LES RELIGIONSLa religion en Ameria imprègne de nombreux aspects de la vie sociale. Elle est encadrée par la loi : L’islam est la religion officielle de l’État, mais de nombreux principes de la loi islamique '' la charia'' ont été délibérément exclus de la constitution afin de promouvoir l’unité nationale et la liberté de croyance et le droit à la liberté de religion est inscrit dans la Constitution de 2003.
Le respect de la religion musulmane est une obligation, surtout lors des fêtes religieuses. Par exemple, manger en public pendant le Ramadan (le mois où les musulmans jeûnent) est passible de lourdes amendes.
Avec la montée des idéologies athées, agnostiques, humanistes et autres, une partie de la population exprime aujourd’hui le désir d’une séparation plus claire entre les institutions religieuses et l’État. Ces aspirations se traduisent par une demande croissante d’un royaume laïc.
Remarque : Bien que l’État ne définisse pas les non-croyants, des études menées à l’étranger entre 2005 et 2017 estiment qu’environ 7 % de la population déclarent n’appartenir à aucune religion, 2 % chrétiens et 5 % musulmans, soit 8 400 000 personnes.
L'ISLAM
L'islam est la religion officielle de l'Etat. L'islam sunnite est la religion de la majorité de la population. Le gouvernement exerce un contrôle étroit sur le contenu des prêches des mosquées et sur l'enseignement des écoles coraniques.
La religion islamique influence de nombreux aspects de la vie quotidienne des habitants, y compris les pratiques religieuses, les coutumes sociales, l'éthique et les valeurs.
plus d'informationsLe chiisme ou shî'isme (arabe : المذهب الشيعي al-Mazhab a-chi'i) s'est implanté dans le pays sous la dynastie Hamraouid. Le premier calife, al-Hasan al-Hamraoui, qui se prétendait descendant du Prophète, a apporté une nouvelle interprétation de l'islam. Il s'est opposé au sunnisme en déclarant que le califat devait revenir à un descendant d'Ali, le gendre du prophète Mohammed. Il s'est également distingué par ses croyances et pratiques culturelles spécifiques. Cette dynastie a provoqué de nombreux troubles politiques et religieux qui ont abouti à sa chute en 1250. Depuis lors, les chiites ont subi de nombreuses persécutions.
L’ibadisme (arabe : الاباضية al-ibāḍiyya) est une tendance de l'islam fondée moins de cinquante ans après la mort du prophète Mohammed, l’ibadisme a longtemps été chassé par d'autres courants musulmans pour ses pensées politiques surtout que selon les ibadites, le commandeur des croyants ne doit pas être nécessairement de la lignée de Mohammed, ni d'une certaine ethnie ou couleur.
Au temps des Hamraouids et les guerres des successions les ibadites, pacifistes, firent sécession durant leur règne en leurs reprochant leur comportement belliqueux notamment à l'égard des populations non-arabes, refusèrent de partir en guerre et restèrent à Yazidiya.
Dans la politique ibadite, le pouvoir est communautaire et exclut toute hégémonie comme le fait de considérer que le pouvoir doit appartenir à la lignée du prophète Mohammed et met en avant que la nation musulmane doit rassembler la oumma. Dans le même ordre d'idées, les musulmans capables de diriger la nation doivent être élus par une choura sans distinctions d'appartenance ethnique ou de lignage.
Les alaouites (arabe : علويّ (ʿalawīy)), sont un groupe ethno-religieux arabe issu de yazidiya, leurs croyances reposent notamment sur la vénération d'Ali ibn Abi Talib comme l'incarnation de Dieu. Ils pratiquent une forme dérivée de l'islam chiite. Cette branche se distingue par son aspect héréditaire et sectaire : l'appartenance y est généralement transmise de génération en génération, et la conversion venant de l'extérieur n'est pas permise.
Le soufisme (en arabe : ٱلتَّصَوُّف, at-taṣawwuf), se réfère aux rituels mystiques et ésotériques de l'islam, qui ont pour objectif la « purification de l'âme » afin d'obtenir une certaine proximité avec Dieu. C'est une voie d'ascension spirituelle, un parcours initiatique de métamorphose intérieure qui dépasse le cadre rigide imposé par les intégristes et autres partisans d'un islam strict. Il se considère comme le « cœur » de l'islam. En arabe, le terme couramment utilisé pour dénommer ce courant est taṣawwuf qui, au sens littéral, veut dire « action de devenir mystique ».
En Ameria le soufisme a historiquement un poids important. Il connaît un renouveau dans les classes supérieures avec certaines formes de syncrétisme adaptant à l'islam des pratiques de méditation, plusieurs sont des amerien soufis qui ont influencer l'histoire de notre pays ainsi que d'autres, le plus connu est Mohammed ibn Tamim A'soufi dit ''A'soufi''.
