11/05/2017
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Encyclopédie du Royaume d’Ameria - موسوعة المملكة العامرية [Encyclopédie]

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Bienvenue dans l'encyclopédie du Royaume d'Ameria.

Cette plateforme officielle propose une vue d'ensemble structurée et exhaustive du pays, où vous pourrez accéder à des renseignements approfondis.
L'encyclopédie souligne aussi les coutumes, les langues, les régions, les avancées et les apports du Royaume à travers les siècles. C'est un outil de mémoire, d'apprentissage et de transmission, destiné aux citoyens, aux chercheurs et aux générations à venir.

INFORMATIONS GÉNÉRALES


NOM

Nom officiel : Royaume d'Ameria ; en arabe : المملكة العامرية ; en tamazight : ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵏ ⵄⴰⵎⵉⵔⵉⵢⴰ
Nom courant : Ameria ; en arabe : العامرية ; en tamazight : ⵄⴰⵎⵉⵔⵉⵢⴰ
Gentilé : Amerien, Amerienne ; en arabe : عامرية, عامري ; en tamazight : ⵄⴰⵎⵉⵔⵉ, ⵄⴰⵎⵉⵔⵉⵢⴰ
Toponymie : Le mot « Ameria » est dérivé du nom de Amera la capitale du pays qui tire elle-même son appellation de celui d'Amer ibn Tamer, le fondateur spirituel de la nation. C'est grâce à lui que l'islam a été introduit dans le pays.
Le nom arabe al-Amera (en arabe : العامرة) signifie « la Prospère ».


LANGUES

Langue(s) officielle(s) : Arabe Amerien PARLÉ PAR 98% DE LA POPULATION
L'arabe est la langue officielle du pays, elle est enseignée dans toutes les écoles et universités, et toutes les matières scientifiques sont enseignées dans cette langue, cependant l'Arabe Amerien diffère légèrement de l’arabe littéraire (الفصحة). C'est un groupe de dialectes propre au Royaume, la langue de la vie quotidienne riche d'influences berbères et Afaréenne, reflétant l'histoire et la diversité culturelle du pays.
l'arabe amerien est un groupe de dialectes qui varient selon les régions, le plus standard étant le dialecte Assimi (le dialecte de la capitale), donc plus on s'éloigne de la capitale, plus le dialecte est distinct.
Les dialectes les plus répandus sont le Jankaoui et le Gabali ;
Le dialecte Jankaoui tire son nom de la rivière Janka. Il est parlé le long de cette rivière ainsi que dans les régions avoisinantes. Ce dialecte est proche de celui de la capitale, tout en étant influencé par les langues berbères.
Quant au Gabali, il est parlé dans les régions orientales du pays. Il se rapproche davantage de l’arabe classique et conserve certains mots et expressions remontant à l’époque pharaonique, témoignant de l’héritage ancien de cette région.
Il existe également d'autres dialectes : le Sahraoui est parlé dans le sud, le Jroundi est répandu dans les campagnes et les zones agricoles. Au total, il existe environ 15 dialectes d'arabe amerien dans le pays.

Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Tamazight

Tamazight : PARLÉ PAR 37% DE LA POPULATION
le tamazight, ou encore « le berbère», en tamazight : ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ, est la langue des premiers habitants du pays.
Cette langue est encore utilisée aujourd’hui dans de nombreuses régions du pays, notamment à l’ouest. La ville qui compte le plus grand nombre de locuteurs berbères est Tannirt dans la Wilaya 24 Grand tannirt avec un nombre de 8 millions de locuteurs.
Le Tamazight possède son propre système d'écriture, le tifinagh originaire des tribus nomades du sud-est du pays appelées les Touaregs. Bien avant l’arrivée des grandes civilisations, les Touaregs gravaient des symboles sur les rochers pour transmettre leurs connaissances, leurs histoires et leurs lois tribales. Dans cette époque ces symboles été appelés ''ⴰⵣⴰⵎⵓⵍ ⵏ ⵓⵖⵕⴰⴱ - azamul n uɣṛab'' qui signifie simplement symbole mural.
ces ''azamul n uɣṛab'' ou symboles muraux ont progressivement évolué pour former l'alphabet tifinagh, le mot « Tifinagh » peut être traduit par « notre écriture » et ce nom a été historiquement donné par la première civilisation amazigh vers 1700 avant JC lorsque les Amazighs ont commencé à écrire avec de l'encre sur le Bois, les planchettes, les Feuilles de palmiers et Peaux d’animaux (parchemin).

Fait historique ; Avec l'arrivée des Arabes, l'écriture tifinagh a presque disparu au fil du temps et n'a été écrite sur papier qu'en 1789 par un écrivain nommé Salman Ait Toumert, dans une tentative de la faire revivre. Avec l'ère arabo-islamique, et malgré la survie de la langue amazighe, les Amazighs ont commencé à écrire leur langue en utilisant les alphabets arabe et eurysienne. Mais grâce à Salman, le Tifinagh a pu survivre.

Le Tamazight a le statut de langue nationale. Il est enseigné dans certaines écoles communautaires. Malgré sa présence dans la sphère publique et dans les médias régionaux, la langue n’a pas encore acquis de statut officiel. Ce manque de reconnaissance juridique a conduit à l’émergence de nombreux mouvements culturels et politiques actifs.

autres langues :
Il existe d'autres langues dans le Royaume qui ne sont pas reconnues mais qui sont parlées par une certaine partie de la population, comme la langue berate, qui est une langue datant de l'époque de la piraterie et qui est aujourd'hui presque morte PARLÉ PAR 24000 personnes, mais qui existe toujours dans certaines villes côtières, dans les zones appelées Hay el-Berate - quartier Al-Berat , des zones qui était autrefois habitée par les anciens pirates, le quartier plus conus et celui de la ville bor el berate ''signifie port des pirates''.
Le mot « Berate » est dérivé du mot grec peiratís qui signifie pirate, mais il a été arabisé en « berate » où le son p a été remplacé par b et le son i par e.
En Ameria on trouve aussi d'autres langue comme le Touareg, l'hébreu et d'autres dialectes afaréens.


DÉMOGRAPHIE

Population : 120 000 000
Le peuple Amerien est très fier de son histoire, et même s’il existe des différences ethniques, ces différences ne posent pas de problème car les groupes du pays sont en grande partie similaires au niveau culturel, et au fil du temps, les Ameriens ont appris à se mélanger et à coexister. Le peuple est très dynamique et très proches de la vie politique. Le seul problème est la surpopulation 48.31% du territoire Amerien est constitué de zones désertiques, ce qui mets le pays devant un grave problème de surpopulation dans ses zones urbaines. Cette contrainte géographique limite considérablement les espaces habitables et exploitables, poussant la majorité de la population à se concentrer dans les villes et la majorité des Ameriens refusent de migrer vers les zones peu peuplées, même si le gouvernement alloue d’énormes budgets pour construire des villes dans ces zones.

Répartition ethnique de la population :
Ameriens arabophones : 56,65%
Amazighs (berberes) : 40,2%
touaregs: 1,5%
Bédouins : 1%
Séfarades : 0,05%
Doms/ Roms : 0,09%
Autres : 0,51%

Superficie totale : 917 596 km²


DRAPEAU

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SIGNIFICATIONS
  • Le bleu symbolise la mer et le fleuve Janka pour l'importance de ces deux pour la population
  • Le rouge symbolise le courage, le sang versé et le sacrifice
  • Le blanc symbolise la paix
  • Le croissant symbolise l'islam et la couronne la royauté
  • Le vert symbolise la vie et la fertilité du sol
  • Sur les deux bandes, la devise de l'État est inscrite à plusieurs reprises en arabe. ''Notre royaume, notre honneur'' ''مملكتنا، كرامتنا''

AUTRS DRAPEAUX À TRAVERS L'HISTOIRE
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HYMNE NATIONALE


auteur a écrit :
يَا أَرْضَ الْمَجْدِ وَيَا مَهْدَ الْجُدُود
فِيكِ عِشْقُ الرُّوحِ وَنَبْضُ الْوُجُود
نَسِيرُ دَرْبَ النُّورِ فَوْقَ الْحُدُود
نَمُوتُ كَيْ تَحْيَا وَنَفْدِيَ الْعُهُود

يَا نَبْضَ الْأَيَّامِ يَا فَجْرَ السِّنِين
يَا حُلْمَ الْأَبْطَالِ فِي كُلِّ حِين
نَحْمِيكِ بِالْأَرْوَاحِ عَبْرَ الْيَقِين
وَنَزْرَعُ النَّصْرَ فَوْقَ الْجَبِين

.وَطَنُنا عِزُّنا، مَجْدُنا، رُوحُنا، عَهْدُنا، نُورُنا، فَخْرُنا، وَمَصِيرُنا


Ô terre de gloire, ô berceau des ancêtres,
En toi brûle l’amour de l’âme et le battement de l’existence,
Nous marchons sur la voie de la lumière au-delà des frontières,
Nous mourons pour que tu vives, et nous honorons les serments.

Ô battement des jours, ô aurore des années,
Ô rêve des héros à chaque instant,
Nous te protégeons avec nos âmes, avec certitude,
Et nous semons la victoire sur nos fronts.

Notre patrie est notre fierté, notre gloire, notre âme, notre serment, notre lumière, notre honneur et notre destin.



MONNAIE NATIONALE

Mitqal Amerien - مثقال عامري symbole: m.a (en arabe م.ع) , est la monnaie officielle du Royaume d'Ameria, sur le plan international, émise par la Banque Nationale Amerienne - AL MASRIF AL WATANI. Il est divisé en 100 Fals.

Le Mitqal Amerien est divisé en sous-unités appelées "Fals". Un Mitqal est équivalent à 100 Fals, mais dans l'usage quotidien, à l'oral, les ameriens peuvent utiliser le Fals a la place du Mitqal par exemple au lieu de dire 100 Mitqal ils disent 10000 Fals.

  • 1 ma = 100 Fals
  • 2 ma = 200 Fals
  • 10 ma = 1 000 Fals
  • 50 ma = 5 000 Fals
  • 100 ma = 10 000 Fals
  • 200 ma = 20 000 Fals
  • 500 ma = 50 000 Fals
  • 10000 ma = Un million Fals
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Coût de la vie

Taux de change : 1 $ = 5 Mitqal , 1 Mitqal = 0,2 $

Salaires
SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) :

  • Mensuel : 1200 Mitqal (soit 240 $)
  • Horaire : 6,6 Mitqal (soit 1,32 $)


Le gouvernement encourage la mobilité sociale par une politique de formation continue, de revalorisation des diplômes techniques et de concours à tous les niveaux.

La réussite académique est fortement valorisée : plus le niveau d'études est élevé, plus le revenu mensuel est élevé.

Cependant, sans relations, sans qualifications ni concours, il reste difficile d'accéder aux emplois les mieux rémunérés du secteur public.

Logements
N.B : Les données ci-dessous ne concernent pas la capitale, ainsi que ces données fournissent des moyennes qui peuvent varier d'une ville à l'autre.

Appartement 1 chambre en centre ville (loyer mensuel)
  • 800 Mitqal (soit 160 $)
Appartement 1 chambre hors centre ville (loyer mensuel)
  • 250 Mitqal (soit 50 $)
Appartement 3 chambres en centre ville (loyer mensuel)
  • 1400 Mitqal (soit 280 $)
Appartement 3 chambres hors centre ville (loyer mensuel)
  • 700 Mitqal (soit 140 $)
Charges mensuelles (électricité, chauffage, eau, divers)
  • 100 Mitqal (soit 20 $)
Prix de vente au m2 d'un appartement en centre ville
  • 5000 Mitqal (soit 1000 $)
Prix de vente au m2 d'un appartement hors centre ville
  • 2400 Mitqal (soit 480 $)
Un mois de crèche pour un enfant
  • 200 Mitqal (soit 40 $)

Transports N.B : Prix ​​fixe dans tout le Royaume

Transports en commun : ticket à l'unité
  • 1 Mitqal (soit 0,2 $)
Transports en commun : pass mensuel
  • 20 Mitqal (soit 4 $)
Essence sans plomb (1 litre)
  • 2,5 Mitqal (soit 0,5 $)
Taxi : prise en charge (tarif normal)
  • 1 Mitqal (soit 0,2 $)
Taxi : 1 km (tarif normal)
  • 1 Mitqal (soit 0,2 $)

INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES



Le Royaume d'Ameria est un pays d'Afarée, avec une Superficie totale de 917 596 km² il se situe approximativement au centre de l'Afarée du nord, il possède une double façade maritime, toutes les deux sur la mer de Leucytalée, la Côte Ouest (1130 km) et la Côte Est (730 km).
Le pays est traversé par un fleuve appelée Janka, longue de 900 km et dont le bassin couvre 50 000 de kilomètres carrés, il prend sa source dans le lac Hamia et se jette dans la mer de Leucytalée à hauteur de la ville d'Amera.
Le pays se caractérise par une géographie variée ;

Relief

Les montagnes occupent une partie importante du territoire amerien et atteignent des hauteurs non négligeables.
Plusieurs sommets franchissent la barre des 3 000 m. le Mont Jbel Ajmid, le plus haut sommet du pays, culmine à 4 844 m. Le Royaume dispose de quatre chaînes de montagne.

