11/05/2017
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Presse & médias dans la Ligue

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note HRPLa première partie de ce topic est dédié à l'explication de la situation et de l'histoire de la presse dans la Ligue ( notaments les différents médias qui existent actuellement ). Le reste de ce dernier servira de salon de presse classique où seront posté des actualités quotidiennes sur le pays
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Encyclopédie de la presse au sein de la Ligue libre de l’Altakust

Avant l’indépendance, la presse altakustienne était intimement liée à l’histoire coloniale de la Confédération zélandaise. On ne retrouvais que très peu de forme d'information pouvant être désigné comme de la presse écrite et publié par des locaux. Il faut attendre 1860 pour que les premiers titres de presse apparaissent en Altakust. Ces derniers étaient directement importés d'autre terres Zélandais. Ils s’adressaient avant tout aux colons, aux fonctionnaires et aux marchands zélandais. Parmi eux ont retrouvais « De Confederatie Koerier » (Le Courrier Confédéré), fondé en 1861, il fut le tout premier journal imprimé localement, essentiellement un relais d’informations administratives, commerciales et religieuses. Ainsi que le « Het Zendingsblad » (Le Journal Missionnaire), apparu en 1874, qui servait les missions chrétiennes en publiant des récits sur l’évangélisation et la « civilisation » des populations locales ainsi que de relais de presse pour les nombreux religieux venu s'installer en Altakutz après la décision du gouvernement central d'interdire tous les cultes. Cette décision n'étant pas appliqué en Altakutz de par son statut particulier ainsi que pour éviter des révolte autochtone très attaché à leur culte, ce qui de fait permettait à la religion chrétienne de s'implanter sur le territoire.
Ces publications véhiculaient une vision paternaliste du pouvoir, vantant les mérites du progrès colonial et minimisant les tensions sociales et raciales.

Avec l’urbanisation croissante, l’essor du commerce local, et l’émergence d’une élite autochtone instruite, des journaux locaux commencèrent à apparaître, souvent bilingues (zélandais/altakustien, parfois avec des suppléments en portugais ou en langues asiatiques selon les régions ). Parmi les pionniers on retrouve « De Stem van de Kust » (La Voix de la Côte) fondé en 1903, un hebdomadaire qui abordait des questions commerciales, agricoles, mais qui s’aventurait parfois à critiquer la lenteur des réformes et de l'implication du pouvoir Zélandais en Altakust. On retrouve également dans las archives l'apparition « El Candévo », un journal en portugais et en altakustien diffusé dès 1911 dans la province de Candeva. Ce journal, même si il n'avait qu'une importance régionale et n'était à l'échelle du pays pas très lu, nous permet de comprendre que dès son ère coloniale l'Altakutz est un pays multi-ethnique déjà avec ses trois composantes prédominantes ( Zélandais, métisse et Altakustien ) mais également avec les nombreuse diaspora venu s'installer dans le pays en quête d'opportunité notament grâce à libre entreprise garentie par la confédération Zélandaise, l'Altakust était un terre riche et innexploité ce qui a poussé de nombreux étrangers à s'y installer ( Arabophone, lusophone, Nazuméenne, etc... ).
Cependant, c'est durant cette période qu'on vit apparaître un début de censure coloniale : les autorités surveillaient étroitement les publications, imposaient des dépôts légaux et n’hésitaient pas à suspendre des titres jugés révolutionnaire même si ce therme était un peu anachronique pour l'époque puisque personne n'envisageais vraiment de se séparer de la confédération.

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Jeune paperboy dans la ville de Nieuw-Klarenheem.

