09/02/2018
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[SPATIAL] Centre des Etudes Aérospatiales

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Centre des Études Aérospatiales (CEAS)




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Le Centre des Études Aérospatiales (مرکز مطالعات هوافضا en farsi, Aerospace Study Center en anglais, abrégé en CEAS) est l’agence spatiale nationale du Faravan. Le CEAS est chargé d’établir le programme spatial faravanien et de le mettre en œuvre.
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INFRASTRUCTURES - LE SPATIODROME DU GILANAN




Le spatiodrome du Gilanan et ses pas de tir
Le spatiodrome du Gilanan et ses pas de tir

Construit en 2012 pour le Centre des Etudes Aerospatiales (CEAS), le spatiodrome du Gilanan est la principale base de lancement du Faravan. Située non loin de l’équateur, sa position est idéale pour assurer le lancement de fusées orbitales. En effet, la péninsule sur laquelle se situe le spatiodrome garantit un axe de tir Nord, Est et Sud dégagé grâce à sa position à l’extrémité Est de la Corne de l’Afarée, au bord de l’Océan des Perles. Cela réduit le risque potentiel que les étages de fusée et les débris des échecs de lancement tombent sur ou à proximité d'établissements humains, ce qui renforce la sécurité lors des activités de vol spatial. De plus, la proximité à l’équateur permet aux lanceurs de bénéficier de l’effet centrifuge de la Terre pour créer un mouvement de fronde et accélérer sa mise en orbite tout en utilisant moins d'ergols (carburants). Cette situation idéale permet au spatiodrome du Gilanan de donner accès à la quasi intégralité des différentes orbites pour ses lanceurs, notamment l’orbite géostationnaire équatoriale. Le site permet aux lanceurs partant en orbite de nécessiter beaucoup moins d'énergie que s’ils étaient lancés à partir de centres situés à des latitudes plus élevées.

Opéré par le CEAS, le spatiodrome est ouvert aux opérations pour les lancements institutionnels nationaux comme étrangers, de même pour les lancements commerciaux. L’utilisateur principal des infrastructures reste le CEAS avec ses lanceurs et missions souveraines.

Le spatiodrome dispose de deux Zones de Tir (ZT) principales, ces dernières sont des sites autonomes au sein du spatiodrome qui sont dédiés à l’assemblage et la mise en œuvre des lanceurs. La Zone de Tir Lourde (ZT-L) est la plus importante, disposant de deux pas de tir pour lanceurs de grande dimensions. La Zone de Tir Multilanceurs (ZT-M) est plus modeste en taille mais permet les opérations de plusieurs types de lanceurs moyens, notamment commerciaux. Ces ZT sont complémentées par plusieurs pas de tirs de petites dimensions adaptés à des utilisations spécifiques, telles que les fusées sondes, fusées suborbitales et autres véhicules expérimentaux. Autre avantage du spatiodrome, son importante réserve foncière lui permet de pouvoir s’étendre à l'avenir et ainsi permettre l'accueil de nouvelles ZT ou pas de tirs additionnels.

Le spatiodrome du Gilanan est également soutenu par plusieurs infrastructures critiques qui permettent le soutien des opérations de lancement. Ainsi, un port est présent sur le site pour faciliter l’acheminement des composants de lanceurs par la mer. Un piste aéroportuaire permet également la liaison aérienne de composants, satellites et personnels, en plus de pouvoir accueillir si besoin des avions spatiaux. Un Poste de Commandement du Champ de Tir (PC-CT) assure la direction des opérations de lancement et le suivi des lanceurs en centralisant le contrôle de la fusée, les données de télémétrie et les télécommunications. Plusieurs antennes de télémesure, radars et points optiques sont également installés sur le site afin d’assurer le suivi initial du lanceur. Enfin, l’espace visiteur et son centre culturel permettent aux invités de venir assister aux lancements et de s’instruire sur l’histoire et les enjeux de la conquête spatiale.
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INFRASTRUCTURES - ZONE DE TIR LOURDE (ZT-L)




Les deux pas de tir de la Zone de Tir
Les deux pas de tir de la ZT-L

La Zone de Tir Lourde (ZT-L) du Spatiodrome du Gilanan est le site dédié au lancement des fusées de grande dimensions, dits lanceurs lourds, dont la fusée faravanienne Safir 1. La conception de ce lanceur, premier véhicule de classe orbital pour le pays, est d’ailleurs la raison même pour l’existence du spatiodrome. Ainsi la ZT-L est le cœur du site de lancement, en mettant en œuvre le lanceur Safir mais également d’autres lanceurs lourds, commerciaux notamment.

A ce titre, la Zone de Tir Lourde est un ensemble de bâtiments et d’infrastructures destiné à accompagner la fusée, de son intégration jusqu’au lancement. Organisés telle une chaîne d’assemblage d'usines, les infrastructures s’alignent dans une suite logique qui permet au lanceur d’être assemblé puis lancé le plus rapidement possible et ainsi permettre une forte cadence de tir. De l’arrivée des composants de la fusée jusqu'à son lancement, la ZT-L s’organise comme suit :

Les composants du lanceur rejoignent le spatiodrome du Gilanan depuis leur site de production via plusieurs moyens de transport qui connectent le site, par voie ferroviaire, aérienne, portuaire ou routière.