Taourt

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Taourt est le nom de la grande region nord-ouest du pays qui emsemble tout les regions et wilayas a majorite berberes, se compose de deux parties au paysages très différents. au sud, on retrouve les massifs escarpés avec des sommets à plus de 3000 m. Ces sommets connaissent des chutes de neige importantes.

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Vers le nord, la chaîne s'adoucit pour laisser place à des reliefs plus abordables, notamment quelques petits plateaux.
Le plus haut sommet du Taourt atteint 4 844 m et le Mont Jbel Ajmid, le plus haut sommet du pays, il existe d'autres, ''Taourt n Ula'' avec 3095 m et Douala avec 1900 m

Les massifs de Ouardawya

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ces massif ce trouve dans le nord-est du pays , elle est formée de chaînes de montagnes, ces montagnes sont souvent séparées par des vallées, riches par leur flore et leur faune, abritant des cours d'eau comme la vallée du Sakdiwi ou la vallée de la Farouania, elle se tend meme jusqu'au lac Rawya, ce lac connu pour abriter 3 iles appeler les iles enchantantes
Le plus haut sommet du Ouardawya est le mont Jbel Khamis qui atteint 3 532 m, ainsi on retrouve Farouania d'une altitude de 2875 m connu pour ses cascades.

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Les cascades de Farouania nord sont des chutes d'eau d'environ 210 m de haut, sur trois paliers, à 1 060 m d'altitude de la montagne de farouania dans Les massifs de Ouardawya. Ce vaste site est un important lieu touristique.
Ces chutes d'eau spectaculaires, considérées parmi les plus élevées et les plus belles de la region, souvent dominées par un arc-en-ciel, se situent dans une vallée verdoyante rurale de grès rouge, semblable à une oasis, plantée d'oliveraies, d'amandiers, de figuiers, et autres caroubiers, ou une douzaine de petits moulins à huile traditionnels sont toujours en activité.

Plateaux desertique de Faqihya


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Mélange de montagnes désertiques et de rochers de grès, situé dans le 18e État à l'est du Royaume, il est célèbre pour ses dunes de sable, dont les couleurs varient du rouge au jaune passant par le blanc. On y trouve des peintures rupestres du désert couvrant de longues périodes, du Néolithique à l'ère moderne. Dispersés sur les parois rocheuses et leurs abris au fond des vallées, des pétroglyphes et des gravures témoignent du changement climatique de la région passant d'une savane il y a 8 000 ans à un désert il y a 2 500 ans.

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Adrar n Shawarib


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un massif montagneux situé a l'ouest du grand sahara amerien la wilaya 31.
La superficie du massif est d'approximativement 40 000 km2. La région est jonchée d'empilements granitiques sous forme de blocs très érodés. Les vallées y sont larges et peu encaissées, il accueille une importante population touarègue, les montagnes jouant dans le désert le rôle de « châteaux d'eau ». On y trouve de nombreuses gueltas.

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les plaines en arabe '' Sahl '' sont situées dans deux régions du pays : le nord-est et d'autres zones s'étendant le long de la rivière Janka. Elles se composent de bas plateaux, de rivières, de quelques collines et de plaines fertiles. Ces plaines sont des zones agricoles. Elles sont divisées en quatre plaines distinctes :

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Sahl Marfoua : 14 000 km², caractérisée par un climat humide, des précipitations abondantes et un sol fertile, et est réputée pour la diversité de ses cultures (fruits et légumes).

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Sahl Noss : 16 000 km², une plaine forestière modérément humide, propice à la sylviculture et aux cultures mixtes. Elle se distingue par la présence de la forêt de Dariba, qui couvre une superficie de 200 000 hectares (célèbre pour ses chênes-lièges et ses eucalyptus).

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Sahl El habet :  : 14 500 km², une plaine semi-aride au climat chaud et aux faibles précipitations. Elle est réputée pour ses cultures rurales, mais ce qui en fait l'une des plaines les plus importantes du pays est son arganier, avec 15 millions d'arbres répartis sur une superficie de 580 000 hectares, ainsi cette plaine est connus aussi pour les Dattiers.
L'arganier et le Dattier sont essentiels à l'économie du pays et sont protégés par la loi.

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Sahl Al Zaytouna : La plus grande plaine du pays, avec une superficie de 58 000 kilomètres carrés, est réputée pour son climat à la fois humide dans des zones et peu humide dans des zones, avec une prédominance d'oliviers (3 600 000 hectares et 400 000 000 d'oliviers). Ces plaines sont également réputées pour la forêt qui se situe au nord '' la foret de chamalia''.

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Le désert de Sahra

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Le Sahara (en arabe : الصحراء Sahra , « désert », en berbère : ⵜⵉⵏⵉⵔⵉ Tiniri) est un vaste désert chaud situé dans la partie sud du royaume. Il s'étend sur 1800 km d'ouest en est, et couvre 443 264 km2.
Le désert du Sahara comprend des zones extrêmement sèches et arides, on estime à 700 le nombre d'espèces végétales dans le désert du Sahara, un nombre très faible par rapport à la superficie où elles poussent. Des plantes telles que les acacias, les palmiers et les herbes sèches se sont adaptées aux conditions arides.
Le désert du Sahara compte 3 000 oasis couvrant une superficie d'environ 1,5 million d'hectares, ainsi que 150 000 hectares de palmeraies de dattiers.
Le désert du Sahara est connu pour ses importants gisements de pétrole et de gaz naturel.

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Le lac Rawya

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Ce lac est situé dans la wilaya 14 qui tient son nom Lac Rawya, au nord du pays. Sa superficie est de 1 630 kilomètres carrés (1 515 kilomètres carrés sans compter les îles), ce qui en fait le deuxième plus grand lac du pays après le lac Hamia, il se situe entourer par les montagnes des massifs de Ouardawya, il existe de nombreux petits villages situés dans les montagnes entourant le lac, avec un total de 25 villages et une population villageoise totale de 23 000 personnes.. Au nord du lac se trouve la ville de Rawya, sur la rive nord. La ville a une superficie de 523 km² et compte 250 000 habitants.

Rawya doit son nom à une grande leader Rawya bint Hudayb (1023-1094) qui a vécu dans la région, connu pour son courage et son appel à l'Islam.

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statue Rawya bint Hudayb a la ville de rawya (9 metres)

On l'appelle aussi le lac des Trois Îles, mais il comprend en réalité plus de trois îles, les autres îles ayant une superficie inférieure à 3 kilomètres carrés, les habitants l'appellent les Rochers.
C'est une destination touristique prisée grâce à ses villages centenaires, ses îles et ses statues, la région est célèbre pour ses nombreuses statues, dont certaines dépassent les 15 mètres de haut.

auteur a écrit :Le lac comprend trois îles, deux gros rochers et cinq petits rochers ;

île Sidi Bourazza : D'une superficie de 37 km², elle compte 12 000 habitants. Elle est connue pour la présence du sanctuaire - Zaouia d'un saint musulman du même nom, Sidi Bourazza Hamraoui (date de naissance inconnue – date de décès 1304 ou 1350). C'est la plus peuplée des autres îles et aussi la plus grande, la population vit normalement, on y trouve une école primaire et un collège, ainsi que des épiceries et tous les produits de première nécessité nécessaires aux habitants de l'île et des îles voisines. C'est l'île principale, et une ligne de bateau passe toutes les 30 minutes pour permettre le transport entre les îles. Elle est également connue pour son côté spirituel et ses festivals spirituels islamiques soufis. elle contient 23 statue (hauteur entre 1 m et 7m)

île Al Tabii Nazumi : Avec une superficie de 35 kilomètres carrés et une population de 10 012 habitants, cette île est très particulière. Elle doit son nom au Al Tabii Nazumi (1410 - 1518) , de son vrai nom Xiu Xing. Célèbre inventeur originaire de Nazim, il est notamment connu pour avoir introduit et perfectionné une presse à imprimer primitive, permettant la reproduction rapide des textes.
En remerciement, le roi lui offrit cette île pour qu'il y vive avec sa famille. Cette ville incarne ainsi un mélange d'architecture islamique et Nazumienne.
Cette île est une véritable petite ville, mêlant l'ancien et le moderne. Sur ses 10 012 habitants, 9 230 sont des descendants du tabi'i Nazim et de ses fils. Le pays compte 14 789 descendants.
elle contient que 3 statue (hauteur 5 m, 9m, 15 m) tous représentent Al Tabii Nazumi.

île Moulay Tamim : avec une superficie de 32 km2, et une population de 11 480, prend sont nom du roi Tamim II Amerid (1570- 1535), cette ile est celle la plus touristique du lac avec ces 10 hotels ces 2 parc aquatiques, le musee Tamimi , et le jardin Garidi un jardin botanique touristique d'environ 330 espèces sur près d'2 hectare (20 000 m2).
Elle contient 56 statue (hauteur entre 1 m et 15 m)

Rocher Mounir III : D'une superficie de 3 kilomètres carrés et comptant 500 habitants, il comprend un village nommé d'après lui par le roi Mounir III en 2012. Le rocher a été construit dans le cadre d'un projet (PRACS - Projet amerien de réhabilitation pour lutter contre la surpopulation) de construction de nouvelles villes et villages pour faire face à la surpopulation (le projet prévoyait la construction de 100 nouvelles villes et 1 000 villages entre 2010 et 2015). Cependant, contrairement aux attentes, seules 489 personnes sur les 1 500 personnes que l'État prévoyait ont migré vers l'île entre 2012 et 2016 (11 naissance entre 2012 et 2016) . Le rocher est situé entre l'île de Moulay Tamim et l'île de Al Tabii Nazumi. Son emplacement stratégique et la liaison maritime entre les deux îles en font une destination touristique prisée. De ce fait, 79 % de la population de l'île travaille dans des restaurants, des bars et des cafés, et n'a pas besoin de se déplacer vers d'autres îles, ni même vers d'autres villes, comme c'est le cas de certains villages et îles.
il contient 2 statue tous les deux représentent le Roi Mounir III, une de hauteur de 94 m, 80 m pour la statue elle-même et les 14 m restants pour le piédestal faisant d'elle la deuxième plus grand de tous le pays, l'autre mesure 34 m .

Rocher Ahmed V : D'une superficie de 2,8 kilomètres carrés et comptant 412 habitants, il doit son nom au roi Ahmed V, père du roi actuel. Il a également le même statut que Rocher Mounir III, Il a été construit dans le cadre du projet PRACS en 2013, mais sur les 1 450 habitants prévus, seuls 390 ont émigré, et 22 nouvelles naissances ont eu lieu entre 2013 et 2016.
il contient 4 statue entre (5 m et 16 m)


Rocher Saint Botros :
Il s'étend sur 1,2 kilomètre carré et compte 121 habitants. C'est un lieu spirituel qui abrite le sanctuaire de Saint Botros Barni (489-576). 90 % de la population est composée de moines chrétiens, tandis que les autres travaillent dans la zone de la station maritime et vivent dans une résidence voisine de 5 appartements. Certains travailleurs ne vivent pas sur le rocher.

