Posté le : 13 jui. 2025 à 18:37:53
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Période: Velsna classique (XIème siècle-XVIème siècle)
La question de la Guerre servile: Comment le servage a prospéré, avant de disparaître de la cité velsnienne (1502-1504)
Les victoires successives de la cité velsnienne, en particulier sur Achos, puis la Dodécapole durant l'époque classique, et l'expansion qui en a été suivie, a marqué certaines évolutions des fondamentales qui feront prendre à la République la forme qu'on lui connaît actuellement. Etant jusqu'au XIIIème siècle une puissance relativement mineure en Manche blanche, cette série de conflits a contribué au besoin de la mise sur pied d'une marine conséquente, ont les membres sont rapiddement devenus un groupe d'interêt majeur au sein de l'armée et au Sénat. Certes, les conquêtes ont résulté en des gains financiers et de ressources majeurs pour l'aristocratie sénatoriale. Au lendemain les conquêtes, Velsna contrôle directement ou inddirectement de vastes réseaux d'échange qui convergent vers la plaine velsnienne: ambre et bois d'Achos, or, argent et produits textiles de luxe de la Dodécapole... Mais cette enrichissement massif a eu aussi pour conséquence d'affecter gravement le poids politiques de certains groupes. La Velsna du début de la période classique reposait son économie sur l'agriculture locale et l'artisanat produit en plaine velsnienne. 200 ans plus tard, Velsna était devenue le centre d'un réseau d'importation, et les conquêtes ont indéniablement permis l'émergeance d'une bourgeoisie urbaine enrichie par le grand commerce davantage que par la propriété foncière. La découverte de l'Aleucie et de l'île Marquise en 1497 accélére davantage ce processus, et on voit apparaître de véritables sociétés de capital-risque sous une forme primitive, dont le but est le financement d'expéditions lointaines. Or, de tels investissements ont rendu l'aristocratie sénatoriale traditionnelle de Velsna dépendante de cette nouvelle bourgeoisie. Dans ce contexte, la marine velsnienne, a pour rôle de sécuriser les grands axes de commerce, ce qui implique des dépenses indispensables pour entretenir le cycle vertueux du développement de la métropole.
Les besoins de la plaine velsnienne augmentent de façon exponantielle, et le besoin de ressources qui va avec. Dans ce contexte, le principe de paysannerie libre, chère au coeur des velsniens est de plus en plus mise en danger par des pratiques de distribution et de contrôle de la terre mis en place par les nouvelles élites économiques dans les nouvelles conquêtes. Si Velsna a fait la conquête d'Achos au XIIIème siècle, cette contrée n'a, à contrario de la plaine velsnienne, connu que peu d'évolution jusqu'au début des années 1400. Le pays dont les velsniens prennent possession dispose de sols relativement pauvres et n'attire que peu d'éventuels colons. Si des colonies ont été fondées juste après la conquête, comme Strombola et Velathri, ce ne sont que des exceptions, et qui plus est qui ne sont pas du fait des velsniens, et qui sont issues de migrations occitanes indépendantes de la volonté politique du Sénat des Mille. Durant les 150 premières années qui suivent la conquête, le pays achosien est donc traité par le Sénat comme un territoire "en état de friche" sur lequel est exercé un contrôle indirect, parfois nominal. La plupart des compétences sont déléguées, au nord du pays, aux cités de droit occitan que son Strombola et Velathri qui se partagent l'administration de la province au nord du fleuve Avon. Au sud, à défaut d'une véritable politique de mise en valeur et de colonisation, les velsniens mettent en place un réseau de bases militaires et de forteresses, tout en laissant aux cités achosiennes le contrôle de leurs affaires internes. Un impôt est prélévé chaque année sur les conquis, à des variables selon les cités. Entre 1233 et le début du XVème siècle, on peut parler d'une Velsna se contentant de "garder le cadavre" d'une Achosie sur laquelle elle se contente d'un rôle d'arbitrage entre les différentes entités politiques que compose le pays, velsniennes comme achosiennes, réprimant des soulèvements à l'occasion, mais dont aucun n'a d'incidence majeure ou de conséquences importantes.
Il faut attendre les années 1400 pour que la situation change de manière drastique, avec l'émergeance de cette bourgeoisie mercantile, dont le manque de perspectives en métropole encourage à se tourner vers des aventures lointaines, et parmi celles-ci, Achos, qui va devenir le terrain d'expérimentation d'un nouveau statut social et d'une organisation du travail qui se marque par une volonté de réduire dramatoiquement les coûts de la main d'oeuvre agricole: le servage pour dettes.
I) L'apparition du servage pour dettes en Achosie, et sa diffusion dans toute la République.
