Création de pays : Royaume d'Austaria
Généralités :
Nom officiel : Royaume d'Austaria
Nom courant : Austaria
Gentilé : Austarien, Austarienne
Inspirations culturelles : Royaume-Uni (pour la métropole), Qatar et Perse (pour l'île de Varsan), Jeju (pour les îles Jaegon), Seigneuries médiévales (dans son ensemble)
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Anglais austarien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Varsaen (dialecte perse), Arabe, Jaegonwan (dialecte coréen avec des éléments japonais)
Drapeau :

Devise officielle : God bless the King and his people (Dieu bénisse le Roi et son peuple)
Hymne officiel :
I Vow To Thee My Country
Je te jure mon pays
Monnaie nationale : Talir Austarien (TA), communément appelé Talir.
Capitale : Landor
Population : 4 579 450 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :

Carte de la métropole austarienne.

Carte de l'île de Varsan et des îles à proximités.

Cartes des îles Jaegon.

Carte de la métropole austarienne : Domaine Royal, Duché de Weistmester, Principauté Ecclésiastique de Kreshire, Duché de Lasley.

Carte de l'île de Varsan et des îles à proximités : Duché de Nord Varsan, Marquisat de Shahirazan

Cartes des îles Jaegon : Comté des îles Jaegon
Histoire : Voir ici
Mentalité de la population :
Les austariens forment un peuple fier de leur passé, attaché à leurs traditions et particulièrement résilient face à l'adversité. C'est également une population particulièrement soumise au système des castes en place dans le Royaume, dont l'esprit de contestation est particulièrement rare, voir considéré comme une anomalie suffisante pour se faire ostraciser socialement par ses proches, tout particulièrement après les événements du XXème siècle. Les austariens forment donc un peuple peu ouvert au changement et se repose beaucoup sur les guildes, ainsi que sur leurs seigneurs, pour décider de la façon dont le pays doit être administré. Cette mentalité très particulière repose sur une vision qui présente les castes supérieures comme naturellement assignées à la gouvernance du pays, tandis que les castes inférieures sont celles qui contribuent à l'effort de croissance de la nation. Au centre de ce système, chaque citoyen, voir même famille, cherche à s'élever socialement dans le but d'accéder aux castes hiérarchiquement au-dessus d'eux. De ce fait, ce mélange d'esprit de compétition méritocratique et de conformisme en fait le seul moyen d'ascenseur social dans le Royaume, bien que cette capacité d'évolution dépende du territoire sur lequel un austarien se trouve et où certaines castes sont quasiment inatteignables pour le commun des mortels. L'effondrement de l'Empire coloniale et les crises passées ont durement marqué l'esprit populaire, qui a développé une identité profondément marquée par le patriotisme et l'image du Roi (et des seigneurs) qui serait l'ultime gardien de la civilisation austarienne, à tord ou à raison.
Place de la religion dans l'État et la société :
La religion officielle du royaume est le Christianisme Catholique, soit celui respectant l'autorité de la Catholagne. La place des religieux est très importante au sein du Royaume, puisqu'ils disposent pour certains d'un pouvoir terrien important, dans presque toutes les seigneuries, et dont l'influence dépasse largement le cadre du spirituel. Il n'est donc pas rare de retrouver des conseillers ou des ministres de seigneurs qui sont issus des rangs de l’Église. Tout au long de son histoire, les Rois austariens ont longtemps appliqué le maintient et la propagation de leur religion avec rigueur et force à travers l'ensemble de leur Empire colonial, résultant en une persécution religieuse des cultes minoritaires, par période. Cependant, cette forme radicale se modère au cours de la fin du XIXème siècle, avec l’avènement de monarques plus tolérant sur cet aspect. Il faudra cependant attendre le début du règne de George VIII, dirigeant particulièrement réformiste, pour voir un décret royal garantir officiellement la liberté de culte pour tous les croyants non-catholiques, au milieu du XXème siècle, une initiative déjà initié par ses deux prédécesseurs, mais qui n'a pu être concrétisé que sous son règne. Sa grande tolérance en a donc fait un figure appréciée des minorités ethniques et religieuses du Royaume, auxquelles il a accordé beaucoup plus de droits d'expression, au cours de son très long règne.
En-dehors du catholicisme, on retrouve une importante minorité protestante, dont l'ensemble des courants en font le second mouvement religieux le plus pratiqué dans le pays. Ces communautés sont surtout présentes en outre-mer et une partie importante dans le sud du Duché de Lasley. Suivi de très près derrière, on retrouve de nombreux croyants de l'Islam varsaen, dont la quasi-totalité de ses derniers résidents sur l'île de Varsan, avec la grande mosquée de Shahirazan comme principal lieu de culte à l'échelle nationale. Pour ce qui est des îles Jaegon, le Bouddhisme dispose d'une place très importante au niveau culturel du comté, bien que la majorité des habitants se soient converti au christianisme, certains rites et fêtes traditionnelles continuent d'être entretenues. Si le Royaume est beaucoup plus souple en matière de religion, l’athéisme reste une pratique officiellement peu courante, avec seulement 6% de la population qui n'est pas croyante, bien que ce chiffre soit en augmentation chaque année.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Système politique :
Le système politique austarien se repose beaucoup sur ses castes et tout particulièrement le rôle de la noblesse dans celui-ci. Il n'y a que peu de place pour l'expression populaire, ce qui fait du Royaume d'Austaria une nation qui n'est pas versée dans la démocratie, bien que les réformes entamées sous le règne de George VIII ont permis de grandes avancées en matière de droit pour le peuple et la réduction des répressions politiques contre les opposants au régime. Si la formation de mouvement politique est autorisé depuis 1972, dans les faits, toute les seigneuries ne laissent pas autant de liberté leurs sujets. A titre d'exemple, on retrouve des "Assemblées citoyennes", des parlements consultatifs, dans le Duché de Weistmester, le Marquisat de Sahirazan ou le Comté des îles Jaegon, qui permettent au peuple d'élire des représentants, suivant certaines conditions propres à chaque institution. Tandis que de l'autre, on peut avoir un contrôle total de la vie politique, comme dans le Duché de Lasley, où le Duc possède un pouvoir très important.
Dans les plus hautes sphères de l’État, cependant, on peut retrouver des alliances de nobles aux intérêts et à la vision commune, dont les deux principaux groupes sont les conservateurs et les réformistes, bien qu'une multitude de sous-entités à ces deux-là puissent exister. L'objectif de ces regroupements est de pouvoir posséder une influence suffisante pour orienter la direction que prend le pays, notamment en s'attirant les bonnes faveurs du Roi, qui a la main mise sur le contrôle du Royaume, via le gouvernement qu'il constitue lui-même et dirige à sa guise. En 2016, le groupe le plus influent est celui des réformistes.
De façon globale, il n'y a pas de séparation des pouvoirs, l'exécutif, le judiciaire et le législatif sont entre les mains des seigneurs qui dirigent leurs terres de façon presque libre, dans la limite où ils ne peuvent pas aller à l'encontre des directives royales, dont l'accentuation permet de déterminer le degré de centralisation du souverain actuel, tout comme la puissance de ses principaux vassaux, qui vont naturellement chercher à éviter la publication de toute directive qui leur serait désavantageuse.

