09/02/2018
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Garmflüßensteinerische Regierung - Nationales Kulturamt


Garmflüßensteinerische Kolonialenzyklopädie
Encyclopédie Coloniale Garmflüßensteinoise

Ici seront regroupés tous les écrits informant sur la glorieuse histoire coloniale du tout aussi glorieux Garmflüßenstein, ainsi que sur la colonie d'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise qu'il possède toujours de nos jours.

Sommaire

I. Civilisation
A. Esclavage

II. Géographie
A. L'Empire Colonial Garmflüßensteinois


Mise en forme[center][b][size=2]Geschichte[/size]
[size=1.2]Histoire[/size][/b][/center]

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2549
Sklaverei
Esclavage


Bien qu'officiellement, l'esclavage soit aboli depuis longtemps dans la colonie d'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise, il se perpétue encore à notre époque moderne sous une forme différente administrativement, mais largement semblable dans la pratique.

Selon les sources du régime orthografiste et des précédents régimes garmflüßensteinois donc, l'esclavage a été aboli dans la colonie dans les années 1900, vers les derniers temps des républiques qui gouvernaient le pays, à la faveur d'une coalition de progressistes qui était au pouvoir à ce moment-là.
Les administration locales avaient cependant reçu pour consignes de la part des conservateurs de ne pas libérer les esclaves, et de chercher des prétextes pour les envoyer au travail forcé à vie. On vit donc à cette époque des inculpations pour des motifs des plus ridicules, tels que "pour avoir trébuché et gêné le passage de braves gens [des colons blancs]", "pour avoir volé une poule", "pour avoir lancé un regard insultant à un magistrat" et bien d'autres…

Plus tard, grâce à la mise en place du régime orthografiste, d'autres méthodes semblables ont été trouvées pour maintenir les population afaréennes dans une condition de servitude. La stratégie étant, dans un État qui punit par la loi les écarts en orthographe et grammaire, d'empêcher aux afaréens d'avoir accès à l'éducation, ou du moins l'éducation en langue allemande. Ainsi, bien que la plupart sachent parler allemand à l'oral, toutefois avec un accent et des fautes récurrentes (ce qui n'est déjà pas une chose positive au Garmflüßenstein), presqu'aucun afaréen n'est capable d'écrire. Il suffit ainsi, pour les condamner à des travaux forcés à vie (ou du moins sur des périodes longues), de leur demander d'écrire. Pratiquement aucun afaréen ne s'en trouve capable, et est jugé pour crime littéraire grave. Les condamnations sont rapidement montées en épingle, et passent d'un an de travaux forcés à cent-vingt ans dès le troisième passage devant le tribunal orthografiste.

Ainsi, l'économie afaréenne du Garmflüßenstein tourne très bien grâce à une main d'œuvre non payée, qu'il suffit de nourrir avec une petite partie des récoltes qu'elle produit. Plusieurs entreprises de toutes nationalités en profitent ainsi pour s'implanter en Afarée Centrale Garmflüßensteinoise, ce qui contribue à donner de l'intérêt à l'existence de cette colonie aux yeux de dirigeants étrangers. Les sociétés-écrans du pays permettent aussi d'écouler les stocks sur le marché international sans avoir à s'embarrasser de la provenance, qui répugnerait probablement plus d'un consommateur.

Une file de porteurs afaréens en Afarée Centrale Garmflüßensteinoise dans les années 1920. La situation n'a évolué aujourd'hui qu'avec la mécanisation des tâches.
Une file de porteurs afaréens en Afarée Centrale Garmflüßensteinoise dans les années 1920. La situation n'a évolué aujourd'hui qu'avec la mécanisation des tâches.
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Das Garmflüßensteinerische Kolonialreich
L'Empire Colonial Garmflüßensteinois


Malgré une superficie réduite et surtout un manque cruel d'accès direct à la mer, le Garmflüßenstein a fortement participé à la colonisation, et ce sur les trois continents qu'elle concernait : Afarée, Paltoleucie et Nazum. Des quatre territoires qu'a compté cet empire colonial atypique, il ne reste plus aujourd'hui que les vestiges de l'un d'eux : l'Afarée Centrale.

Si le Garmflüßenstein n'est aujourd'hui peuplé que d'environ un million et demi d'habitants, une population ridicule en comparaison des dizaines de millions de kaulthes, kartiens ou visonzans voisins, il l'a proportionnellement été plus jusqu'aux XVII et XVIIIèmes siècles. Les catholiques garmflüßensteinois, fidèles au pape catholar plus qu'à l'empereur kaulthe, ont cependant essaimé dans toutes les colonies, en quête de terres où ils ne subiraient pas les mêmes persécutions que chez eux. C'est pour cette raison que beaucoup des colonies kaulthes n'étaient pas à majorité peuplées de l'ethnie gouvernante, mais plus souvent de garmflüßensteinois. Cela aura causé plusieurs soulèvements et changements d'administrations, comme en témoignent les textes suivants.

I. Afarée Centrale Garmflüßensteinoise (1842-2017)
L'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise fut le tout dernier territoire décolonisé, par l'indépendance officielle de la Confédération d'Afarée Centrale signée à Icemlet (Althalj) le 7 octobre 2017. La ville de Derdendemdes, capitale de la colonie depuis plus d'un siècle, est pour le moment toujours sous contrôle garmflüßensteinois.
L'Afarée Centrale fut le premier grand projet de colonisation complètement garmflüßensteinois, puisque l'Afarée Occidentale avait simplement été prise à la Kaulthie.

