jusqu'au meurtre du frère de Digrassi, et le film se concentre sur la réaction, froide et inhumaine de Mateo Digrassi mais humaine des officiels teylais présents à Manticore ou à Velsna directement (ambassadeur). Le film suit cette prise de position. En outre, le film se concentre sur Mateo Digrassi qui est représenté comme un homme froid, clinique, sans grande émotion, Vinola qui correspond aux valeurs teylaise sur le plan humain et sociétal. Ainsi que les dirigeants teylais qui sont présentés comme des dirigeants ayant un cœur, une âme et qui sont inquiets tant pour les civils teylais que les dirigeants de la Grande République de Velsna, sauf Scaela qui est présenté comme un homme avare de pouvoir, se moquant des besoins de sa population. Un comportement qui explique la journée de barricade dans la capitale velsnienne, selon le film.

Le seul moment d'émotion visible pour Mateo Digrassi est lorsqu'il entre dans la capitale. Il s'arrête, regardant ses hommes, puis le bâtiment abritant le Sénat, puis dit d'une parole froide : "C'est terminé." Des larmes coulent sur la joue droite de Mateo Digrassi, alors qu'au loin les spectateurs peuvent apercevoir les drapeaux de la Grande République flottant dans une scène silencieuse, sauf ce vent et le bruit des drapeaux frappant le vent. Les drapeaux sont les témoins des sacrifices de Digrassi pour permettre à l'âme de la Grande République de perdurer. Cette scène rend hommage à l'homme d'État qu'est Mateo Digrassi à elle seule. C'est à ce moment-là qu'on comprend que le réalisateur critique la société teylaise. Certes, les dirigeants sont présentés à travers des émotions positives, mais n'oublions pas l'exposition desdites personnes.

L'environnement est à chaque fois opulent de richesse, symbole d'une monarchie vieillissante. La caméra s'attarde longuement et volontairement sur des plans très beaux, comme les jardins du Palais Grayson, les dorures des salles de réunions du Gouvernement de Sa Majesté. Parmi les seuls personnages qui sont dépeints par de bonnes émotions et de bon traits de caractère, seul Vinola échappe à cette opulence dans l'exposition. Sa mort sous les balles ennemies, criant la devise de Velsna, regardant vers le Royaume de Teyla, est signe d'une mort belle et digne. Digne d'un homme d'honneur selon les traditions teylaise. Il ne regarde pas en direction de Teyla, à l'article de la mort, pour rien. "Vers où dois-je regarder pour regarder la beauté d'un Royaume, mais aussi la beauté de cette République ?" Dit-il regardant au ciel, comme s'il s'adressait à Dieu lui-même. La caméra montrant le sens du vent à travers des feuilles, alors que la tête de Vinola se tourne toute seule dans la bonne direction, montrant que Dieu a répondu aux dernières volontés de cet homme. Cet acte renforce que Vinola est peint en homme bon.

Une audace pour une réalisatrice teylaise, mais fidèle à l'audace d'Isabelle Mouraine.

Société de production ou Producteur : Siècle du Renard.
Réalisateur : Isabelle Mouraine.
Acteurs principaux ou notables :

  • Aurore Kourille - Sa Majesté Catherine III.
  • Yves Bernard - Mateo Digrassi.
  • Fausto Maranzano - Vinola.
  • Silvia Donati - Femme de Mateo Digrassi.
  • Julien Pardieux - Angel Rojas.
  • Lucas Gurge - Scaela.

Date de sortie : 5 janvier 2016 pour la sortie au Royaume de Teyla, 8 janvier pour la sortie internationale.
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Pays producteur(s) : République anterienne côtière d'Ëdango
Nom de la production : Le souffle du Baobab
Affiche ou visuel :
https://i.postimg.cc/MTmMTFF5/Le-soufle-du-baobabe.png
Genre ou thème abordé : Epopée, action, inspirée par une histoire vrais
Synopsis ou résumé : Aroaka Mimbhal est un Ëdangois habitant dans le village fictif de Rahaboukhoul située proche de l'actuelle ville de Youma en 1657 durant la guerre Antero-Kayiib. Aroaka Mimbhal pars dans un village proche afin de vendre ses récolte mais sur le chemin du retour un vent très fort se lève, t'elle que le paysans Ëdangois ne l'ai jamais connus. Il s'abrite alors derrière un baobab beaucoup plus clair que les autres, mais il se mis à entendre une vois, comme porté par le vent, venant du baobab. Celui-ci le préviens qu'une armées ennemis arrive et qu'il allait tout ravager sur sont passage, Aroaka Mimbhal repars alors en directions de sont village prévenir les habitants mais ceux-ci le croix pas, il prenne Aroaka pour un fou et est isolé mais lorsque les guetteur du village alerte que une armées de plus de 500 hommes arrivent, tout le village supplia à Aroaka Mimbhal de les aider, celui-ci monte rapidement une armées de 100 hommes et crée une stratégie utilisant leurs connaissance du terrain et les baobab pour surprendre et battre l'ennemis, l'ennemis est vaincus mais Aroaka Mimbhal est fait prisonnier et est tuer deux ans plus tard.

