Luchafego
Généralités :
Nom officiel : República de Luchafego.
Nom courant : Luchafego (se prononce loutchafeguo).
Gentilé : Luchafeguien(ne).
Inspirations culturelles : Cuba.
Langue officielle : Espagnol.
Autre langue reconnue : Aucune.
Devise officielle : Unis par les flammes éternelles de la révolution.
Monnaie nationale : Solé.
Capitale : Furiaroja.
Population : 14 000 000.
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
-10000: Premières traces de la civilisation Nahuel.
-5000: Premières traces de semblant de société.
-3500: Développement de savoirs élémentaires sur les métaux.
37: Unification des tribus par la déclaration de la Principauté Nahuel.
1496: Découverte de l'actuel Costa Sueñoleja par des explorateurs Guadamos.
1501: Colonisation de la Principauté Nahuelle par l'Empire d'Everia.
La première colonisation (1501 -> 1659)
1501: Colonisation de la Principauté Nahuelle par l'Empire d'Everia.
1510: Début de l'influence culturelle hispanique de Guadaires par le Costa Sueñoleja.
1512: Exploitation des ressources Nahuelles par l'Everia.
1659: Déclaration du 21 janvier de la Monarchie Parlementaire et Indépendantiste du Nahuel.
Le deuxième indigénat (1659 -> 1682)
1659: Déclaration du 21 janvier de la Monarchie Parlementaire et Indépendantiste du Nahuel.
1660: Création du drapeau.
1661: Fondation des parlements.
1667: Adoption de l'espagnol comme langue d'écriture.
1682: Colonisation hispanique de la Youslévie.
La deuxième colonisation (1682 -> 1690)
1682: Colonisation hispanique de la Youslèvie.
1683: Arrivée de 1,5 millions d'hispano-youslèves.
1684: Nomination de Jesus Arnal comme gouverneur de la colonie.
1689: Séparation des hispano-youslèves de la Youslèvie.
1690: Déclaration de la Principauté du Luchafego.
La première guerre civile (1690 -> 1723)
1690: Déclaration de la Principauté du Luchafego.
1691: Nomination de Jesus Arnal comme Prince du Luchafego.
1693: Exacerbation des tensions entre indigènes et hispaniques.
1695: Début de la guerre civile entre indigènes et hispaniques.
1699: Massacre d'Oradour del Silencio.
1720: Diminution des tensions.
1723: Déclaration de la República de Luchafego.
La première république (1723 -> 1893)
1723: Déclaration de la República de Luchafego.
1725: Début de l'état-nation.
1791: Commencement progressif d'une fusion indigène et hispanique.
1873: Théorisation du communisme en Luchafego par Alvaro Castral.
1893: Lancement d'une guerre civile entre nationalistes et communistes.
La deuxième guerre civile (1893 -> 1910)
1893: Lancement d'une guerre civile entre nationalistes et communistes.
1910: Victoire communiste par la réaffirmation de la República de Luchafego.
La deuxième république
1910: Victoire communiste par la réaffirmation de la República de Luchafego.
1921: Mort del Comandante Castral.
2015: Putsch del Comandante Brasalibre.
Durant des siècles, la civilisation Nahuelle dominait sur les terres Aleuciennes, aux côtés des Sakkins et Keoffrenes. Nous pouvons remonter les premières traces de ce peuple vers -10 000, un qui se développait assez lentement au rythme même du continent. En l'an 37 la Principauté Nahuelle est déclarée, les premiers grands événements historiques remontent à la découverte des pays Aleuciens par des puissances Eurysiennes comme Guadaires. La vague de colonisation s'enclencha deux années passées cela, excepté pour les provinces reculées qu'étaient l'actuel Luchafego. En outre ce secteur ne représentait pas grand intérêt en raison de sa localisation, délaissé des colons, Eurysiens tout du moins. L'Empire d'Everia atteignant son apogée entre 1376 et 1658, conquit ces terres à la place des Guadamos. En 1501 commença donc l'occupation Everienne, profitant simplement des ressources sans grande influence culturelle réelle. En réalité l'influence hispanique de Guadaires par le Costa Sueñoleja prenait étrangement plus d'ampleur. Ce fut donc au pendant deux siècles que cette occupation fut forcée en parallèle d'une influence culturelle indirecte.
Tout Empire a une fin, du moins là était la seule raison qui maintenait la raison de vie des natifs. Ce fut en 1659 que cette domination s'acheva, sous des augures pacifiques et non par les feux de la guerre cependant. Affaibli par l'écroulement progressif de son Empire, l'Everia accorde des négociations avec le semblant des autorités indigènes. De l'influence de ses voisins, la langue espagnole semble prendre le dessus sur l'indigénat, ce sont donc en ce langage que les négociations sont entreprises (la langue Nahuel n'étant que connue des indigènes). Finalement, la Monarchie Parlementaire et Indépendantiste du Nahuel est déclarée le 21 janvier 1659. La libération s'étant faite sur le seuil de la paix, et comme une sorte d'hommage rendu, le drapeau de la Monarchie Parlementaire Indépendantiste du Nahuel rappelait étrangement le drapeau Everien. Deux bandes qui se croisent avec un rond en leurs milieux, une coïncidence que l'on ne peut écarter. Nonobstant l'indépendance reste là, le nouvel état est désormais son seul dirigeant. Tout est entrepris dans le but de faire prospérer le pays.
