[Bureau du nonce apostolique] Demandes de Sacre et/ou Bénédiction - (diplomatie)

Service de l'organisation des sacres et des bénédictions


Depuis la première pierre de l'église catholique, sa Sainteté le pape est le serviteur et représentant de Dieu sur Terre. Il est l'être humain le plus haut placé pour accorder la bénédiction du Seigneur sur un acte, un objet, une personne ou encore une mission.

Bien qu'il bénisse quelque fois ses fidèles lors de messes, il est aussi celui qui organise le sacre des rois et des empereurs placés sous le giron de la foi catholique. Depuis le premier des papes, la Catholagne organise de tels événements tant à la cathédrale de Sancte que dans les édifices nationaux choisis par les rois si sa Sainteté l'accepte.
Un tel événement, souvent imposant, est l'occasion de fédérer toute la population catholique derrière un dirigeant en la rassurant sur la bonne foi du dirigeant et en l'assurant de l'aide divine tout le long de sa gouvernance.

Bien sûr, ce que le pape peut donner, le pape peut reprendre par le biais d'une excommunication mais à moins d'une faute grave il n'en est rien. Et, tant la sagesse que la foi des dirigeants sont bien connues pour n'être jamais défaillantes...

Cependant toutes les nations modernes ne dispose pas forcément de roi ni d'empereur. Pour cette raison, depuis le XXème siècle, le pape peut décorer le dirigeant d'une faction de la Croix de l'ordre de l'Aegidis lui accordant la reconnaissance officielle d'une bénédiction pontificale. Souvent signe d'une bonne relation entre la nation et la Catholagne, elle accorde aussi au dirigeant et à tout son gouvernement la possibilité d'être extradé sur l'île de la Catholagne si leur sécurité était mise en péril dès réception d'une demande d'urgence.

Soumettre une demande
Chaque dirigeant (leader d'une faction ou aspirant...) peut demander un sacre ou une bénédiction.
Il n'y a pas de formulaire dédié, il faut juste prendre en compte la personnalité du pape en place, du nombre de catholiques dans le pays, des relations entre les deux pays, etc.
Il s'agit donc de présenter tous les arguments qui vous viennent à l'esprit pour convaincre le pape.

Vous devez au minimum renseigner :
_Ce que votre demande concerne (sacre ou bénédiction)
_Où a-t-elle lieu (à Sancte ou chez vous)
_Qui concerne-t-elle

Même si vous recevez un refus, une nation peut faire autant de demande qu'elle le souhaite, surtout si un nouveau pape est élu. Si le pape reste le même, assurez-vous tout de même qu'un événement majeur en votre faveur a eu lieu.
Si un pape meurt alors que vous avez reçu une bénédiction ou un sacre, rien ne sert de renouveler une demande, elle reste valide.
Si la personne concernée meurt alors qu'elle a reçu une bénédiction ou un sacre et qu'un autre prend sa place, vous devez-faire une nouvelle demande puisqu'elles sont nominatives

À sa Sainteté le pape Christophe,

Quelle joie, quel honneur immense pour notre hémisphère, qu'un de ses fils ait été porté à la fonction suprême. Si le choix de ces éminences les Cardinaux ne saurait être discutés tant il est clair qu'ils sont à chaque fois inspirés par le plus pur intérêt de notre très Sainte institution, il est honorant pour les vrais croyants de constater que plutôt qu'un fils du vieux monde, c'est un illustre du Nouveau continent, pourtant en proie au protestantisme le plus majoritaire que l'on puisse imaginer, qui a été porté à la fonction suprême. S'il est hors de question de jamais remettre en cause l'important travail mis en œuvre par toute l'institution catholique pour défendre et protéger ses fidèles, nous avons au cours des décennies précédents votre ascension, constaté que certains continents, plus que d'autres, jouissaient de l'attention ecclésiastique. Terrible effet que l'on imagine sans peine liée à la réalité géographique qui veut que le Saint Siège se trouve près de certains pays, loin d'autres.