A partir es années 1400, le développement de nouvelles activités économiques, en particulier dans le domaine bancaire, avec la fin du tabou catholan autour de l'épargne et dde l'usure, provoque une embellie économique à Velsna, qui ne tarde pas à se répercuter sur le reste de la société. Des innovations dans le domaine agricole, comme l'apparition de la jachère triennale, supposent également des besoins nouveaux en main d'oeuvre et en moyens financiers dont ne disposent pas les acteurs du monde agricole en plaine velsnienne. Il faut alors concevoir la plaine velsnienne comme étant découpée en petites parcelles, appartenant à de petits propriétaires, citoyens des citéss autour dequelle il évoluent. Cette paysannerie libre constitue aussi le vivier principal de conscription de l'armée velsnienne, et la plupart des hommes d'arme ayant fait partie des forces armées qui ont participées à la conquête d'Achos, ou encore de la Docécapole, sont largement composées de ces individus qui ont payé un lourd tribut humain. Or, cette classe sociale, absente de plus en plus frequemment avec l'augmentation du nombre de conflits auxquels la Grande République participe, ne suffit plus à subvenir aux besoins alimentaires sans cesse croissant d'une plaine velsnienne en pleine exploion démographique.
Dans ce cadre, la mise en valeur des territoires outre-mer ayant été conquis par Velsna s'est présentée comme un terrain d'expérimentation idéale en vue de revoir l'organisation du travail agricole et de classe paysanne dans son ensemble. Déjà epuis la conquête, la plupart des meilleures terres achosiennes sont au mains de descendants de soldats ayant fait la conquête d'Achos un siècle et demi plus tôt, et qui ont constitué, en raison de la pauvreté persistante des sols, des domaines dont les superficies sont souvent plus grandes. Or, Achos fait l'objet depuis sa mise au joug d'un déinstéressement certain de la part d'éventuels colons. C'est ainsi que le Sénat des Mille fait adopter en 1401, un sénatus consulte destiné à régler les deux problèmes: celui du sous-peuplement d'Achos, et celui de la crise agricole persistante en plaine velsnienne: le servage pour dettes.
En premier lieu, qu'est-ce qu'un "serf endetté" ? La première réponse à donner est celle d'un statut social reconnu par la Grande République à partir de cette date: un citoyen velsnien qui a volontairement reconcé à une partie de ses libertés civiques. Celui-ci dispose toujours de son droit à la justice et l'accès aux cours républicaines, de même que son droit de vote. Mais en revanche, il devient attaché aux terres de son débiteur, et se voit obligé de travailler pour lui afin de rembourser ses dettes, sachant que ces dites dettes sont transissibles du parent à l'enfant. Toutefois, il convient e signaler que ce statut est encore différent de celui de l'esclave que l'on trouve dans d'autres sosicétés coloniales eurysiennes. Le serf pour dettes ne peut en aucun cas être acheté ou vendu, et il reste fondamentalement attaché juridiquement à la terre à laquelle il est assigné par la loi.
Sur le court terme, cette mesure est gagnante pour les élites économiques de la Grande République, car elle permet de maintenir en place une population de cultivateurs étant exemptés de service militaire, tout en participant à la construction de grands domaines agricoles plus productifs. Dans un second temps, l'assignement des serfs pour dettes permet 'affecter un grand nombre d'entre eux en Achosie, permettant la colonisation de ces territoires "restés à l'état de friche". La colonisation d'Achos s'accélère, d'autant que ces populations d'arrivants se mêlent aux achosiens à qui on commence aussi à appliquer ce statut. Pourtant, cette mesure implique un revers qui se fait sentir dans les années suivant sa mise en place: il devient totalement impossible pour les petits propriétaires, les paysans libres, de concurrencer de telles fermes, parfois immenses, et dont la maon d'oeuvre est pour ainsi dire gratuite. Dans les décennies qui suivent, l'agriculture velsnienne change du tout au tout, et l'idéal du citoyen-paysan est graduellement remplacé par celui des prolétaires urbains ayant perdu leurs terres, et venant faire grossir la population de Velsna, tandis que les autres deviennent eux même des serfs pour dettes. Le tissu rural connait une évolution majeure également, car le réseau de petites propiétés est grauellement capté et rassemblé sous la gouvernance de grands propriétaires terriens, sur le mêùe modèle de ce qui s'était conçu en Achosie au début des années 1400.
La découverte du nouveau monde en 1497 fait radicalement changer le statut du territoire achosien, qui retient alors l'attention ddu gouvernement communal d'alors. En effet, malgré la pauvreté de son sol et sa faiblesse démographique, l'île celtique est idéalement située comme embarcadère utile entre la métropole velsnienne. L'Achosie, qui jusque là était isolée de la plupart des circuits commerciaux les plus importants de la République, se retrouve désormais au centre de la route commerciale la plus profitable du XVIème siècle pour ce gouvernement.