CHRISTIANISME
Le christianisme (en arabe : المسيحية, al-masihia), arrivé dans le pays vers 380, était la religion principale suivie par la majorité de la population avant l'arrivée des Arabes et de l'Islam, aujourd'hui première minorité religieuse, les chrétiens compteraient pour environ 9,9% % de la population d'Ameria, avec une culture qui mélange les traditions chrétiennes et arabes.
L'Etat reconnaît le christianisme et a adopté des dispositions spéciales pour ce culte.
plus d'informationsJALWANISME
Le jalwanisme (en arabe : الجلوانية, al-jalwania) est une religion monothéiste qui prône l'unité spirituelle de l'humanité. Considérée comme une religion récente, apparue en 1889, elle se présente comme la continuation de l'ancienne tradition monothéiste, affirmant que la vérité divine se révèle progressivement au fil de l'histoire par l'intermédiaire de messagers successifs. Le fondateur du jalwanisme, Sidi Abd al-Rab Jalwani, est né dans le village de Tanouar, à 45 kilomètres de la ville de Majdoul, le 18 avril 1864, dans une famille berbère chrétienne. À l'âge de 8 ans, son père commence à travailler comme cuisinier pour le roi à Amera. Il fut contraint de quitter son village et de vivre au palais royal., il se lie d'amitié avec le prince Rachid (qui deviendra roi en 1905) et approfondit ses connaissances sur les cultures et les religions du pays. À 16 ans, il commence à s'intéresser à l'islam. Après quatre ans d'études, il décide de se convertir à l'islam et en parle à son ami proche, le prince Rachid. Prince Rachid fut heureux de l'apprendre et promit d'organiser une grande fête. Le jour arriva, comme le racontent les textes, alors qu'Abd al-Rab était dans sa chambre, la porte ne s'ouvrit pas. Il était coincé et un ange lui apparut, lui expliquant qu'il était un prophète envoyé à l'humanité. S'ensuivit un discours philosophique (selon les écrits) ;
auteur a écrit :
le livre '' L'Humble (Al-Mahdi) '' Chapitre I page 1 - 3 - la Révélation
Sidi Abd al-Rab :
Comment peut-on être ce qu'on n'est pas ?
Ange Drawul :
Tu l'es, même si aujourd'hui tes yeux ne le voient pas encore.
Sidi Abd al-Rab :
Je suis en effet bien faible et humble, tant par mon corps que par mon esprit.
Ange Drawul :
Dieu s'est tapie dans l'humilité. Quiconque se croit petit face à Lui est en réalité grandi. Car l'humilité est un miroir de la grandeur de Dieu.
Sidi Abd al-Rab :
Mais comment pourrais-je avoir une mission que je ne comprends pas ?
Ange Drawul :
La mission n'est pas de l'homme mais de Dieu. Toi, tu n'es qu'un souffle qu'Il a choisi. Ce n'est pas la tienne force qui s'exprimera mais Sa lumière à travers toi.
Sidi Abd al-Rab :
Mais si je venais à faiblir ? Si ma voix venait à se briser ?
Ange Drawul :
Sache que celui qui doute de lui-même est plus près de la vérité que celui qui s'élève avec orgueil. Car Dieu aime les faibles qui se remettent entre ses mains. Tu n'as pas été choisi pour ta force mais pour ton humilité.
Al massar - 13:1-3
« En vérité, Dieu s’est voilé dans la simplicité et la modestie. Il élève celui qui se croit abaissé, et Il abaisse celui qui se croit élevé. Comme l’eau pure descend vers les vallées et non vers les montagnes, ainsi Sa grâce descend vers les cœurs humbles et non vers les cœurs orgueilleux. »
Le 6 août 1889, il révéla à son entourage sa prétention d'être un prophète envoyé par Dieu. S'ensuivirent des actes, parfois inexplicables, que les Jalwanistes qualifièrent de miracles.
Arrêté sur ordre du roi pour ses propos blasphématoires, il fut condamné à mort. Il resta en prison six mois, exerçant sa mission par l'écriture. Il rédigea son œuvre majeure, Al massar - المسار ''qui veut dire littéralement le chemin'' , à la prison d'Amera. Il écrivit également des lettres aux plus éminents dirigeants de son époque, dont le roi Daoud II et d'autres, les exhortant à limiter leurs armes et à instaurer une paix mondiale généralisée et durable. Il écrivit trois livres au total : Al massar - المسار qui est la Parole de Dieu, L'Humble (Al-Muhdi), un livre dans lequel il raconta ses expériences, ses rencontres et sa vision de l'ange Drawul ; et Le Plus Grand Guide (Akbar Daleel), un ouvrage philosophique dans lequel il expliquait de nombreux aspects de la psyché humaine.
