Création de pays : République de Curiname
Généralités :
Nom officiel : République de Curiname
Nom courant : Curiname
Gentilé : Curinamois, curinamoise
Inspirations culturelles : France, Suisse, Canada, Etats-Unis
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Anglais, Allemand, Dictons locaux
Drapeau :

Devise officielle : La Liberté par le Sang
Hymne officiel :
Capitale : Chertours
Population : 59 millions d'habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Histoire
Dans cette région d’Eurysie, durant l’Antiquité, vivaient les Curois. Les Curois ne formaient que des tribus éparses et rivales et furent colonisés par les premiers empires puissants de la région. La première entité indépendante ancêtre de Curiname est le Royaume des Curois, formé en 476 après l’éclatement de l’entité précédente qui régnait sur l’Ouest de l’Eurysie. Le Royaume des Curois était d’abord un regroupement de comtés et de duchés plus ou moins indépendants. Les seigneurs de ces provinces étaient presque indépendants. Le Roi des Curois, issu de la lignée de François, premier roi Curois, régnait surtout sur son domaine royal, qui s’étendait autour de Chertours, une ville fondée par les Latins en 164 au centre de Curiname, selon les frontières de l’époque.
A partir des années 700, les rois Curois entamèrent des conquêtes à l’Est pour étendre le Royaume. Durant 150 ans, les victoires et les défaites militaires des Curois changèrent les frontières du Royaume, qui, de manière générale, s’agrandissaient. Ces guerres eurent comme conséquences d’unir les différentes provinces Curoises, et de créer l’embryon d’un sentiment national, jusqu’alors inexistant. En 911, le Roi Louis 1er accéda au trône, et, durant les années qui suivirent, entama la conquête des 23 duchés de l’Ouest. Au prix de dizaines de milliers d’hommes, il instaura l’Empire. Mais cet empire put à peine durer un an, en 945, Louis fut assassiné par un seigneur qui s’opposait fortement aux réformes de centralisation qui s’instauraient. Plutôt que de lui faire succéder son fils aîné, ses trois fils décidèrent de se partager le territoire. François II, le fils cadet de Louis, hérita ainsi du territoire Curois tel qu’il existait en 911, et qui comptait alors 32 provinces. François fut lui-même assassiné quelques semaines plus tard, et n’ayant pas d’enfants, Clotaire, un lointain cousin, accéda au trône en octobre 945. C’est ainsi qu’est né le Royaume Curinamois.
Le Royaume Curinamois a perduré très longtemps, malgré des changements de dynasties. Le pouvoir royal s’est renforcé petit à petit. En 1353, le Roi de Curiname fit face à une rébellion majeure de certains seigneurs du Sud. La victoire militaire du Roi et le châtiment public de ces seigneurs permirent au Roi d’assoir définitivement son autorité sur tout le Royaume. En 1499, le Français fut établi comme la langue officielle sur tout le territoire Curinamois, changement majeur qui est une étape importante de l’unité nationale. En 1513, des colons Curinamois fondent en Aleucie la Nouvelle-Curiname, une grande colonie qui n’est devenue indépendante qu’en 1729. Durant le 18ème siècle s’instaure une monarchie absolue qui mène, en 1779, à la Révolution Curinamoise.
Cette révolution sanglante intervient après une très longe évolution des mentalités de certaines parties de la population, le développement du savoir et la prise d’indépendance progressive des savants vis-à-vis de la religion catholique, dominante et absolue. Au cours de la révolution, le Roi François VII fut empoisonné dans la forteresse dans laquelle il était retenu. Après la mort du souverain, les troupes monarchistes acceptèrent la défaite. La République fut proclamée le 22 février 1780. L’histoire de la République Curinamoise commence mal. Jusqu’en 1796, le régime d’exception en place ne répond pas aux attentes sociales, économiques et libertaires de la population. Ce régime ne s’apparentait qu’à une tyrannie qui élimine sans pitié ses opposants, et dont la seule préoccupation est de purger la société des monarchistes. Mais en 1796, après un quasi-coup d’état organisé par la branche plus modérée du Parlement qui s’est instauré 16 ans plus tôt, d’immenses réformes furent mises en place. Le nouveau gouvernement lança de grands projets dans tout le pays afin de donner du travail à chacun. Cette politique fonctionna et l’économie fut relancée. La première élection législative eut lieu en 1797. En conséquence des 16 années étranges vécues par le peuple Curinamois, les monarchistes eurent la majorité au Parlement. Pourtant, il eut été trop compliqué pour eux de réinstaurer le Royaume, ainsi la République vécu, tant bien que mal. La nouvelle Consitution, adpotée en 1799, qui remplaça celle de 1780, plaçait un Président de la République à la tête de l’Etat. En 1800, le général Maxime Griveaux fut élu premier Président de la République au Suffrage universel direct avec 76% des suffrages exprimés. Cette figure forte plaisait aux Curinamois. En 1807, il fut réélu pour 7 ans de plus, et en 1814, contraint par la limite des mandats, il organisa un coup d’état pour rester au pouvoir, qui échoua. Griveaux fut condamné au bagne et mourut en 1820. En 1821, l’un des lieutenants de Griveaux, le général Alexandre Ternoit, organisa lui-même un coup d’état qui, cette fois-ci, aboutit. Le 5 avril 1821 fut proclamé l’Empire Curinamois.