II) Du déplacement à la rebellion: comment Nowa-Velsna s'est peuplée de serfs pour dettes
Si la perspective de la colonisation de l'île Marquise promet des rentrées d'argent nombreuses, les moyens dont dispose Velsna pour participer à cette entreprise sont pour le moins limités. En effet, il faut compter avec le déclin rapide des populations indigènes suite au choc microbien, avec en plus, la faiblesse démographique velsnienne qui est un véritable problème tout du long de l'Histoire de l'Empire colonial. Rapidement, on prend conscience du rôle que peuvent jouer cette classe sociale nouvelle que sont les serfs pour dettes, à savoir celui d'un peuplement rapide de l'Aleucie velsnienne (Nowa-Velsna est fondée en 1498), d'autant plus que cette région est riche d'ambre, de fourures de castor et est relativement poissoneuse, sans compter le fait qu'elle pourrait servir de base intermédiaire vers d'autres terres à coloniser plus au sud et sous des climats plus doux.
Nowa Velsna devient donc une colonie de peuplement, composée pour bonne partie de nombreux de ces serfs, à qui l'on accorde en échange de leur déplacement forcé, davantage d'hectares de terre et la promesse de nouvelles perspectives financières. Cependant et dans les faits, ces avantages ne sont que le reflet u caractère peu enviable de cette colonie, et toute tentative de rentrer sur le continent était punie par la mort. A ces serfs pour dettes venait également s'ajouter les prisonniers e droit commun achosiens, paeticulièrement nombreux, même si il est avéré que la provenance de ces prisnniers n'importait peu, et qu'il y eu également un grand nombre de prisonniers originaires de toute la République. En 1503, lorsque la guerre servile éclate, les serfs pour dettes et les prisonniers comptent pour 30% de la population de la colonie.
La forte concentration et l’oppression à laquelle était soumise la population servile est un facteur inddéniable du déclemenchement de la révolte. Il y a eu des précédents à celle-ci, des réfvoltes plus mineures ayant éclaté en Achosie et dans la plaine velsnienne, respectivement en 1412 et en 1454. A chaque occurence, un petit groupe de rebelles trouva à chaque occasion des dizaines de milliers de suiveurs désirant échapper à la vie d’oppression que constituait le fait d'être réuit au servage. Bien que ces deux rébellions eussent été considérées comme des désordres civils sérieux par le Sénat velsnien, et qu'il eût fallu plusieurs années d’intervention militaire directe pour les mater, elles ne furent jamais considérées comme une menace sérieuse pour la République. Le cœur velsnien de la République qu'était la chôra de la cité, au nord de la plaine velsnienne n’avait jamais connu de soulèvement de serfs. Tout cela changea avec l'éclatement de la guerre servile, non seulement en Aleucie, mais dans la majeure partie de territoire contrôlés par la République.
III) Soulèvement et diffusion de la révolte:1503-1504
À l'été de 1503., 300 ouvriers agricoles achosiens déplacés en Aleucie complotèrent contre leur prioripétaire pour retrouver la liberté, mais furent rapidement dénoncés. Prenant les devants, entre plusieurs dizaines d'entre eux réussirent à s'évader sans armes ni vivres. Après s'être emparés de chariots transportant un stock d'armes destinées à la garnison locale de gardes civiques, et avoir défait un contingent de la milice de Nowa Velsna, ils ne se dispersèrent pas, mais traversèrent la colonie vers l'ouest er l'intérieur des terres, en direction d'une région relativement peu peuplée où ils furent rejoints par de nombreux autres habitants de la colonies, travailleurs agricoles en servage pour dettes ou prisonniers achosiens. Ceux-ci sé réfugièrent dans un corps de ferme abandonné sur les pentes d'une hauteur. Trois hommes furent élus chefs, dont le seul mentionné dans ll'historiographie velsnienne classique fut un certain Kilian McAndrew, un prisonnier qui était autrefois garde ddu corps d'un sénateur velsniens. Les fugitifs parvinrent à vaincre les quelques gardes civiques envoyées par la ville de Nowa Velsna et complétèrent ainsi leur réserve d'armes. Comme la petite armée commença à organiser des razzias sur les exploitations agricoles d'une colonie isolée à des milliers de kilomètres de la métropole, la rébellion capta peu l’attention des autorités dans un premier temps. Il fallut du temps à Velsna pour réaliser l’ampleur du problème, car cette révolte était plus vue comme une grande vague criminelle, un « raid » ou une "vague de pillage ", que comme une rébellion armée.
Velsna dépêche mollement en milieu d'année 1503 une force militaire en Aleucie, an partie sous autorité locale pour y mettre fin. Un sénateur velsnien, Claudio Di Malone, regroupa une force de 3 000 hommes en une milice " choisis à la hâte et au hasard " en pays velsnien, en raison du regard porté sur la rébellion, que l'on estime alors encore mineure. De plus, les meilleures troupes étaient mobilisées en prévision d'une éventuelle guerre avec la Zélandia, ce qui ne permettait pas leur bonne disposition. Les forces de Di Malone assiégèrent les serfs et prisonniers révoltés dans leur corps de ferme, bloquant le seul accès connu à la hauteur sur laquelle elle se trouvait. Dès lors, les velsniens se contentèrent d’attendre jusqu’à ce que la faim les oblige à se rendre.