Commentaire : C'est le plus gros succès du réalisateur Aregou Amed, élus meilleurs film Ëdangois de 2015.

Société de production ou Producteur : Arero production
Réalisateur : Aregou Amed
Acteurs principaux ou notables :
-Momko Adi Assira
-Olo Arikou

Date de sortie : Le 24 juin 2015
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Pays producteur(s) : Sochacia Ustyae Cliar

Nom de la production : Le Silence du sable

Affiche ou visuel : image
Genre ou thème abordé : Aventure dramatique, quête de soi, inspirée de faits réels

Synopsis ou résumé : Aux confins de Sochacia Ustyae Cliar, là où les cartes cessent de parler et où le vent efface jusqu’aux derniers souvenirs, Nayala marche seul. Quinze ans se sont écoulés depuis cette mission tragique, depuis que son frère a disparu, avalé par le désert au cours d’un relevé topographique sans retour. Devenu un homme silencieux et rongé par le doute, Nayala revient dans cette mer de dunes, guidé par une obsession muette et inconnu de tous : retrouver leur dernier campement, peut-être même un signe, un objet, une preuve qu’il n’a pas tout inventé et que son frère, peut-être, a réussi à survivre. Mais le désert n’est pas un livre ouvert. Il ment, il déforme, il dissimule. Nayala y croise une nomade sans voix, dont le regard semble avoir vu l’invisible, et un vieil ermite aveugle qui prétend reconnaître les pas des vivants comme ceux des morts. Plus Nayala avance, plus le réel se dilue. Les mirages prennent le visage du passé, les dunes se muent en souvenirs, et la ligne d’horizon recule à chaque pas.

Ce voyage n’est pas seulement une quête de vérité. C’est une confrontation avec ses fautes, ses silences, ce qu’il a refusé de voir ou d’admettre. Car peut-être que ce que le désert lui refuse n’a jamais été perdu là-bas… mais enfoui en lui. Le Silence du Sable est un récit d’aventure intérieure, un face-à-face entre l’homme et son passé. Un film sensoriel, lent et habité, où le vent parle plus fort que les mots, et où chaque grain de sable semble porter le poids d’un souvenir.

Commentaire : Le Silence du Sable n’a pas simplement trouvé son public ; il l’a marqué. Nommé film de l’année par le Cercle Cinématographique de Sochacia Ustyae Cliar, il s’est imposé comme une œuvre rare, à la fois contemplative et viscérale, qui dépasse largement les frontières de son genre. Dès sa première projection, la critique a salué l’ambition de sa mise en scène, portée par la direction sensible de Karim Lemaire, qui a su laisser parler le silence comme peu de cinéastes savent le faire.

Le tournage, quant à lui, n’a pas été sans épreuves. Une tempête de sable a frappé le plateau au troisième jour de prises, ensevelissant une partie du matériel et forçant l’équipe à interrompre toute activité pendant plus de 48 heures. Le chef opérateur raconte même avoir cru que certaines images tournées jusque-là étaient perdues à jamais. Finalement, cet imprévu a nourri l’esthétique du film : la rudesse du désert n’est pas un décor, elle devient un personnage à part entière.