Rocher de Arabi Joshani : Ce rocher couvre une superficie de 0,6 kilomètre carré et compte 12 habitants. Il est habité par la famille du célèbre homme d'affaires, Arabi Joshani, qui a acheté 80% de ses terres en 2001, et les habitants de la région ont commencé à l'appeler par son nom.


Rocher moulay moumen :
avec une superficie de 0,4 km2, et une population de 37, connu pour le marabout du saint moulay moumen, Ce rocher est très connu dans le pays pour la magie noire et la sorcellerie. une phrase est tres connu entre les amerriens quand quelqu'un veut exprimer qu'il est pas méchant ''je viens pas de moulay moumen''.

Jamila drawya : avec une superficie de 0,38 km2, avec aucune population, il contient 6 statue entre (5 m et 16 m)

Banrar : avec une superficie de 0,2 km2, avec aucune population, il contient une statue de 57 m.

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Le lac Hamia et le Fleuve Janka

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D'une superficie de 5 000 kilomètres carrés, le lac est le plus grand du pays et possède une riche histoire. Il est entouré de plusieurs villages et villes, dont Bunta, la ville d'où l'islam s'est répandu dans tout le royaume, 88% de la population vivant autour du lac est touaregue.
Un climat semi-aride règne au nord du lac, tandis que le désert du Sahra s'étend au sud. Bunta est considérée comme la porte du désert du Sahra.

Le lac Hamia est la source de la rivière Janka, le plus important fleuve du pays. Comme indiqué précédemment, il abrite des plaines, assure la subsistance de nombreux habitants et joue un rôle vital dans l'économie du pays.

Le fleuve Janka est entouré de neuf villes et de 59 villages, et 54 % de la population totale du pays, soit 64 800 000 personnes, vit autour de lui (y compris la capitale, qui compte à elle seule 19 millions d'habitants).
Préhistoire



La Préhistoire d'Améria débute avec les premières traces d'occupation humaine sur le sol du pays, remontant à environ 1 millions d'années, et se termine avec l'émergence des premiers textes amazighs, connus sous le nom de Tifinagh, entre les années 4400 avant JC et 3500 avant JC.
Cependant, cette période particulière a été marquée par de fortes fluctuations climatiques, entraînant une désertification sans précédent des terres sud d'Ameria et la raréfaction, voire la disparition, d'un grand nombre d'espèces animales et végétales. Cependant, la barrière naturelle formée par les chaînes de montagnes de Taourt à l'ouest et Les massifs de Ouardawya à l'est a entravé cette dynamique.

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les premiers humains

Deux sites majeurs ont révélé de nombreux vestiges de cette époque. Le site préhistorique de Maajoubiya, situé dans le département 20. Jbel Ajmid, qui contenait des outils lithiques qui datent entre 1.3 et 0,7 million d'années., tels que des bifaces et des hachereaux. Les vestiges découverts sur ce site sont principalement composés d'ossements d'animaux fossiles et d'outils en pierre taillée.
L' autre site important est celui de Barawiya, dans le sud de la wilaya 15. Gabaliya, ce site est célèbre pour avoir livré des anciens fossiles d'Homo sapiens, avec un total de 32 fossiles découverts. Une ancienne grotte dans la montagne de Barawiya, a révélé son premier fossile humain en 1976 : un crâne complet, désigné sous le nom Ameri 1, trouvé par des chercheurs en archéologie qui ont estimaient son âge à 250 000 ans.
Ce fait historique est très apprécié par les Ameriens et les rend très fiers car ils se considèrent comme les premiers humains de l'histoire.

La grotte de Salama, située au mont Jbel Ajmid dans les massifs de Taourt, est l'une des plus importantes grottes ornées du Pays par le nombre et la qualité esthétique de ses peintures et gravures, principalement des représentations d'animaux.


Le chercheur Qadir al-Jilani, qui a participé aux recherches à Jbel Ajmid en 1956, a écrit dans son livre « Découverte à Jbel Ajmid » une tentative de description des premiers humains et de leur vie quotidienne;

Qadir al-Jilani a écrit :Un tournant important dans l'histoire humaine fut atteint lorsque les premiers Homo sapiens posèrent le pied sur ces terres, près du Jbel Ajmid. Ces hommes devinrent des chasseurs expérimentés, capables de traquer les troupeaux à travers de vastes plaines et des montagnes escarpées. Les formes de leurs outils en pierre devinrent plus précises. Ils fabriquèrent des lames pour la chasse et le dépeçage des animaux, ainsi que des pointes de flèches acérées. Après des journées de chasse épuisantes, ils se réunissaient le soir autour du feu pour partager leur butin. Des récits commencèrent à émerger. La survie du groupe dépendait du partage de connaissances et d'histoires à travers leur langue encore primitive. À la nuit tombée, l'élément sacré du feu les protégeait des animaux sauvages. De plus, il leur permettait d'attendrir la viande, faisant de chaque repas un moment de réconfort et d'unité.
La Première écriture
Le tifinagh - ⵜⵉⴼⵉⵏⴰⵖ est originaire des tribus nomades du sud-est du pays appelées les Touaregs. Bien avant l’arrivée des grandes civilisations, les Touaregs gravaient des symboles sur les rochers pour transmettre leurs connaissances, leurs histoires et leurs lois tribales. Dans cette époque ces symboles été appelés ''ⴰⵣⴰⵎⵓⵍ ⵏ ⵓⵖⵕⴰⴱ - azamul n uɣṛab'' qui signifie simplement symbole mural.
ces ''azamul n uɣṛab'' ou symboles muraux ont progressivement évolué pour former l'alphabet tifinagh, le mot « Tifinagh » peut être traduit par « notre écriture » et ce nom a été historiquement donné par la première civilisation amazigh vers 1700 avant JC lorsque les Amazighs ont commencé à écrire avec de l'encre sur le Bois, les planchettes, les Feuilles de palmiers et Peaux d’animaux (parchemin).

tifinagh

Le mot « tifinagh » - ⵜⵉⴼⵉⵏⴰⵖ peut se traduire par « notre écriture », un mot composé de « tifi », qui signifie « écriture » en berbère, et de l'adjectif possessif « nagh », qui signifie « notre », donnant ainsi le sens global de « notre écriture ».

Avec l'arrivée des Arabes, l'écriture tifinagh a presque disparu au fil du temps et n'a été écrite sur papier qu'en 1789 par un écrivain nommé Salman Ait Toumert, dans une tentative de la faire revivre. Avec l'ère arabo-islamique, et malgré la survie de la langue amazighe, les Amazighs ont commencé à écrire leur langue en utilisant les alphabets arabe et eurysienne. Mais grâce à Salman, le Tifinagh a pu survivre.

Antiquité


La civilisation des Touacheneqs

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Dans les régions orientales du pays vivait un peuple ancien appelé les Touacheneqs.
Ils étaient à l'origine de modestes communautés tribales qui prospéraient grâce à l'agriculture, à la chasse et au commerce avec leurs voisins.
Vers 2680 av. J.-C., une grande civilisation émergea dans la région sous le règne du roi Qemshangbeh Ier. Fondateur de la Première Dynastie, Qemshangbeh peut être lié au personnage légendaire de Ménès, premier unificateur des Tawashniks et fondateur de la capitale, Khamekhzum.

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Trois générations plus tard, le roi Samashety arriva, se proclamant pharaon et instaurant la Deuxième Dynastie. Après lui, plusieurs dynasties de pharaons se succédèrent, et la civilisation pharaonique des Touacheneqs commença à prospérer. Leur religion prit une place centrale, et même le pharaon était vénéré.
Au cours de cette période, d'immenses temples, palais et pyramides furent construits, et un complexe administratif religieux et politique fut établi. Cette région compte 203 pyramides, dont les plus célèbres sont celles de Khasekhemem et de Sekhenrê, aujourd'hui des attractions touristiques au cœur du désert, et aussi la ville de Khamekhzum est aujourd’hui devenue un mélange de plusieurs styles architecturaux pharaoniques, arabes et modernes.

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Dans les années 390 et 350 av. J.-C., des conflits extérieurs commencèrent à affecter la région, jusqu'en 201 av. J.-C. Sa-Baki, le pharaon le plus célèbre de l'histoire et aussi le dernier, accéda au pouvoir. il était connu pour avoir ordonné une expansion agressive vers l'ouest qui dura 50 ans pendant une sécheresse. Cette expansion échoua lamentablement, entraînant l'effondrement de l'empire en 137 av. J.-C., et la conquete par la reine berbère Hira n Terri.

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La religion des Touacheneqs antique était un système complexe de croyances et de rituels polythéistes qui faisaient partie intégrante de leur culture. Elle était centrée sur les interactions des Égyptiens avec les nombreux dieux censés exister et contrôler le monde. Des rituels tels que des prières et des offrandes étaient accomplis pour gagner leur faveur. La pratique religieuse formelle était centrée sur les pharaons, les souverains Touacheneqs, à qui l'on prêtait des pouvoirs divins de par leur position. Ils servaient d'intermédiaires entre leur peuple et les dieux et étaient tenus de les soutenir par des rituels et des offrandes.

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La Civilisation Amazigh antique

Les Berbères ; ou Amazighs (en tamazight : Imaziɣen, ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ), sont un groupe ethnique, autochtone d'Afaree du nord. les Berbères ont porté différents noms durant l'histoire, tels que Tadukli, Afari, Tannirti, et autres.
Historiquement, les Berbères parlaient la langue Tamazight (berbère), Il y aurait 37% de la population Amerienne berberophhone (44 400 000). Le nombre de Berbères ethniques (y compris non berberophhone) est plus élevé 40,2 % (48 240 000), car beaucoup d'Amazighs ne parlent plus le berbère, mais l'arabe Amerien, Les origines amazigh remontent à l'Antiquité, avec des preuves archéologiques datant de 2000 av. J.-C., et des échanges avec d'autres civilisations.

Alors qu'une civilisation avait déjà émergé à l'est du pays, l'ouest était peuplé de tribus dispersées et de villages modestes. Vers 1700 av. J.-C., des tribus du nord-ouest, réputées pour leurs talents commerciaux, s'unirent pour former la première confédération berbère de l'histoire du pays, les Taduklis. Cette civilisation prospéra grâce au commerce et à l'agriculture.
Les Taduklis ne sont pas connus comme de grands bâtisseurs ni comme de grands seigneurs de guerre, mais plutôt comme un peuple amical de commerçants, ainsi que comme de grands poètes qui nous ont laissé de nombreux écrits en langue berbère.

Dès le Ve siècle av. J.-C., des Agellids (rois) sont apparus pour prendre en main le destin des grandes confédérations berbères. L'émergence des grandes monarchies est également un moyen de s'opposer et de résister aux Touacheneqs a l'ouest.

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Des siècles suivirent, au cours desquels de nombreux grands dirigeants et rois émergèrent. les berbère
depuis leur première union, ils n'ont jamais réussi à se réunir.
Jusqu'en 390 av. J.-C., la région connut de nombreux troubles, notamment de la part des pharaons et de leur volonté de contrôler toute la region. Les menaces s'intensifièrent jusqu'en 250 av. J.-C. La reine Hira n Terri, avec l'aide de la noblesse et des religieux, prit le contrôle des tribus berbères du nord et força les autres tribus à se soumettre à sa domination, justifiant sa décision par le prétexte suivant : « Si nous ne nous unissons pas, nous perdrons nos terres.» Elle annexa de force d'autres petits royaumes. En effet, en 201 avant JC, le pharaon Sa-Baki lança des attaques, après 50 ans de guerre, les Berbères remportèrent la victoire. Hira n Terri mourut au combat en 142, et son fils Anir n Hira prit le pouvoir. En 132 av. J.-C., il fut proclamé empereur de l'empire Tannirti ''qui veut dire empire des lumières''

Entre 132 et 8 av. J.-C., l'Empire Tannirti annexa les terres septentrionales de l'actuel royaume d'Ameria, situées le long des deux mers. Les Touacheneqs (de la civilisation pharaonique) furent contraints de capituler, et nombre d'entre eux furent réduits en esclavage. D'autres s'enfuirent vers d'autres continents, pour par la suite revenir avec une nouvelle religion qui déstabilisa le pays.