Bien que les serfs manquassent d’entraînement militaire, les forces de McAndrew déployèrent leur ingéniosité à tirer profit des matériaux disponibles sur le terrain, et utilisèrent des tactiques ingénieuses et peu orthodoxes pour affronter les milices velsniennes. En réponse au siège, les hommes de McAndrew fabriquèrent des cordes et des échelles avec des moyens de fortune, et les utilisèrent pour descendre les roches abruptes du côté de la montagne opposé aux forces velnienne. Ils contournèrent le campement velniens, prirent l’armée à revers, et annihilèrent cette force avec une facilitté déconcertante.
Cette fois-ci, les évènements se déroulant dans la colonie aleucienne ne alertèrent les velsniens, qui prirent conscience du danger potentiel, et surtout du risque de propagation du mécontentement en métropole et en Eurysie, qui ne tarda pas à se faire sentir. En effet, sans lien apparent avec la révolte aleucienne, d'importants groupes de serfs pour dettes se soulèvent alors dans la région de Saliera, obligeant Velsna a y envoyer 2 000 gardes civiques en urgence, mais qui sont vaincus à leur tour et mis en déroute. És lors, cette révolte parralèle commence à se propager au sud de la plaine velsnienne, l'un des coeurs agricoles du pays, et oblige Velsna à intervenir plus sérieusement.
Dans le même temps en Aleucie, les succès de McAndrew permettent à son armée en devenir d'attirer et de faire grossir ses rangs avec l'appui de tous les mécontents de la région: indigènes aleuciens, serfs pour dettes, anciens prisonniers de droit commun achosiens... si bien que la troupe, en fin d'année 1502 est estimée à près de 15 000 personnes, dont la plupart ne sont cependant pas encore armés. McAndrew passe ainsi tout l'hiver à former ses nouvelles recrues, et étendd ses zones de pillage dont son armée presque exclusivement. L'impératif d'une foormation et 'une ddiscipline réelle fut ressentie dés lors que certaines de ses troupes s'adonnèrent à plusieurs crimes de masse dans la région, sans que ses meneurs puissent contrôler l'armée. Nonobstant, cette politique de raids permet à l'armée de serfs de gagner en expérience en affrontant es troupes velsniennes d'une faible valeur tactique, et McAnrew profite ainsi d'un hiver où les oppossitions réelles à ses pillages sont peu nombreuses, etant donné que les renforts prévus par Velsna n'arrivent qu'en Mars de l'année 1503.
La figure de Kilian McAndrew est sujette à débat. De la première partie de sa vie, on en sait bien peu, si bien que certains ont pu penser que ce n'était là qu'un prête nom, ce qui n'est pas le cas comme nous allons le voir. Tous ces postulats partent du faut que les historiens velsniens de l'époque ne se sont que peu intéressés à la question, et MacAndrew ne retrenait l'attention que par la révolte que celui-ci avait formenté. Il n'y a de leur part que quelques théories, contraictoires dans l'ensemble, et qui témoignent du peu d'interêt envers ce personnage en tant que phénomène social, et reflet d'une condition qui dépassait ses contemporains. Mais il est curieux d'analyser les termes avec lesquels l'historiographie velsnienne considère ce personnage pour comprendre quedés cette époque, il a bénéficié d'un traitement tout particulier pour un ennemi de Velsna. D'ordinaire, ce genre de gran personnage, qui est construit selon les mêmes procédés, bénéficient d'un portrait peu flatteur: ainsi, Erwys Gwynel, chef de guerre achosien durant les guerres celtiques, est considéré comme un monstre par la plupart des chroniqueurs, et un individu particulièrement cruel. De manière générale, tout adversaire qui est considéré par les velsniens de l'époque classique comme des barbares étrangers sont logés à la même enseigne. Dans le cas de Kilian McAndrew, la situation est très différente, et celui-ci n'est pas tant traité comme un étranger que comme un rebelle affilié à la hiérarchie républicaine, et qui fait acte de rupture de banc. Cette différence de traitement peut être interprétée comme le statut que le chef des rebelles possède dans la Grane République.
Cette différence de traitement peut être expliquer par plusieurs facteurs. En premier lieu, il est très probable que McAndrew ait été considéré comme un citoyen velsnien par ses pairs, qu'il soit ou non en rebellion. Ce statut implique un certain degré d'intégration, et explique en partie le fait qu'il soit traité comme un velsnien par ses contemporains, malgré son nom qui de toute évidence, est originaire d'Achos. Cette citoyenneté est tout à fait certaine si celui-ci était achosien, puisque la citoyenneté velsnienne fut donnée à tous les habitants du territoire de la République à la fin de la guerre sociale dans les années 1240.