Les décennies qui précédèrent la guerre d’indépendance furent marquées par la montée des tensions sociales et politiques. De nouveaux journaux apparurent, portés par des intellectuels, des syndicalistes, des nationalistes autochtones ou des enseignants. Beaucoup d’entre eux dénonçaient l’exploitation économique, l’injustice sociale, et l’absence de représentation politique. Les deux grands courants qui allaient plus tard former les piliers de l’Assemblée de Klarenheem avaient déjà leurs organes de presse : Les proto-Vasques éditaient « De Nationaal », un mensuel nationaliste qui appelait à une « autonomie forte » au sein de la Confédération zélandaise. Tandis que le Le futur courant hoogenbergien s’appuyait sur « Het Rood Blad » (La Feuille Rouge), publication ouvrière, qui exigeait réformes sociales et redistribution.
Face à ces voix de plus en plus audacieuses, les autorités coloniales durcirent la répression : confiscations, emprisonnements de rédacteurs, fermetures temporaires de journaux. Mais loin d’éteindre le mouvement, ces mesures radicalisèrent les rédactions, qui devinrent des foyers essentiels de l’agitation révolutionnaire.

Quand éclata la guerre d’indépendance en 1952, le paysage médiatique colonial était déjà hautement polarisé : D’un côté, la presse loyaliste, fidèle à la Zélande, tentait de minimiser les événements et de défendre l’ordre établi. De l’autre, les journaux insurgés, clandestins ou semi-clandestins, galvanisaient les masses avec des appels à la résistance, des portraits de martyrs, et des dénonciations sans relâche de la répression. L’imprimerie mobile, les tracts artisanaux, les radios pirates vinrent compléter ce paysage

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Le journaliste Sven De Graef, figure révolutionnaire, célébrant la victoire à la fin de la guerre
civile sur le parvis du Conseil fédéral avec des soldats.

La première chose qui change réellement à la suite de la guerre qui verra naître l'Altakust libre, c'est l'écriture et l'institutionalisation de la charte de Klarenheem. Pour rappel, ce dernier est le texte fondateur de la Ligue et y sont inscrit de nombreux principe, tous encore en vigueur aujourd'hui. La Liberté d'expression et de la presse est un des Verset les plus important de la Charte et le voici :

📜 Verset IX — De la Liberté d’Expression et de Presse

« Que nul pouvoir, nul magistrat, nul corps d’autorité, fut-il issu du Peuple ou des Assemblées, ne saurait restreindre le Verbe libre, l’Impression légitime ni l’Écrit sincère.
Il est solennellement proclamé que toute personne, tout citoyen et toute communauté, a droit de dire, de publier, d’écrire, de représenter et de transmettre ses pensées, ses opinions, ses convictions, sans censure préalable, ni intimidation, ni menace d’aucune nature.
La presse, sous toutes ses formes présentes et futures, est déclarée libre, indépendante et garante de la pluralité des voix, pourvu qu’elle ne porte atteinte à la sûreté générale, à l’intégrité des personnes, ni à la paix publique.
Les actes de censure arbitraire, les destructions d’écrits, les entraves à la diffusion des idées et les persécutions contre les écrivains, journalistes, imprimeurs ou orateurs sont réputés crimes contre la Liberté, et punis selon les Lois.
Ainsi est affirmé, pour les générations à venir, que la liberté de pensée, la liberté de dire, et la liberté d’écrire sont les pierres d’assise d’une Nation véritablement libre. »


Depuis ce moment, la presse altakustienne a connu une trajectoire à la fois explosive et tumultueuse. Libérée des contraintes coloniales, elle est devenue l’un des piliers de la jeune nation, reflétant la diversité politique issue de l’Assemblée de Klarenheem.
Dans les années 1960 et 1970, deux grands courants dominaient : la presse des Vasques ardentes, souvent nationaliste, conservatrice et militariste, et celle de la Section Hoogenberg, socialiste, syndicaliste et progressiste. Cette rivalité a animé les débats publics, donnant naissance à une culture de presse passionnée, souvent polarisée, mais incroyablement vivante.