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La religion polythéiste des Berbères était fermement ancrée dans le monde naturel et les puissances invisibles qui le contrôlaient. Ils vénéraient leurs propres divinités, comme le dieu des Montagnes
Les Berbères de l'Antiquité considéraient les Montagnes comme des sites sacrés, dédié à un ancien dieu berbère appelé Ghamjed. Ils croyaient que ce dieu souleve la terre et que ces montagnes serait son épaule ou aussi la déesse Manalett, gardienne de la vie, et étaient fréquemment associés aux étoiles, à la pluie ou à la fertilité. des sanctuaires modeste étaient situés au sommet des collines ou près de sources sacrées, et chaque tribu possédait parfois ses propres divinités locales. Bien avant l'arrivée des religions monothéistes, cette foi, transmise oralement et imprégnée de rituels ancestraux, témoignait de leurs liens étroits avec la terre et le cosmos.

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À gauche un temple berbère dans les montagnes de Taourt, et à droite se trouvent des petites statues de dieux berbères trouvées a l'interieur, ces 3 photos montre l'aspect religieux modeste avant la fondation de l'Empire Tannirti

Avant la fondation de l'Empire Tannirti, la religion était véritablement orale avec peu de statues des dieux et les statues étaient en pierre, mal faites et humbles, mais avec l'empire, la religion est devenue un outil politique, de sorte que de nombreuses grandes statues, des temples imposants, etc. ont été fabriqués.
Parallèlement, des communautés juives vivaient avec les Berbères en harmonie.

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le temple berbère Ahmadi dans la ville de Tannirt, et des statues de dieux berbères trouvées a l'interieur, ces photos montre que la religion est devenue un outil politique avec la fondation de l'Empire Tannirti


L'arrivée du christianisme


En 378, l'Empire Tannirti était devenu un vaste empire, mais sa hiérarchie était si forte que les pauvres souffraient en silence tandis que les classes supérieures vivaient dans le luxe.
Cette hiérarchie était particulièrement pernicieuse en raison de l'esclavage, où les empereurs réduisaient en esclavage des peuples entiers. Par exemple, le peuple Touacheneqs fut réduit en esclavage pendant plus de quatre siècles, jusqu'à sa disparition et la réduction de sa culture à de simples traditions ancestrales.
Cette année-là, des commerçants et des missionnaires venus d'Eurysie et du nord-est de l'Afarée, ainsi que des descendants des Touacheneqs exilés, introduisirent une nouvelle religion dans cette vaste région : le christianisme.
Au début, cette religion était minoritaire et secrète, mais elle gagna progressivement en influence, notamment dans les villes commerçantes et les vallées reculées où les anciens cultes s'étaient affaiblis, et surtout parmi les esclaves qui trouvèrent en Christ leur libérateur.

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Au fil du temps, certains sages locaux se convertirent au christianisme, et des églises furent construites sur les ruines d'anciens temples. Même des membres du conseil de l'empereur se convertirent secrètement au christianisme.
En 400, le christianisme s'implanta parmi la population berbère, et les chrétiens berbères commencèrent à se mêler aux Muhjarent (chrétiens venus d'ailleurs ; Eurysie et du nord-est de l'Afarée).
La menace s'intensifia et l'empereur Ahmelid n Sassen est contraint a se convertir au christianisme en 402. Cependant, cela n'empêcha pas une guerre civile en 413. Le pays sombra dans des conflits incessants, se fragmentant en 12 petits royaumes chrétiens, 102 tribus chrétiennes refusant de prêter allégeance à aucun royaume, et 21 tribus païennes.
Ahmelid n Sassen se suicide en 439 s'est suicidé en 439 après avoir perdu le trône.

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Des siècles passèrent sans que les royaumes et les tribus ne s'unissent, et ces terres devinrent des proies faciles pour les invasions étrangères.
Cependant, le christianisme ne parvint pas à atteindre l'ensemble de la population et ne pénétra pas les régions du sud. Même les communautés touarègues et les habitants de la rivière Janka (qui divise le pays) étaient hostiles à cette religion et décidèrent de s'accrocher à leur propre foi, que les chrétiens considéraient comme païenne.


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1. Le tombeau de saint Théonas Erint, 2. L'entrée du sanctuaire de saint Martyr Yeshoa ben Moussa, 3. La cathédrale Saint-Botros de Momi à Amera, construite en 489, 4. La cathédrale des Anges à Tannert, construite en pleine guerre civile en 445.
Conquête islamique


Les royaumes chrétiens
L'empire, autrefois vaste, fut déchiré par les guerres, les divergences religieuses et la soif de pouvoir. Entre 440 et 560, les nobles se disputèrent le pouvoir et formèrent de petits royaumes.
Girgis al-Janabi, un prêtre célèbre d'origine Hojr, encouragea plusieurs rois à faire la paix. En 748, il le établit clergé de Baletas, qui représentaient tous les chrétiens de la région. En 750, une prétendue paix entre les royaumes chrétiens fut établit.

Les Hojns
alors le christianisme commencèrent a s'implanter parmi la population, qui commence à se mêler aux Muhjarent (chrétiens venus d'ailleurs ; Eurysie et du nord-est de l'Afarée). Des Arabes chrétiens et païens venus de l'est commencèrent également à s'installer, grâce au commerce et aux opportunités. Pendant les périodes de guerre, la région devint un terrain fertile en opportunités, car de nombreuses personnes étaient avides de richesses, en plus des mercenaires venus de l'est, de ce fait un nouveau peuple, majoritairement chrétien, émergea. Ce groupe est appelé « Hojn », ce qui signifie « métis ».

auteur a écrit :
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1. les cités d'Assariya :
Religion ; catholique
Ethnie ; berbère
2. Royaume Majdoul :
Religion ; catholique
Ethnie ; berbère
3. Royaume de Jali :
Religion ; catholique
Ethnie ; berbère
4. Royaume Slamikia :
Religion ; catholique
Ethnie ; majoritairement Hojn avec des minorités berbères et autres minorités
5. Royaume Wasti :
Religion ; catholique
Ethnie ; majoritairement Hojn
6. Principauté de Rayna :
Religion ; catholique
Ethnie ; Hojn
7. Clergé Baletas :
Religion ; catholique
Ethnie ; cette zone est réservée aux prêtres et au clergé, originaires de toutes les régions
8. Principauté de Jamali :
Religion ; catholique
Ethnie ; Hojn
9. Royaume Ahwak :
Religion ; catholique, avec la présence de païens
Ethnie ; Hojn
10. Royaume Gabal :
Religion ; Le roi était chrétien mais le royaume comptait de nombreux païens puissants.
Ethnie ; Hojn
11. Royaume Achdal :
Religion ; catholique
Ethnie ; Hojn
12. Royaume Khamekhzum :
Religion ; catholique
Ethnie ; Hojn




L'islam

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En l'an 756, alors qu'au nord les royaumes étaient en désaccord, au sud, à Bunta, un petit village près du lac Hamia, un groupe de mille cinq cents Arabes venus d'un pays lointain, guidés par un Sage homme, Amer ibn Tamer, vint à la recherche d'une cité d'or, source de toutes les sources d'eau du pays. Les habitants de Bunta, d'abord méfiants, furent bientôt conquis par les paroles d'Amer, pleines de mysticisme et de sagesse, il parlait d'un Dieu irreprésentable et d'un prophète nommé Muhammad. Peu à peu, les habitants de Bunta furent fascinés par ces paroles et par sa quête de la cité d'or. Amer raconta que des textes religieux de la Sunna parlaient d'une prédiction qu'un conquérant va conquérir cette ville, des années passent et ses paroles se répandirent jusqu'au lac Hamia et même dans d'autres villages de la région. Au fil des ans, ses disciples continuèrent à prêcher leur religion, l'islam, et d'autres Arabes rejoignirent Amer et son groupe jusqu'à devenir nombreux. Avec l'aide des nouveaux musulmans locaux, ils partirent à la recherche dans tout le désert, jusqu'à ce qu'ils se développent et fondent de grandes villes dans le désert et autour du lac.

En 774, Amer ibn Tamer mourut, et son petit-fils, Amer ibn Mohammed, reprit les rênes et les recherches. Au bout de deux ans, la région comptait deux grandes villes et douze tribus, principalement arabo-musulmanes ainsi que des converties Touaregs et berbères.Amer bin Muhammad a également envoyé des messagers au nord pour prêcher l'islam, et certains personnes se sont même convertis dans les royaumes du nord et de l'est.

En 775 la population décida d'officialiser son statut et de faire la Bay'ah prêta serment d'allégeance à Amer ibn Mohammed Sahrawid, faisant de lui le premier calife et le pays prends son nom et celui de son grand-père Ameria (ainsi le fondateur de la dynastie Sahrawid), les oulémas et les grands philosophes du pays affirmèrent au calife que la cité d'or dont parlait son grand-père n'était pas un mythe, mais qu'elle existait bel et bien au le long de la rivière Janka, elle s'appelle Abalietas sous le controle d'un royaume Chretien Slamikia. Il décide de mener la première campagne militaire musulmane sur le territoire, alors que avant la plupart des arabo-musulmans arrivait pacifiquement dans le pays.

Initialement, le calife étendit son influence le long du fleuve, mais il fut bloqué par un royaume doté de solides défenses. Il décida donc de se déplacer vers d'autres régions pour consolider sa position. Avec l'approbation de nombreux musulmans de la région, il lança une vaste conquête islamique, cherchant à établir la vraie foi. La conquête des deux royaumes isolés de l'ouest ( les cités d'Assariya, et le Royaume Majdoul) fut facile ; au bout de six mois, ils tombèrent aux mains des musulmans. Il en fut de même pour les le sud du Royaume de Jali, les villages arabes chrétiens entourant le royaume rejoignirent les musulmans, préférant le sang à la foi. Cela était dû à la discrimination raciale dont ils étaient victimes de la part les nobles Hojn (qui se considéraient comme les favoris de Jésus).

En 803, un jeune commandant musulman berbère nommé Tawfiq ibn Zayid eut une idée pour accélérer la conquête de la ville dorée. Son idée était de voyager par mer, et le calife l'approuva. En juillet 804, après d'intenses préparatifs, la première expédition navale fut organisée, dirigée par Tawfiq ibn Zayid. Douze mille hommes, principalement issus des tribus berbères Anerit, atteignirent les côtes du royaume d'Ahwak. Les musulmans remportèrent des batailles sanglantes. Cette victoire effraya les Rit, qui décidèrent de s'unir et de former le grand royaume de Slamikia.
Tawfiq ibn Zayid prononça la phrase la plus célèbre de l'histoire avant de débarquer sur les côtes du royaume, ''Arabe, Amazigh ou Hojn, peu importe aujourd'hui car nous écrivons l'histoire et faisons briller le nom du vrai Dieu Allah, maintenant la mer est derrière vous et l'ennemi est devant vous où est l'échappatoire, pour ceux qui cherchent la honte, voici la mer, pour ceux qui cherchent la gloire, voici l'ennemi, Dieu est grand Allah u Akbar.''

La conquête islamique d'Ameria dura 400 ans, de 800 à 1280, avec des califes successifs. Les combats ne cessèrent jamais et l'aide étrangère des chrétiens ralentissait le processus. Cependant, la ferme volonté des musulmans empêcha toute intervention extérieure. Ils se contentèrent de fournir une aide matérielle, comme des armes et de la nourriture. Leurs voisins musulmans apportèrent également leur soutien aux califes.

En 1091 le calife Abdulkarim ibn Masuud Sahrawid surnommé al Fatih pour avoir réussi à franchir les grandes murailles d'Abalietas et changer son nom en Amera, mais les combats continuèrent jusqu'en 1280 est que le Califat de Ameria conquit tout le territoire.

Lors des conquêtes islamiques, le massif de Taourt (où se trouve Jbel Ajmid) servit de bastions aux soldats chrétiens. Grâce à son emplacement idéal, il coupe la region en deux, leur permettant de défendre toute la partie nord-ouest pendant cinquante ans, jusqu'à ce que les armées musulmanes puissent traverser la mer et assiéger les soldats chrétiens menés par le roi chrétien Faleb Timur le batisseur dans le mont Jbel Ajmid . Ils résistèrent deux mois, soutenus par les temples qui les approvisionnaient en vivres jusqu'à l'hiver. Incapables de résister au froid glacial, ils lancèrent une bataille suicidaire le 26 janvier 1258.