L’Empire rencontra très vite une forte popularité auprès du peuple, qui voyait en la République une forme de déclin de leur pays. L’Empereur Alexandre instaura l’Académie des Sciences, le Sénat (bien qu’il choisissait lui-même les membres), le Gardien Constitutionnel des Institutions et bien d’autres. En 1830, Curiname fut attaquée par différents voisins puissants. L’Empire se défendit d’abord avec difficulté, puis prit le dessus sur ses adversaires après la victoire de Vairin en 1834. Commencèrent alors les conquêtes d’Alexandre 1er. L’Empereur occupa toutes les provinces de l’Ouest qui l’avaient initialement attaqué. L’Empire, à son apogée, en 1842, comptait 72 provinces. La paix fut signée et la guerre ne reprit qu’en 1850, quand les mouvements de résistances s’allièrent avec une aide étrangère pour récupérer leur territoire. L’Empereur fut fauché d’une balle à Allières en 1853. Après des funérailles nationales, ses généraux acceptèrent la capitulation et un traité de paix fut signée. Curiname gardait 38 provinces, qui constituent son territoire actuel.
Très peu de monde voulait alors une nouvelle République, la monarchie constitutionnelle fut adoptée. Le régime était globalement stable, soudé autour d’un Roi, avec un Parlement élu. Parallèlement aux évènements politiques, la Révolution industrielle battait son plein. Le pays s’est modernisé assez vite et un exode massif eut lieu vers les villes. La grande majorité de la population vivait dans les campagnes, et les nouvelles perspectives offertes par l’industrie ont fait migrer de nombreuses personnes vers les plus grandes villes. La région la plus industrielle fut d’abord l’Ouest. Petit à petit, le commerce a fait développer certains ports de l’Est et sur la côte Sud, permettant à ces régions de se dynamiser également. Cependant, de claires inégalités apparaissaient déjà entre les différentes régions.
Dans les années 1870, le Roi, avec l’appui de certains monarchistes, majoritaires au Parlement, voulu engager des réformes autoritaires. En janvier 1879, la liberté de la presse fut abolie et le suffrage universel aboli au profit du suffrage censitaire. Les journaux, en réponse, diffusèrent immédiatement des messages de protestation et une vague de révolte frappa tout le pays. Dans les rues de Chertours, la capitale, les habitants se rassemblaient et les émeutes éclatèrent. Durant plus d’un mois des combats eurent lieu contre l’armée, mais les défections étaient nombreuses, et même certains généraux rallièrent les révolutionnaires. Le Roi fut renversé en février 1979 et quelques jours plus tard fut déclarée la Seconde République. Cette République était basée sur un régime parlementaire. En 1900 fut nommé le premier gouvernement socialiste. Beaucoup de réformes eurent alors lieu. Droit de vote des femmes, temps de travail limité pour les ouvriers, droit de grève, école gratuite et obligatoire, et séparation définitive de l’Eglise et de l’Etat. Dans les années 1880 et 1890, des corps expéditionnaires Curinamois prirent le contrôle de vastes territoires en Afarée, ainsi que plusieurs îles dans les différents océans du monde. Les populations locales souffrirent de cette colonisation, qui ne prit fin qu'en 1929 pour les territoires Afaréens. Curiname ne conserve que de petites îles, devenues territoires d'outre-mer. Dans les années 1910-1920 apparurent un grand nombre d’inventions, civiles ou militaires, qui révolutionnèrent le monde. Curiname investit de grands moyens pour toujours profiter des innovations techniques, et en créer d’autres. L’Etat se modernisait beaucoup, mais s’endettait. En 1930, une crise économique majeure eu lieu dans le pays, les grandes entreprises s’effondraient et le chômage atteignait des scores record. Les différents gouvernements se remplaçaient tous les mois en raison de l’instabilité du régime, et étaient ainsi incapables de réagir. En conséquence, un coup d’état fasciste eu lieu en 1936, organisé par une junte militaire qui avait le soutien de l’armée. L’« Etat Curinamois » instaura un régime totalitaire de terreur entre 1936 et 1937. La résistance, composée notamment de partis politiques, de gauche comme de droite, gagna très vite du pouvoir et rallia une partie de l’armée ainsi que le soutien extérieur de nations socialistes et communistes. Le Régime tomba en décembre 1937 après des combats acharnés contre la Résistance, qui instaura alors la Troisième République.