Les décennies suivantes ont vu l’émergence de nouveaux acteurs : médias indépendants, presses régionales, radios communautaires, puis chaînes de télévision et, à partir des années 1990, des portails numériques. Si la Charte garantit toujours la liberté d’expression, des tensions récurrentes ont marqué cette histoire : accusations de propagande partisane, tentatives de contrôle des médias publics, violences contre les journalistes dans les périodes de troubles. En 2016, l’Altakust se distingue par une presse foisonnante mais fragmentée : quotidiens partisans, magazines d’opinion, chaînes d’information continue, plateformes numériques, sans compter l’essor des blogs et réseaux sociaux. Le pluralisme est réel, mais il s’accompagne de vives inquiétudes sur la désinformation, les bulles idéologiques et les manipulations politiques. Pourtant, aux yeux des Altakutziens, la liberté de la presse reste l’un des acquis les plus sacrés de la Charte, défendu avec vigueur.

On peut noter deux principaux problèmes de la presse Altakustienne hors du fait que cette dernière est très partisanes ce qui suivant le point de vue peut-être positif ou négatif. Dans un premier temps, les subventions publiques sont octroyées selon des critères assez opaques, ce qui est souvent favorables aux deux blocs dominants délaissants alors les autres médias nationaux tel que l'« Altakust Vrij ». On remarque également une autocensure fréquente : les titres savent jusqu’où ne pas aller pour éviter des représailles informelles (boycott, perte d’accès, campagnes publiques hostiles), ce qui peut limiter souvent les point de vu sur des sujets jugé sensible. On a notament eut cette situation en 2007 quand le journal « De Stem van de Kust », pourtant historique, a été définitivement démantlé à la suite d'un boycott à l'échelle casis nationale pour des propos pro raprochement avec la confédération Zélandaise. Il faut savoir qu'en 2016 ce genre d'opinion est plus accepté mais en 2007 nous sortions de plusieurs évènement très houleux diplomatiquement avec la Confédération ce qui a fait que le journal c'est retrouvé dans un tempête médiatique inarrêtable.

Aujourd'hui, Le paysage médiatique est très divers :
- que ce soit la presse Vasquienne militante, nationaliste, populiste, elle défend l’honneur national, l’héritage révolutionnaire, et une vision corporatiste de l’État. Elle est souvent marquée par un ton virulent et une mise en scène héroïque des figures vasques. Parmis ses Titres les plus connu on retrouve le « Het Vaderlicht » (La Lumière du Père) → quotidien majeur, très lu dans les zones rurales et parmi les vétérans. Ainsi que le « De Vlam » (La Flamme) → hebdomadaire illustré, connu pour ses couvertures frappantes et ses éditoriaux enflammés.
- ou encore la presse Hoogenbergienne de gauche, socialiste, maximaliste, marxiste, mais résolument nationale, cette presse soutient les réformes sociales, les droits ouvriers, et une vision anti-élitiste, tout en refusant l’internationalisme des autres gauches. Avec des Titres comme le « De Morgenster » (L’Étoile du Matin) → journal du parti, influent dans les milieux ouvriers. Et le « De Hamer » (Le Marteau) → publication hebdomadaire, spécialisée dans les analyses économiques et les luttes sociales.
- On retrouve également de plus en plus une presse libérale et indépendante. Moins puissante mais respectée, cette presse tente de maintenir une troisième voix, en s’adressant à une classe moyenne instruite, urbaine, et désireuse de pluralisme. Les journaux de ces mouvements sont bien moins politique et plus factuel même si loin d'être neutre avec l'« Altakust Vrij » (Altakust Libre) → quotidien urbain majeur, souvent vu comme le « centre » médiatique. et le « De Zeewind » (Le Vent Marin) → magazine culturel, apprécié pour ses reportages littéraires et artistiques.
- Puis enfin on retrouve une presse plus régionale dans les chaques provinces autonome sde la Ligue, notamment dans la province de Candeva, où la presse est marquée par les influences culturelles locales (Nazuméenne, portugaises) et aborde des thèmes plus multiculturels. Dans cette région on retrouve deux journaux majeurs, le « O Pássaro Azul » (L’Oiseau Bleu) → journal bilingue portugais-altakustien. Ansi que le « Candeva Vandaag » (Candeva Aujourd’hui) → quotidien local axé sur les enjeux sociaux et économiques spécifiques.