Si citoyen velsnien il est inéniablement, son statut social dans la société achosienne est là aussi, sujet à controverse. Son statut social initial est pour ainsi dire inconnu, et les velsniens en donnent plusieurs versions: de simple berger à prince. Mais le fait qu'il combatte à cheval, ainsi que ses capacités de rassembleur et de stratège inclinent à pencher pour une origine à minima aisée, voire aristocratique, et laissent penser qu'il a pu être éduqué duneau sein d'une élite locale structurée, même si durant la période velsnienne de l'histoire achosienne, cette élite est reléguée à un statut subalterne de l'aristocratie velsnienne locale qui deviendra l'aristocratie militaire strombolaine. L'historien classique Florio Barbaro ajoute qu'il est " un homme d’une grande force de corps et d’âme, d’une douceur et d’une intelligence supérieures à sa fortune, et plus dignes d’un velsnien que d’un achosien ». Ces quelques mots tracent un portrait élogieux de MacAndrew. Ils suggèrent que ce dernier n'est pas seulement un barbare, mais que, en contact de la société velsnienne, il aurait pu recevoir une éducation de qualité. Cette interprétation nouvelle de la figure de MacAndrew va à contre-courant de l'historiographie nationalsite achosienne qui émerge avec l'indépenddance du pays, et qui en ont fait un héros national. Dans les faits, il est probable que MacAndrew ait été capable de s'exprimer dans un velsnien presque natif, et celui-coi devait être bilingue. Reste à savoir si la place que cette révolte a dans le récit national achosien est fondée, ce dernier en faisant un épisode de "révolte patriotique". Dans les faits, il apparaît que la forme composite de l'armée de MacAndrew ait rendu cette hypothèse d'une révolte de libération achosienne peu probable, et ce serait avant tout contre la condition même du servage que cette inssurection est apparue. La dernière inconnue entourant MacAndrew est la raison pour laquelle celui-ci finit par passer de la condition d'aristocrate à celle d'un serf. Par chance, le fragment de texte au sujet de la guerre servile rédigé par Barbaro permet de dégager un faisceau d'indices:
"Guerrier achosien devenu soldat velsnien, de soldat déserteur à fugitif ruiné, puis, en considération de sa pauvreté, de fugitif ruiné à serf pour dettes.".
Si cet extrait est laconique, il mentionne un fait intéressant qui penche là encore pour une intégration complète de MacAndrew au monde velsnien: celui-ci aurait servi au sein de l'armée républicaine, ce qui expliquerait ses compténces de commandement et sa bonne compréhension de l'exercice de la guerre par ceux-ci. Appartenant donc à une population tributaire de Velsna, MacAndrew sert dans l'armée velsnienne, peut-être en tant que simple auxiliaire local dans les gardes civiques de Strombola et de Velathri. Les achosiens sont alors réputés au sein de la Garde civique, et prisés pour leurs compétences dans le cadre dde combats d'escarmouche et de montagne, la plupart du temps au sein de troupes relativement légères. Ces troupes sont parfaitement adaptées à la colonisation aleucienne, et il est confirmé que des "gardes achosiens" ont participé aux premières expéditions en île Marquise. La date exacte de l'arrivée de MacAndrew n'est pas connue avec précision, probablement entre 1499 et 1501. La question étant si celui-ci a traversé l'océan en tat que soldat velsnien avant d'être capturé pour désertion, ou que celui-ci y est allé en tant que serf. Soldat dans l'armée velsnienne, il a ainsi pu la connaître de l'intérieur, en assimiler l'organisation, se former à sa tactique et à sa stratégie. Selon Barbaro, il aurait deserté et serait devenu un brigand. Toutefois, d'autres versions laissent penser qu'il aurait plutôt déserté pour se joindre aux serfs " se battant déjà alors contre les troupes velsniennes. Il aurait ainsi, selon l'auteur Laro, été fait prisonnier de guerre". Dans tous les cas, en 1502 lorsque la révolte éclate, Kilian MacAndrew est en Aleucie depuis plusieurs années.