La Troisième République ajouta au drapeau de Curiname la fleur rouge, symbole du socialisme. En effet, les socialistes étaient les plus influents et les différents partis du centre et de droite acceptaient de s’allier à eux en contrepartie de l’exclusion des communistes du gouvernement. Mais ce symbole s’est généralisé comme le symbole de la victoire sur l’état fasciste, et plus généralement comme symbole de la République. La Troisième République est un régime semi-présidentiel, moins instable que la Seconde. Dès 1938 fut instaurée la sécurité sociale et de nombreuses aides, et les derniers effets de la crise de 1930 disparaissaient alors. A partir des années 40, un grand dynamisme démographique et économique eut lieu et le pays connu un grand développement. Les socialistes perdirent vite leur hégémonie et les législatures de la Chambre des Députés alternent entre une majorité de droite et de gauche. Dans les années 50, le Président de Curiname Philippe Gojert entama des réformes fiscales qui ont notamment instaurées le secret bancaire pour les banques de Curiname, ainsi que de bonnes conditions fiscales pour les actifs étrangers voulant s’installer dans le pays. Ces conditions visaient à rendre le pays plus compétitif et à le dynamiser encore plus. Ces lois sont encore en mesure aujourd’hui. Dans les années 80, la grande croissance post-crise s’arrêta, et de nouveaux défis économiques se posent alors pour le pays.
Situation sociale et économique
Curiname a un régime très centralisé qui concentre les principales activités dans sa capitale, Chertours. Cette concentration n'est pas au profit des autres régions du pays qui sont très inégales en terme de développement. A l'Est, les provinces agricoles sont sinistrées tandis que l'industrie manque de dynamisme. A l'Ouest, les provinces côtières s'en sortent mieux grâce au commerce international.
Il existe dans le pays une fracture sociale entre les deux bords politiques qui se ressent par la montée des extrêmes. Les communistes et les nationalistes sont plus puissants chaque année, alors que les socialistes et les républicains se font toujours la guerre.
L'économie de Curiname est capitaliste et libérale, elle attire des actifs étrangers grâce à ses conditions fiscales avantageuses et le secret bancaire des banques curinamoises. Malgré les difficultés économiques qui apparaissent, les entreprises curinamoises sont nombreuses et se développent grâce aux doctrines de l'Etat.
Mentalité de la population :
La population curinamoise est ancrée dans des idéaux de liberté. La libération sociale et l'égalité sont au coeur des préoccupations contemporaines, mais la liberté est un principe universel pour tous les Curinamois. Une partie du peuple souhaite retrouver une grandeur et une prospérité qu'il considère comme passée, tandis que l'autre souhaite simplement vivre en paix et en sécurité. Les quelques actions terroristes menées par les extrêmes durant les 20 dernières années donnent au peuple une sensation d'insécurité qui ne peut se régler que par des décisions politiques.
Place de la religion dans l'État et la société :
Curiname est un pays de culture chrétienne. L'Etat et l'Eglise sont totalement séparés depuis les années 1900. L'Etat entretient une culture laïque qui autorise toutes les religions mais qui les limite aux cercles privés. La religion catholique reste majoritaire dans le pays, mais n'occupe une place peu importante dans la société.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Président de Curiname: Elu au suffrage universel direct pour 5 ans. Dirige la politique de la nation, chef des armées, peut dissoudre la Chambre des Députés. Nomme un tiers du Conseil Constitutionnel des Institutions. Droit de veto sur les lois, qui peut être refusé par le CCI.