Il a disparu en 1912 de manière inconnue, et ses disciples croient qu'il reviendra à la fin des temps.

photo de Sidi Abd al-Rab Jalwani priant avant son exécution ratée.Ces miracles :1. Le jour de son exécution, la corde ne l’étrangla pas, ce qui poussa le général Fahad Jamali à ordonner son exécution par arme à feu. Cinq soldats lui tirèrent dessus, mais aucune balle ne l’atteignit. L’exécution fut reportée, puis annulée en 1905, lorsque son ancien ami, le prince Rachid, fut couronné roi, la rumeur raconte qu’il se serait secrètement converti au jalwanisme. Le 1er juillet 1905, il fut libéré de prison et trouva de nombreux fidèles, environ 14 000. Il refusa de travailler à la cour du roi, consacrant son temps à aider les opprimés, les malades et les pauvres, et à faire avancer la cause de la justice.
2. Chaque village où il passa prospéra.
3. Certains témoins affirmèrent avoir vu une faible lueur dorée emplir la pièce où il priait.
4. Lors de ses rassemblements, plusieurs fidèles ont rapporté avoir entendu une voix puissante réciter des paroles sacrées alors qu'il restait silencieux. Des journalistes ont affirmé qu'il s'agissait peut-être d'un écho dans la salle.
5. Une mère a raconté que son fils malade s'était levé et avait marché après que Abdu 'rab eut prié pour lui.
6. Le miracle le plus célèbre est la Main de Dieu, symbole de la religion, sur une photographie prise en 1908 au palais royal de Majdoul à l'occasion de l'anniversaire du roi. Les croyants y voient une lumière divine ; d'autres affirment qu'il s'agit simplement d'un reflet ou d'un flash.

Il existe neuf lois dans le jalwanisme, appelées les neuf Lois Sacrées - القوانين التسعة المقدسة;1. L’unité de l'humanité.
Al massar - 1:8-11 a écrit :Enfants de la terre, rappelez-vous que vous êtes tous de la même famille et que vos cœurs ne trouveront de paix que dans l’harmonie entre vous. Que la haine ne vous serre pas la main, que l’envie ne déchire pas votre âme. C’est dans l’amour fraternel, la solidarité entre les hommes, que se trouve la force qui conduit vers la lumière, la justice et la paix.2. L’investigation indépendante, personnelle et individuelle de la vérité (l’investigation de la vérité, par opposition au mimétisme). Les jalwanistes croient qu’un des plus grands maux de l’humanité est la tendance des individus à adhérer, sans s’en rendre compte, à ce qu’on leur a appris. Cela est formellement interdit par Sidi Abd al-Rab ; chacun doit être en mesure de raisonner par lui-même et de vivre sa vie en accord avec ses principes et ses idéaux.
Al massar - 34:67-70 a écrit :Ô vous, qui cherchez la lumière, ne vous contentez pas de suivre les traces d’autrui, car la lumière ne se trouve pas en copiant les autres, mais en cherchant toujours plus loin, toujours plus haut, de toute votre âme. Gardez votre esprit actif, interrogez ce qu’on vous dit, écoutez votre cœur et il vous dira vrai ou mensonges. N’avance sur le chemin de la sagesse que celui qui ose regarder, écouter, comprendre par lui-même.3. réciter une prière rituelle obligatoire (ṣalāt) chaque jour après avoir atteint l’âge de la maturité spirituelle (14- 16 ans), Soit le matin, soit le soir, soit les deux.
4. jeûner (ṣawm) 12 jours pendant le mois du Wahay - Révélation, le mois ou Al massar fut écrit. (du 12 au 26 janvier)
5.La calomnie, les jeux d’argent, le mensonge, le vol, la vanité, l’indolence, l’oppression, l’abus de pouvoir, l’ingratitude, le racisme, le sectarisme, et tout type de violence à l’égard d’un semblable sont des péchés capitaux.
6. La paix mondiale (l’idée de non-violence voire de non-résistance, mais aussi de citoyenneté mondiale). Les sociétés doivent tendre à éliminer la guerre et à établir la paix mondiale.
Al massar - 100:13 a écrit :Que la paix triomphe sur cette terre, et que tous les hommes s’unissent.7. La primauté de l’action sociale. Chacun des croyants est invité à mettre la main à la pâte et à œuvrer pour le bien-être de sa société ; la charité, la solidarité et l’entraide sont considérées comme parties des plus grands devoirs religieux.
Al massar - 100:14 a écrit :Rends service à ton prochain et élève la communauté, car servir autrui c’est éclairer ta propre âme.8. Les adhérents à cette foi doivent rester en dehors des affaires politiques. Il leur est interdit d’appartenir à des partis politiques, de suivre des mouvements révolutionnaires ou de prendre parti dans des épisodes de guerre civile. Le but est de favoriser l’unité sociale et d’empêcher l’emploi à des fins politiques d’une religion censée rassembler.