Société de production ou Producteur : Le Temps Révolu (Société LTR de production de film associé au Cercle Cinématographique en UC Sochacia)

Réalisateur : Ruz'him Linirais

Acteurs principaux ou notables : Ghajahus Hirhusfir (Nayala)
Narimfa Bekhti (Alaa, la nomade muette)
Rasulbar Wali (Ilak, l’ermite aveugle)
Hakibas Sasafaah (Basnaal, frère de Nayala)

Date de sortie : 19 août 2015
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Pays producteur(s) : Velsna
Nom de la production : 100% tout neuf
Affiche ou visuel :

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Genre ou thème abordé : Comédie romantique
Synopsis ou résumé : Fabrizio est un homme heureux. Menant une vie de bourgeois bohème velsnien, son temps est partagé entre la thèse de sociologique à laquelle il consacre tous ses efforts, ses sorties au théâtre et à l'opéra en compagnie de ses amis qui sont tous issus du même milieu que lui et l'amour de sa vie, la belle Elena, elle aussi en pleine thèse universitaire. Les deux partagent un appartement dans l'un des plus beaux quartiers de la ville, et partagent une rubrique de critique ciné à leurs heures perdues. Mais ce dont ils ne se doutaient pas, c'est qu'un évènement allait transformer du tout au tout l'existence de Fabrizio.

Alors que Fabrizio, un soir, est atteint du syndrome de la page blanche devant son PC, comme bien souvent dans sa routine de thésard, il observe subitement le spot au dessus de son bureau grésiller. Ce n'est pas la première fois, et Fabrizio a l'habitude de démonter son support et de le remonter. Mais cette fois ne se passera pas comme les autres fois... Fabrizio touche à peine son ampoule qu'il est électrocuté et tombe raide. Sa vie aurait pu s'arrêter ici, mais ce dernier se trouve sauver par une intervention aussi miraculeuse que mystérieuse. Conscient de rien, Fabrizio se réveille, hébété et déboussolé, n'ayant qu'une simple brulure au doigt.

Pensant que le pire est derrière lui, Fabrizio se rend aux toilettes, main sur la braguette. C'est cet instant que le "mal" qui l'habite choisit pour frapper. Face au miroir, ses lèvres dessinent une mue qu'il peut retenir, et des mots s'échappent: "Merde ! J'suis encore en train de parler à ma q**** !"

Surprise, étonnement, terreur...Fabrizio ne contrôle plus ses propres mots et enchaîne les "b***", "bra******", "p***"... Fabrizio, frénétique, ne trouvant aucune solution à sa gabegie d'insultes et de blagues potaches sur internet, tente de se détendre devant sa télévision. A cet instant, il se rend compte, se fiant aux topics d’actualité, que son accident est intervenu au même instant que la mort tragique du célèbre humoriste gallouèsant Jean-Marie Bigot.

Ce n'est que le début des difficultés pour Fabrizio qui voit l'humoriste tonitruent s’immiscer progressivement dans son quotidien, dans un premier temps en prenant le contrôle momentané de ses faits et gestes, à coups d’obscénités et remarques désobligeantes diverses lors de ses cours de théâtre hebdomadaires, de ses réunions de copropriété ou plus simplement au cours de son quotidien qu'il partage avec Elena, dont le couple est progressivement mis en difficulté par les saillies répétées de Fabrizio/Jean-Marie. Ces interventions finissent par devenir physiques, puisqu'un spectre à l'apparence de Jean Marie Bigot apparaît de plus en plus régulièrement, au point de devenir omniprésent dans la vie du jeune thésard, que ce soit dans le cadre des travaux dirigés qu'il dirige à l'université ou dans son propre lit, où il est contraint de s'endormir sous le déluge permanent des jeux de mots (lourds) de Jean Marie. .

Ne tenant plus et au bout du rouleau, Fabrizio mise le tout pour le tout en évoquant ce problème à Elena...qui le croit miraculeusement, non sans avoir eu beaucoup de mal à bien suivre ces aveux à cause de la prise de contrôle temporaire de Fabrizio par Bigot qui ne pu s'empêcher de raconter la blague du "lâcher de sal*****".

Le couple s'embarque donc ensemble dans la recherche désespérée d'un remède aux maux de Fabrizio. Mais ce dernier, au fur et à mesure de sa quête qui de toute manière, apparaît de plus en plus vaine, est progressivement tiraillé entre honte et fascination, dans sa tentative d'exorciser ce spectre envahissant… Il découvre que derrière le beauf se cache une sagesse inattendue... Fabrizio se rend graduellement compte du caractère vain de beaucoup d'aspects de son existence: le besoin de se retenir constamment de tout et de ne rien dire, la disparition du sentiment de gêne... et son cœur balance de plus en plus entre son ancienne vie de bourgeois bohème et un monde dans lequel son existence laisserait place à une version tout simplement plus sincère de lui-même.