Les étages principaux et secondaires de la fusée sont ensuite acheminés dans un même grand bâtiment, le bâtiment d’assemblage, divisé en trois halls. Le premier étant le hall de réception qui accueille les étages dans leur forme conteneurisée. Une fois séparés de leurs protections, les étages sont déplacés dans la chambre suivante, le hall d’assemblage. Dans cette grande pièce, les modules inférieurs et supérieurs de la fusée sont mis bout à bout et fixés dans un véhicule unique qui deviendra le corps du lanceur. Reprenant les principes des chaînes d’assemblage d’usines, jusqu'à deux lanceurs peuvent y être assemblés simultanément. Les lanceurs sont enfin déplacés vers la troisième et dernière chambre, le hall de préparation. Dans celui-ci, les lanceurs assemblés sont redressés à la verticale avant d’être “assis” sur leur table mobile de lancement. Dans ce hall et comme son nom l’indique, les lanceurs se préparent au tir en recevant les derniers éléments qui composent la fusée finale. Là encore, deux fusées peuvent être préparées simultanément.

Parmi ces éléments figurent les propulseurs d’appoint à poudre, les “boosters” qui démultiplient la poussée du lanceur au décollage. Ces derniers étant remplis de poudre hautement inflammable, ils disposent d’une chaîne d’intégration et de stockage séparée afin de limiter les risques. Ainsi, les composants des propulseurs d’appoints sont acheminés sur site de la même façon que les étages du lanceur avant d’être assemblés dans leur hall d’assemblage dédié, le bâtiment d’intégration des propulseurs d’appoint. Ils y sont préparés et mis en condition de vol avant d’être transférés dans un lieu de stockage séparé, le bâtiment de stockage des propulseurs d’appoint. Ici, les boosters attendent la finalisation de l’assemblage du corps du lanceur avant d’y être attachés au dernier moment avant le vol. Pour ce faire, ils sont transférés depuis leur bâtiment de stockage vers le hall de préparation du bâtiment d’assemblage principal. Les propulseurs d’appoint rejoindront enfin le corps central du lanceur sur sa table de lancement.

Dernier élément composant le lanceur, la charge utile est composée du satellite que la fusée doit placer sur orbite. Composant fragile et sensible aux changements atmosphériques, la charge utile dispose là encore de sa propre chaîne d’assemblage dans un environnement contrôlé, appelé “salle blanche”. Ainsi, après leur arrivée dans leur conteneur spécialisé, les charges utiles seront traitées dans le bâtiment de préparation des charges utiles. A l’issue de ce processus, les charges utiles aptes au vol seront déplacées dans la chambre dite d’encapsulation. C’est dans cette chambre que sont livrés à la fois les adaptateurs de charge utile et également les composants de la coiffe aérodynamique. La charge utile sera alors montée sur son adaptateur puis “encapsulé” dans la coiffe afin de se retrouver en conditions de vol. Cet ensemble compose la partie haute du lanceur, c’est la charge utile qui, montée sur la fusée, sera mise en orbite à l’issue de la mission. Et en effet, une fois encapsulée, cette partie supérieure est acheminée vers le hall de préparation du bâtiment d’assemblage principal pour être placée au sommet du lanceur. L’assemblage de la fusée est ainsi terminé et peut être acheminée vers le pas de tir.

Pour ce faire, la table mobile de lancement qui a servi de support à l’assemblage final de la fusée va se déplacer jusqu'à son pas de tir. Grâce à un grand nombre de roues positionnées sous la table, cette lourde structure sert d’interface entre le lanceur et le sol. Une fois le déplacement effectué vers le pas de tir, la table de lancement permet de remplir en ergols (carburant) la fusée pour la préparer au tir. Des grandes ouvertures a la base de la table de lancement assurent le passage des gaz d'échappement du lanceur au décollage. Également part entière de la table mobile de lancement, on retrouve un grand mât ombilical qui s’érige à la parallèle du lanceur. C’est ce mat qui connecte le sol au lanceur en assurant l’asservissement en propergols aux différents étages, la climatisation de la charge utile, l’alimentation électrique initiale du lanceur mais également le dialogue du Poste de Contrôle du Champ de Tir (PC-CT) et le lanceur. Le diagnostic de la fusée s'effectue ainsi par ce lien et c’est également grâce à cette connexion que l’ordre de tir est envoyé. Lors du lancement, toute la connectique qui reliait le lanceur se sépare et vient se stocker dans le mât ombilical qui les protégera de la violence du lancement.