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Photographie d'une jeune femme lisant l'hebdomadaire « De Vlam » dans le métro de Bronhelm.



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Fin d’année scolaire 2015–2016 : les lycées et collèges fédéraux en pleine période d’examen

Altakust Vrij – 17 Juin 2016 – Rubrique Société

Depuis le début de la semaine, l’ensemble des lycées et collèges fédéraux de la Ligue ont entamé la dernière étape du calendrier scolaire : les examens de fin d’année. Près de 383 000 élèves toutes sections confondu sont mobilisés à travers les établissements du territoire. Les services logistiques du Commissariat ont distribué plus de 890 000 livrets d’examens dans l’ensemble des districts scolaires de la Ligue afin que Les épreuves, qui couvrent l’ensemble des niveaux (du premier cycle jusqu’au certificat de compétence professionnelle) ce déroulent pour le mieux.

Fait notable : pour la première fois depuis l’unification du programme scolaire, tous les candidats au Certificat d’Enseignement Moyen (CEM) devront composer sur une dissertation portant sur un thème d’histoire fédérale. Le sujet de cette année, tiré au sort mardi matin : “La Victoire d’Unité – Héritage politique et devoir de transmission”, renvoie directement à la Guerre civile de libération (1953–1957) et à la fondation de la Ligue.

Pour rappeller un peu l'histoire de l'éducation en Altakust, la stabilisation du réseau éducatif en 2012 a marqué un tournant. Après plusieurs années d’instabilité institutionnelle, de chevauchements de compétences entre districts et de disparités marquées entre les zones urbaines et rurales, le gouvernement fédéral a mis en œuvre une réforme d’ampleur baptisée "Un Blok voor Elk Kind". Cette initiative a conduit à la centralisation progressive des structures scolaires, à l’unification des programmes d’enseignement et à la création des Établissements Scolaires Unifiés (ESU), garantissant à chaque enfant du territoire un parcours éducatif cohérent et encadré. L’accent a été mis sur l’égalité d’accès, la rigueur des enseignements fondamentaux, et l’intégration systématique d’un volet civique et sportif. Le redéploiement des moyens logistiques, la formation intensive des personnels enseignants, et l’introduction d’un tronc commun fédéral ont permis, en quelques années, d’établir un réseau stable bien que jusqu'à maintenant les années scolaires était souvent intérompu pour des raisons logistique.

« L’année scolaire 2015–2016 est la première à avoir été menée entièrement sans interruption majeure depuis la stabilisation du réseau éducatif en 2012. C’est un moment important pour notre jeunesse, et pour la Ligue tout entière », a déclaré Erwin Malhoek, directeur fédéral de l’Instruction générale.

Les résultats définitifs des examens seront proclamés dans les dernières semaines de juin. D’ici là, les épreuves théoriques et pratiques s’enchaîneront selon les filières. On indique déjà une participation très élevée, estimée à 97,4 % au premier jour des épreuves, un record depuis la réforme de 2012.

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Des résultats en hausse pour les tests d’aptitude scolaire selon les premières prévisions

Altakust Vrij – 17 Juin 2016 – Rubrique Société

Le Commissariat fédéral à l’Instruction générale a publié ce matin les premières estimations relatives aux résultats des tests d’aptitude scolaire et au certificat d’enseignement moyen pour l’année 2015–2016. Selon les données provisoires recueillie sur plus de 83 % des établissements du réseau, les moyennes nationales sont en nette progression dans les trois cycles de base : langue-phylosophie, mathématique et connaissance historique.