IV) Division des révoltés et écrasement du mouvement (1504-1505)
L'arrivée du printemps 1504 annonce également cellle des renforts velsniens ayant traversé l'océan Esperance, après avoir levé une armée civique de 10 000 soldats durant l'hiver. Très rapidement chez les révoltés aleuciens la question se pose alors de ce qui addviendrait ddu mouvement. On rapporte ainsi la division progressive de la troupe de MacAnddrew en deux tendances: d'une part, lui et les révoltés d'origine achosienne qui plaident pour la fuite des figutifs en dehors des territoires tenus par la République. D'autre part, dans un camp rassemblant majoritairement les serfs pour dettes d'origine velsnienne, se rassemble autour d'un autre meneur, Pietro Petrucci, les membres de cette armée souhaitant poursuivre les pillages de la région et pourquoi pas, de prendre et mettre à sac Nowa Velsna. Il s’agit d’une interprétation des événements fondée sur la chose suivante: les régions que les chroniqueurs velsniens rapportent comme étant attaqués par les serfs en rupture de banc incluent des villes et localités de l'Aleucie velsnienne fort éloignées les unes des autres, ce qui suggère le fait que ces deux tendances étaient déjà ddivisées dans les faits et que MacAndrew avait déjà perdu le contrôle d'une partie de ceux ci au début de l'année 1504. Bien que cette division en factions ne soit pas contredite par les sources classiques, il ne semble pas y avoir de preuve directe pour l’appuyer à l'heure actuelle, .et la suite u récit est sujette à caution (l'historiographie a très longtemps négligée ces évènements)
Les motivations des révoltés ont très longtemps été sujet à caution. Certains chercheurs modernes proches des courants nationalistes achosiens ou socialistes velsniens se sont servi de la révolte de MacAndrew pour mettre en exergue des revendications de liberté d'après une grille de lecture très affectée par l'émergeance de l'universalisme du XIXème siècle: dans cette version, nous avons des serfs luttant pour changer une société velsnienne corrompue et décidés à mettre fin au servage institutionnel. Cela n’est pas contredit par les historiens classiques, mais il n’y a pas non plus de récit historique qui mentionne que le but des rebelles eût été de mettre fin au servage dans la République, pas plus qu’aucun des actes de MacAndrew ne semble avoir été spécifiquement accompli dans le but d’en finir avec l’esclavage. De manière générale, les historiens modernes rejettent désormais cette interprétation.
De nos jours, la communauté historienne se divise sur deux questions: celle des objectifs à court terme des révoltés, et leur organisation interne qui demeure relativement floue. Il paraît en réalité peu probable que les révoltés aient eu les intentions, et encore moins les moyens, de s'approcher dde Nowa Velsna et de la mettre à sac. Ou du moins, si c'était là l'un des objetifs des rebelles, il fut abandonné vraiemenblablement très tôt dans la chronologie de cette révolte. Les historiens velsniens classiques, qui écrivirent seulement quelques années après les faits, semblent être eux même divisés sur l’explication des motifs de MacAndrew, et ses objetifs. Si certains chroniqueurs ont bien écrit que les serfs projetaient d'attaquer Nowa Velsna, il s'agirait probablement d'un reflet de le peur que ces fugitifs exercaient sur les contemporains, et une incompréhension de leurs positions. La plupart des auteurs de l'époque s'entendent toutefois pour dire que MacAndrew voulait seulement s'échapper avec ses hommes de l'île Saint Marquise, et disperser ses hommes pour qu’ils rejoignissent leurs foyers d’origine. Ce qui est certain, c'est que la plupart des fuyards n'ont jamais quitté l'Aleucie, et se sont installés loin dl'autorité velsnienne, fondant l'esquisse d'une colonie indépendante constituée d'anciens prisonniers achosiens.
Pour ce qui est de l'organisation interne de ces rebelles, il y a encore là le biais des historiens de l'époque qu'il s'agit de temporiser et de révaluer. MacAndrew était-il seulement l'unique chef de cette armée, ou partageait-il ce rôle avec d'autres personnages qui ont été exclus de l'historiographie classique ? Bien qu’il s’agisse d’une présomption tacite des historiens velsniens, il se peut qu’il s’agisse de leur part d’une projection de leur modèle de hiérarchie militaire velsnienne de prises de décision, exerçant ainsi un principe de falsification sur l’organisation des serfs. Ce qui est certain est que d’autres chefs ou têtes importantes sont mentionnés comme Petrucci, mais encore de nos jours, il est ifficile de postuler sur la nature des rapports qui lient les meneurs entre eux, et nous ne sommes pas en mesure de dire à partir des preuves historiques s’ils étaient des alliés, des subordonnés ou même s’ils commandaient leurs propres groupes et voyageaient en convoi sous le commandement unifié de MacAnrew. Il est même poissible que la séparation du groupe révolté en deux armées distinctes est une décision stratégique permettant de maximiser les chances de succès des insurgés, tout en permettant à un plus grand nombre possible de rebelles de s'extirper du territoire de l'Aleucie velsnienne (il est certain qu'une bonne part de ceux ayant rejoint Mac Andrew n'étaient pas en état de se battre, et étaient des femmes, es vieillards ou des enfants n'ayant pas une très grande valeur tactique.)