Enfin, la ZL-T dispose de deux pas de tir afin de pouvoir atteindre une cadence de tir élevée en alternant les séquences de lancements avec les séquences de reconditionnement du pas de tir. Ces deux sites sont l’élément central de la ZL-T depuis lequel les lancements sont effectués. Ils reçoivent ainsi les fusées prêtes au tir grâce aux tables mobiles qui viennent s’installer au-dessus d’un grand système de carneaux, des immenses tunnels déflecteurs de gaz afin de canaliser et d’évacuer les violentes flammes issues du décollage d’un lanceur. Un système de déluge d’eau alimenté par de grands châteaux d’eau permet également d’atténuer l’onde de choc et le bruit issu du lancement. Avant cela, une usine d’ergols installée pour les besoins du Spatiodrome du Gilanan fournit des zones de stockage situées à proximité de leurs pas de tir respectifs. C’est depuis ces zones de stockage d’ergols que tout un réseau de canalisation alimente le lanceur avec son carburant. Les fusées utilisant plusieurs types différents d’ergols, ces zones de stockage disposent de plusieurs réservoirs adaptés à des types et volumes de carburants spécifiques. Ainsi, les zones de stockage d’ergols sont en mesure de contenir entre autres de l’azote liquide, hydrogène, oxygène, hélium, azote, propane et air comprimé. Enfin, de grands pylônes protègent les lanceurs de la foudre en agissant tel des paratonnerres. Les ergols du lanceur étant sensibles aux risques d’incendie, ces systèmes de protection contre la foudre captent et évacuent les éventuelles décharges électriques. Des longs câbles sont également tendus entre eux dans le but de compléter la protection du lanceur. D’autres dispositifs tels qu’un système d’éclairage ou encore un complexe de suivi optique pour les caméras complète l’équipement des pas de tir.

C’est l’ensemble de ces infrastructures qui complètent la Zone de Tir Lourde et qui permettent la mise en œuvre des fusées, de l’arrivée des composants jusqu’au lancement. A cadence maximale, un lanceur peut être préparé en seulement 15 jours grâce aux installations de la ZT-L. Le schéma ci-dessous permet d’illustrer ce qui a été expliqué plus haut.

C’est l’ensemble de ces infrastructures qui complètent la Zone de Tir Lourde et qui permettent la mise en œuvre des fusées, de l’arrivée des composants jusqu’au lancement. A cadence maximale, un lanceur peut être préparé en seulement 15 jours grâce aux installations de la ZT-L. Le schéma ci-dessous permet d’illustrer ce qui a été expliqué plus haut.
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INFRASTRUCTURES - ZONE DE TIR MULTILANCEURS (ZT-M)



Un des six pas de tir de la ZT-M, un autre est visible en arrière plan
Un des six pas de tir de la ZT-M, un autre est visible en arrière plan

La Zone de Tir Multilanceurs (ZT-M) est l’ensemble de lancement secondaire du Spatiodrome du Gilanan. Dédié au lancement de fusées moyennes, telle que la fusée faravanienne Shahab, le site est également privilégié pour l’utilisation des lanceurs commerciaux. C’est un site de lancement cohérent ou six pas de tir se côtoient sur une même ZT. Plusieurs opérations peuvent ainsi s’y dérouler simultanément par plusieurs utilisateurs. L’activité globale de la Zone de Tir est coordonnée par le CEAS lors des phases d’exploitation.

Contrairement à la Zone de Tir Lourde qui dispose d’infrastructures très spécialisées afin de soutenir les opérations de lanceurs lourds, les bâtiments de la ZT-M sont simplifiés afin de pouvoir être compatibles avec plusieurs lanceurs tirés à une cadence élevée. Les différentes étapes de préparation d’un engin spatial sont optimisées et la complexité des moyens d'accueil est réduite pour que les coûts d’investissements soient minimisés.

Ainsi, les infrastructures de soutien tel que les routes d'accès, un centre de coordination, les moyens de sécurité, les arrivées d’énergies, les usines d’ergols et leur stockage sont mutualisées pour les besoins de tous les utilisateurs. Néanmoins, les infrastructures de préparation des lanceurs sont spécifiques à chaque utilisateur. Il revient donc aux locataires commerciaux comme institutionnels de la ZT-L de construire et d’entretenir leurs propres bâtiments d’assemblages et pas de tir selon les spécificités de leurs fusées. Les divers utilisateurs ne permettent pas de mutualiser ces infrastructures spécialisées.

Afin de s’adapter aux réalités des nouvelles avancées technologiques dans le spatial, la ZT-M s’est également dotée de zones d’atterrissage capables de recevoir des booster réutilisables. Ces plateformes, associées aux pas de tirs, permettent le retour des lanceurs réutilisés directement sur leur site de lancement afin de favoriser une cadence de tir soutenue. Les booster récupérés sont ainsi reconditionnés sur place au sein des infrastructures spécifiques par l’utilisateur de la fusée.

Afin de s’adapter aux réalités des nouvelles avancées technologiques dans le spatial, la ZT-M s’est également dotée de zones d’atterrissage capables de recevoir des booster réutilisables. Ces plateformes, associées aux pas de tirs, permettent le retour des lanceurs réutilisés directement sur leur site de lancement afin de favoriser une cadence de tir soutenue. Les booster récupérés sont ainsi reconditionnés sur place au sein des infrastructures spécifiques par l’utilisateur de la fusée.
Un pas de tir de la ZT-M et son aire d'atterrissage
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LANCEURS - Safir 1




Safir 1 sur sa table de lancement
Safir 1 sur sa table de lancement


Safir 1 (en persan سفیر : « ambassadeur ») est le premier lanceur orbital faravanien, développé par le Centre des Études AéroSpatiales (CEAS), ce lanceur lourd répond au besoin du Faravan de disposer d’un accès indépendant à l’espace.