Le rapport intermédiaire, présenté lors d’un point presse au Commissariat de l’Éducation à Klarenheem, indique une hausse moyenne de 6,4 points par rapport à l’an dernier, avec des progrès particulièrement marqués dans les provinces rurales du sud, longtemps considérées comme sous-dotées. Les établissements scolaires de Meerveld et de Fostenlanden affichent ainsi les plus fortes hausses, avec des progressions respectives de +11 et +9 points.

note infoLes épreuves des tests d’aptitude scolaire et du certificat d’enseignement moyen sont noté sur 100 points.
Selon les analystes du Commissariat, cette amélioration s’explique notamment par le renforcement des inspections pédagogiques, la généralisation du programme d’encadrement des élèves de cycle II, et l’essor du tutorat, instauré en 2014 pour accompagner les élèves à besoins spécifiques.

« La progression de cette année est une reconnaissance du travail de fond mené par nos enseignants et nos personnels éducatifs, dans toutes la Ligue. Elle prouve que nos réformes portent leurs fruits », a également déclaré Erwin Malhoek, directeur fédéral de l’Instruction générale.

Ces résultats provisoires alimentent également les débats autour de la révision prochaine des critères d’admission aux Écoles Professionnelles Fédérales (EPF) et aux Centres Préparatoires aux Hautes Études (CPHE). Le Secrétariat à la Formation supérieure devrait publier ses recommandations d’ici l’été, en vue d’un ajustement des seuils d’admissibilité. La publication complète des résultats définitifs est prévue pour la semaine du 28 juin.

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Candeva "Libérés", la grande finale de première division Altakustienne tient toutes ses promesses.

O Pássaro Azul – 17 Juin 2016 – Rubrique Sport

Stade Fédéral de Klarenheem, 23 Juin 2016, c'était là que plus de 52 spectateur se sont rassemblé pour observer la finale de première division opposant l'Associação Lusitana de Candeva contre le Lûtsestraat Zuid Footbal Club. C'est la première finale de l'histoire de l'ALC et plus générallement de Candeva, une région à majorité Lusophone du pays. Et comme un symbole elle affronte le club de Lûtsestraat Zuid, un équipe réputé pour son très grand centre de formation, sa culture très Zélandaise et surtout pour être le club le plus titré de l'histoire de la première division avec 15 titres même si celà fait 5 ans que cette dernière n'a pas remporté de trophées nationaux. C'est donc un choc à la fois sportif, mais aussi culturel avec des grand enjeux et des équipes aux trajectoires très divergeant.

Et le match ne nous a pas déçu, la pression sur les acteurs nous a offert un match d'anthologie, un vrai combat jusqu'à la finde la rencontre. Cette dernière commence à 20h sur un faux rythme, chaque équipe testant les lignes adverses avec prudence. Mais dès la 9e minute, la rencontre s’enflamme : Tiago Marques, lancé côté droit par un subtil ballon piqué de Rodrigo Queirós, profite d’une hésitation entre Freek Mulder et Lennard Vroom pour glisser le ballon entre les jambes du gardien. c'est 1-0 pour Candeva, la tribune sud, acquise aux supporters candevien explose avec de nombreux fumigènes.

Mais c'était peut-être un peu trop tôt pour célébrer, le Lûtsestraat ne panique pas. Leur jeu se densifie au milieu, avec un excellent pressing mené par van Looy et Terschelling. À la 37e minute, une récupération haute permet à Sem van Hofstede de déborder plein axe. Le milieu offensif dribble Salgado d’un crochet intérieur, puis déclenche une frappe enroulée pied gauche qui se loge dans le petit filet opposé. 1-1, le match est relancé.

La première période se conclut sur une domination stérile de Candeva, qui manque d’efficacité dans les trente derniers mètres, malgré les courses incessantes de Morais.

L’intensité monte d’un cran dès la reprise. Ramos et Mendes, les latéraux de Candeva, prennent l’ascendant dans les duels, mais les occasions franches se font rares. Du côté du Zuid FC, les longs ballons vers Dallinga et Wouters ne trouvent pas preneur, bien contenus par Salgado.