Permettez-moi de me présenter. Je suis le chevalier-capitaine Notherline de la République Irrédente. Notre République est une commune du Grand Kah participant à sa Confédération en tant que « Commune inférieure », et ayant obtenu le droit de mener sa propre politique. En d'autres termes nous serions ce que l'on pourrait appeler un ordre monastique, implanté dans le fonctionnement de l'Union, existant en son sein. Mon titre de chevalier peut sembler usurper, car nous n'avons pas de noblesse et que c'est bien en nous liguant contre la dictature ayant ravagée notre pays, plus conservatrice il est vrai que son actuel système, que nous avons obtenus une considération guerrière. Pour l'heure nos activistes sont pacifiées. Répandre la bonne parole, protéger la Foi, aider le clergé kah-tanais où cela est possible, et mener des actions humanitaires loin du sol de notre commune.

Notre principale souffrance est que, pour toute notre bonne volonté, tous nos moyens, toute notre fidélité aux représentants du Seigneur sur cette terre, nous restons aux yeux du monde des Kah-tanais. Nous sommes considérés comme indignes de confiance ; Louches. Sans-cesse soupçonnés d'une secrète apostasie, ou de pensées hérétiques.

Sur les conseils de son éminence le citoyen-Cardinal Stephroson Kuroshi, nous vous demandons donc humblement de nous donner votre bénédiction. Cela renforcerait à coup sûr la foi des Vrais croyants du Kah, et montrerait au monde notre sainte servilité envers l’Église.

En vous assurant, votre Sainteté, de notre fidélité la plus totale,

Chevalier-capitaine Tel Notherline

Vous n’êtes pas sans savoir que Sean O'Connelly, le président du Lodriania, catholique fervant, à été sauvagement assassiné hier.

C'est pourquoi le gouvernement et moi même, Fínán Leannacháin, président par intérim, demande la présence du pape à l'enterrement de ce faiseur de paix et sa bénédiction par le pape.

Au Nom du Lodriania.

A l'attention du Très Saint-Père Christophe,

Votre Sainteté,
Vous ne pouvez pas imaginer l'honneur et la joie qui m'habite au moment où je vous écris cette missive. Suite à l'autorisation du Congrès de la République Fédératrice de Youslévie de créer un site digne de ce nom en l'honneur du prêtre Patxi dans les montagnes Erraldoia, nous vous envoyons donc cette requête que nous souhaitions vous transmettre depuis longtemps.

Patxi était un prêtre vasque des montagnes Erraldoia qui refusait le régime des vasques et souhaitait demeurer libre et exhortait les foules à faire pareil durant des messes qui finirent par être interdites par le pouvoir royal. Le prêtre continua cependant mais dû fuir dans les montagnes quand les soldats youslèves se mirent à sa poursuite afin de l’arrêter. Il vécu cacher pendant deux ans mais se fît dénoncer par celui qui lui amenait à manger.
Il fût ensuite torturé par ses geôliers sur place publique pendant 3 semaines quasiment sans aucune pause. Mais le vieil septuagénaire résista pendant tout ce temps survivant même à un écartèlement. Finalement ce véritable miracle prit fin quand ses bourreaux n’eurent comme solution que de l’immolé par le feu même si il finirait brûlé comme le demandait la tradition vasque.
Alors que son bourreau lui demanda quelles étaient ses dernières paroles le prêtre répondit : « Je pardonne à celui qui m’a trahit, je pardonne à ceux qui m’ont oppressés et qui vont me tuer. Je rejoins mon Maître en paix et je suis impatient de me retrouver devant les portes du paradis car mon labeur est terminé »
Ces paroles devinrent alors une des prières les plus fréquentes des vasques et un monument fût construit là où Patxi se cachait et est devenu un haut lieu de pèlerinage des vasques et de tout les catholiques du Sud Ouest de l’Eurysie.
Vous comprenez donc qu'au vu de ses actes, nous estimons que Patxi mérite d'être sanctifié et que sa cachette dans les monts Erraldoia soit reconnu comme un lieu officiel de pélerinage.
De plus, votre nom civil trahit votre appartenance à la diaspora vasque, exode qui mena de nombreux hommes et femmes a quitter la Youslévie car ils étaient mis à l'écart de la société de l'époque en grande partie à cause de leur foi. Ne serait-ce pas le plus beau symbole qu'un Pape d'origine vasque sanctifie un martyr lui aussi vasque qui en plus s'est battu pour sa foi dans le plus pur respect des injonctions de Notre Christ Bien-Aimé.