Finalement, c'est au moment où il tombe miraculeusement sur une forme d’antidote à son mal que Fabrizio comprend qu'il n'en est pas tant un handicap qu'un atout dans sa vie de tous les jours, et qu'il peut exercer une forme de contrôle sur les faits et gestes de Jean Marie Bigot qu'en acceptant sa part de beauferie.


Commentaire : Le film a été un succès unanime en salles et a constitué le deuxième box office à Velsna pour l'année 2016 pour le moment. Succès commercial certes, mais se doublant également d'un succès critique incontestable, parmi lesquels on peut retrouver celle émise par le pourtant très exigeant MagCin:
"Rarement un film nous aura autant bouleverser et toucher du plus profond de nos êtres. On alterne rires et larmes en l'espace d'un instant, et lorsqu'un film peut vous faire à la fois rire et pleurer, c'est qu'il se trouve dans une catégorie très spécifique le rendant quasi intouchable."

Le film a d'ores et déjà été adoubé par la plupart des pointures du cinéma velsnien actuel.


Société de production ou Producteur : Laurenti Alfonso Inc.
Réalisateur : Alfonso Tadio
Acteurs principaux ou notables : Frederico Taddei (dans le rôle de Fabrizio), Carmen Falcone (dans le rôle d'Elena), Jean Marie Bigot dans son propre rôle.

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Jean Marie Bigot dans son propre rôle

Date de sortie : 1er janvier 2016.
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Pays producteur(s) : Némédie
Nom de la production : Et la route s’est arrêtée là

Affiche ou visuel :
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Genre ou thème abordé : Drame social, inégalités, racisme, fraternité, espoir brisé

Synopsis ou résumé : Dans les ruelles poussiéreuses et les collines ravagées de la très pauvre région d’Olythos en Némédie, deux amis d’enfance, Dorian et Iskenos, rêvent de fuir la misère. Tous deux sont némédiens noirs, déjà en butte dès l’enfance au rejet muet d’une société qui les tolère, sans jamais vraiment les accepter.
Adepte de combine, taximan, récupérateurs de cuivre, ils multiplient les petits boulots, les coups, et les trajets vers les mines illégales, tout en ayant un rêve, prendre le chemin d’Ephedra et y ouvrir un garage à motos… mais au fur et à mesure que le projet se précise, les obstacles se multiplient.
Rejetés d’un logement à cause de leur couleur, cassés de coups par la milice locale nationaliste et dénoncés par jalousie, ils se battent ensemble contre les injustices et la honte. Mais vient le soir où Iskenos est abattu au cours d’une fuite désespérée vers la capitale, arrêté par la police au checkpoint. Dorian, restant seul, porte le deuil et le rêve brisé.
Un film, très émouvant, sur l’amitié, le marginal et le monde absurde qui écrase ceux qui espèrent.

Commentaire : Ce film a été intégralement tourné dans la région d’Olythos avec des acteurs locaux. Il a été salué en Némédie pour sa justesse sociale et sa force émotionnelle, au moment même où la question de la marginalisation ethnique dans le cas des populations pauvres fait débat. Plusieurs critiques expriment déjà la satisfaction de retrouver ce "réveil du cinéma némédien social".
Néanmoins, loin de susciter l’unanimité, le film a fait l’objet de critiques acerbes formulées par des auteurs, des journalistes, des blogueurs, des universitaires, proches de cercles politiques ou intellectuels plus conservateurs, et qui s’en prennent à "Et la route s’est arrêtée là" afin de lui reprocher son illusion de réalisme, de jouer sur l’émotion facile. Ils estiment que le film ne représente pas fidèlement la région d’Olythos et dénoncent une mise en scène trop sombre, voire injuste envers les institutions locales. Des éditorialistes ont même parlé d’une œuvre “excessivement accusatrice”. En revanche, le succès populaire est immense et ses projections dans les salles de cinéma némédiennes, notamment dans le sud, battent des records, souvent à guichets fermés. Cet échos sans précédent qui résonne jusqu’à une réaction où font surface des dénonciations de la part d’élus locaux s’agissant de "stigmatisation de communauté", à des manifestations de jeunes, inspirés par le film, exprimant à Olythos même un besoin impulsif d’égalité et de visibilité.