Dans tous les cas, l'armée du nouveau commandant velsnien, Jarno Agricola, identifie la troupe de Petrucci comme la moins disciplinée et la plus audacieuse: après quelques provocations, Petrucci et une troupe de révoltés estimée à 5 000 hommes engagent les velsniens. La situation semble se renverser en ce début d"année en faveur des velsniens, puisque l'armée insurgée commandée par Petrucci est détruite par l'armée civique du sénateur Agricola. A partir de là, sur le front aleucien, Mac Andrew est désormais seul, et plusieurs versions du récit s'affrontent dans les sources anciennes au sujet des manoeuvres pour le reste e l'année 1503. D'une part, on pense que l'armée d'Agricola et celle de MacAndrew s'engagent dans un duel à distance, et d'une poursuive de la première sur la seconde, qui continue d'errer sur le territoire aleucien de Velsna sans objectif clair. On recense une défaite d'Agricola en juillet 1503, qui permet aux serfs révoltés de desserer quelque peu l'étau velsnien. Une version de cet évènement évoque l'execution pour l'exemple de plusieurs dizaines de prisonniers velsniens, lesquels sont obligés de s'affronter dans la cadre de combats à mort. Ce récit n'est corroboré que par un témoignage ultérieur, qui ne permet pas de le confirmer. Après sa victoire, MacAndrew poursuivit vers le nord avec ses partisans, le plus rapidement possible, dans l'udée de s'emparer d'une base côtière afin de fuir la région et “ayant brûlé tout le matériel inutile, tué tous ses prisonniers, et abattu toutes les bêtes de somme pour accélérer son déplacement".
Durant cette période, l'historiographie achosienne cette fois ci, considère que la troupe dispose de l'objectif clair de quitter l'île de Saint Marquise, et qu'elle dispose pour la première fois de l'opportunité de le faire. C'est également la première fois qu'on entend la mention, totalement absente dans les sources velsniennes, de l'appellation que ce groupe de fugitifs prend: les "éxilés de la mer sombre". Cependant, MacAndrew estima alors qu'il n'était pas encore en position assez forte pour prendre une ville velsnienne, et l'historiographie classique prétend qu’à ce moment, l'armée rebelle modifia son intention de marcher sur Nowa Velsna, ce qui implique que c’était le but de MacAndrew à la suite de sa première victoire contre Agricola: " Il ne se considérait pas prêt encore pour ce genre de combat, puisque ses forces n’étaient pas convenablement armées, puisque aucune ville ne l’avait rejoint, seulement des esclaves, des déserteurs, et la chiourme ". Toutefois, comme dit plus tôt, rien ne permet de confirmer cette version, qui apparaît de moins en moins probable pour les historiens modernes. Il décida ainsi de se retirer de nouveau vers l'est des possessions aleuciennes de Velsna. Ils prirent la petite ville côtière de Thouroi et la campagne environnante, ce qui leur permmis de s'armer davantage, et piller les territoires alentours, échangèrent leurs butins contre du bronze et de l’acier avec des marchands (dans le but de fabriquer davantage d’armes et d'équiérir des armes à poudre). Les afrontements avec les forces velsniennes se résument pour le restant de l'année 1503 à des escarmouches au cours desquelles les insurgés sortent victorieux. Les armées velsniennes prennent quant à elles leurs quartiers à Nowa Velsna pour se regrouper.
Au début de la dernière année de conflit, l'armée de MacAndrew est toujours coincée en territoire velsnien, et le Sénat accorda en février de cette année les moyens à Agricola de terminer définitivement cette rebellion. On lui donné le commandement d'une armée de 20 000 hommes, parmi lesquels l'élite de l'armée constituée de licteurs sénatoriaux et de mercenaires raskenois. La ddiscipline fut totalement revue, et on rapporte des cas particulièrement nombreux de châtiments corporels. On mentionne ainsi une cinquantaine d'executions pour "faits de lâcheté", ce qui est relativement rare dans l'armée velsnienne, composée de citoyens conscrits et temporairement dans les rangs. Les forces velsniennes acculent progressivement les rebelles autour de leur place forte de Thouroi, et affame la ville. Le dernier affrontement survient le 2 juin 1504, au cours duquel l'armée rebelle est finalement écrasée, non sans que certains aient pu prendre la fuite par le biais de navires de pêche et d'autres embarcations de fortune. On ignore ce qu'il advint de MacAndrew, mais il est fort probable que celui-ci mouru avec ses troupes. Sur ce point, les sources anciennes tant velsniennes qu'achosiennes sont en accord.
Les survivants de l'armée rebelle qui sont faits prisonniers sont traités avec une cruauté qui ne sort pas de l'ordinaire en ce qui concerne des criminels en fuite. Les velsniens ne font pour ainsi dire pas de prisonniers, et hommes, femmes et enfants qui n'ont pas pu fuir sont executés pour l'exemple. Les rebellions similaires en plaine velsnienne sont écrasées lors de la même année.
V) Après la guerre, la disparition du servage pour dettes
Malgré l'echec apparent de ce soulèvement, les conséquences de la rebellion sur la pratique du servage dépassent de très loin l'Aleucie. Il devient alors évident que ce statut social dde serf pour dettes est vecteur de mécontentement, et que l'ampleur de la révolte a profondemment marqué les contemporains. En dehors même des considérations morales impliquant la quasi mise en eslavage de citoyens velsniens, on note une méfiance de plus en plus grande des grands propriétaires vis à vis de ce statut, et il apparaît que l'usage des serfs pour dettes dans le cadre des exploitations agricole tend à se raréfier dans la suite immédiate de la guerre, avant de disparaître officiellement en 1554, mettant ainsi fin à la pratique du servage à Velsna.