Les entraîneurs procèdent à des ajustements tactiques à l’heure de jeu : Velasquez fait entrer Carlos Mota à la place de Batista, tandis que Ven Dreef repositionne van Hofstede plus bas pour bloquer les transmissions candeviennes.

À la 75e, une superbe combinaison entre Queirós et Carvalho offre une situation de frappe à Mota, mais Vroom s’interpose brillamment. La fin du temps réglementaire voit Candeva pousser, sans parvenir à forcer la décision. Prolongations.

L’entame de la prolongation est marquée par la fatigue. Les crampes apparaissent, les fautes se multiplient. Les deux équipes temporisent, mais le banc lusitanien semble plus frais.

À la 113e minute, alors que tout le monde se prépare à une séance de tirs au but, l’issue se dessine : Mendes déborde sur le flanc gauche et centre fort devant le but. Le ballon échappe à tous, sauf à Carlos Mota, seul au second poteau, qui reprend en demi-volée. But ! La frappe croisée trompe Vroom. 2-1 pour Candeva. Le stade bascule, les supporter de Candeva plus nombreux transforme le stade en une vrai arène se répondant par des chants en portugais.

Dans les dernières minutes, Zuid FC tente le tout pour le tout, mais les Lusitaniens verrouillent l’axe et défendent en bloc. João Pedro Rocha repousse une ultime tête de Wouters à la 120e+1 minute, sauvant la victoire. C'est un titre historique pour l'ALC et pour ses supporters qui le mérite, celà fait 3 ans que le club est sur un pente ascendante et l'an dernier il c'était déjà rendu en finale avec malheureusement un défaite à la clé. Mais maintenant tout le monde est libéré même si les joueurs de Lûtsestraat s'en voudrons longtemps d'avoir raté l'occasion de remettre le club au sommet là où il devrais être.

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Programme Centaure, 1 000 nouveaux véhicules tout-terrain pour l’armée du peuple

Het Vaderlicht – 11 Décembre 2016 – Rubrique « Nation & Défense »

Nous nous retrouvons très tôt ce matin à Grijzebos, il est environ 6h et le secteur logistique n°4 tourne déjà à plein régime pour permettre à la Ligue de renforcer sa garde. En application directe des engagements pris lors du dernier Klarenheem Strategisch Comité, le ministère de la Guerre a confirmé hier le lancement officiel du programme CENTAURE, un projet ambitieux visant à livrer près de 1 000 nouveaux véhicules tout-terrain polyvalents à l’Armée de Terre d’ici fin 2026.

Les véhicules CENTAURE, modèle VLTT-K9 « Grauwolf », sont conçus pour répondre à plusieurs exigences notamment un importante manœuvrabilité sur terrain difficile et une flexibilité tactique importante. Issus d’une conception 100 % nationale, réalisée par le consortium Wervik Technische Groep, ces engins peuvent être configurés en versions de transport, appui-feu léger, évacuation médicale ou reconnaissance.

Le programme CENTAURE ne se limite pas à l’armée : il fait vivre près de 2 000 ouvriers dans trois ateliers principaux, à Noordmeede, Elkenbrug et dans la petite ville industrielle de Ruitspoel. La fabrication repose sur une chaîne simple avec des matériaux en majorité produits dans la Ligue : acier trempé local, moteurs diesel fabriqué près de Bronhelm, peinture antirouille développée à Candeva. Le responsable de l’atelier de Ruitspoel, J. Hermer (56 ans), salue “une commande qui stabilise les emplois pour au moins 3 ans, avec une montée en compétence des jeunes embauchés”. Plusieurs anciens techniciens de l’atelier agricole de Goudholt ont également été convertis sur la ligne de montage.