Le lanceur est construit sous la maîtrise de la division spatiale des Industries Aéronautiques du Faravan (IAF). Au vu des performances demandées de la fusée, il a été pris la décision technique de ne pas la rendre réutilisable. Cela simplifie également l’ingénierie et la maintenance nécessaire à la mise en œuvre du lanceur et réduit donc le risque pour le premier lanceur faravanien. Ainsi, le choix a été fait de doter Safir 1 de propulseurs d’appoint à poudre dans le but d’augmenter les performances de la fusée dans les premières minutes du vol. Ces boosters peuvent être placés par deux ou par quatre, le lanceur peut également être tiré sans aucun propulseur d’appoint, ce qui rend le design de la fusée modulaire et adaptable aux différentes missions qui lui seront confiées. Le reste de Safir 1 se compose d’un étage principal à forte puissance, doté de deux moteurs cryogéniques pilotables, en plus d’un étage secondaire doté d’un moteur réallumable, ce qui permet d’obtenir une plus grande précision sur la mise en orbite des charges utiles. Un troisième étage optionnel peut être ajouté sous la coiffe afin de fournir une allonge supplémentaire aux charges utiles nécessitant une plus grande puissance pour les missions lointaines notamment. Safir 1 est mis en œuvre depuis la Zone de Tir Lourde (ZT-L) du Spatiodrome du Gilanan.

Safir 1 répond au besoin du gouvernement faravanien de disposer d’un accès souverain à l’espace et ainsi de pouvoir assurer de la pleine autonomie du Faravan dans le domaine spatial. En tant que maître d'œuvre du projet, le CEAS a estimé que le Faravan devait disposer de plusieurs lanceurs afin de couvrir l’ensemble des besoins que le pays pourrait exprimer tout en ayant plusieurs options en cas d’échec de l’un des lanceurs. La république faravanienne n’ayant pas les moyens de financer un projet aussi vaste, il fut décidé que le CEAS développerait une partie des technologies clés avant de contracter au secteur privé la réalisation et l’exploitation des lanceurs. Pour valider le concept, le CEAS financerait un premier lanceur lourd, censé être la clé de voûte de l’économie spatiale faravanienne. Ce choix émerge du constat que la classe des lanceurs lourds est non seulement la plus complexe à réaliser mais également la plus coûteuse. Paradoxalement, les lanceurs lourds sont les plus à même de remplir des missions institutionnelles, notamment avec les satellites militaires et scientifiques. En ouvrant la voie avec un tel lanceur, le gouvernement et le CEAS s'assurent non seulement de pouvoir satisfaire ses besoins futurs mais également de démontrer la viabilité du projet spatial. Le développement de ce lanceur lourd mènera à la réalisation de la fusée Safir 1, le premier lanceur orbital faravanien.

Plusieurs propositions concurrentes se sont affrontées quant à l’architecture de Safir 1, les deux propositions principales visant à déterminer si le lanceur serait réutilisable ou non. Le choix final s’est porté sur une architecture non réutilisable mais modulaire et capable de délivrer des charges utiles sur des orbites à forte énergie. La décision de ne pas réutiliser partiellement ou totalement le lanceur à fait débat, mais les études du CEAS ont conclu qu’il était nécessaire de limiter au maximum le facteur risque pour le premier lanceur faravanien, et donc qu’une fusée traditionnelle était préférable. En outre, la réutilisation aurait impactée la capacité du lanceur à atteindre des orbites élevées, forçant soit à revoir les ambitions à la baisse pour Safir 1 où bien à faire grandir le lanceur, ce qui aurait dépassé le budget alloué au projet. Le besoin de modularité provient quant à lui de la volonté de disposer d’un lanceur viable commercialement et donc capable de répondre à un large panel de demandes pour des charges utiles et orbites très variées. Ce besoin se traduit concrètement par l’utilisation de propulseurs d’appoint à poudre, l’utilisation d’un moteur réallumable pour le deuxième étage et l’addition facultative d’un troisième étage pour réaliser des impulsions vers des orbites particulières. L’utilisation de la propulsion cryogénique a également été déterminée comme étant optimale pour les performances visées, d’autres options plus ou moins exotiques ayant également existées tel qu’une propulsion solide, avec des propergols toxiques ou encore une propulsion nucléaire. La division spatiale des Industries Aéronautiques du Faravan, en tant qu’expert industriel reconnu dans le domaine, s’est vu accorder la réalisation du projet.

info a écrit :
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Dimensions :
  • Hauteur : 63 mètres
  • Diamètre : 5,4 mètres
  • Masse au décollage : jusqu'à 860 tonnes
  • Etages : 2

Charge utile :
  • Orbite basse : jusqu'à 25 tonnes
  • Orbite héliosynchrone : jusqu'à 15 tonnes
  • Orbite géostationnaire : jusqu'à 12 tonnes

Motorisation :
  • Propulseurs d’appoint : deux ou quatres propulseurs à poudre développant 3500 kilo Newtons chacuns
  • Premier étage : deux moteurs cryogéniques développant 1500 kilo Newtons de poussée
  • Deuxième étage : un moteur cryogénique réallumable développant 180 kilo Newtons de poussée


