23/12/2016
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Lorsque les deux instabilités scellent l'alliance

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23/08/2016, Kremlin de Volkingrad au Saint Empire de Karty,

"Elle marchait et chantait une chanson sur un aigle des steppes gris, sur son véritable amour dont elle gardait les lettres". Tout comme la légende le dicte, l'hymne impérial aurait été écrit de la main d'un soldat Kartien durant la nuit du déluge de feu, cette bataille qui scella l'avenir du communisme en Karty. Comptant l'histoire d'une jeune femme dont le mari est un soldat parti au front, l'hymne illustre bien les valeurs Kartiennes que sont le nationalisme, le militarisme et l'égalité des sexes. Katyusha, l'emblème pourtant sans image de Karty, Angèle la représentait bien, tel cet espoir silencieux porté par le vent qui s'avance pas à pas. La Chancelière trônait, attendant aux côtés de sa majesté le Tsar Stanislas I, mais aussi son épouse la Tsarine Sveltana Valaski. L'ensemble de cette délégation, d'une importance plus que capitale à la seule vue de ses membres, était au pied du Kremlin. Ce Palais, symbole du pouvoir, symbole de la démocratie, symbole de l'Empire, symbole de tout Karty. Si un pays est reçu à cette bâtisse, c'est un réel honneur, un signe volontairement montré d'amitié envers ce dernier. Egalement et dans la même optique, lorsque les notes de l'hymne du Tsarat sont jouées, le tout amplifie le caractère amical et presque solennel.

La nuit commençait à peine à tomber lorsque, sous le ciel d'un noir obsidienne, les drapeaux des deux nations se mirent à danser sur la façade du Kremlin. Frôlant l'horizon de ces couleurs maintenant fraternelles, les étendards se brandissaient fièrement par dessus le sol qui vibrait, signe de l'arrivée des diplomates Slavis. Dans un bref instant aucun bruit ne fusa, comme si le temps s'était miraculeusement arrêté. Le silence se brisa sous les notes d'un cor solitaire, grave et lointain, le chant patriotique se lança. Un chœur de violoncelles s'ajouta, puis un tambourin, des balalaïkas, des contrebasses, une véritable mer d'instruments déferla. De son large manteau pourpre, le chef d'orchestre faisait chanter les musiciens par le bout de sa baguette, d'un bois riche des forêts de Wikingia. Des cuivres éclatèrent, certes puissants mais pas moins nobles, montrant bel et bien la puissance du pays qui accueillait. Karty attendait, Slaviensk s'avança, Stanislas tendit sa main, Alexeï la sienne, une poignée de main échangée, le début d'un événement historique.

Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin
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Karty et Slaviensk, deux états destinés à se rapprocher sans cesse, deux états au même régime, à la même culture, de la même religion... C'est un rapprochement, une alliance qui doit arriver.
C'est par un magnifique journée d'aout que l'Empereur de Slaviensk se rendais dans le Saint-Empire de Karty, pour négocier un accord plus qu'attendu côté slavis : Une alliance militaire. Alliance marquant le début d'une nouvelle phase dans la coopération entre le Second Empire Constitutionnel et le Saint-Empire, une phase d'entente cordiale, une phase d'amitié entre les deux Empires.
Alors que le soleil laissais place à la lune, l'Empereur Alexeï s'approcha du Tsar Stanislas sous le glorieux hymne Impérial de Karty. Une poignée de main, symbolisant se nouveau lien qui figurait maintenant dans le grand livre de l'Histoire, une poignée de main entre les deux plus puissants tsarats de la planète.


Alexeï IV : Majesté, c'est un honneur de vous rencontrer en cette magnifique soirée, la neige des steppes et la cendre de nos histoires ont nourris les mêmes racines, celles du peuple slave au sens large Majesté. Recevez en cette heure l'amitié de tout Slaviensk et que mon sang rassemble nos deux pays, tout comme ce jour où la famille impériale c'était réfugiée dans votre grande nation.
C'est sur ces mots que l'Empereur attendit la réponse du Tsar de Karty. L'Empereur était présent aux côtés de la Ministre des affaires étrangères Sweltana Volkov, mais aussi de quelques diplomates qui composaient la délégation et étaient chargés d'aider le Tsar dans son travail, leur présence était aussi symbolique, car jamais une délégation slavis n'avait compté autant d'officiels. Même si le nombre de ceux-ci restait relativement modeste en comparaison de certaines délégations.

