16/09/2016
04:20:27
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[Altakust/Slaviensk] Un premier partenaire Paltoterran pour Slaviensk !

aéroport diplomatique de Starovsk

Le jeune Second Empire pouvait se vanter d'être un pays très ouvert à l'international, mais si deux continent manquais à l'appel dans la longue liste de Slaviensk, c'était bien le Nazum et le Paltoterra. Et tout particulièrement ce dernier. Il a semblé prioritaire pour l'Empire de trouver un partenaire dans la région, et l'Altakust a semblé se démarquer des autres du sud dudit continent pour son efficacité diplomatique. L'Altakust étant un pays très récemment ouvert à l'international, Slaviensk trouvait également intéressant d'en faire un partenaire privilégié, car l'état émergent serait à l'avenir peut-être, une puissance. Ce qui était certains, c'est que Slaviensk, au vu du début de croissance qu'engageait l'Altakust, pouvait ce fier à un certain développement dudit pays au moins à court terme.

Il était intéressant de se balader dans les rues de la ville en été, la chaleur du doux soleil de Slaviensk changeait de se froid glacial de l'hiver. L'été était pour Slaviensk, une délivrance où les gens se pressaient pour s'amuser, là où l'hiver il préféraient boire un verre de Vodka au coin du feu qui les réchauffais de cette nuit éternel.

Sweltana Volkov, la Ministre des affaires étrangères du Second Empire Constitutionnel de Slaviensk patientait à l'aéroport diplomatique principal de la capitale Impériale. L'avion venait d’atterrir et la délégation étrangère sortait de celui ci. Sweltana Volkov sallua la délégation.

Sweltana Volkov : Salutation excellences ! c'est un plaisir de vous rencontrer.

Sweltana Volkov

Après les mesures de politesses diplomatiques habituelles, la Ministre des affaires étrangères invita les représentants étrangers à entrer dans le convoi diplomatique composé de multiples voitures noirs blindées dont les drapeaux des deux états flottaient à l'avant. Plusieurs agents de sécurité se chargeaient de protéger le convoi contre n'importe quelle menace qui pouvait ce présenter.

Sweltana Volkov : Excellence, je me doit de vous expliquer quelle sera l'organisation de ce sommet. Je vais rester avec vous jusqu'à votre rencontre avec le Tsar au palais d'hiver, et suis ici pour répondre à tout questionnement de votre part durant ce trajet.

La voiture démarra délicatement dans les routes animées et joyeuses de l'été slavis, les restaurants affichaient complet et les gens semblaient de bonne humeur. Il faut dire que cet été, les slavis profitent, car l'été dernier et l'instabilité qu'avait entrainé la fin du régime de l'Union de Novyavik avait un peu gâché les plaisirs de juillet et d'aout.
voiture diplomatique
.
Photographie professionnelle du Représentant et Président des Vasques ardentes Hendrik Maalderij
avec en fond le drapeau des Vasques Ardente et celui du Hoogvlamraad.

La Vrije Liga van de Altakust, jeune État forgé dans le feu de la révolution et des luttes d’indépendance, porte une vision claire de sa place dans le monde : celle d’un acteur nouveau, audacieux, prêt à nouer des partenariats équilibrés et sincères. Longtemps repliée sur ses blessures et ses reconstructions internes, la Ligue sait que son avenir passe par l’ouverture au monde. Elle voit dans ses relations internationales non pas un simple jeu de pouvoir, mais une opportunité de bâtir des ponts, d’échanger des savoirs, et de défendre ses idéaux de souveraineté populaire et de solidarité.

Sur le continent paltoleucien, l’Altakust entend se poser comme une voix distincte, lucide, pragmatique et libre de toute tutelle. Chaque échange diplomatique, chaque ouverture d’ambassade, chaque pacte conclu est pour la Ligue un pas vers son affirmation sur la scène internationale. Elle recherche non pas des alliances de convenance, mais des partenariats fondés sur la reconnaissance mutuelle et le respect des trajectoires historiques.

Aux yeux des commissaires fédéraux, accueillir des partenaires tels que l’Empire Constitutionnel de Slaviensk ou postuler à la Communauté Continentale Paltoleucienne est l’expression d’un projet national plus large, où l’Altakust entend devenir un contributeur actif aux grands équilibres de demain. L’État jeune, mais ambitieux, sait qu’il est observé et il entend prouver qu’il est à la hauteur de ses promesses.

Tjardo van Brökel, le jeune et sérieux Commissaire aux Nations, aux Frontières et aux Relations Extérieures de l’Altakust, descendit de l’avion avec un léger sourire contenu. Derrière ses lunettes, ses yeux sombres analysaient avec curiosité l’agitation de l’aéroport diplomatique. À ses côtés, Hendrik Maalderij, représentant charismatique et puissant des Vasques ardentes, affichait une posture ferme et assurée, contrastant avec son sourire chaleureux aux accents paternalistes. Hendrik portait une veste sobre ornée d’un petit insigne discret des Vasques, tandis que Tjardo arborait un simple badge aux armoiries fédérales.

Quand Sweltana Volkov s’avança pour les saluer, Tjardo s’inclina légèrement, joignant les mains avec respect.

Tjardo van Brökel : « Excellence Volkov, c’est pour nous un honneur et un plaisir d’être reçus en votre grande nation. Nous vous remercions pour cet accueil chaleureux. »

Hendrik, plus expansif, tendit une main ferme à Sweltana.