Pendant quelques décennies ce pays digne de l'indigénat se forma, se rassembla et prospéra. Cette gloire éphémère ne dura que très peu, jusqu'en 1682 très précisément, où l'ère de la colonisation hispanique s'entama. En effet, l'état naissant se fit de nouveau colonisé par la Youslévie cette fois, allant même jusqu'à se faire peuplé par une migration de plus d'un million de civils espagnols. A leur tête Jesus Arnal, nommé peu après gouverneur des provinces coloniales Nahuel en 1684. Cinq années plus tard, les hispano-yousléves se séparent de leur terre d'origine en créant leur propre état à partir de la colonie: La Principauté du Luchafego.
Commence donc en 1690 une guerre civile, avec pour élément déclencheur la nomination de Jesus Arnal en temps que Prince du Luchafego. Les indigènes se révoltent, heurtés par la colonisation déjà vécue par l'Everia, ils prennent les armes. S'en suit de nombreux affrontements meurtriers, c'est l'exemple du massacre d'Oradour del Silencio où les élites religieuses indigènes sont massacrées par les anciens colons. Une vingtaine d'années passèrent sous le joug du feu et du sang, un compromis est trouvé par la déclaration de la República de Luchafego qui destitue Jesus Arnal et ses potentiels successeurs en 1723. C'est à partir de ce moment où la culture indigène se mixe avec celle hispanique, c'est le commencement de l'état-nation.
Tandis que les deux cultures se mixent afin de fusionner en une seule, un nouveau courant vient frapper le Luchafego: Le communisme. Effectivement, Alvaro Castral vient le théoriser, idée fort appréciée par nombres d'habitants. Pour contrebalancer cela, des mouvements nationalistes se forment, c'est le début de la guerre civile. En 1893, les deux mouvements extrémistes se font face par des affrontements sanglants frôlant le génocide, chaque camp voulant l'éradication de l'autre. En 1910, les forces communistes triomphent de l'ultime bastion adverse, l'idéologie devient celle d'état. Pendant quelques années, le régime se forme, la propagande s'installe, le dirigeant se fait surnommé El Comandante en raison de la personne à l'origine de la victoire rouge. Cette dernière se trouve être l'initiateur du communisme en Luchafego, devenu Commandant dans l'armée rouge, El Comandante Castral. Dès la victoire communiste, il devient la figure même du triomphe et donc dirigeant de sa patrie. La República de Luchafego est réaffirmée puis déstabilisée par la mort de son dirigeant en 1921.
Jusqu'aux années 2015, le pays se voit plonger entre la corruption, la drogue, le communisme et l'instabilité. Aucun gouvernement ne reste longtemps, généralement dû à des attentats. La production de substances illicites réside en tant que principale source et débouché économique pour la population qui est très pauvre. Aucun gouvernement n'arrive à stabiliser le Luchafego, subissant les flammes de la révolution. Nonobstant en 2015, un putsch s'effectue suite à la prise de nombreuses armes par des groupuscules dirigés d'un dénommé Ramiro Brasalibre. Ramiro arrive à ses fins, il réussit ce coup d'état, il devient le deuxième Comandante, El Comandante Brasalibre. Réaffirmant le partage des richesses et l'idéologie d'état, il rassemble un gouvernement, crée des milices, use de la propagande: Il tient le pouvoir d'une main de fer.
Mentalité de la population :
De part le communisme, l'ensemble des habitants sont en égalité hormis pour le gouvernement qui concentre les richesses afin de les "redistribuer". Le peuple Luchafeguien est uni dans la pauvreté, en outre il est aisé d'observer une population majoritairement pauvre. Ce climat s'ajoute à une certaine propagande afin de maintenir le tout dans l'idéologie d'Etat. Enfin, le commerce de drogue rendu légal offre un climat de tensions par une sorte de guérilla entre les clans présents, ce qui fait tout de même tourner l'économie locale.
Place de la religion dans l'État et la société :
Le Luchafego doit être un des pays les moins croyants au monde, l'idéologie communiste rentrant en opposition assez ferme avec les religions. En effet cette dernière est considérée comme "l'opium du peuple", ce qui détournerait le prolétariat de son objectif de lutte des classes. La religion est perçue comme une sorte d'aliénation, cette dernière reste tout de même tolérée, on estime le nombre de non-croyants à plus de 85%.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Officiellement sous République, El Partido Comunista y Revolucionario (PCR) reste le seul réel parti politique présent au Luchafego. El Comandante Ramiro Brasalibre en est son leader mais également dirigeant du pays. Le communauté de la volonté populaire vient appuyer les reflets démocratiques du Luchafego, bien que dans les faits, seul el Comandante Brasalibre tient les rênes du pouvoir. Ce pouvoir est délayé à certains ministres comme celui de la guerre, de la diplomatie ou encore de l'économie.
Principaux personnages :
Politique internationale :
Luchafego se veut assez fermé, essayant de communiquer avec le moins d'états possibles. En effet, El Comandante cherche à éviter toute entrevue, et y envoie le Ministre de la Diplomatie s'il y est contraint. Un pays ne pouvant survivre sur la scène internationale seul, Luchafego a certains plans diplomatiques avec trois états en particulier (Poëtoscovie, Akaltie et Grand Kah).