Empereur de Slaviensk et tsar de toutes les Slaviensk Alexeï IV
Empereur Alexeï IV
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23/08/2016, Kremlin de Volkingrad au Saint Empire de Karty,
Dirigeant du Saint Empire de Karty, le Tsar Stanislas I

Drapé de sa tenue impériale, le Tsar écoutait les paroles de son homologue Slavis. Depuis quelques mois désormais, le rôle diplomatique est en réalité plus exercé par la Chancelière Orlovski, il est par conséquent rare de voir Stanislas Valaski à la tête d'une entrevue. Or le cas présent l'était, montrant encore une fois bel et bien le caractère important de cette occurrence. Sa majesté arborait des couleurs à la teinte noire et or, symbole même de l'armée, le drapeau de cette dernière étant des mêmes coloris. Seule cette écharpe bleutée venait briser cette quasi-monochromie, une touche d'originalité. Comme à l'accoutumée, le Tsar ne portait ni couronne ni régalia, une coutume Kartienne qui prise ses origines depuis le 11 avril 1909 par la déclaration de l'Empire. En outre, cet événement marque avant tout la fin de l'absolutisme et de la monarchie absolue, le fait de ne point porter d'insignes royaux était devenu une coutume. La tenue Tsarienne rappelle bien la fonction militaire de ce rôle, ce qui passe par l'épée, les médailles, les épaulettes, l'écharpe et bien encore. Le Tsar n'est pas seulement chef des armées, il est le représentant de sa patrie, dirigeant de la diplomatie aux côtés de la Chancelière. La situation s'illustrait donc, Stanislas et Angèle à la tête de la délégation Kartienne. Cette dernière ne se composait pas seulement de ces figures Kartiennes, il y avait la Tsarine, le Ministre de la Défense et des membres du Cercle des Six. Lorsque le Tsar de Slavis eut terminé sa prise de parole, Stanislas déclara en retour.


Tsar Stanislas I: Honneur partagé Excellence, il est vrai que le doux vent d'été vivifie cette soirée, magnifique je l'accorde. Le Saint Empire de Karty partage non seulement cet honneur, mais aussi cette volonté d'amitié je vous assure.

A son tour, Dame Orlovski s'avança comme pour compléter les dires du monarque. Après avoir dit quelques mots, elle fit un signe clair aux diplomates, les invitant à la suivre. Quelques minutes plus tard, l'ensemble des délégations arrivèrent dans une grande pièce du Kremlin, baignée par la lumière, elle-même reflétée par les dorures présentes dans cette salle. Un large bureau d'une forme ovale se présentait au milieu de ladite salle, des sièges sur son pourtour, invitant les arrivants à prendre place.

Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

Chancelière Angèle Orlovski: Mesdames, messieurs, je vous souhaite la bienvenue au Saint Empire de Karty, la bienvenue en son Palais Impérial. Si nos deux états sont réunis en ce jour, c'est avant tout par cette volonté évoquée de ses majestés le Tsar Stanislas et le Tsar Alexeï. Afin d'entrer directement dans le vif du sujet, il est clair qu'il faut poser la structure de cette entrevue. Comme dit dans nos échanges épistolaires, une alliance militaire serait voulue des deux camps ?
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Le Tsar, dans son habituel uniforme militaire d'officier, portant une élégante cravate noire ainsi que des médailles militaires, comme à l’accoutumée. L'Empereur de Slaviensk écoutait les propos du Tsar Stanislas, puis ceux de la Chancelière après l'avoir suivie, comme demandé dans la pièce où ce déroulera ce moment tant attendu, qui cèlera très probablement un pacte historique entre les deux Empires : La fameuse alliance militaire, porteuse de tant de promesses de rapprochement, de coopération. L'Empereur Alexeï IV, après avoir écouté les propos de la Chancelière Angèle Orlovski, pris la parole :
Alexeï IV : Tout d'abord, j'aimerais vous transmettre toutes mes sympathies et espoirs concernant la suite de cette entrevue, et bien entendu adresser mes salutations aux représentant du Saint-Empire de Karty. Pour votre question votre excellence Orlovski, nous souhaitons, tout comme vous une alliance militaire. Nous pensons que nos deux Empires émergent sur la scène internationale et deviendront à l'avenir des grandes puissances, ce qui est déjà relativement le cas pour l'armée kartienne. Quand à Slaviensk, qui est certes légèrement en retard sur le Saint-Empire de Karty en matière d'armement, de démographie et de production totale de richesse, mais aussi de prestige international peut se maintenir sur une influence culturelle assez grande, le soft-power de l'Empire étant relativement bon, mais aussi concernant notre position stratégique à l'embouchure du détroit gris. Sans oublier que Slaviensk elle aussi, émerge sur la scène internationale. Cependant, au delà des considérations stratégiques, viennent les symboliques identitaires et politiques : Premièrement, le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk partage avec le Saint-Empire de Karty sa culture slave, mais aussi son régime, les deux étant des Empires constitutionnels, voir mêmes parlementaires. Ensuite, et comme je l'au déjà fait remarquer, étant un Empereur partageant avec vous la nationalité kartienne il est d'autant plus évident, et comme prévu dans notre ancienne entrevue dans laquelle l'action Impériale vous avait rencontré, que nous nous rapprochons diplomatiquement. Une alliance militaire entre nation sœur est donc plus qu'évident. Je serai plus qu'honoré de pouvoir conclure une alliance entre ma nation d'origine et ma nation natale.
Empereur de Slaviensk et tsar de toutes les Slaviensk Alexeï IV
Empereur Alexeï IV
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23/08/2016, Kremlin de Volkingrad au Saint Empire de Karty,
Alexander Jükov n'a rien d'un diplomate, il a tout d'un militaire, aux vertus que l'on exige à la diplomatie, Alexander n'y répondait que nullement. C'était principalement l'une des raisons pour laquelle le Ministre ne siégeait que rarement à ces entrevues diplomatiques, le cas présent était cette exception que l'on accorderait d'annuelle. Il était présent oui, mais ne disait rien, il observait d'une passivité déconcertante, certains diraient même qu'il ne prêtait aucune attention à une occurrence de ce genre. Pourtant au moment même où le Tsar Alexeï IV évoquait ces mots que sont militaire et armée, il parut presque sortir de sa torpeur. Il adopta une nouvelle posture, une qui imposait les respects de sa fonction, une qui imposait même la peur. Ce rôle, il le métrisait à la perfection, transmettre la peur sans pour autant user de menaces ou subterfuges. Le garant de l'armée n'allait point réaliser ces habitudes diplomatiques amicales, ce n'était pas son rôle. Puis il réajuste ses gants noirs obsidiennes, se râcla discrètement la gorge, faisant taire le peu de bruits qui persistaient. Enfin, il prit la parole, d'un ton similaire à celui de sa majesté Stanislas Valaski, un qui se voulait impérial et autoritaire.


Ministre de la Défense Nationale Alexander Jükov

Ministre de la Défense Nationale Alexander Jükov: En bref, nous pouvons affirmer qu'une alliance militaire est voulue de nos deux institutions. La suite est simple, il faut en définir les termes, quelles en seront les modalités ? Je vous évoque subséquemment les propositions Kartiennes:
  • Premièrement, il va de soi qu'un traité de non-agression, bien qu'évidence, formera le fond même de coopération et l'esprit du traité. Par cela, il est possible d'ajouter un pacte de défense militaire entre Karty et Slaviensk.
  • Deuxièmement, l'échange d'informations stratégiques et clefs par une étroite coopération de nos services de renseignements.
  • Troisièmement, une coopération technologique reste à étudier en raison de la plus-avancée de notre état sur le secteur d'armements.
  • Quatrièmement, une mise en place d'aides logistiques pourrait résulter d'un accord bénéfique selon nos autorités.
  • Dernièrement, la mise en place d'entraînements et simulations me paraît une évidence.
Voici donc nos propositions, je suis persuadé que vos Excellences sauront y ajouter et conformer les leurs.
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L'Empereur Alexeï IV constata l'entrée en scène du Ministre de la défense du Saint-Empire de Karty, il avait été jusque là silencieux, jusqu'à que la discussion concerne l'armée. C'était une chose amusante de voir le quasi réveil de Ministre de la défense à l'instant où les mots touchant de près ou de loin à l'armée avaient été prononcés. L'Empereur écouta attentivement les paroles du Ministre de la défense. Il répondit alors :
Alexeï IV