Guildes : Colonnes vertébrales de la société austarienne, ce sont des organisations, techniquement indépendantes, qui regroupent des familles aux domaines d'expertises divers. Chaque guilde est rattachée à une seigneurie, où elle dispose d'un monopole total sur le domaine qu'elle détient (par exemple une guilde minière, une guilde des transports, une guilde des médecins...). Structurellement, une guilde a pour devoir de fournir les moyens nécessaires de production aux familles la composant, qui en retour contribuent au maintien et au fonctionnement de cette dernière. Pour faire simple, se sont de puissantes corporations de petites entreprises. L'objectif final de ce système unique est de permettre à chaque seigneurie une certaine forme d'autonomie économique, mais également une distribution des moyens de productions à plusieurs petites entités, plutôt qu'à de grandes entreprises, dont le principe est considéré comme efficace par les économistes austariens, qui rejettent les théories capitalistes comme socialistes, qu'ils considèrent comme soit trop individualistes, soit trop centralisé pour contribuer à une réelle croissance du Royaume. Elles sont dirigées par un Maître de guilde, qui est élu tous les 4 ans par les patriarches des familles membres.
Armée royale : Armée officielle du royaume, en charge de sa protection. Elle est dirigée par le Roi et dispose d'une autorité supérieure aux gardes seigneuriales. Elle peut disposer de bases militaires sur l'ensemble du territoire.
Gardes seigneuriales : Armée personnelle du seigneur, en charge de la défense de son territoire. Ses doctrines et son matériel sont décidés par l'armée royale, mais son organisation reste entre les mains du seigneur qui la dirige. Suivant les titres, les gardes seigneuriales ne peuvent pas dépasser un certain effectif, dont la limite est décidée par le Roi. En temps de guerre, les seigneurs doivent intégrer leurs soldats au sein de l'armée royale, ce qui explique que de nombreux exercices militaires communs aient lieu entre les deux entités. Dans les faits, comme pour beaucoup de chose en Austaria, c'est un héritage archaïque du passé.
Les castes sociales :
La séparation de la société en caste est très ancienne en Austaria, permettant une définition précise des rôles de chacun. Cependant, depuis au moins le XXème siècle, ce système a connu de multiples réformes et notamment des assouplissements pour évoluer hiérarchiquement au sein de celui-ci. On peut le séparer en quatre grandes catégories : la haute-noblesse, qui regroupe le Roi et tous les seigneurs terriens, la basse-noblesse, a mis chemin entre le peuple et les seigneurs qu'ils servent, le peuple patricien, membre d'une famille et donc intégré dans la société, représentant la majorité de la population, et les "vilains", une vielle expression péjorative pour qualifier les citoyens libres n'appartenant à aucune de ces catégories et se trouvant marginalisé au plus bas de l’échelon social.