Vice-Président de Curiname: Elu avec le Président ou nommé, pendant la durée d'un mandat présidentiel. En cas de mort ou d'incapacité du Président, devient Président jusqu'à la fin du mandat initial. Siège au Conseil des Ministres et est tenu informé de toutes les affaires de l'Etat, assiste le Président dans ses fonctions, mais n'a cependant pas de pouvoir exécutif direct.
Président du Sénat: Préside le Sénat, élu parmi les Sénateurs durant la première séance d'une nouvelle législature pour toute la durée de la législature. Nomme un tiers du CCI.
Président de la Chambre des Députés: Préside la Chambre des Députés, élu parmi les Députés durant la première séance d'une nouvelle législature pour toute la durée de la législature. Nomme un tiers du CCI.
Gardien Constitutionnel des Institutions (GCI): Préside le Conseil Constitutionnel des Institutions. Nommé par le Président parmi les 9 membres du Conseil, pour la durée de son mandat au Conseil.
Gouvernement: Ministres et secrétaires d'Etat nommés par le Président et approuvés par le Sénat. Dirige la nation et présente ses projets de lois devant la Chambre. Présidé directement par le Président. Le Conseil des Ministres se tient tous les mercredis au Palais Présidentiel.
Chambre des Députés: Chambre basse du Parlement. Approuve les lois, et peut en être à l'initiative. Peut renverser le gouvernement. 400 députés élus au suffrage universel direct par scrutin majoritaire pour 4 ans. Un député par circonscription, 10 circonscriptions par département.
Sénat: Chambre haute du Parlement. Approuve les lois votées par la Chambre ou les renvoie à la Chambre avec ou sans modifications. Si après renvoie au Sénat le projet de loi n'est toujours pas approuvé, il est abandonné. Approuve les nominations au Gouvernement. Peut démarrer une procédure de destitution d'un membre du gouvernement, d'un membre du CCI, du Vice-président ou du Président, avec plus de 3/4 des voies, qui est ensuite examinée par le Parlement réuni en Congrès. 200 sénateurs élus pour 6 ans au suffrage universel indirect (grands électeurs: Conseils municipaux, départementaux et régionaux). Un sénateur par circonscription, 5 circonscriptions par départements. Responsables de la représentation territoriale au Parlement.
Conseil Constitutionnel des Institutions (CCI): Conseil, nommé selon les modalités vues plus haut pour une durée de 3 ans, responsable de la sauvegarde de la Constitution et des Institutions de la République. Examine les projets et propositions de lois afin de déterminer s'ils sont conformes à la Constitution. Peut rejeter le veto présidentiel. Peut donner au Président des pouvoirs exceptionnels temporaires en cas de crise majeure. Organe consultatif concernant les décisions gouvernementales.
Cour Suprême de Justice(CSJ): Cour suprême de Curiname, troisième et dernière instance en matière de justice, s'occupe du droit lui-même. Fonctionne comme une instance classique, les Premier et Second Présidents de la CSJ sont nommés par le Président et approuvés par le Sénat.
Principaux personnages :
Charles Berthon: Président de Curiname, élu en janvier 2016
François Rambelais: Vice-président de Curiname
Antoine Ralek: Président du Sénat
Etienne Monceau: Président de la Chambre des Députés
Michel Bare: GCI
Raoul Ytasky: Premier Président de la CSJ
Richard Welmer: Président du Parti socialiste et chef du groupe parlementaire socialiste à la Chambre
Alexandre Griveaux: Président du Parti Républicain et chef de la coalition parlementaire Conservateurs unis à la Chambre
Didier Arnault: PDG du groupe CurEN, plus grosse entreprise nationale, et homme le plus riche de Curiname
Max Lafrage: Ministre des Affaires étrangères
François Matilleau: Ministre de la Défense et des Anciens Combattants
Bernard Micleau: Ministre de l'Economie et des Finances
Emmanuel Girodeau: Secrétaire Général du Parti communiste
Etienne Tirond: Leader de l'Action Curoise
Politique internationale :
Curiname engagera immédiatement des relations diplomatiques avec ses voisions, notamment l'Antares et la Gallouèse, et souhaitera participer à des organisations internationales. Les mots d'ordre diplomatiques: paix, négociations, commerce, échanges, fraternité. Il est essentiel pour Curiname d'entretenir de bonnes relations avec des puissances du monde entier, et d'idéologies différentes. Les actions diplomatiques doivent d'abord se tourner vers un cadre économique pour être bénéfiques, et c'est en ce sens qu'ira la politique de Max Lafrage, ministre des Affaires étrangères.