Nous espérons que ce message vous trouvera en bonne santé et nous souhaitons vous transmettre tout le respect et l'amitié des chrétiens youslèves.


Iban Haranburu
Cardinal de Sedjan

Communiqué de la Sainte-Ligue Catholique d'Austrasie :



À l'attention de sa Sainteté le pape Christophe, Chef suprême de l'Église,


Très Saint-Père,
C'est avec la plus grande révérence et le plus grand respect que je vous apporte les salutations les plus humbles de la Sainte-Ligue Catholique d'Austrasie.
Que sa Sainteté sache que les représentants du catholicisme austrasien sont très honorés de pouvoir confier cette missive à vos soins par ma personne.

Depuis déjà maintes et maintes années, la Sainte-Ligue Catholique d'Austrasie défend la Sainte Cause en Austrasie.
Votre Sainteté sait que notre pays austrasien, au commencement du Premier Empire, était profondément révérant envers la Sainte Religion.
Cependant, le missionnaire par la grâce de Dieu Corentin, que les Héolistes appellent aujourd'hui par le titre de « saint », venu du duché d'Albrinia pour évangéliser les contrées nouvellement rattachées à ce qui était devenu le Premier Empire, a, au contraire et au contact des croyances païennes locales, définitivement rejeté l'Eglise catholique pour former avec ses fidèles la religion héoliste.
Nous savons bien entendu que même avant son schisme, Corentin s'était montré très critique vis-à-vis de l'Eglise et que sa révolte était à craindre ; ce qui avait poussé nos dirigeants de l'époque à l'envoyer au loin dans l'espoir qu'il revienne sur le chemin du catholicisme après avoir prêché, et évangélisé les peuples hérétiques ne connaissant pas la Religion, qui avaient été intégrés au Premier Empire.
L'Héolisme, religion née du croisement entre le catholicisme et les croyances révérant le Soleil, fut reconnue rapidement par l'Empire, et Corentin devint le premier patriarche héoliste, avant de mourir de la peste bubonique.
Peu à peu, la religion héoliste prit de l'ampleur, et remplaça dans les cœurs austrasiens le catholicisme.
En cela, moi et l'entièreté de la Sainte-Ligue Catholique d'Austrasie l'admettons, les derniers fervents catholiques ainsi que leurs dirigeants de l'époque ont échoué, faillant à la tâche de maintenir notre religion, qui ne représente à présent plus qu'un dixième de la population austrasienne.
Aujourd'hui cependant, les choses sont peut-être en passe de changer.
Ce qui a toujours manqué à notre Sainte-Ligue, en Austrasie, c'est une légitimité : en effet, bien que nous défendions la Religion âprement, nous manquons de crédibilité du fait de notre minorité écrasante et indéniable au sein de la population.
C'est ce pourquoi, Très Saint-Père, pour légitimer et crédibiliser notre action auprès des Austrasiens, nous vous implorons de bien vouloir accepter de donner votre bénédiction à la Sainte-Ligue Catholique, qui vous en serait très redevable à jamais.


Dans l'espoir de vous voir en bonne santé et dans celui que Dieu vous conseille de d'accorder votre bénédiction à la Sainte-Ligue Catholique d'Austrasie,



Aldebert d'Illivien
Premier Homme de la Sainte-Ligue Catholique d'Austrasie