Au cours des siècles de recomposition politique, une véritable fusion culturelle s'est opérée entre les descendants des Arabes et les populations locales (amazighes, touaregs, Touacheneq, et Hojn). Grâce au mariage, au commerce et à la cohabitation, un nouveau peuple hybride est né, le peuple Amerien.

À l'origine, les Hojns constituaient un groupe ethnique distinct, lui-même composé de plusieurs groupes ethniques anciens unis principalement par la religion chrétienne. Cependant, ce groupe ethnique a aujourd'hui disparu en raison de similitudes avec les Arabes, ce qui a conduit à la naissance d'un groupe ethnique arabo-amerien aux traditions multiples.

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Chute des Sahrawides
Après plus de quatre siècles de règne, la dynastie des Sahrawides, s’était éloignée peu à peu de ses principes originels. Si les premiers Califes furent des souverains pieux et justes, les derniers quant a eux ont ete trop préoccupés par la richesse et les intrigues de cour, perdirent le soutien du peuple et des élites religieuses. ainsi que l'émergence d'autres courants musulmans comme le chiisme et l'ibadisme.
Le dernier calife Sahrawid, Jamal XI Sahrawid, fut renversé en 1181 après une série de famines, de révoltes rurales et de guerres internes menées par des gouverneurs ambitieux et ceci en plein conquêtes musulmanes.
trois dynasties se succédèrent : les Hamraouides (1181-1250), les Zubaydides (1250-1400), et la dernière celles qui règnent jusqu'à nos jours, les Amérides (1402-x).

les Amérides
En 1400, une autre guerre civile éclata parmi les notables du pays contre la tyrannie du calife Yassin II Zubaydid. La rébellion a pris fin deux ans après avec l'arrivée au pouvoir d'un noble nommé Amer Amerid, qui était très ouvert d'esprit envers les autres pays du monde et avait une vision d'un Ameria ouvert au commerce et aux échanges culturels avec d'autres nations. sa décision la plus célèbre fut l’abolition du califat et l’établissement d’une monarchie, il fut le premier musulman de Ameria à prendre le titre de roi et a permis aux minorités religieuses musulmanes (chiites, ibadites) d’accéder aux conseils et aux administrations du pays.
L'âge d'or du royaume d'Ameria



Ce que les Ameriens appelleront plus tard Saahwa al-Ameria (Réveil Amerienne) débuta vers 1420, sous le règne éclairé du roi Amer I, La société a connu un formidable essor intellectuel et artistique : les philosophes ont développé de nouvelles écoles de pensée qui combinaient spiritualité, sagesse ancienne et traditions locales ; Les artistes ont redéfini les règles du théâtre, de la calligraphie et de la musique ; Alors que les inventeurs développaient de nombreuses inventions, notamment dans les techniques agricoles, le pays en avait besoin car il était à moitié désertique.

Al Tabii Nazumi

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En 1435, un mystérieux navire venu d’un lointain continent appelé Nazum fit naufrage près des côtes de Khamekhzum. Seul un homme, Xiu Xing, et sa famille survécurent. Accueillis par un petit village à proximité, ils furent d’abord perçus comme des êtres venus d’un autre monde. Xiu, brillant inventeur et maître artisan, apporta avec lui des savoirs inconnus dans la région et a été impressionné par la culture de la population locale et s'est converti à l'Islam.
Xiu Xing est notamment resté célèbre pour avoir introduit et perfectionné une machine primitive d’impression, permettant de reproduire rapidement des textes. Cette invention, jamais vue auparavant dans la région, révolutionna la diffusion du savoir et contribua largement à l’essor culturel de l’époque. C'est pour cette raison qu'après sa conversion à l'Islam, il prit le nom de Al Tabii Nazumi, qui signifie : le typographe nazumien.
Pour le remercier de ses contributions exceptionnelles, le roi offrit à Xiu Xing une ile dans le lac Rawya, où il s’installa avec sa famille et fonda une petite communauté prospère. Le roi l’intégra également à son conseil, faisant de lui l’un des premiers étrangers à occuper une telle position. Les descendants de Xiu Xing, devenus des artisans, lettrés et ingénieurs respectés, continuèrent à servir le royaume à travers les siècles, et leur lignée, porteuse d’un héritage unique mêlant traditions locales et savoirs venus d’ailleurs, est encore présente aujourd’hui dans la région.
Aujourd'hui, il y a un total de 14 789 citoyens descendants de Xiu Xing et de ses enfants, dont 9 230 vivant dans sur l'ile. Outre leur apparence et leur architecture distinctives, les Xing - ou Nazumameriens comme les appellent les locaux - sont très semblables aux autres citoyens du pays, avec la même mentalité et la même langue.

Fouzia Bint Malik

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Née en 1405 à Losbor et décédée en 1478 à Amera, elle était une inventrice et mathématicienne amerienne. Bien qu'ayant grandi à une époque où les femmes étaient privées d'éducation et de science, elle a pu s'initier aux sciences et en comprendre le fonctionnement. Durant son temps libre, elle s'adonnait à sa créativité, rêvant d'un monde meilleur à travers ses créations.

Figure éminente et pionnière de l'optique moderne, elle en a posé les bases et est connue pour ses découvertes uniques dans tous les domaines de l'optique Elle a réussi à créer la chambre noire, ancêtre de ce que nous appelons aujourd'hui l'appareil photographique.Pendant ses expériences avec la lumière du soleil, elle a continué d'étudier la façon dont la lumière traverse un petit trou, concluant que lorsque le soleil brille et passe à travers ce trou, il crée une sorte de cône dont les lignes convergent en ce point précis, puis forme une autre forme conique, un peu l'inverse de la première, sur le mur opposé de la chambre.

Ibn Diwan

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De son nom complet ''Amin u din Jaafar Ibn Diwan'', Né a Amera en 1399 et mort en 1485 dans la meme ville.
Il est l'auteur d'ouvrages de référence en médecine et en philosophie, ainsi que de sciences voisines, comme l'astronomie, l'alchimie, et la psychologie rédigés principalement en arabe classique.

Anir Taouazannet A-tannirti ''Ibn Ouaza''

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né en 1401 à Tannirt et mort en 1489 à Bunta, est un explorateur et voyageur d'origine berbère qui a parcouru plus de 99 000 km entre 1425 et 1482. Au cours de ses voyages, il rédigea des mémoires, qu'il compila avant sa mort dans un livre intitulé « Le Diwan de voyage d'Ibn Ouaza ».

Ibn Ouaza étudia le fiqh dans sa jeunesse et, à vingt-quatre ans, décida d'accomplir le pèlerinage à Maka. Le 14 juin 1425, il commença son premier voyage. En route vers Maka, il passa d'abord par Amera, capitale du pays, qu'il visita pour la première fois. Il se dirigea ensuite vers Al-Arwah (Azzymérie), en passant par Khamekhzoum, Yazidiya (également un lieu saint pour les musulmans ameriens). Il arriva ensuite en Azzymérie. Son voyage en Azzymérie dura plus de sept mois et il rencontra de nombreux rois des royaumes arabes de l'époque. en route vers le Banairah Il lui a fallut 53 jours pour atteindre Abunaj passant par l'empire Churaynn, où il resta deux mois. Il se dirigea ensuite vers le sud, vers Maka et Taba. Il accomplit le Hajj et y resta un an, visitant la région. Il passa ensuite par la Cité du Désert se dirigeant vers Azur, Il visita toutes les universités et villes, et rencontra de nombreux érudits de son temps. Là, il entendit parler d'un continent appelé Nazum, et il rêva de le visiter un jour.
Sur le chemin du retour, il passe par les côtes de la mer Blême et réside un mois à Qadishapolis, suivant les traces du Prophète Mohammed.
Son premier voyage prit fin le 8 septembre 1434. Son deuxième dura 35 ans, de 1436 à 1471, et cibla le Nazum. Son troisième, de 1474 à 1480, cibla l'est de l'Aleucie. Son quatrième voyage, de 1480 à 1482, fut local, visitant plusieurs régions d'Ameria et s'installant définitivement à Bunta, où il décida de fonder une famille.
(PAS ENCORE FINIT)



Mohamed ibn Tamim A'soufi ''A'soufi''

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Né en 1380 à yazidiya, il fut assassiné en 1477 Rawya. Philosophe, théologien, logicien, juriste et soufi sunnite, il fut une figure marquante de la pensée islamique. On le voit souvent comme un pionnier du soufisme amerien, car sa vision était assez neuve et vue comme hardie. Il refusait les moules religieux stricts et voulait une relation divine directe, le soufi partit en 1400 voir des sages soufis au banaraih. De retour en 1421, il a écrit des textes sur son chemin spirituel, mais ses mots ont agacé les juristes sunnites, surtout son livre « Dieu est amour », « Allah mahaba ». Jugée comme hérétique par les sunnites et les chiites, ce livre lui a valu d'être banni par les savants, et des fanatiques l'ont tué le 12 juillet 1477.

Tiré de son livre : Tout ce qui n’est pas amour vient d'ailleurs que de Dieu, qui est tout amour. Sans son amour, le cœur brûle, bien plus que le feu infernal. L’amour est Dieu, et Dieu est amour pur. Même sans le dire, qui aime vraiment a vu Dieu. Qui le craint sans amour ne voit qu'un reflet de sa lumière. Les lois des sages sont un mur de pierre, mais l’amour est une rivière qui passe sans peine. Un cri d'amour perdu vaut mieux que mille prières froides.
L'ère de la piraterie




L'ère de la piraterie fut l'une des périodes les plus intéressantes de l'histoire maritime du royaume, s'étendant du XVIIe siècle au début du XIXe siècle. À cette époque, avec l'expansion des grandes routes commerciales maritimes, les côtes du pays sont devenues un véritable refuge pour les pirates.

cela commence vers 1598, après des décennies de sécheresse et de famine. Le pays connut un déclin économique, tandis que l'Occident connut une renaissance grâce au colonialisme et au commerce, ce qui poussa certains Ameriens à se tourner vers la piraterie.

Ces pirates étaient appelés pirates barbaresques, Ils attaquaient les navires marchands chrétiens, saisissant des cargaisons, des marins et parfois des civils, soit pour obtenir une rançon, soit pour les réduire en esclavage, leurs motivations étaient le profit et ce qu’ils appelaient la guerre sainte maritime (le jihad maritime).

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les Mensheriks ou berates

Parmi eux, les Mensheriks, ou comme les appelaient les locaux, les « Berates » – descendants de chrétiens eurysiens et non ameriens qui se sont convertis à l’islam avec l’essor de l’islam – ont joué un rôle central. En raison de leur marginalisation politique et sociale, ils ont trouvé dans la piraterie un moyen de résistance, de se reconstruire et parfois même de pratiquer une forme de justice alternative. Ils étaient craints en raison de leur organisation, de leur connaissance des technologies navales étrangères et de leur réseau secret de ports.

Mensherik ; Un mot dérivé du mot arabe classique « moshriq » qui signifie brillant, mais qui est devenu « mounchariq » puis « Mensherik » dans le dialecte local et signifie éclairé, pour désigner les étrangers blancs venus d'Eurysie qui se sont convertis à l'islam, comme pour dire qu'ils ont été éclairés par l'islam.
Ce nom a été utilisé au début de cette période entre 1600 et 1609, après les ameriens ont commencé à utiliser le mot « Berate ».

Berate ; Le mot « Berate » est dérivé du mot grec peiratís qui signifie pirate, mais il a été arabisé en « berate » où le son p a été remplacé par b et le son i par e, désignant ainsi les pirates musulmans d'origines non-ameriennes. Après 1654, en raison du mélange racial des différents pirates, le mot « berate » a commencé à désigner non seulement les pirates non ameriens, mais les pirates en général.


De nombreux Berbères des régions montagneuses et côtières, ainsi que des Arabes issus de tribus marginalisées ou de marins sans attaches, rejoignirent la vague. Ces pirates mêlaient traditions locales, codes d'honneur tribaux, et ambitions personnelles.