Tiré depuis la Zone de Tir Lourde du spatiodrome du Gilanan, Safir 1 est dimensionné pour les charges utiles de gros volume et de masse importante. Les grandes dimensions de sa coiffe permettent également plusieures options de “rideshare” dans lesquels un adaptateur permettait l’emport de plusieurs charges utiles simultanément. Les charges utiles spéciales peuvent également être emportées au sommet du lanceur sans avoir besoin d’une coiffe, c’est le cas notamment des capsules ou des petites navettes spatiales. Les capacités de Safir 1 sont adaptées aux charges utiles institutionnelles tels que les satellites militaires encombrants, les satellites de télécommunications placés sur des orbites lointaines ou encore les télescopes spatiaux. Safir 1 est également commercialisé auprès du secteur civil qui peut l’utiliser pour tirer des satellites lourds ou encore des constellations. Néanmoins, les seuls lancements institutionnels et notamment la montée en puissance des capacités spatiales militaires faravaniennes devraient suffire à occuper le carnet de commandes de Safir 1 pour le futur proche.

Safir 1 a été conçu avec la possibilité d’évoluer itérativement selon les besoins. Ainsi, plusieurs projets devraient continuer d’améliorer les capacités du lanceur pour l’adapter à l’évolution de la demande. Une amélioration des moteurs cryogéniques utilisés par Safir 1 est notamment prévue, ce qui pourrait permettre d’augmenter sensiblement ses performances. L’utilisation de nouveaux matériaux composites pour alléger les étages permettrait également au lanceur de gagner quelques précieuses tonnes pour les charges utiles à placer en orbite. De même qu’une amélioration des propulseurs d’appoint à poudre pourrait également proposer des capacités améliorées pour Safir 1. Enfin, un programme plus radical, issu de l’inception même du programme de lanceur lourd, pourrait permettre à Safir 1 d’être converti en un lanceur réutilisable si le besoin se fait ressentir. Cette conversion extensive reviendrait sur les propositions initiales de disposer d’une fusée lourde réutilisable. Si cette proposition a relativement peu de chances de se voir concrétiser du fait du coût prohibitif d’un tel projet, Safir 1 pourrait devenir réutilisable si une décision était prise en ce sens. Naturellement, toutes les mises à jour et innovations imaginées et intégrées pour Safir 1 serviront de briques technologiques intégrables au successeur du lanceur lourd. Car si Safir 1 est récente, le CEAS envisage déjà le futur pour répondre aux besoins de demain.
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SATELLITES - Mesbah-A




Safir 1 sur sa table de lancement
Rendu d'un satellite Mesbah A en orbite


Mesbah A (« lanterne » en persan) est la première famille de satellites de télécommunications militaire faravanien. Composée de trois satellites en orbite géostationnaire et de stations-sol permettant d’assurer les communications militaires sur les théâtres d’opérations et avec le Faravan. Le système de communication permet également le dialogue avec les navires et différentes plateformes aéronautiques, notamment les drones. Utilisant la bande X, les satellites Mesbah A fournissent une très haute bande passante aux utilisateurs du système et également des capacités d'interopérabilité avec l'Organisation des Nations Démocratiques. Les satellites ont été renforcés pour résister aux menaces les plus avancées, dont le brouillage, les attaques cyber et les impulsions électromagnétiques. Dotés de dispositifs de surveillance périmétrique pour détecter l’approche de débris ou de satellites adverses, Mesbah A peut manœuvrer pour éviter l'interception tout en contribuant à l'appréciation de situation en orbite géostationnaire.

Mesbah A va considérablement accroître les capacités des armées et permettre au Faravan de disposer d’une plus grande autonomie de décision et d’action. Il s'agit de la première brique du développement des capacités spatiales militaires pour l'Armée de l'Air. Le déploiement de tels moyens est rendu nécessaire par l'évolution du champ de bataille et de la montée en puissance des forces armées faravaniennes. Alors que la composante spatiale gagne en importance et que les théâtres de guerre sont toujours plus éloignés et globalisés, la capacité de disposer de moyens de communications sécurisés devient fondamentale. La mise en place de ces technologies permettra également le déploiement de nouveaux moyens spatiaux, notamment de renseignement, facilités par la possibilité d'établir un dialogue instantané avec les différents assets en orbite. Les satellites Mesbah ont été durcis dés leur conception afin de leur permettre de durer en anticipant les menaces futures.

La réalisation des satelittes Mesbah A a été confiée à la division spatiale des Industries Aéronautiques du Faravan (IAF) sous supervision du CEAS qui à la charge d'établir le cahier des charges selon la direction du ministère des Armées faravanien. Le CEAS est également en charge de la mise en orbite des satellites grâce au lanceur lourd Safir 1.