Le gouvernement velsnien et le Sénat tenddirent à encourager implicitement l'abandon de cette pratique, et ce graduellement afin de ne pas mettre en difficulté les grands propriétaires. Le statut légal et les droits des serfs commencèrent également à changer, de façon à le rendre de moins en moins avantageux pour ceux qui en proftent. En 1521, un sénatus Consulte fut rédigé, décrétant que les serfs pour dette seraient désormais rénumérés en argent et non en nature eu cours de leur service. En 1540, à cette loi fut ajoutée un changement dans les droits légaux des serfs, qui furent revus, faisant des propriétaires les responsables des meurtres des serfs sur leurs propriétés, obligeant à l'annulation de leur dette lorsqu’il était possible de démontrer qu’ils avaient été maltraités, et fournissant une tierce partie neutre à laquelle n’importe quel serf pouvait faire appel. Comme ces changements législatifs se produisirent beaucoup trop longtemps après pour être des résultats directs des guerres serviles, ils représentent la codification légale du changement progressif d’attitude des velsniens envers le servage durant ces décennies. Le servage devient ainsi une source de critique de plus en plus généralisée jusqu'à sa disparition ans le droit.
Il est difficile de déterminer dans quelle mesure les événements de cette guerre contribuèrent aux changements d’attitude et aux changements légaux envers les serfs. Il semble que la fin de ce conflit ait coïncidé avec l’époque de plus grande utilisation par Velsna des serfs, et du début d’une nouvelle perception du servage, et dans une plus grande extension, de l'esclavage dans la société velsnienne. Velsna ne connue plus de soulèvements de ce type, en vertu e l'améliiiration générale de la condition du statut de serf jusqu'à sa disparition.
D'un point de vue politique, il est remarquable de noter que la rebellion des serfs d'Aleucie a des suites, puisque on estime que plusieurs milliers de survivants parviennent à s'échapper du territoire de Nowa Velsna, s'installant en Aleucie de manière ddurable et ouvrant la voie à une colonie de peuplement achosienne inddépendante, et un cas exceptionnel de "colonie involontaire".
Conclusion: Héritage populaire et culturel, l'émergeance de la figure de MacAndrew dans la culture politique contemporaine
Si Kilian MacAndrew tombe quelque peu dans l'oubli jusqu'au XVIIème siècle, celui-ci acquiert un statut de héros, non seulement dans la littérature achosienne, mais plus curieusement, dans celle de la littérature velsnienne. C'est ainsi que paraît en 1754 à Velsna une tragédie au nom éponyme. MacAndrew y est un héros cornélien déchiré entre son rôle de libérateur et son amour pour la fille d'un riche sénateur velsnien. Si la pièce est appréciée du public, elle est en revanche vertement critiquée par une partie de l'aristocratie velsnienne, arguant que ce fut là une incitration aux achosiens à la révolte.
Dans de nombreuses parties du monde, MacAndrew devient une référence et un modèle dans le cadre de sluttes anti-esclavagistes et émancripatrices. Après ces grands épisodes de libération de la condition esclavagiste, en particulier en Aleucie et en Paltoterra, la figure de MacAndrew est récupérée par les grands mouvements socialistes et communistes. Celui-ci devient alors la figure du prolétaire en révolte. En effet, l'insistance sur la violence du personnage de MacAndrew par les anti-esclavagistes dans leur combat pour l'abolition a conduit à sa récupération par la gauche révolutionnaire au cours de la seconde moitié du XIXème siècle. Les prolétaires velsniens sont ainsi assimilés aux serfs de l'époque velsnienne classique. Dans certains pays socialistes à l'instar de la Loduarie, MacAndrew fait l'objet d'un grand nombres de travaux historiques sur l'esclavage et les parralèles faits avec la société socialiste.
Les adaptations cinématographiques ont particulièrement mis en avant les qualités morales et physiques des révoltés, donnant ainsi occasion à de multiples scènes de combat et de courage. MacAndrew y apparaît semblable à d'autres héros de cinéma, tirés danvatage de la mythologie rhémienne et grecque que celle d'un simple révolté. Par ailleurs la plupart de ces œuvres, qu'elles soient littéraires ou artistiques, font mourir MacAndrew sur la croix, contrairement à la vérité historique, exploitant ainsi une autre dimension du mythe, celle d'une figure christique ou biblique. Plus recemment, on suppose que des figures de pop culture achosienne sont inspirées relativement ou non du personnage, à l'instar de l'achosien barbare immortel, héros populaire de comics dont certains attributs sont repris de ceux trouvés chez MacAndrew.