Ces pirates ont pu laisser leur marque dans l’histoire non seulement grâce à leurs actions, mais aussi en créant leur propre culture, ainsi leurs propre créoles qu'ils appellent la langue berate, aujourd'hui presque morte PARLÉ PAR 24000 personnes, mais qui existe toujours dans certaines villes côtières, dans les zones appelées Hay el-Berate - quartier Al-Berat , des zones qui était autrefois habitée par les anciens pirates, le quartier plus connus et celui de la ville bor el berate ''signifie port des pirates'' se situant dans la capitale Amera.

les République pirates


Des dizaines de républiques pirates prospérèrent le long des côtes et des îles oubliées. Si nombre d'entre elles disparurent au bout de cinq ou dix ans, une seul a survécu plus de 100 ans.

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La République maritime de Berate : est une ancienne république maritime qui exista entre 1613 et 1720 (107 ans) à l'embouchure du fleuve Janka. Il s'agissait essentiellement d'une association de pirates, principalement des « partisans-berates ». Protégée des attaques par les hauts-fonds de la rive droite de l'estuaire, au cœur de la ville, cette communauté pirate était basée dans le Hay el-Berate.

En 1613, les Berates cessèrent de reconnaître l'autorité du roi Moulay Wafi V, qu'ils critiquaient pour avoir imposé une dîme sur leurs revenus. Ils prirent alors le pouvoir et fondèrent la République maritime de Berats, dirigée par un « grand amiral », dont le premier fut Jean Lavalette, alias Hamid Pacha.

À partir des années 1690, le roi Jalil VI créa la Compagnie royale pour la préservation des mers afin de traquer les pirates et en 1720, elle vainquit cette petite république, Même sans cette république, les pirates existent toujours dans la région, ravageant les côtes et nuisant au commerce.

les pirates les plus connus


Rahal Lahmar : Souvent appelé le Diable rouge (parce qu'il avait les cheveux roux), l'un des pirates ''Berrates - Mensheriks'' les plus notoires, il a ravager la côte nord du pays, en particulier la ville d'Amera.
Né en 1646 sur le navire du célèbre corsaire Nuh Gabari, d'une famille eurysienne, ses parents fut capturés puis vendus comme esclaves peu après sa naissance.
Élevé par des pirates, À l'âge de 22 ans il devint un pirate impitoyable. Il pillait les côtes et était craint. Il était connu pour ne pas craindre les navires royaux, et en attaqua beaucoup. Il tua même le prince Daher, fils du roi Jalil VI. Son navire fut surnommé « La Mort Rouge ».
Il fut capturé après 40 ans de piraterie par la compagnie royale de la préservation des mers et exécuté en 1708, le Roi Jalil VI la exécuté lui-même pour se venger d'avoir tué son fils, le prince Daher.

Abed ait hami : Souvent surnommé le Sorcier, c'était un capitaine berbère connu pour ses navires fantômes. Il existe peu de documents concrets sur sa vie, contrairement à d'autres pirates de l'époque, et la plupart des récits sont oraux et pour la plupart légendaires ; on disait qu'ils naviguaient dans des zones interdites, n'apparaissaient que une fois par mois, et leurs voiles n'étaient visibles que les nuits sans lune , juste avant l'embarquement. Certains affirmaient que les marins étaient des naufragés ressuscités, identifiables à leurs yeux blancs. Son activité n'est pas claire entre 1600 et 1800 et beaucoup prétendent qu'il n'était qu'un personnage légendaire dont le nom a été transféré de pirate en pirate pour intimider les gens.
Son navire fantôme ''Al Bakhira Djinia'' fut aperçu pour la dernière fois en 1800 totalement vide, il sert aujourd'hui de monument. Ses vestiges reposent encore sur la rive de Chatira, près de la ville de Tannirt. À l'époque, de nombreuses rumeurs suggéraient qu'il était hanté, et il ne fut ouvert au public qu'en 1923.

Al-Mutanam al-Asfar ; surnommé le poète et aussi le pirate repenti, il naquit en 1723 dans une famille d'imams à Khamekhzum. Devenu imam en 1750, il était reconnu comme un grand poète. Dans son livre « Le Pirate repenti », il raconte avoir rêvé en 1752 qu'un ange lui ordonnait de prendre la mer et de participer au djihad naval, ce qu'il fit. Il est surtout connu pour ses poèmes à la gloire des pirates, mis en musique depuis 1998. Capturé parla compagnie royale de la préservation des mers en 1796, il se repentit en prison et promit au roi son aide pour capturer d'autres pirates.

Soufian Amerid ; Le pirate le plus problématique de l'histoire du pays, cousin du roi Jalil VI, naquit à Amera en 1601, l'année même de la mort de son grand-père, le roi Mounir Ier. Au lieu de transmettre le pouvoir à son fils aîné, son père le prince Amer, Mounir Ier le légua à son frère, le roi Mohammed III, par testament le prince Amer fut attristé et mourut deux ans plus tard. Mais Sufyan ne l'oublia jamais et, pour se venger, il devint l'un des pirates les plus puissants de la côte amerienne, devenant même grand amiral de la République maritime de Berate entre 1640 et 1689. Il mourut lors d'une bataille navale contre le royaume, tué par son frère.

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(de gauche a droite) Rahal Lahmar, Abed ait hami, Al-Mutanam al-Asfar, Soufian Amerid


Au fil du temps, les pirates ont été contraints d'abandonner les mers en raison de la poursuite des armées royales et des flottes étrangères. Beaucoup d’entre eux se sont retirés à l’intérieur des terres, s’installant dans certaines villes côtières et dans les quartiers populaire des grandes villes. Aujourd'hui, dans 6 villes du Royaume, il existe une zone appelée Hay el-Berate, une zone qui était autrefois habitée par ses anciens pirates.

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Aperçu des quartiers appelés '' Hay el-Berate - quartiers des pirates '' dans les six villes ; Amera, Tannirt, Khamekhzum, Mawila, Tamgha et Sabita.

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vestiges du navire fantôme ''Al Bakhira Djinia'' du pirate Abed ait hami sur la rive de Chatira, près de la ville de Tannirt

Cette époque mouvementée a laissé un héritage durable : chants marins, légendes, ports hantés... mais surtout une langue unique, la langue du créole des pirates, mélange de berbère, d'arabe, de dialectes mandchous et d'emprunts à des langues étrangères rencontrées en mer, cette langue et aujourd'hui appelée Berate.
Époque contemporaine



Progressivement, de nouvelles idées issues d’autres pays, comme le libéralisme, le socialisme et le nationalisme, ont commencé à émerger parmi la population. Des journaux politiques, des groupes de réflexion et même des partis politiques clandestins ont vu le jour. Le peuple, qui avait autrefois obéi sans soulever d’objections, commença à exiger des droits, une représentation et des réformes.

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roi Jalil VIII (1896- 1980)

En 1937, sous le règne du roi Jalil VIII, des agitations survenu dans les grandes villes, notamment dans les universités, en raison de la pauvreté, de l'inégale répartition des richesses et de la corruption. Ces troubles furent connus sous le nom de « Printemps amerien ». Mené par des étudiants et des syndicats, ce mouvement conduisit à la création de plusieurs partis clandestins : le Parti communiste amerien, le Parti républicain amerien et les Forces de la jeunesse révolutionnaire.

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photos prise entre 1930 et 1940, de droite a gauche, fondateurs du Parti républicain amerien (Jamil charak - hamid zoughba - Abdaoui Moussa), militants du Parti communiste amerien, étudiants a l'université Ibn Ouaza de Tinnirt appartenant aux Forces de la jeunesse révolutionnaire


S'ensuivit une série croissante de manifestations, notamment celle du 12 janvier 1938 à Amera, considérée comme la première véritable manifestation, avec plus de 3 500 participants, menée par les Forces de la jeunesse révolutionnaire. Elle fut suivie par celle du 24 janvier 1938, menée par le Parti communiste amerien, avec 2 800 participants.

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Le roi réagit violemment en fermant les universités, en procédant à des arrestations arbitraires, en imposant un couvre-feu et en exécutant plusieurs dirigeants. Face à ces troubles, il proclama l'état d'urgence. Il signa un décret suspendant la Constitution de 1832, interdisant les rassemblements, donnant à l'armée le pouvoir d'agir sans l'approbation d'un tribunal et créant le Mikhzan, une organisation militaro-policière distincte, directement placée sous son contrôle et indépendante du ministère de l'Intérieur ou du Parlement. Cette organisation combinait les fonctions d'un service de renseignement intérieur, d'une force d'intervention paramilitaire et d'une police politique secrète. Elle était connue pour sa surveillance des citoyens, ses enlèvements nocturnes de militants ou de dissidents présumés, et ses centres de détention secrets où la torture était pratiquée, ses infiltrations dans les universités, des mosquées, des syndicats et des partis politiques, et la propagande de masse. Le Mikhzan existe toujours aujourd'hui, mais sous une forme différente. Il s'agit d'une institution consultative traditionnelle dont le rôle est de surveiller et de contrôler les différentes autorités du pays.

Des centaines de dissidents, de journalistes, de professeurs et d'étudiants furent arrêtés sans procès.
Certains furent envoyés dans les prisons secrètes :::
D'autres disparurent tout simplement, parfois retrouvés morts des mois plus tard dans des fosses communes.
Les intellectuels furent les principales cibles : écrivains, professeurs et chanteurs furent accusés d'« incitation à la sédition », de « profanation de l'honneur du roi » et même de « terrorisme culturel ».

En 1943, face à cette tyrannie, une partie de la population prit les armes, notamment dans les zones rurales délaissées. Dans les villes, les tensions ne cessèrent de s'intensifier. En mars 1945, une attaque majeure contre une base militaire près d'Amera fit 230 morts et 400 blessés, pour la plupart des soldats. Cet acte provoqua des divisions au sein de l'armée.

En 1947, alors que la pensée islamique prospérait dans les villes et les villages, l'Organisation des musulmans libres, une organisation islamique sunnite transnationale fondée par Abou Najah al-Safri à Losor, fut créée en septembre 1947. Cette organisation islamique nationaliste conservatrice est aujourd'hui considérée comme une organisation terroriste dans de nombreux pays. Cela contribua à approfondir les divisions au sein du pays, de nombreux gangs armés terrorisant les zones rurales depuis 1943, plusieurs attentats communistes eurent lieu dans les villes, ainsi que le manque d'unité au sein de l'armée. La guerre civile n'était qu'une question de temps.

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En 1950, le général Hamed Fara, soutenu par les républicains, tenta un coup d'État pour renverser le roi. Ce coup d'État avorté eut lieu le 10 juillet 1950, dans l'un des 23 palais royaux situés dans la petite ville de Farabiya, près d'Amera. Le roi Jalil VIII, qui fêtait alors son cinquante-quatrième anniversaire, reçut plus de 450 invités venus du monde entier, répartis dans les différents pavillons. Les instigateurs de la dissolution de la Garde royale furent les lieutenants-colonels Rabie Jouali et Karim Slimi, chargés de sécuriser le palais avec leurs troupes et de s'emparer des points stratégiques d'Amera. Le colonel Saadi (un proche du général Hamed Fara, dont le rôle était obscur) était également chargé de mobiliser l'ensemble de l'armée, de contrôler le pays, de coordonner l'intervention et de diffuser des annonces radiophoniques. L'opération mobilisa 4 670 cadets de l'École militaire des sous-officiers de Losbor. Deux colonnes de cadets, menées par quelques dizaines d'officiers et de sous-officiers, prirent d'assaut les lieux et ouvrirent le feu sur la foule des invités, tuant une dizaine de personnes et en blessant quelque 200 parmi les invités du roi. Jalil VIII sauva sa vie grâce à l'aide de serviteurs qui le transportèrent à travers le jardin, protégé par ses gardes du corps. Le coup d'État échoua lorsque les unités loyalistes se mobilisèrent. L'armée du général Hamed se replia vers le sud, et une guerre civile éclata entre quatre factions : les communistes, l'armée soutenue par les républicains, les islamistes menés par l'Organisation des musulmans libres et la faction royaliste.
Cette période est appelée les Années Sombres car le pays fut plongé dans une guerre civile qui semblait durer une éternité, et de nombreux génocides contre les citoyens de 1950 à 1972, entraînant la mort de 2 400 219 personnes.