Alexeï IV : En effet, les accords que vous nous proposez sont cohérent et nous les acceptons. Cependant, je souhaiterais avoir quelques précisions sur "les aides logistiques" que vous nous proposez. C'est intéressant, mais avant de s'engager dans un quelconque accord, il est évident de savoir dans quoi on s'engage. Que souhaitez vous donc précisément concernant le soutien logistique ? Outre ce détail, vos propositions sont pertinentes et efficaces comme base de négociations. Je vais donc commencer sur le traité de non-agression. Il est évident, et nous souhaitons donc vous proposer un pacte à durée illimitée et étendu à tout les domaines (non agression militaire, pas de soutien à des ennemis par l'envoi d'armes, pas d'opération spéciales). Cet accord est évident et comme vous l'avez si bien dit, formera le fond et l'esprit du traité. Concernant l'échange d'informations stratégiques, c'est plus délicat et cela mérite d'y passer beaucoup de temps, car concernant des informations sensibles. Le partage de renseignements aurait donc pour but de prévenir toute menace terroriste étrangère ainsi que suivre les activités diplomatiques et militaire des puissances rivales en se partageant les données les concernant, mais aussi de coordonner nos services de renseignements et nos armées. Slaviensk est près, dans le cadre de notre alliance et du respect de notre souveraineté, à partager les données techniques de nos nations, ce qui rentre aussi dans le cadre de la coopération scientifique. En plus de cela, il faudrait partager les données récoltées sur toutes les nations extérieures, nos alliés mutuels exclus, dans le but de ne pas faire fuiter d'information et donc dans le respect de la confidentialité des données. Ensuite, tout mouvement de forces hostiles devront être signalés entre nos services de renseignements, pour anticiper toute escalade armée, sur l'un de nos état comme l'un de nos voisins. Ensuite, les fiches individuelles sur toute personne suspectée d'être espion, ou radicalisés probablement terroristes, pour lutter contre l'espionnage et le terrorisme. Pour finir, les données sur les opérations militaires en cours de nos nations devrait être partagées, mais de façons restreinte. Ce qui est des renseignements humains (HUMINT) il est évident, pour notre souveraineté mutuelle de ne pas les partagés. Il serait évidemment risqué voir même, pardonnez moi les termes, stupide de partager l'identité de nos agents.
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23/08/2016, Kremlin de Volkingrad au Saint Empire de Karty,
Désormais cela était fin sûr, Alexander Jükov haïssait la diplomatie. Ce n'était tout simplement pas son domaine, qu'avait-il à faire de dialoguer, négocier et user de vils stratagèmes diplomatiques ? Pour lui, seule l'armée était la réponse la plus expéditive, celle qui résolvait le plus facilement chaque problème. Cette mentalité lui était bien connue, si bien que les rares actions à la fois diplomatiques et militaires sont délayées à des membres du Cercle des Six la plupart du temps. En conclusion, Alexander étant un bon acteur en tant que militaire, non en tant que diplomate. Il écoutait malgré tout les dires de ce dirigeant, il le fallait. Il joignit ses mains, ses gants noirs fusionnant, il prit la parole à nouveau.


Ministre de la Défense Nationale Alexander Jükov

Ministre de la Défense Nationale Alexander Jükov: Cette aide logistique pourrait s'apparenter au droit de ravitaillement de navires dans nos ports respectifs, nous restons ouverts aux propositions. Je vois que vous définissez par avance les termes de cette non-agression. Vous souhaiteriez ces accords à durée illimitée, ce que nous acceptons. Toutefois je m'interroge, vous le qualifieriez d'étendu à tous les domaines, pouvez-vous être plus précis ? Un traité rassemblant tous les accords devra être rédigé de nos autorités, soyons le plus précis possible afin d'éviter la confusion. Vos inquiétudes quant à ce partage d'informations sont légitimes, il est en effet nécessaire d'en définir correctement les lignes. Je m'interroge une nouvelle fois, il n'a jamais été question de révéler l'identité de nos agents, ce qui n'aurait aucun intérêt par ailleurs. Voici donc ma proposition, j'ai bien entendu et pris en compte vos précisions, il serait plus probant d'attendre le premier jet du traité. Nonobstant, ce dernier ne se résumera point au secteur militaire, ce qui ne relève pas de mon domaine.
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Alexeï IV : Concernant l'aide logistique que vous nous aviez proposés, elle me convient parfaitement. Je n'y vois aucun problèmes, l'aide logistique permettant à nos deux armées de se projeter plus loin encore, mais aussi d'aider le commerce d'armes de nos deux états. Il serait d'ailleurs intéressant d'ajouter à l'accord de droit de passage l'autorisation de se poser des avions, ainsi que de se ravitailler.
L'Empereur marqua une pause.

