Création de pays : Nyatsu-Strabuk
Généralités :
Nom officiel : : République capitaliste de Nyatsu-Strabuk
Nom courant : Nyatsu-Strabuk
Gentilé : Nyastrien / Nyastrienne
Inspirations culturelles :
Nyatsu-Strabuk s’inspire du Japon impérial (pour l’esthétique et le sens de l’honneur) et des cultures nordiques et russes
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Nyatsuko
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Russe et langue slaves
Drapeau :

Devise officielle : sous les tambour divin nous prospérons
Hymne officiel :
Capitale : Kazumir
Population : 16,8 millions d'habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Pendant des siècles, les forêts, les montagnes et les côtes de Nyatsu-Strabuk furent habitées par de petits clans dispersés. Ils parlaient une langue rude et sonore — l’ancêtre du nyastrien moderne — et vivaient au rythme des saisons, des rituels anciens et d’un profond respect pour la nature.
On ne construisait pas pour dominer la terre, mais pour y rester en équilibre.
Mais ce monde paisible était fragile. Des conflits éclatèrent pour l’accès au poisson, au sel, aux forêts.
Kazuro no Miruk était un chef de clan issu des montagnes froides du nord-est. Jeune, il rêvait d’unifier les siens non par la force brute, mais par la discipline et la vision. À la tête de ses troupes vêtues de noir et de fourrure, il forgea des alliances, mena quelques batailles, et surtout, il parla.
En 947, il proclama la naissance du royaume de Strabuk, et fonda la ville de Kazumir, sur les ruines d’un ancien village de pêcheurs. Son règne posa les bases d’un ordre nouveau : justice stricte, culte des ancêtres, hiérarchie claire, et devoir avant tout.
Mais l’unité ne dura pas.
Après sa mort, les héritiers de Kazuro se disputèrent le pouvoir. Des seigneurs de guerre émergèrent. Chacun voulait être "gardien de la vraie voie". Pendant près de deux siècles, Nyatsu-Strabuk sombra dans la division. On construisait des forteresses, on élevait des armées privées, et les campagnes devenaient des champs de manœuvres.
Dans l’Est, un code d’honneur appelé "Kyozhen" prit racine : il dictait courage, loyauté, silence face à la douleur. Ce fut une époque dure, mais où naquirent aussi la poésie nyastrienne, les premières grandes écoles de calligraphie, et les contes populaires qui existent encore aujourd’hui.
À la fin du XIXe siècle, alors que le monde s’agitait, Nyatsu-Strabuk sortit de son sommeil. Les ports s’ouvrirent au commerce. Le charbon, l’acier et les machines arrivèrent avec fracas. Kazumir devint une ville fumante, grondante, où les familles rurales devenaient ouvrières.
Mais cette modernisation ne profita pas à tous. L’État devint autoritaire, dirigé par une élite militaire nostalgique des anciens jours. Les opposants étaient surveillés, parfois réduits au silence.
Ce n’est qu’en 1991, après des décennies de stagnation et de colère silencieuse, qu’une révolution éclata. Les étudiants, les ouvriers, même des militaires, sortirent dans les rues. Ils ne réclamaient pas le chaos. Ils demandaient la dignité, le droit de choisir, la fin de la peur.
Deux ans plus tard, naissait la republique capitaliste de Nyatsu-Strabuk. Depuis, le pays avance. Lentement, prudemment. Il guérit ses blessures, construit des ponts entre les régions, restaure la confiance. Il n’oublie ni le froid de ses montagnes, ni la fierté de ses ancêtres, ni les cris étouffés du passé.
Mentalité de la population :
Les Nyastriens sont un peuple fier, discret et résilient. Habitués aux hivers longs et au travail rigoureux, ils valorisent l’effort, la solidarité et l’ordre. Très attachés à leur territoire, ils gardent une forte identité locale,
même dans les grandes villes.
Le respect mutuel, la discipline et le sens du collectif sont des valeurs profondément ancrées. Mais derrière cette façade sérieuse, les Nyastriens ont aussi une grande tendresse pour les traditions familiales, les arts simples et la nature.
La jeunesse, connectée et curieuse, aspire à plus d’ouverture, de liberté et d'initiatives, ce qui crée un équilibre intéressant entre modernité et conservatisme doux
Place de la religion dans l'État et la société :
La République de Nyatsu-Strabuk est un État laïque, où la liberté de culte est garantie par la Constitution. Les citoyens sont libres de croire, de pratiquer, ou de ne suivre aucune religion.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le Président
Élu par le peuple tous les 5 ans.
Il représente le pays et s’assure que tout fonctionne bien.
Il peut proposer des idées au gouvernement ou organiser un vote national si nécessaire.
Le Premier Ministre
Choisi par le Parlement.
Il s’occupe des choses du quotidien : écoles, hôpitaux, travail, routes…
Le Parlement
100 personnes élues tous les 4 ans.
Ils écrivent les lois et contrôlent le gouvernement.
Les Conseils Locaux
Dans chaque région, les habitants élisent un groupe de gens pour s’occuper des problèmes locaux (routes, transports, logement...).
La Cour de Justice
Veille à ce que les lois soient justes et respectées.
Principaux personnages :

Un chat errant, surnommé Bongorov par les grévistes, était souvent aperçu en train de "jouer du tambour" sur des barils ou des caisses vides, comme un écho silencieux à la révolte. La scène, filmée et largement diffusée, devint un symbole populaire : la preuve que même l’être le plus modeste peut battre le tempo du changement.
Au fil des mois, le nom de Bongorov devint celui d’un mouvement citoyen, porté par des artistes, des jeunes, des ouvriers. C’est sous cette bannière que fut fondée la Coalition du Tambour Libre, qui présenta un candidat inattendu aux élections de 2022 : le Bongo Cat lui-même, Bongorov.
Si l’idée pouvait sembler absurde, elle était surtout un geste fort : un rejet des anciens partis corrompus et des élites déconnectées. Dans les faits, le gouvernement est piloté par un Premier ministre et un cabinet ministériel expérimenté, avec Bongorov comme figure symbolique de la souveraineté populaire. Le peuple dit souvent :
"Bongorov n’a pas besoin de parler. Son regard et ses tambours sont notre conscience."

Marqué par une histoire d’isolement, de divisions internes et de luttes pour son indépendance, le pays valorise aujourd’hui avant tout la neutralité active, la sécurité économique, Le commerce international est encouragé.
(Nous ne voulons pas dominer le monde.)