Hendrik Maalderij : « Madame la Ministre, que l’été slavis nous inspire des discussions aussi chaudes et vivantes que cette belle journée. »

Après les échanges de politesse, la délégation altakustienne s’installa dans la voiture officielle. Tjardo prit place sur le siège arrière, légèrement raide, tentant de maîtriser son léger trac : c’était son premier déplacement international majeur en tant que commissaire, et même si Jelrik Van der Aam l’avait brieffé en détail, il sentait le poids de la responsabilité. Hendrik, lui, s’installa confortablement à ses côtés, croisant les jambes et laissant son regard vagabonder par la vitre.

Pendant que Sweltana exposait calmement l’organisation du sommet, Tjardo écoutait avec attention, hochant doucement la tête.

Tjardo van Brökel : « Merci pour ces précisions, Excellence. Nous sommes heureux de pouvoir avancer ensemble dans ce dialogue. Pourriez-vous nous en dire plus sur la vision que vous portez, vous personnellement, sur l’avenir des relations entre nos deux nations ? »

Hendrik se permit un léger rire en jetant un regard vers Tjardo.

Hendrik Maalderij : « Tjardo aime commencer directement par les grandes questions. Pour ma part, j’espère surtout que vos restaurants sont aussi pleins qu’ils en ont l’air. Une diplomatie à jeun n’est pas une diplomatie efficace, n’est-ce pas ? »

.Alors que les rues de Starovsk défilaient, les deux Altakustiens observaient attentivement la ville Hendrik se permit un léger rire en jetant un regard vers Tjardo.

Hendrik Maalderij :
« Tjardo aime commencer directement par les grandes questions. Pour ma part, j’espère surtout que vos restaurants sont aussi pleins qu’ils en ont l’air. Une diplomatie à jeun n’est pas une diplomatie efficace, n’est-ce pas ? »

Ce n'est peut-être as trop d'usage dans la diplomacie Eurysienne de tant plaisanter ou d'être décontracté mais en Altakust celà fait parti de la culture de ne pas non plus être trop sérieux et de rester décontracter tant que les grande négociation n'ont pas débuter, c'est un signe de politesse de se montrer proche des personnes même sans les connaîtres. Alors que les rues de Starovsk défilaient, les deux Altakustiens observaient attentivement la ville depuis le véhicule. Ce dernier approchais des lieux de pouvoirs de Starovsk
La capitale Impériale, baignée dans le soleil doré, resplendissait. Les drapeaux des deux états flottaient partout le long du chemin du convoi blindé. L'Aéroport diplomatique, qui avait vu de nombreuses délégations la traverser, était inauguré depuis seulement le décembre dernier, à l'occasion d'un sommet diplomatique qui visait à l'établissement d'un droit maritime dans le détroit gris, et peut-être même dans le monde. Mais Slaviensk, ou La Seconde République de Novyavik à cette époque était dans une position bien mauvaise par rapport au reste des états, qui représentaient pour la plupart des grands acteurs d'Eurysie. Mais, le sommet c'était soldé par une humiliation. Humiliation qui avait permis de fragiliser le régime déjà bien instable de la Seconde République, le conduisant, au fur et à mesure, à l'effondrement suite à la démission du Président Viktor Vladimirovitch Mirov, et à l'élection du Président Alexeï Alexeïevitch Rurikov, qui avait, en tant qu'héritier au trône de l'ancienne dynastie des Dragomirov, revendiqué celui ci et pris, au terme d'une modification constitutionnelle, le trône de la Jeune Slaviensk, et celui de toutes les Slaviensk.

Sweltana Volkov écoutait les demandes de la délégation étrangère, elle répondit, peu après au requêtes des diplomates étrangers.

Sweltana Volkov : Ce qui est de mes pensées sur l'avenir de nos relations diplomatiques, je suis plus que confiante. L'Altakust représente pour l'Empire de Slaviensk une façon de développer ses relations dans une autre région du monde jusque là presque "ignorée" par l'Empire qu'est le Paltoterra, alors que le continent juste au nord est bien l'inverse, étant le continent le plus connecté à Slaviensk après l'Eurysie bien sûr, à travers des contacts majeurs tels que Maximus, l'Everia, ou encore Xartez. De plus, nous préférons, pour des raisons idéologiques évidentes aborder le Paltoterra par le sud que par le nord, car cela représente un danger et une potentielle naissance de tension avec les états communistes en Paltoterra du nord. Vous représentez donc un moyen pour nous d'aborder les relations diplomatique avec le Paltoterra, mais vous êtes aussi un état en plein développement, une nation d'avenir, et encore sous estimée par les autres états, qui en plus de cela est positionné sur un passage stratégique, le détroit au sud du Paltoterra. Bien que Slaviensk n'y ai pas d'intérêt économique ni militaire pour l'instant, il vaut mieux faire dans la prévoyance et s'assurer de sa sécurité future.
Sweltana Volkov eut un sourire léger qu'elle ne cacha pas à la plaisanterie de son homologue. Elle répondit par une plaisanterie elle aussi :

Sweltana Volkov : Vous savez, Excellence Maalderij, ici à Slaviensk, même les crises se règlent mieux après une bonne assiette. Malgré tout, la seule chose qu’on refuse de négocier à jeun, c’est la carte des desserts.
La voiture continua sa route à travers la capitale. Ils étaient presque arrivés, les diplomates discutant de certains sujets futiles mais distrayants. Il ne restait plus que quelques instants avant d'arriver au palais Impérial.
Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères de Slaviensk
Sweltana Volkov
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