CEAS a écrit :
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Type : Communications militaires

Fréquences : Bande X

Propulsion : Electrique

Energie : Deux panneaux solaires

Masse : 3,5 tonnes

Orbite : Orbite géostationnaire

CEAS a écrit :
LISTE :

SATELLITE / SITE / LANCEUR / DATE

Mesbah-A1 / Gilanan / Safir-1 / 09/02/2017

Mesbah-A2 / Gilanan / Safir-1 / 05/03/2017

Mesbah-A3 / Gilanan / Safir-1 / 20/03/2017
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SATELLITES - Rasad




Safir 1 sur sa table de lancement
Rendu d'un satellite Rasad en orbite


Rasad (« Observation » en persan) est la première famille de satellites d'observation optique du Faravan. Composée de trois satellites en orbite héliosynchrones et de stations-sol pour le pilotage du système, il permet l'acquisition d'imagerie optique très haute résolution a des fins de renseignement. Les images prises par les satellites Rasad sont transmises aux stations-sol de manière digitale via les satellites de télécommunication Mesbah. Cette technologie leur permet de transmettre leurs données en temps réel et peu importe leur position en orbite. La grande dimension des satellites Rasad permet la mise en œuvre de miroirs de grande dimensions et une durée de vie allongée comparée aux satellites classiques, notamment grace a des réservoirs de carburants intégrés. Ces satellites d'observation peuvent prendre plusieurs types d'images, visible ou infrarouge, et avec différents modes, en bande ou simples. Les trois satellites seront lancés sur des plans d'orbites légèrement différents, ce qui permettra l'observation du sol a des heures de la journée différente afin d'assurer la couverture la plus complète possible.

Ces satellites d'observation vont donner accès au Faravan à une capacité de renseignement autonome pour agrémenter son appréciation de situation. Première capacité de ce genre sur le continent afaréen, la constellation Rasad marque une étape significative dans le développement des capacités spatiales faravaniennes. De par les accords passés avec l'Organisation des Nations Démocratiques, ces satellites bénéficieront également aux services de renseignements partenaires. Les satellites Rasad aideront en outre à appuyer les capacités de commandement, d'identification, de ciblage et de conduite des opérations.

La réalisation des satellites Rasad a été confiée à la division spatiale des Industries Aéronautiques du Faravan (IAF) sous supervision du CEAS qui à la charge d'établir le cahier des charges selon la direction du ministère des Armées faravanien. Le CEAS est également en charge de la mise en orbite des satellites grâce au lanceur lourd Safir 1.


CEAS a écrit :
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Type : Reconnaissance optique

Résolution : Très Haute

Propulsion : Hydrazine

Energie : Quatre panneaux solaires

Masse : 5 tonnes

Orbite : Orbite héliosynchrone

CEAS a écrit :
LISTE :

SATELLITE / SITE / LANCEUR / DATE

Rasad-1 / Gilanan / Safir-1 / 16/04/2017

Rasad-2 / Gilanan / Safir-1 / 02/05/2017

Rasad-3 / Gilanan / Safir-1 / 29/05/2017
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SATELLITES - Noor




Safir 1 sur sa table de lancement
Rendu d'un satellite Noor en orbite


Noor (« Lumière » en persan) est la deuxième famille de satellites d'observation du Faravan et la première a se baser sur un radar à synthèse d'ouverture. Similairement aux autres constellations de gros satellites envoyées par le Centre des Etudes Aérospatiales, le système Noor se compose de trois satellites en orbite basse. Il est complété par des stations-sol pour le pilotage du système. Similairement aux satellites Rasad, la famille Noor permet l'acquisition d'imagerie haute résolution, bien que radar, a des fins de renseignement. Les images prises par les satellites Noor sont également transmises aux stations-sol de manière digitale via les satellites de télécommunication Mesbah. Cette technologie leur permet de transmettre leurs données en temps réel et peu importe leur position en orbite. La grande dimension des satellites Noor permet la mise en œuvre d'un radar de grande dimensions et une durée de vie allongée comparée aux satellites classiques, notamment grâce a des réservoirs de carburants intégrés. En ce sens, ces satellites partagent un certain nombre de technologies développées dans le cadre du programme Rasad. Les trois satellites seront lancés sur des plans d'orbites spécialement conçus afin de couvrir la surface océanique du globe a une fréquence aussi soutenue que possible.

En effet, les satellites Noor sont conçus principalement afin de donner au Faravan une capacité de renseignement autonome pour contribuer a l'appréciation de situation maritime globale. Ils permettent de détecter et de traquer en temps réel les navires du monde entier afin d'assurer leur suivi et, éventuellement leur ciblage. La technologie du radar à synthese d'ouverture est idéale pour cet emploi au vu de la facilité à détecter un navire par cette méthode. La résolution permise par le radar avancé sur les satellites Noor permet quant à elle d'identifier précisément le type et la classe du navire observé. Dans le même temps, le radar permet aux opérateurs du satellite de s'affranchir de la météo en étant capable de prendre de l'imagerie au travers des nuages, ce qui est idéal en milieu maritime. En complément de la capacité d'observation radar, une petite charge utile de reconnaissance électromagnétique permet d'identifier la signature électronique des navires et de renforcer ainsi la compréhension du milieu observé. Enfin, ces satellites disposent également d'une capacité d'observation terrestre secondaire en renfort de la constellation Rasad, notamment afin d'assurer une permanence d'imagerie quand la météorologie ne le permet pas. Les satellites Noor sont à termes destinés à être complétés par une constellation de satellites de reconnaissance électromagnétiques plus petits et dédiés à l'identification puis la triangulation des cibles maritimes. Ce programme vise à développer significativement les capacités des forces armées faravaniennes à détecter, catégoriser et suivre la situation maritime globale a des fins de reconnaissance et de ciblage.