Roi : Souverain du Royaume, il possède un pouvoir de décision pouvant lui permettre de décider de ce qu'il souhaite à travers le pays. Pour l'aider, il compose un gouvernement royal, à qui il délègue de nombreuses tâches. Dans les faits, il ne peut pas décider de tout et n'importe quoi, puisqu'il doit prendre en compte l'influence des seigneurs qui administrent ses terres en son nom et dont l'influence peut parfois surpasser celle du monarque, suivant les époques. Il détient son titre jusqu'à sa mort et un héritier est choisi parmi les membres de sa famille, par les Seigneurs-électeurs.
Seigneurs-électeurs : Ils sont les vassaux terriens directs du Roi, les personnalités les plus influentes du pays après leur dirigeant. Sous ce titre, ils ont pour tâche de conseiller leur souverain et dispose d'un ou plusieurs votes (suivant le titre) pour élire le nouveau Roi, à la mort du précédent. Ils disposent généralement de prérogatives spéciales qui font qu'on peut les retrouver, eux ou un de leurs proches, à des postes dans le gouvernement royal, souvent par tradition, mais ce n'est pas une obligation.
Seigneurs terriens : Noble disposant de terres qu'il gouverne au nom de son suzerain. Ils contrôlent leur propre garde seigneuriale et forment un gouvernement pour les aider à gouverner. Tout comme ils jurent fidélité à un suzerain, ils peuvent également disposer de leurs propres vassaux qui font de même. Leur titre est généralement héréditaire, à l'exception des seigneurs ecclésiastiques. Individuellement, ils financent gracieusement les guildes de leur territoire, sous la forme d'investissements, pour recevoir en échange une partie de leurs bénéfices, rendant certains seigneurs particulièrement riche. (Les Seigneurs-électeurs sont également des seigneurs terriens).
Familles patriciennes / Grandes Familles : A l'origine un regroupement de personnes liées par le même sang, le terme s’élargit de nos jours pour y inclure les citoyens qui louent leurs services à ces familles. Elles peuvent se spécialiser dans un ou plusieurs domaines d'activités économiques, pouvant ainsi faire partie d'une ou plusieurs guildes. Dirigé par un patriarche, il a la responsabilité du bien-être de ses membres. En réalité, l'objectif d'un patriarche est bien souvent de se faire élire à la tête d'une guilde, dont la position de certaines peut-être suffisamment influente pour rivaliser avec certains seigneurs. Il n'est donc pas rare de trouver des membres de la basse-noblesse à la tête de ces familles, qui cherchent à s'élever socialement. Dans une certaine mesure, des seigneurs peuvent accorder leurs faveurs à certaines familles, faisant d'elles des "Grandes familles", qui disposent de droits et d'avantages supérieurs à d'autres sur ses terres. La quasi-totalité de la population appartient à une famille, nécessaire pour pouvoir gagner sa vie. Pour fonder une famille, il faut être soit reconnu par une guilde, soit reconnu par un seigneur. Leur rayon d'action est généralement limité à la seigneurie où ils résident, mais leur influence peut-être très importante si elles sont soutenues par un Seigneur-électeur, voir le Roi en personne.
Citoyens libres : Il n'est ni membre d'une famille patricienne, ni ne loue ses services à cette dernière. Cela peut être un statut transitoire lorsqu'une personne cherche à intégrer une famille, voire à construire sa propre famille. Mais on peut également y retrouver des rebuts de la société, tels que des criminels, des opposants politiques, des personnes bannies de leur famille ou qui n'arrivent pas à louer leurs compétences. Du fait du système des guildes/familles, faire partie de cette catégorie n'est pas une bonne chose sur le long terme, puisqu'il est très difficile de trouver un revenu stable ou de compenser les avantages sociaux de faire partie d'une famille.
Principaux personnages :

George VIII (93 ans), Roi d'Austaria et Duc de Weistmester
James Calendor, Lord du Royaume, Patriarche de la Grande famille Calendor, Chancelier du Royaume d'Austaria
Edward of Austaria (66 ans), Prince d'Austaria, Jeune Duc de Weistmester, Régent-désigné du Duché de Weistmester
Albert V of Lasley (67 ans), Duc de Lasley, Prince de New Austaria et Maréchal du Royaume d'Austaria.
Edmond III of Hammer (71 ans), Vicomte d'Hammer, Grand Intendant du Royaume d'Austaria.
Politique internationale :
Le Royaume d'Austaria a toujours été en contact avec les autres nations du monde, de par sa colonisation, ses guerres ou ses relations plus pacifiques. Avec les périodes de déclin successives qui ont quasiment anéanti son rôle de puissance, le pays se positionne pour le moment sur une neutralité complète au niveau international, favorisant l'entente cordiale avec ses voisins, notamment Caratrad, pour s'assurer de son intégrité. Pour autant, le Royaume est assied sur une véritable mine d'or, avec de nombreuses ressources naturelles non-exploitées, avec de nombreux réformistes qui soutiennent l'ouverture de l'économie vers l'extérieur du Royaume, afin que les investisseurs étrangers puissent aider au développement de l'économie royale, voir s'en servir de tremplin pour trouver une grande puissance en capacité d'assurer sa protection... Mais tout cela va nécessiter de toucher au système des guildes, un risque potentiellement à la hauteur des gains attendus.