II. Afarée Occidentale Garmflüßensteinoise (1784-1836 puis 1867-1878)
Théoriquement annexée dès l'indépendance du Garmflüßenstein (ou plutôt lorsque les locaux l'ont apprise avec plusieurs mois de retard, en 1784), l'Afarée Occidentale ne sera réellement administrée par le Grand-Duché qu'à partir de 1786. Celui-ci, pour remercier les sécessionistes kaulthes, leur offrit des lois plus avantageuses que leur précédent colonisateur (notamment des impôts plus bas pour la population blanche de la colonie et des règlements assouplis pour l'appropriation de parcelles sur les territoires des peuples afaréens. L'Empire Kaulthe, bien que n'appréciant pas la perte de ces territoires, n'y accordait pas une très grande importance dès le départ. De plus, son nouveau petit voisin lui étant pratiquement soumis, la colonie ne faisait que passer des mains des kaulthes aux mains de leurs vassaux.
Malheureusement pour le Grand-Duché, cette situation va finir par lui coûter cher, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus financer les administrations et forces de maintien de l'ordre de la colonie. Le désordre qui régnait dans la métropole donnait d'autres priorités au monarque de l'époque. De l'aide fut donc réclamée à l'Antérinie, qui disposait d'une colonie frontalière de l'Afarée Occidentale et avait également intérêt à calmer les mouvements d'insurrections dans la région, pour éviter leur propagation jusque chez eux. Cependant, une fois les troupes antériniennes installées en Afarée Occidentales, celles-ci ne partirent plus. L'empire ouest-eurysien venait de gagner une colonie supplémentaire pratiquement sans combattre (du moins sans combattre les garmflüßensteinois).
Pour en savoir plus : Histoire de la République de Moranza

III. Wurstburg (1812-1867)
Wurstburg était à l'origine, tout comme le cas de l'Afarée Occidentale, kaulthe. Il s'agissait d'un poste avancé des colons du Nouveau-Saptär en direction de la Baie de Cuivre, pour tenter de contrôler le détroit de Lahunkal-Marianо́polis. Ce rêve d'expansion territoriale prendra néanmoins fin lorsque le Duché de Costa Sueñoleja prit son indépendance : celui-ci encerclait complètement le port de Wurstburg, empêchant complètement celui-ci de prétendre à de meilleures frontières. Le rapport de force étant complètement déséquilibré en faveur des hispaniques, la ville tenta plutôt de se faire petite afin de ne pas avoir plus d'ennuis avec son voisin. L'épée de Damoclès que représentaient les sueñolejains motiva cependant les wurstbourgeois à aider les akaltiens, icamiens et sakkins lors de leur guerre contre la Costa Sueñoleja, en 1800. Ils y gagnèrent ainsi la reconnaissance des natifs, mais une réputation encore pire auprès des hispaniques.
N'aspirant pas à l'indépendance, étant donné la petite taille du comptoir de Wurstburg, mais ne voulant cependant pas rester soumis aux kaulthes catholiques impériaux (une fois de plus, la majorité des habitants de la colonie était catholique, originaire de la vallée garmflüßensteinoise), c'est tout naturellement vers le Grand-Duché qu'ils se tournèrent, Grand-Duché qui accepta sans hésiter de disposer d'un territoire supplémentaire.
Les wurstbourgeois devinrent donc garmflüßensteinois, bien que cela ne change finalement pas grand chose à leur situation. Par la suite, et contrairement à ce qui était espéré par les eurysiens, aucun nouveau territoire ou partenaire commercial intéressant ne fut trouvé à partir du comptoir. L'intérêt allait donc en décroissant, jusqu'à ce que plus rien ne pousse Wurstburg à rester garmflüßensteinoise, ce pays leur faisant payer des impôts pour ne strictement rien leur apporter en retour. De plus, tous les citadins n'appréciaient pas l'instabilité qui y régnait à cause des Républiques. C'est ainsi qu'il fut choisi en 1867 de rejoindre l'Union des Cité d'Akaltie en s'alliant au Protectorat de Lahunkal. Les deux protectorats jouissent aujourd'hui d'un statut qui leur confère les mêmes droits que les akaltiens, tout en restant encore plus autonomes que les cités akaltophones ou icamophones.
Pour en savoir plus : Histoire du Nouveau-Saptär, chronologie historique de la Costa Sueñoleja, histoire récente de l'Akaltie

IV. Kangküasong (1839-1870)
L'installation et l'exploitation du comptoir de Kangküasong, situé sur les berges septentrionales de l'estuaire chandekolzan, fut probablement l'entreprise de colonisation garmflüßensteinoise la moins rentable du dix-neuvième siècle. Dans leur idée que toute nouvelle colonie serait bonne à prendre, les officiels des Républiques décidèrent de prendre possession de l'emplacement d'un ancien comptoir kaulthe au Chandekolza, offert par la dynastie xin des siècles plus tôt et surtout abandonné des décennies plus tôt devant la maigre qualité de ses terres pour accueillir du transit de marchandises.
Pour en savoir plus : Histoire des comptoirs germaniques au Chandekolza
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