La réalisation des satellites Noor a été confiée à la division spatiale des Industries Aéronautiques du Faravan (IAF) sous supervision du CEAS qui à la charge d'établir le cahier des charges selon la direction du ministère des Armées faravanien. Le CEAS est également en charge de la mise en orbite des satellites grâce au lanceur lourd Safir 1.


CEAS a écrit :
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Type : Reconnaissance radar

Résolution : Haute

Propulsion : Hydrazine

Energie : Deux panneaux solaires

Masse : 4 tonnes

Orbite : Orbite basse

CEAS a écrit :
LISTE :

SATELLITE / SITE / LANCEUR / DATE

Noor-1 / Gilanan / Safir-1 / 05/07/2017

Noor-2 / Gilanan / Safir-1 / 28/07/2017

Noor-3 / Gilanan / Safir-1 / A VENIR
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SATELLITES - Daria




Safir 1 sur sa table de lancement
Rendu d'un satellite Daria en orbite


Daria (« Mer » en persan) est la première famille de satellites dédiés au renseignement électromagnétique pour le Faravan. Il s'agit également de la première constellations de satellites du Centre des Etudes Aérospatiales destinés à travaillés en essaim. En effet, le système Daria se compose de quatre essaims de deux satellites chacun placés en orbite basse (environ 1300 kilomètres d'altitude). Des stations-sol dédiées au pilotage du système permettent également une interopérabilité avec les satellites Noor. En complément de ces derniers, la constellation Daria recueille les signaux électromagnétiques provenant des océans pour les envoyer en temps réel pour analyse vers le sol. Prenant part entière au sein du système spatial global faravanien, les satellites sont capables d'assurer la transmission de leurs informations vers les stations-sol de manière digitale via les satellites de télécommunication Mesbah. Cette technologie leur permet de transmettre leurs données en temps réel et peu importe leur position en orbite. La charge utile des satellites Daria se compose d'antennes capable de percevoir les signaux électromagnétiques provenant de la surface. Les huit satellites seront lancés deux par deux sur des plans d'orbites similaires à la constellation Noor et spécialement conçus afin de couvrir la surface océanique du globe a une fréquence aussi soutenue que possible.

La constellation Daria est conçue afin de compléter les satellites Noor et fournir une capacité d'identification et de triangulation des cibles maritimes de manière autonome. Les satellites Daria fonctionnant par paire interceptent les émissions des navires reçues depuis la surface des océans. Grace a leur charge utile de renseignement électromagnétique, ils sont capables d'identifier le type d'émission captée et de la catégorisée pour identifier son émetteur. Ainsi, les différentes communications, signaux de radars et autres systèmes sont classés et permettent à l'analyste de déterminer avec précision quel type de navire est détecté. En parallèle, l'essaim de deux satellites Daria va travailler conjointement pour trianguler la position exacte de l'émetteur et donc assurer son suivi géographique. Comme les satellites Noor, ils permettent de détecter et de traquer en temps réel les navires du monde entier afin d'assurer leur suivi et, éventuellement leur ciblage. Les satellites sont également dotés d'une capacité optique secondaire en basse résolution qui permet de détecter automatiquement le sillage des navires. Cela permet d'affiner la détection et le suivi des navires en mer. En travaillant de paire, ces deux constellations peuvent chercher de manière autonome une cible maritime, la positionner très précisément, assurer son suivi mais également la catégoriser en fonction de ses émissions électromagnétiques puis de l'identifier visuellement. Ce système complet assure une indépendance totale pour l'appréciation de situation maritime à l'échelle globale. Des applications tactiques sont également possibles dans la mesure ou le taux de revisite important permis par le grand nombre de satellites impliqués assure un suivi en temps réel de la situation a la surface et un ciblage sans délais.

La réalisation des satellites Daria a été confiée à la division spatiale des Industries Aéronautiques du Faravan (IAF) sous supervision du CEAS qui à la charge d'établir le cahier des charges selon la direction du ministère des Armées faravanien. Le CEAS est également en charge de la mise en orbite des satellites grâce au lanceur lourd Safir 1.


CEAS a écrit :
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Type : Renseignement électromagnétique

Récepteurs : Radio/Radar

Propulsion : Hydrazine

Energie : Un panneau solaire

Masse : 2,5 tonnes

Orbite : Orbite basse

CEAS a écrit :
LISTE :

SATELLITE / SITE / LANCEUR / DATE

Daria-1A / Gilanan / Safir-1 / A VENIR
Daria-1B / Gilanan / Safir-1 / A VENIR

Daria-2A / Gilanan / Safir-1 / A VENIR
Daria-2B / Gilanan / Safir-1 / A VENIR

Daria-3A / Gilanan / Safir-1 / A VENIR
Daria-3B / Gilanan / Safir-1 / A VENIR

Daria-4A / Gilanan / Safir-1 / A VENIR
Daria-4B / Gilanan / Safir-1 / A VENIR
4600