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Entre 1965 et 1971, dans les quartiers dévastés, les villages affamés et les camps, les citoyens ont commencé à scander « Assez !».
Femmes, jeunes, personnes âgées et artistes ont créé des groupes de discussion secrets. Ils n'ont pas pris les armes ; au contraire, ils ont écrit, chanté, filmé et diffusé un message unique : nous voulons la paix
L'Orchestre d'Amera a été un pionnier dans la diffusion de chants patriotiques pour rappeler la grandeur de la nation et l'importance de mettre fin à la guerre.

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Dans ce climat, des membres de la famille royale, en particulier le prince Tamer frère du roi Jalil VIII, ont contacté des personnalités de la société civile et ont proposé une conférence le 17 juillet 1968. Il a invité des représentants du mouvement pacifiste, d'anciens rebelles, d'anciens loyalistes repentis, des religieux, des syndicalistes et des dirigeants communautaires. Une nouvelle constitution a été proposée, avec les points clés suivants :

  • Le roi est devenu un symbole de l'unité nationale et un garant de la tradition, avec des pouvoirs exécutifs et législatifs limités.
  • Le Mikhzan devint une institution consultative traditionnelle, chargée de contrôler et de réviser les différents pouvoirs du pays.

  • Le gouvernement, composé d'un parlement élu, exercera le pouvoir exécutif, établissant un équilibre entre les traditions royales et les institutions démocratiques contemporaines.
  • Le pouvoir réel reposera sur un parlement bicaméral représentant les régions et les citoyens.
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le roi Tamer II (1922 - 1992)

Après cette conférence, plusieurs rebelles déposèrent les armes et le roi fut contraint d'abdiquer en faveur de son frère. L'armée du nouveau roi Tamer II se renforça. Les combats se poursuivirent jusqu'en 1972, date à laquelle il remporta la guerre et fut officiellement couronné le 15 décembre 1972. la constitution fut approuvée par référendum, marquant ainsi le début d'une voie démocratique pour le pays.

Depuis lors, le peuple amerien a éprouvé une certaine crainte de la sédition '' Al-Fitna '', aujourd'hui la majorité sont opposées à toute forme d'extrémisme, craignant qu'elle ne dégénère en une nouvelle guerre civile. En 2003, sous le règne du roi Mounir III, le gouvernement a signé une nouvelle Constitution. Le point le plus important de cette Constitution est l'interdiction de toute forme d'extrémisme intellectuel ou idéologique. De nombreux principes de la charia islamique y ont été délibérément exclus afin de promouvoir l'unité nationale et la liberté de croyance.


le Roi mounir II



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Né à Amera le 13 juin 1966, il a obtenu une licence en droit à l'Université Ibn Diwan d'Amera en 1986 et un master en sciences politiques en 1988. Sa première mission officielle à l'étranger a eu lieu le 8 mai 1990, lorsqu'il a représenté son père, le roi Tamer II, aux funérailles d'un dirigeant en Eurysie.

Le 28 décembre 1992, le roi Tamer II est décédé à l'âge de 70 ans, après un règne de 21 ans. Son fils aîné et héritier présomptif, Mounir est devenu le nouveau roi de Ameria à l'âge de 26 ans.

Sa famille se compose de ;


  • la princesse consort Alia hanouni Amerid ; Epouse du roi Mounir depuis 1993, née en 1969, fille de l'homme d'affaires amerien Abdelhak Hanouni.

  • prince héritier Nabil Amerid ; Né le 25 août 1999 a Amera, il a 17 ans et prépare toujours son baccalauréat.

  • prince Jawad Amerid ; fils du roi mounir III, né le 23 mars 2010 (6 ans)

  • princesse Aicha Amerid ; fille du roi mounir III, née le 14 novembre 2015 (2 ans)

  • Princesse Nabila Amerid ; fille du roi Tamer II, et soeur du roi mounir III, née le 12 janvier 1968, titulaire de nombreuses fonctions officielles, elle a consacré une grande partie de ses activités au domaine social et culturel.

  • prince Ali Reda Amerid ; fille du roi Tamer II, et frere du roi mounir III, née le 27 janvier 1970, homme d'affaires sa fortune, évaluée à 200 milliards de Mitqal amerien. Propriétaire de 4 entreprise au sein du royaume.

  • Abderrahmane Amerid ; (1925 - 2010) Oncle du roi Mounir III et frère du roi Tamer II. Après la mort de son frère, le roi Tamer II, il abandonna la vie royale et le titre de prince pour se consacrer à la politique. Membre du Parti liberal amerien, il compte parmi sa famille sa femme et ses six enfants, dont deux ont choisi de suivre la voie politique de leur père. Hakim est également membre du Parti liberal amerien, tandis que Youssef est membre du Parti populaire et est député depuis les dernières élections.

  • Mohammed Amerid ; Cousin du roi Mounir III et petit-fils du tyran Jalil VIII. Après la guerre civile, tous ceux qui reste la famille de Jalil VIII fut exilée du pays et tous leurs titres royaux furent retirés. Mohammed vit à l'étranger avec sa femme, ses quatre fils et ses deux filles.
  • LES RELIGIONS



  • La religion en Ameria imprègne de nombreux aspects de la vie sociale. Elle est encadrée par la loi : L’islam est la religion officielle de l’État, mais de nombreux principes de la loi islamique '' la charia'' ont été délibérément exclus de la constitution afin de promouvoir l’unité nationale et la liberté de croyance et le droit à la liberté de religion est inscrit dans la Constitution de 2003.
    Le respect de la religion musulmane est une obligation, surtout lors des fêtes religieuses. Par exemple, manger en public pendant le Ramadan (le mois où les musulmans jeûnent) est passible de lourdes amendes.
    Avec la montée des idéologies athées, agnostiques, humanistes et autres, une partie de la population exprime aujourd’hui le désir d’une séparation plus claire entre les institutions religieuses et l’État. Ces aspirations se traduisent par une demande croissante d’un royaume laïc.


    Remarque : Bien que l’État ne définisse pas les non-croyants, des études menées à l’étranger entre 2005 et 2017 estiment qu’environ 7 % de la population déclarent n’appartenir à aucune religion, 2 % chrétiens et 5 % musulmans, soit 8 400 000 personnes.

    religions








    L'ISLAM

    islam

    L'islam est la religion officielle de l'Etat. L'islam sunnite est la religion de la majorité de la population. Le gouvernement exerce un contrôle étroit sur le contenu des prêches des mosquées et sur l'enseignement des écoles coraniques.
    La religion islamique influence de nombreux aspects de la vie quotidienne des habitants, y compris les pratiques religieuses, les coutumes sociales, l'éthique et les valeurs.

    plus d'informations

    Le chiisme ou shî'isme (arabe : المذهب الشيعي al-Mazhab a-chi'i) s'est implanté dans le pays sous la dynastie Hamraouid. Le premier calife, al-Hasan al-Hamraoui, qui se prétendait descendant du Prophète, a apporté une nouvelle interprétation de l'islam. Il s'est opposé au sunnisme en déclarant que le califat devait revenir à un descendant d'Ali, le gendre du prophète Mohammed. Il s'est également distingué par ses croyances et pratiques culturelles spécifiques. Cette dynastie a provoqué de nombreux troubles politiques et religieux qui ont abouti à sa chute en 1250. Depuis lors, les chiites ont subi de nombreuses persécutions.

    L’ibadisme (arabe : الاباضية al-ibāḍiyya) est une tendance de l'islam fondée moins de cinquante ans après la mort du prophète Mohammed, l’ibadisme a longtemps été chassé par d'autres courants musulmans pour ses pensées politiques surtout que selon les ibadites, le commandeur des croyants ne doit pas être nécessairement de la lignée de Mohammed, ni d'une certaine ethnie ou couleur.
    Au temps des Hamraouids et les guerres des successions les ibadites, pacifistes, firent sécession durant leur règne en leurs reprochant leur comportement belliqueux notamment à l'égard des populations non-arabes, refusèrent de partir en guerre et restèrent à Yazidiya.
    Dans la politique ibadite, le pouvoir est communautaire et exclut toute hégémonie comme le fait de considérer que le pouvoir doit appartenir à la lignée du prophète Mohammed et met en avant que la nation musulmane doit rassembler la oumma. Dans le même ordre d'idées, les musulmans capables de diriger la nation doivent être élus par une choura sans distinctions d'appartenance ethnique ou de lignage.

    Les alaouites (arabe : علويّ (ʿalawīy)), sont un groupe ethno-religieux arabe issu de yazidiya, leurs croyances reposent notamment sur la vénération d'Ali ibn Abi Talib comme l'incarnation de Dieu. Ils pratiquent une forme dérivée de l'islam chiite. Cette branche se distingue par son aspect héréditaire et sectaire : l'appartenance y est généralement transmise de génération en génération, et la conversion venant de l'extérieur n'est pas permise.

    Le soufisme (en arabe : ٱلتَّصَوُّف, at-taṣawwuf), se réfère aux rituels mystiques et ésotériques de l'islam, qui ont pour objectif la « purification de l'âme » afin d'obtenir une certaine proximité avec Dieu. C'est une voie d'ascension spirituelle, un parcours initiatique de métamorphose intérieure qui dépasse le cadre rigide imposé par les intégristes et autres partisans d'un islam strict. Il se considère comme le « cœur » de l'islam. En arabe, le terme couramment utilisé pour dénommer ce courant est taṣawwuf qui, au sens littéral, veut dire « action de devenir mystique ».
    En Ameria le soufisme a historiquement un poids important. Il connaît un renouveau dans les classes supérieures avec certaines formes de syncrétisme adaptant à l'islam des pratiques de méditation, plusieurs sont des amerien soufis qui ont influencer l'histoire de notre pays ainsi que d'autres, le plus connu est Mohammed ibn Tamim A'soufi dit ''A'soufi''.


    CHRISTIANISME

    christ

    Le christianisme (en arabe : المسيحية, al-masihia), arrivé dans le pays vers 380, était la religion principale suivie par la majorité de la population avant l'arrivée des Arabes et de l'Islam, aujourd'hui première minorité religieuse, les chrétiens compteraient pour environ 9,9% % de la population d'Ameria, avec une culture qui mélange les traditions chrétiennes et arabes.
    L'Etat reconnaît le christianisme et a adopté des dispositions spéciales pour ce culte.

    plus d'informations


    JALWANISME

    jalwanisme

    Le jalwanisme (en arabe : الجلوانية, al-jalwania) est une religion monothéiste qui prône l'unité spirituelle de l'humanité. Considérée comme une religion récente, apparue en 1889, elle se présente comme la continuation de l'ancienne tradition monothéiste, affirmant que la vérité divine se révèle progressivement au fil de l'histoire par l'intermédiaire de messagers successifs. Le fondateur du jalwanisme, Sidi Abd al-Rab Jalwani, est né dans le village de Tanouar, à 45 kilomètres de la ville de Majdoul, le 18 avril 1864, dans une famille berbère chrétienne. À l'âge de 8 ans, son père commence à travailler comme cuisinier pour le roi à Amera. Il fut contraint de quitter son village et de vivre au palais royal., il se lie d'amitié avec le prince Rachid (qui deviendra roi en 1905) et approfondit ses connaissances sur les cultures et les religions du pays. À 16 ans, il commence à s'intéresser à l'islam. Après quatre ans d'études, il décide de se convertir à l'islam et en parle à son ami proche, le prince Rachid. Prince Rachid fut heureux de l'apprendre et promit d'organiser une grande fête. Le jour arriva, comme le racontent les textes, alors qu'Abd al-Rab était dans sa chambre, la porte ne s'ouvrit pas. Il était coincé et un ange lui apparut, lui expliquant qu'il était un prophète envoyé à l'humanité. S'ensuivit un discours philosophique (selon les écrits) ;

    auteur a écrit :
    le livre '' L'Humble (Al-Mahdi) '' Chapitre I page 1 - 3 - la Révélation

    Sidi Abd al-Rab :
    Comment peut-on être ce qu'on n'est pas ?