Bien que nous soyons très enjoués de cette nouvelle qui marque une volonté du gouvernement central d’étendre la capacité de ses forces armées, il faut rappeler que nos forces de sécurité sont principalement concentré dans le maintien de l’ordre dans les marges périphérique de l’Est et du Sud où un certaine forme de crime organisé persiste nécessitant l’emploi régulier des forces armées pour calmer le trouble. Le général-commissaire Wilbrant l’a réaffirmé : « C’est une normalisation capacitaire. Notre armée est défensive, et elle restera défensive. Mais elle doit pouvoir répondre à toutes les formes d’insécurité intérieure ou de pression périphérique. » Dans les campagnes, les habitants se réjouissent de voir « moins de papiers, plus de moteurs » sur les routes rurales, où la présence de l’uniforme reste un garant de paix sociale.


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Fin de la bataille administrative : la barre de Breggendijk est tombée

DE MORGENSTER – 13 Décembre 2016 – Rubrique urbanisme et société


« Elle avait résisté à près de 10 ans de lutte administrative mais elle s’est finalement effondrée ce matin dans un nuage de gravats, emportant avec elle plus de cinquante ans d’histoire ouvrière. »

Ce samedi matin, à 07h42 précises, une charge de 83 kilogrammes d'explosifs a mis fin à la vie d’un géant de béton de 13 étages. La barre 7B du quartier Breggendijk, en périphérie ouest de Talderan, a été réduite en poussière sous les yeux d’anciens habitants, de responsables municipaux et de quelques représentants syndicaux.

Érigée en 1962 par la Régie municipale du Logement sous l'impulsion du Plan Wilmer-Hoog, la barre 7B faisait partie d’un vaste projet de résorption de l’habitat insalubre et de relogement des familles ouvrières déplacées par l’extension industrielle. Elle avait accueilli, à son pic, plus de 640 habitants répartis en 196 logements.

Construite par l’architecte Jan-Dirk Bolink aan Stegeman dans un béton brut typique des doctrines modernistes du siècle dernier, sans ascenseurs mais avec des espaces communs et une crèche intégrée, la barre représentait un idéalisme social concret : offrir un toit digne à ceux qui bâtissaient les usines alentour. Les premières familles venaient de Scharenbeek, de l’ancien bidonville de Noorddam, ou de logements de fortune évacués lors du redécoupage autoroutier.
« C’était gris, les murs étaient fins mais c’était chez nous », se souvient Pieter Vos, 67 ans, ancien ouvrier des forges de De Smeer, qui y a élevé ses trois enfants.

La dégradation s’est amorcée dès les années 1990-2000. Le démantèlement progressif de l’industrie lourde dans la région a précipité le chômage massif, la paupérisation du quartier et l’apparition de réseaux de trafic, notamment en lien avec l'arrivée d’un immigration en marge. En 2004, le bâtiment a été placé sous régie spéciale. Des ascenseurs défectueux, des infiltrations constantes, un chauffage central hors service et la prolifération de punaises ont fini de ruiner la réputation du lieu. En 2013, un rapport du Conseil sanitaire régional qualifie la barre de « non viable à moyen terme ». Le quartier reste, pourtant, vivant malgré tout. Les solidarités locales persistent : école populaire, jardin communautaire, syndicat de locataires très actif, cercle ouvrier. Mais l’exode s’accélère.

L'actuelle majorité municipale (coalition entre le BSP et le PRU) a entériné en 2014 le Plan de reconversion urbaine de Breggendijk, qui prévoit la destruction des barres 6B et 7B au profit d’un « quartier à échelle humaine, mixte, durable, salubre et économiquement actif ». Sur l’ancien emplacement de la 7B seront construits 82 logements sociaux basse consommation, un centre de santé de proximité, une coopérative alimentaire portée par l’ancienne association de locataires, et une place centrale avec un kiosque pour organiser des événements communautaires.

Pour la Section Hoogenberg, l'opération n’est pas sans ambiguïté. S’il reconnaît la nécessité de reconstruire face à l’indignité de certaines conditions de logement, il rappelle que cette destruction symbolise aussi l’échec des politiques de maintenance et de présence publique dans les quartiers défavorisés. Le Parti a exigé que l'ensemble des habitants relogés entre 2014 et 2016 soient prioritaires et garantis dans le futur lotissement,



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