Société de production ou Producteur : MaCyros Films

Réalisateur : Myron Kalavros

Acteurs principaux ou notables :

Thanos Kerekas (Dorian)
Milon Saphros (Iskenos)
Ionna Trevaki (Mère d’Iskenos)
Ektor Maronidis (Officier Armenos) (c’est lui qui tue Iskenos)

Date de sortie : 24 janvier 2016
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Pays producteur(s) : Costa Sueñoleja
Nom de la production : Six hommes et un flingue / Seis hombres y una pistola
Affiche ou visuel :

Affiche originale du film

Genre ou thème abordé : Western, action
Synopsis ou résumé : 1859. Nacho Menez, douze ans, le cinquième et dernier enfant d'un couple d'éleveurs de chevaux du Gran Pablo del Sur, voit sa vie pauvre mais heureuse basculer soudainement lorsque le ranch familial est un jour soudainement attaqué par un mystérieux ennemi. Costo, le père de Nacho, lui ordonne de courir se réfugier à l'intérieur de la maison et de se cacher dans une armoire et de n'en sortir que lorsque les coups de feu auront cessés mais lorsque le silence revient, il entraperçoit, à travers une légère fissure dans la porte en bois, un groupe de six hommes armés et masqués pénétrer à l'intérieur du petit bâtiment. Au milieu de leurs discussions, Nacho entendra un nom qu'il n'oubliera jamais : Juarez.

Avant de partir en emportant l'argent de l'exploitation, les brigands boutent le feu à l'habitation et à tous les édifices alentours, obligeant Nacho à sortir précipitamment par une fenêtre pour fuir les flammes, s’éraflant au passage sur un clou mal enfoncé, lui laissant une profonde balafre au visage qui ne lui permettra jamais d'oublier cette journée et deviendra le symbole de la souffrance qui lui a été infligée. En cherchant sa famille, il ne trouvera que les corps sans vie de son père, de sa mère, de ses deux frères et de ses deux sœurs, tous abattus par balle, l'intégralité du ranch détruit par les flammes et la totalité des chevaux tués dans la fusillade ou l'incendie. N'ayant plus ni famille ni possession à l'exception d'une jeune pouliche à peine née ayant miraculeusement survécu au massacre et le revolver six-coups de son père, encore chargé et rangé dans son holster, Nacho, observant au loin l'épais nuage de poussière levé par les montures des six bourreaux s'éloignant du lieu de leur méfait, se jure à lui même de vouer sa vie à retrouver et à tuer Juarez et tous les hommes l'ayant suivi dans son forfait et à venger sa famille. Six cadavres, six coupables, six balles, une vengeance.

Au cours de son périple, Nacho sera rejoint par de nombreux compagnons d'infortune tel qu'Eustachio, un vieux chasseur de prime qui le prendra sous son aile pour lui transmettre son savoir, Sotomayor, un esclave en fuite qui lui est redevable pour l'avoir aidé à fuir ses maîtres, Camila, une petite fille des rues qui décide de ne pas le lâcher après avoir échouée à le voler, ou Bernardo, un chien abandonné au flair imbattable.

Après vingt ans de traque, après avoir abattu cinq des meurtriers de sa famille (qui semblaient s'être séparés depuis plusieurs années et n'avoir presque plus le moindre contact entre eux) non sans qu'ils ne lui fassent tous des révélations troublantes sur le passé de ses parents, après avoir envoyé à la mort tous ses amis pour une vengeance qui ne les concernait aucunement, Nacho retrouve enfin Juarez sur les terres de l'ancienne propriété familiale où il a construit une cabane pour s'y installer. Celui-ci lui révèle alors que Costo Menez était autrefois le septième membre de la bande mais qu'il les a trahis en les livrant tous à la justice avant de s'enfuir avec leur butin. Après avoir passé dix ans derrière les barreaux, ils l'ont cherché pendant deux ans jusqu'à finalement le retrouver. Mais alors qu'ils voulaient uniquement le faire payer pour sa trahison et récupérer l'argent qu'il n'avait pas investi dans son ranch, celui-ci à pousser sa femme et ses enfants à combattre coûte que coûte, ne leur laissant aucun autre choix que celui de tous les abattre à regret. Peu après leur méfait, les six hommes, peu fiers de ce qu'ils avaient fait, ce sont séparés et Juarez est retourné vivre sur les terres de l'ancien ranch avec sa famille pour veiller sur les dépouilles de ses victimes innocentes en espérant ainsi se racheter pour ce qu'il avait fait.