    Ange Drawul :
     Tu l'es, même si aujourd'hui tes yeux ne le voient pas encore.

    Sidi Abd al-Rab :
     Je suis en effet bien faible et humble, tant par mon corps que par mon esprit.

    Ange Drawul :
     Dieu s'est tapie dans l'humilité. Quiconque se croit petit face à Lui est en réalité grandi. Car l'humilité est un miroir de la grandeur de Dieu.

    Sidi Abd al-Rab :
     Mais comment pourrais-je avoir une mission que je ne comprends pas ?

    Ange Drawul :
     La mission n'est pas de l'homme mais de Dieu. Toi, tu n'es qu'un souffle qu'Il a choisi. Ce n'est pas la tienne force qui s'exprimera mais Sa lumière à travers toi.

    Sidi Abd al-Rab :
     Mais si je venais à faiblir ? Si ma voix venait à se briser ?

    Ange Drawul :
     Sache que celui qui doute de lui-même est plus près de la vérité que celui qui s'élève avec orgueil. Car Dieu aime les faibles qui se remettent entre ses mains. Tu n'as pas été choisi pour ta force mais pour ton humilité.

    Al massar - 13:1-3
    « En vérité, Dieu s’est voilé dans la simplicité et la modestie. Il élève celui qui se croit abaissé, et Il abaisse celui qui se croit élevé. Comme l’eau pure descend vers les vallées et non vers les montagnes, ainsi Sa grâce descend vers les cœurs humbles et non vers les cœurs orgueilleux. »

    Le 6 août 1889, il révéla à son entourage sa prétention d'être un prophète envoyé par Dieu. S'ensuivirent des actes, parfois inexplicables, que les Jalwanistes qualifièrent de miracles.

    Arrêté sur ordre du roi pour ses propos blasphématoires, il fut condamné à mort. Il resta en prison six mois, exerçant sa mission par l'écriture. Il rédigea son œuvre majeure, Al massar - المسار ''qui veut dire littéralement le chemin'' , à la prison d'Amera. Il écrivit également des lettres aux plus éminents dirigeants de son époque, dont le roi Daoud II et d'autres, les exhortant à limiter leurs armes et à instaurer une paix mondiale généralisée et durable. Il écrivit trois livres au total : Al massar - المسار qui est la Parole de Dieu, L'Humble (Al-Muhdi), un livre dans lequel il raconta ses expériences, ses rencontres et sa vision de l'ange Drawul ; et Le Plus Grand Guide (Akbar Daleel), un ouvrage philosophique dans lequel il expliquait de nombreux aspects de la psyché humaine.
    Il a disparu en 1912 de manière inconnue, et ses disciples croient qu'il reviendra à la fin des temps.

    abd rab
    photo de Sidi Abd al-Rab Jalwani priant avant son exécution ratée.

    Ces miracles :

    1. Le jour de son exécution, la corde ne l’étrangla pas, ce qui poussa le général Fahad Jamali à ordonner son exécution par arme à feu. Cinq soldats lui tirèrent dessus, mais aucune balle ne l’atteignit. L’exécution fut reportée, puis annulée en 1905, lorsque son ancien ami, le prince Rachid, fut couronné roi, la rumeur raconte qu’il se serait secrètement converti au jalwanisme. Le 1er juillet 1905, il fut libéré de prison et trouva de nombreux fidèles, environ 14 000. Il refusa de travailler à la cour du roi, consacrant son temps à aider les opprimés, les malades et les pauvres, et à faire avancer la cause de la justice.
    2. Chaque village où il passa prospéra.
    3. Certains témoins affirmèrent avoir vu une faible lueur dorée emplir la pièce où il priait.
    4. Lors de ses rassemblements, plusieurs fidèles ont rapporté avoir entendu une voix puissante réciter des paroles sacrées alors qu'il restait silencieux. Des journalistes ont affirmé qu'il s'agissait peut-être d'un écho dans la salle.
    5. Une mère a raconté que son fils malade s'était levé et avait marché après que Abdu 'rab eut prié pour lui.
    6. Le miracle le plus célèbre est la Main de Dieu, symbole de la religion, sur une photographie prise en 1908 au palais royal de Majdoul à l'occasion de l'anniversaire du roi. Les croyants y voient une lumière divine ; d'autres affirment qu'il s'agit simplement d'un reflet ou d'un flash.

    main de dieu

    Il existe neuf lois dans le jalwanisme, appelées les neuf Lois Sacrées - القوانين التسعة المقدسة;

    1. L’unité de l'humanité.
    Al massar - 1:8-11 a écrit :Enfants de la terre, rappelez-vous que vous êtes tous de la même famille et que vos cœurs ne trouveront de paix que dans l’harmonie entre vous. Que la haine ne vous serre pas la main, que l’envie ne déchire pas votre âme. C’est dans l’amour fraternel, la solidarité entre les hommes, que se trouve la force qui conduit vers la lumière, la justice et la paix.
    2. L’investigation indépendante, personnelle et individuelle de la vérité (l’investigation de la vérité, par opposition au mimétisme). Les jalwanistes croient qu’un des plus grands maux de l’humanité est la tendance des individus à adhérer, sans s’en rendre compte, à ce qu’on leur a appris. Cela est formellement interdit par Sidi Abd al-Rab ; chacun doit être en mesure de raisonner par lui-même et de vivre sa vie en accord avec ses principes et ses idéaux.
    Al massar - 34:67-70 a écrit :Ô vous, qui cherchez la lumière, ne vous contentez pas de suivre les traces d’autrui, car la lumière ne se trouve pas en copiant les autres, mais en cherchant toujours plus loin, toujours plus haut, de toute votre âme. Gardez votre esprit actif, interrogez ce qu’on vous dit, écoutez votre cœur et il vous dira vrai ou mensonges. N’avance sur le chemin de la sagesse que celui qui ose regarder, écouter, comprendre par lui-même.
    3. réciter une prière rituelle obligatoire (ṣalāt) chaque jour après avoir atteint l’âge de la maturité spirituelle (14- 16 ans), Soit le matin, soit le soir, soit les deux.

    4. jeûner (ṣawm) 12 jours pendant le mois du Wahay - Révélation, le mois ou Al massar fut écrit. (du 12 au 26 janvier)

    5.La calomnie, les jeux d’argent, le mensonge, le vol, la vanité, l’indolence, l’oppression, l’abus de pouvoir, l’ingratitude, le racisme, le sectarisme, et tout type de violence à l’égard d’un semblable sont des péchés capitaux.

    6. La paix mondiale (l’idée de non-violence voire de non-résistance, mais aussi de citoyenneté mondiale). Les sociétés doivent tendre à éliminer la guerre et à établir la paix mondiale.
    Al massar - 100:13 a écrit :Que la paix triomphe sur cette terre, et que tous les hommes s’unissent.
    7. La primauté de l’action sociale. Chacun des croyants est invité à mettre la main à la pâte et à œuvrer pour le bien-être de sa société ; la charité, la solidarité et l’entraide sont considérées comme parties des plus grands devoirs religieux.
    Al massar - 100:14 a écrit :Rends service à ton prochain et élève la communauté, car servir autrui c’est éclairer ta propre âme.
    8. Les adhérents à cette foi doivent rester en dehors des affaires politiques. Il leur est interdit d’appartenir à des partis politiques, de suivre des mouvements révolutionnaires ou de prendre parti dans des épisodes de guerre civile. Le but est de favoriser l’unité sociale et d’empêcher l’emploi à des fins politiques d’une religion censée rassembler.
    Al massar - 100:15 a écrit :Fuis les luttes pour le pouvoir, car la foi grandit dans la paix, non dans la discorde.
    9. Liberté individuelle et tolérance. La religion ne pose aucun interdit quant à l’orientation sexuelle : l’homosexualité est acceptée et respectée. Les croyants doivent traiter chacun avec dignité, quelles que soient son identité ou ses choix personnels.
    Al massar - 112:1-4 a écrit :N’oblige pas ton frère à t’aimer, ni à t’aimer comme toi tu aimerais être aimé, car chacun aime et s’attache comme il peut. Il n’est pas juste de condamner les élans du cœur, mais de respecter la liberté de chacun et d’accueillir toutes les formes d’amour avec bienveillance. "
    PS : La Neuvième règle, qui touche à l'homosexualité, est un sujet très sensible en Ameria qui est majoritairement musulman et les fidèles ont tendance à ne pas en parler ouvertement pour ne pas créer de troubles. les fidèles sont invités à respecter les lois de l'État à moins que celles-ci ne soient contraires à la religion, et à mener une vie simple, humble, et solidaire où la communauté et l'entraide sont les valeurs fondamentales de leur foi.


    temple
    Manafi ''temple'' jalwaniste a Majdoul, la ville et ses environs comptent une importante présence Jalwani, au nombre d'environ 1 800 000 sur un total de 2 160 000 à travers le pays.


    JUDAISME

    judaisme

    Les premiers Juifs habitent le pays il y a environ plus de deux mille ans, comme en témoignent les vestiges de cités antiques le long des routes commerciales. La communauté juive du pays va s’agrandir au fil des siècles avec l’arrivée de réfugiés fuyant les persécutions et les conversions forcées dans les royaumes voisins. A l’avènement de l’islam et la montée en puissance des caliphes, les Juifs se retrouvent sous la domination des califes et sont contraints en tant que dhimmis à certaines obligations et restrictions, mais en échange de taxes. En contrepartie le souverain leur garantit la protection et le droit de pratiquer leur religion.
    Si la communauté juive s’est trouvée forte de plusieurs centaines de milliers d’individus jusqu’au 20e siècle, où elle est principalement regroupée dans les Jaladat - quartiers juifs, elle s’y est réduite pour en compter actuellement environ 60 000.


  • FÊTES NATIONALES, RELIGIEUSES ET OFFICIELLES


  • Fêtes nationales
    15 décembre ; 2 jours Jour de l'unité nationale, commémore la fin de la guerre civile en 1972.
    13 juin ; 1 jour Fête de la Jeunesse, les ameriens fêtent la jeunesse, jour de l'anniversaire du Roi mounir II.
    28 décembre ; 1 jour férié mais les festivités continue une semaine Fête du Trône, un événement national qui est célébré le 28 décembre de chaque année, entrecoupé de plusieurs cérémonies officielles et populaires, qui correspond à l'anniversaire de l'intronisation du roi et de son allégeance officielle.
    13 mars ; 1 jour Jour du Royaume, l’abolition du califat et l’établissement d’une monarchie en 13 mars 1402

    Fêtes religieuses
    Aid Al Fitr ; 2 jour est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwal du calendrier musulman.
    Aid Al Addha ; 4 jour commémore la volonté du prophète Ibrahim (Abraham) de sacrifier son fils Ismaël selon la tradition musulmane. le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman.
    1er Moharram ; 1 jour Nouvel an de l'Hégire calendrier musulman
    Aid Al Mawlid 1 jour est une commémoration de la naissance de Mahomet, prophète de l'islam, 12 du troisième mois du calendrier musulman pour les sunnites et 17 du meme mois pour les chiites.
    Noël copte 4 jours fériés pour les chrétiens et 1 jour pour le reste le 7 janvier
    Nouvel an calendrier grégorien 2 jours le 31 décembre et 1 janvier.

    Autres jours fériés
    1er mai Fête du travail
    14 août Nouvel An Amazigh

    Fêtes non-fériées
    Achoura ; les sunnites commémore le jour où Moussa (Moïse) traversa la mer Rouge avec son peuple, et fut sauvé du pharaon (pour eux le jeûne du jour d'Achoura expie les péchés d'une année), les chiites commémorent le martyre de Hussein (La célébration a lieu le 10e jour du mois de mouharram (calendrier hégirien) et le deuil se poursuit pendant 40 jours jusqu'à l'Arbaïn).
    26 janvier fin du Wahay le mois de jeune chez les jalwaniste, aussi le 6 août le jour de la Révélation divine ainsi 18 avril la naissance de Sidi Abd al-Rab Jalwani le prophète du Jalwanisme.
    Pâques le 20 avril Elle commémore la Résurrection de Issa - Jésus.
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