INFRASTRUCTURES - LE CENTRE D'ESSAIS DU GILANAN




Le spatiodrome du Gilanan et ses pas de tir
Un tir de missile balistique au centre d'essais du Gilanan

Construit en 2017 pour les besoins des forces armées faravaniennes et du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS), le centre d'essais du Gilanan est le site privilégié pour les campagnes de test d'engins balistiques et longue portée au Faravan. Le centre est colocalisé avec les pas de tirs orbitaux sur le spatiodrome du Gilanan, il profite ainsi des infrastructures déjà en place pour assurer le lancement de fusées orbitales. Sa localisation bénéficie également d'une ouverture sans restrictions sur l'Océan des Perles depuis la Corne de l'Afarée. En utilisant les mêmes espaces aériens protégés que le spatiodrome, le centre d'essais dispose d'une fenêtre de tir permettant l'expérimentation d'engins à très longue portées. Un tel besoin est récent, en effet, le Faravan est un vaste pays doté de grands espaces désertiques et montagneux. Ces zones inhabitées sont idéales pour l'installation de champs de tir et les armées faravaniennes en profitent par ailleurs avec de nombreux espaces qui leurs sont réservés et leurs permettent la mise en œuvre d'armements en conditions réelles. Pour autant, ces champs de tirs sont enclavés au cœur du pays et la mise en œuvre d'engins ayant une portée supérieure a quelques centaines de kilomètres y est impossible sans déborder sur des espaces aériens civils. C'était sans compter le développement récent d'un programme balistique dédié à dissuasion tous-azimuts voulue par le président Arash Farajpour afin de protéger le pays. Les besoins d'un tel programme nécessitent de disposer d'engins capable d'atteindre des distances intercontinentales afin de livrer leur charge utile. Le développement de ces missiles nécessite la présence d'infrastructures d'essais qui étaient encore inexistantes au Faravan en raison des causes listées précédemment. Pour soutenir ce programme, il fut décidé d'avoir recours au CEAS afin de construire un site qui serait en mesure de tirer le plein potentiel d'engins à très long rayon d'action. Après avoir considéré plusieurs sites pour cette installation, c'est le spatiodrome du Gilanan qui sera retenu, ses avantages étant indéniables face à la potentielle création ex nihilo d'un couteux centre d'essais.

Le spatiodrome du Gilanan se compose aujourd'hui donc de deux zones distinctes, avec d'un côté les infrastructures civiles et de l'autre le centre d'essais et ses applications militaires. L'opérateur principal et coordinateur du site reste le CEAS, bien que la partie centre d'essais soit administrée et mise en œuvre par les forces armées faravaniennes et notamment l'Armée de l'Air. S'en est aujourd'hui l’utilisateur principal avec les tirs d'engins divers tels que des missiles balistiques, de croisière et d'autres expérimentations aériennes ou maritimes. Tout comme le spatiodrome, le centre d'essais est ouvert à la coopération et il est prévu qu'il puisse être utilisés par des forces alliées ou partenaires en coopération avec le CEAS.

Le centre d'essais dispose de plusieurs zones de tir variées dédiées aux besoins des forces armées. Sur le modèle des pas de tirs de petites dimensions dont est doté le spatiodrome, des aires de lancement permettent la mise en œuvre d'engins balistiques dans diverses configurations, sur table de lancement ou depuis un tracteur érecteur lanceur. Des aménagements souterrains ont également été effectués pour que des tirs depuis silo ou abris renforcé puissent être effectués. Les engins balistiques ne sont pas les seuls armements qui peuvent être mis en œuvre depuis le centre d'essais. Un polygone de tir permet l'expérimentation sur tout une gamme d'engins propulsifs qui peuvent être tirés depuis le centre. Ainsi, des drones cibles peuvent être lancés pour procéder a des interceptions par missiles hautes performances. Bien que d'autres polygones de tir permettent également cela depuis l'intérieur du Faravan, la redondance et l'étendue de l'océan permet d'effectuer des tests plus complets et qui engendrent plus de débris. Des aires de lancements sont également adaptables aux besoins de tires de missiles de croisières et c'est d'ailleurs le cas depuis le sol comme depuis les airs. En effet, le centre d'essais permet à des aéronefs militaires d'emprunter l'espace aérien afin de procéder a des tirs en vol, que ce soit pour de simples missiles classiques ou de croisière, comme pour des engins plus exotiques. A ce titre, le centre d'essais du Gilanan se trouve au cœur des expérimentations pour les engins hautes performances des forces armées faravaniennes.

C'est tout naturellement au vu de sa position que le centre d'essais du Gilanan bénéficie également des pleines infrastructures de soutien du spatiodrome. En plus de ces installations, une station de flanquement dédiée à été installée afin de permettre la télémesure, télécommande et trajectographie des engins a très grande portée. Avec un espace aérien dédié ainsi que des moyens de suivi adaptés aux trajectoires balistiques ou au contraire basse altitude, le centre d'essais permet des tirs jusqu'à 8000 kilomètres, ce qui permet de couvrir l'ensemble des besoins pour des engins modernes. Dans le cas de certains tirs complexes, des navires d'essais et de mesure dédiés en plus d'aéronefs de poursuite et d'observation peuvent compléter le dispositif.
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