Al massar - 100:15 a écrit :Fuis les luttes pour le pouvoir, car la foi grandit dans la paix, non dans la discorde.9. Liberté individuelle et tolérance. La religion ne pose aucun interdit quant à l’orientation sexuelle : l’homosexualité est acceptée et respectée. Les croyants doivent traiter chacun avec dignité, quelles que soient son identité ou ses choix personnels.
Al massar - 112:1-4 a écrit :N’oblige pas ton frère à t’aimer, ni à t’aimer comme toi tu aimerais être aimé, car chacun aime et s’attache comme il peut. Il n’est pas juste de condamner les élans du cœur, mais de respecter la liberté de chacun et d’accueillir toutes les formes d’amour avec bienveillance. "PS : La Neuvième règle, qui touche à l'homosexualité, est un sujet très sensible en Ameria qui est majoritairement musulman et les fidèles ont tendance à ne pas en parler ouvertement pour ne pas créer de troubles. les fidèles sont invités à respecter les lois de l'État à moins que celles-ci ne soient contraires à la religion, et à mener une vie simple, humble, et solidaire où la communauté et l'entraide sont les valeurs fondamentales de leur foi.
Manafi ''temple'' jalwaniste a Majdoul, la ville et ses environs comptent une importante présence Jalwani, au nombre d'environ 1 800 000 sur un total de 2 160 000 à travers le pays.JUDAISME
Les premiers Juifs habitent le pays il y a environ plus de deux mille ans, comme en témoignent les vestiges de cités antiques le long des routes commerciales. La communauté juive du pays va s’agrandir au fil des siècles avec l’arrivée de réfugiés fuyant les persécutions et les conversions forcées dans les royaumes voisins. A l’avènement de l’islam et la montée en puissance des caliphes, les Juifs se retrouvent sous la domination des califes et sont contraints en tant que dhimmis à certaines obligations et restrictions, mais en échange de taxes. En contrepartie le souverain leur garantit la protection et le droit de pratiquer leur religion.
Si la communauté juive s’est trouvée forte de plusieurs centaines de milliers d’individus jusqu’au 20e siècle, où elle est principalement regroupée dans les Jaladat - quartiers juifs, elle s’y est réduite pour en compter actuellement environ 60 000.
FÊTES NATIONALES, RELIGIEUSES ET OFFICIELLESFêtes nationales15 décembre ; 2 jours Jour de l'unité nationale, commémore la fin de la guerre civile en 1972.
13 juin ; 1 jour Fête de la Jeunesse, les ameriens fêtent la jeunesse, jour de l'anniversaire du Roi mounir II.
28 décembre ; 1 jour férié mais les festivités continue une semaine Fête du Trône, un événement national qui est célébré le 28 décembre de chaque année, entrecoupé de plusieurs cérémonies officielles et populaires, qui correspond à l'anniversaire de l'intronisation du roi et de son allégeance officielle.
13 mars ; 1 jour Jour du Royaume, l’abolition du califat et l’établissement d’une monarchie en 13 mars 1402
Fêtes religieusesAid Al Fitr ; 2 jour est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwal du calendrier musulman.
Aid Al Addha ; 4 jour commémore la volonté du prophète Ibrahim (Abraham) de sacrifier son fils Ismaël selon la tradition musulmane. le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman.
1er Moharram ; 1 jour Nouvel an de l'Hégire calendrier musulman
Aid Al Mawlid 1 jour est une commémoration de la naissance de Mahomet, prophète de l'islam, 12 du troisième mois du calendrier musulman pour les sunnites et 17 du meme mois pour les chiites.
Noël copte 4 jours fériés pour les chrétiens et 1 jour pour le reste le 7 janvier
Nouvel an calendrier grégorien 2 jours le 31 décembre et 1 janvier.
Autres jours fériés1er mai Fête du travail
14 août Nouvel An Amazigh
Fêtes non-fériéesAchoura ; les sunnites commémore le jour où Moussa (Moïse) traversa la mer Rouge avec son peuple, et fut sauvé du pharaon
(pour eux le jeûne du jour d'Achoura expie les péchés d'une année), les chiites commémorent le martyre de Hussein
(La célébration a lieu le 10e jour du mois de mouharram (calendrier hégirien) et le deuil se poursuit pendant 40 jours jusqu'à l'Arbaïn).
26 janvier fin du Wahay le mois de jeune chez les jalwaniste, aussi le
6 août le jour de la Révélation divine ainsi
18 avril la naissance de Sidi Abd al-Rab Jalwani le prophète du Jalwanisme.
Pâques le
20 avril Elle commémore la Résurrection de Issa - Jésus.