Nacho, refusant de le croire, l'abat cependant soudainement d'une balle entre les deux yeux, la dernière munition que son père lui a légué deux décennies plus tôt, achevant ainsi sa vengeance et perdant en même temps son seul objectif dans la vie. Mais alors qu'il s'éloigne du cadavre de son plus vieil ennemi en réfléchissant à ce qu'il fera du reste de son existence, le jeune fils de Juarez sort de la cabane pour courir vers le corps de son père sur lequel il s'effondre de désespoir. Nacho le regarde sans dire un mot, voyant dans son regard la même colère et la même tristesse qu'il avait ce jour fatidique où sa vie a basculée, avant de reprendre sa route sans se retourner.

Le jeune garçon récupère le revolver de Juarez, relançant l'éternel cycle de la cruelle vengeance.

Commentaire : Unanimement acclamé par la critique à sa sortie, déjà considéré comme l'un des plus grands chefs-d’œuvres du siècle et premier au box office en Costa Sueñoleja, Six hommes et un flingue est bien plus qu'un vibrant hommage aux plus grands westerns du siècle passé selon le très célèbre critique de cinéma Federico Escupo : "Six hommes et un flingue, au delà de l'aventure et de l'action, c'est aussi un film qui fait réfléchir. Ce n'est pas un film sur des gentils héroïques qui affrontent des méchants tyranniques. L'histoire étant intégralement racontée du point de vue de Nacho Menez, le spectateur est biaisé sur ce fait et aura donc, tout au long de son premier visionnage, l'impression naturelle que Nacho Menez est effectivement un héros romantique, défenseur du bien et de la justice, tandis que le cruel et traître Juarez n'est rien d'autre que l'incarnation du mal et de la perfidie, un personnage sans substance créé uniquement pour être le Némésis du héros. Mais peut-on réellement qualifier de héros un personnage qui pousse consciemment des personnes qui croient lui être redevables vers une mort certaine sans laisser paraître le moindre scrupule avant ni le moindre remord après ? Peut-on honnêtement considérer celui qui tue à regret et voue le restant de ses jours à entretenir la mémoire de ses victimes auxquelles il n'a jamais souhaité le moindre mal comme foncièrement et fondamentalement mauvais ?

Ce film, ce n'est pas un films sur des personnes qui vivent des aventures et des péripéties. C'est un film sur la vengeance. Le personnage principal de Six hommes et un flingue, ce n'est pas Nacho Menez, ni Juarez, encore moins Costo, c'est la vengeance. La vengeance de la bande de Juarez face à la trahsion de Corto Menez, la vengeance de Nacho face aux assassins de sa famille et la vengeance du fils anonyme de Juarez face au meurtrier de son père. La vengeance aveuglante qui répond à la violence et à la souffrance en provoquant encore plus de violence et de souffrance, qui répond à la destruction par encore plus de destruction sans rien construire. La vengeance qui prend sans rien donner en retour. La vengeance si aveuglante qu'elle surpasse toute forme de science ou de bon sens à la manière d'une religion si bien que, même face à la plus évidente preuve de son non-sens, elle refuse de s'écarter de l'aberrante mission qu'elle s'est elle même imposée et de reconnaître son illégitimité. Si aveuglante qu'on donne pour elle sa vie entière, une vie gâchée vouée uniquement à en gâcher d'autres sans faire le moindre bien.

Dans Six hommes et un flingue, il n'y a ni héros ni vilain, seulement le bras armé de la vengeance qui change de visage à sa guise."

Société de production ou Producteur : DelNortealSur Films
Réalisateur : Quintín Alonso de Tira
Acteurs principaux ou notables :
  • Alberto Monca : Nacho Menez (adulte)
  • Francisco Lonestos : Eustachio, le vieux chasseur de prime
  • Gabriel Hernandez : Juarez Sábado, le sixième homme
  • Ramón Latorre : Costo "Domingo" Menez, le père de Nacho et le septième homme
  • Jerónimo Carpintero-Patamac : Sotomayor, l'esclave en fuite
  • Lucía Ignacio de Bernardel : Camila, la petite voleuse
  • Jorge Lopez Moreno : Esteban Lunes, le premier homme
  • Pedro Mapache : Jagal Martes, le deuxième homme
  • Diego Caracal : Santiago Miércoles, le troisième homme
  • Manuel Cadero : Angel Jueves, le quatrième homme
  • Valeriano Lagran de Tocasa : Pepe Viernes, le cinquième homme
  • Alfredo Monca : Nacho Menez (enfant)
Date de sortie : 8 Mai 2016 (Costa Sueñoleja), 10 Mai 2016 (internationale)
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