Alexeï IV : Ensuite, en ce qui concerne le pacte de non agression, je m'excuse de ne pas avoir été suffisamment précis. Tout d'abord, je suis entièrement d'accord avec vous en se qui concerne l'identité des agents de nos services secrets, il est tout à fait inutile et même risqué de procéder à ce genre de partage d'informations. Quand je voulais dire tout les domaines, je voulais parler qu'aucun de nos états n'aient droit de s'agresser militairement, donc aucune attaque armée ne ciblant aucun de nos deux états. Ensuite, il faudrait que nos deux nations reconnaissent l'intégrité territoriale de Slaviensk, et reconnaissent leur gouvernement respectif ainsi que leur constitutions. Je pense que c'est déjà le cas, mais je préfèrerai que cela soit clarifié dans un traité, aucun traité signé jusque là n'en faisant pas allusion. Ensuite, par une non agression dans tout les domaines, je pense qu'aucun de nos états ne devraient mener une quelconque opération spéciale qui viserait l'autre état signataires, et pour finir, je pense évident que l'un des états signataire ne devrait ni vendre, ni donner des armes à tout pays en guerre avec l'autre.
Alexeï IV
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23/08/2016, Kremlin de Volkingrad au Saint Empire de Karty,

Les discussions fusaient, les diplomates s'affairaient, les accords signaient, la rencontre suivait son rythme au fil du cours de l'eau. Les réjouissances prenaient la place des regards froids, les poignées de main prenaient les méfiances diplomatiques. En bref, le Saint Empire pouvait désigner l'Empire Constitutionnel comme un allié, Slaviensk pouvait converser de Karty en le qualifiant de patrie fraternelle. Pour une rare fois, l'Eurysie centrale s'alliait à l'Eurysie de l'Est par ces deux intermédiaires. Le Tsar Stanislas I était bien conscient de la potentielle dangerosité d'une telle alliance sur la scène internationale. En outre cette alliance se confondait étrangement à deux états militaristes, pouvant susciter l'émotion générale. Cependant, et Stanislas en avait parfaitement conscience également, personne n'osera s'attaquer à Karty, tout en particulier pour si peu. C'est donc sous des augures heureuses que l'entrevue se termine sur la signature d'un traité, suivie de claires festivités. Le Traité de Vensmark entre désormais en pleine vigueur.


Traité de VensmarkPour des questions écoutées et accordées entre le joueur de Slaviensk aka Kepler et le joueur de Karty, moi même aka Kartyusha, le traité n'est pas rédigé pour certaines clauses confidentielles ainsi que l'écriture de RPS futurs. Le Traité de Vensmark se résumera donc officiellement à un pacte de non-agression et une alliance militaire pleine et complète dans sa large banalité.
Dirigeant du Saint Empire de Karty, le Tsar Stanislas I

La lune dominait la soirée lorsque les diplomates Slavis, accompagnés des autorités impériales, sortirent finalement du Kremlin. Le Tsar Stanislas I s'avança vers son homologue Alexeï, lui adressant ces quelques mots. Un nouveau chant poursuivit l'intervention de sa majesté.

Tsar Stanislas I: Excellence, puisse le Traité de Vensmark devenir de solides fondations entre nos deux états. En guise de présent, et de symbole pour sceller ces accords, vous voilà interprété notre hymne impérial, non comme à l'accoutumée. Entre autres, ce dernier se verra jouer sous sa version du Karta, notre langue natale, langue certes perdue mais perdurée par les élites diplomatiques comme un langage de code.
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