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Rencontre Magermelk - Aumérine à Tarkeft

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20 juin 2005, à Tarkeft

Rencontre officielle entre la République chrétienne-militaire du Magermelk
et le Reinaume d'Aumérine à Tarkeft

Le Grand-Maréchal Grisette attendait son homologue aumérinois à l'aéroport. Le Grand-Maréchal attendait impatiemment cette visite pour pouvoir démarrer des relations avec le Reinaume. Bien que proches sur un certain nombre de sujets, jamais Aumérine ou le Magermelk ne s'était rapproché de l'autre. C'est pourquoi le Grand-Maréchal avait demandé une rencontre avec le Reinaume d'Aumérine, persuadé que ces deux nations pourraient se rapprocher pour entreprendre de grandes choses.

Quand descendit l'homologue aumérinois, le Grand-Maréchal tendit sa main et le salua.


Grand-Maréchal Benoît Grisette : Bienvenue au Magermelk, j'espère que vous avez fait bon voyage depuis Aumérine. Venez, suivez-moi.

Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Un président de la République faisant le déplacement pour un simple ministre ? Un homologue ? Il va sans dire que la "petite" cacophonie du Ministre maguerrois en charge des Affaires étrangères lors de nos derniers échanges épistolaires mènent à de drôles de scènes, allant même jusqu'à tordre le cou au protocole...

Le Ministre des Affaires étrangères aumérinois, Anderson Boyd, quittait tout juste l'atmosphère ouaté de son jet afin de rejoindre son comité d'accueil. Une demi douzaine de conseillers lui emboitant immédiatement le pas...



boyd
Anderson Boyd, Ministre des Affaires étrangères du Reinaume d'Aumérine


- « Au nom de la Couronne, je vous remercie pour votre hospitalité et cet accueil qui m'est réservé. Le voyage s'est très bien passé, merci. »

- « Bien entendu, je vous suis. Par ailleurs, où allons-nous ? »
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Le Grand-Maréchal mena Anderson Boyd au palais de la République, au cœur de Tarkeft. Ils s'assirent autour d'une table pour discuter.

Grand-Maréchal Benoît Grisette : Que je suis heureux de pouvoir vous rencontrer. Aumérine est une nation fascinante, que ce soit pour son histoire, ses traditions ou l'amour du peuple pour son monarque. Vous pouvez être fier de travailler pour la plus grande nation du monde. Je voudrais parler avec vous de nombreux sujets. Le Reinaume d'Aumérine et la République chrétienne-militaire du Magermelk sont deux nations qui pourraient beaucoup se rapprocher, nous sommes déjà proche sur de nombreux thèmes. Je dois déjà saluer le Reinaume pour sa lutte contre le communisme, en signant le Pacte Anti-Bolchévique, ou en préservant l'ordre universel en combattant les révolutionnaires varanyens. Je sais que vous avez dû quitter le front, je ne puis que comprendre cette position, faire la guerre coûte cher, que ce soit financièrement ou humainement. Je souhaite en tout cas prospérité au Reinaume, pour qu'il existe encore pendant des siècles et des millénaires.

Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Le Ministre des Affaires étrangères aumérinois, Anderson Boyd, bu les paroles élogieuses du Président maguerrois avant de lancer à son tour...


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Anderson Boyd, Ministre des Affaires étrangères du Reinaume d'Aumérine


- « Cela me va droit au cœur Monsieur le Président ! »

- « Vous savez, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est la préservation de l'ordre universel qui nous motive le plus dans ce dossier chaud qu'est le Varanya. Car après tout, c'est comme avoir à choisir entre la peste et le choléra au Varanya avec d'un côté le Shah au pouvoir et ses agissements ayant conduit à une guerre civile, puis de l'autre, la rébellion majoritairement composée de terroristes de tous bords dont les islamistes mais aussi les communistes. »

- « Le Reinaume d'Aumérine n'a pas pour habitude de s'ingérer ainsi dans les conflits, surtout lorsqu'ils se passent si loin et restent fondés sur un certains nombre de revendications populaires. Mais nous ne pouvions, en effet, nous résoudre à laisser les tentacules de l'Alguarena gagner l'Afarée orientale et y installer une base d'influence solide avec des prétextes fallacieux comme celui de venir au secours des populations varaniennes alors que tous le monde est d'accord pour dire qu'il s'agit bien en réalité d'une tentative de colonisation avec pour seul et unique objectif, la main mise sur les richesses du sous-sol varanien riche en hydrocarbures. »

- « Le Reinaume d'Aumérine, quoiqu'il en soit et aux vues des avancées sur le terrain avec la percée des rebelles très largement soutenu par Aserjuco, ne reconnaît pas le nouveau régime "démocratique" qui se met doucement en place. D'une part parce-qu’il est instable et trop hétéroclite et n'a donc aucune crédibilité sur la scène internationale et d'autres parts, parce-que le Varanya est aujourd'hui considéré comme la marionnette de la première puissance économique et militaire mondiale, l'Alguarena... »

- « Nous avons donc effectivement opté pour un retrait stratégique afin de nous concentrer sur nos propres objectifs de défense. L'Aleucie est un vaste continent qui suscite également des convoitises, le Reinaume d'Aumérine doit acquérir l'armement et l'expérience nécessaire pour conserver une place de premier rang sur ce continent. Notre participation dans le conflit, bien que limitée, aura le mérite d'inscrire en lettre d'or dans les plis de nos étendards le nom de cette première campagne au Varanya. »

- « Seul l'avenir nous diras si le Varanya restera ou non parmi les pays "fréquentables" de la sphère géopolitique mondiale, mais rien ne nous dit non plus si le conflit est véritablement terminé. S'ensuivront après la victoire des rebelles de longues années de luttes intestines pour le Varanya et peut être même qu'un jour une nouvelle coalition, cette fois mieux préparée, ira de nouveau tenter de libérer le peuple de ses tyrans, varaniens ou non... »
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Le Grand-Maréchal Grisette acquiesça.

Grand-Maréchal Benoît Grisette : Oui, vous avez tout à fait raison, je l'espère moi aussi. Je voudrais que cette rencontre puisse aider au développement économiques de nos deux états. J'ai beaucoup étudié cette question et une aide au libéralisme économique pourrait beaucoup nous aider. Le Reinaume d'Aumérine est aujourd'hui très ouvert sur le monde, au contraire du Magermelk, ce que j'essai de réparer aujourd'hui. Je pensais qu'abaisser nos droits de douanes mutuels pourrait sûrement aider à notre prospérité économique. La République chrétienne-militaire du Magermelk a déjà passé nombre d'achats à l'Aumérine, elle est aujourd'hui le premier partenaire militaire du Magermelk. Abaisser les prix de douanes nous aiderons tous deux, qu'en pensez-vous ?

Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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boyd
Anderson Boyd, Ministre des Affaires étrangères du Reinaume d'Aumérine


- « Ma foi, je n'y vois pas d'objections ! »

- « Entendons-nous sur une taxe douanière fixe avec un taux de cinq-cinq pourcents sur les matières premières et produits de premières nécessité pour commencer ? »

- « Cela vous satisfait-il ? »
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Grand-Maréchal Benoît Grisette : J'avoue avoir plutôt songé à un taux à 10 % Qu'en pensez-vous ?
Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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boyd
Anderson Boyd, Ministre des Affaires étrangères du Reinaume d'Aumérine


- « Parfait, entendons-nous sur un taux fixe à dix pourcents dans ce cas. »

- « Ce sera votre dernier mot ? Ou peut-être souhaitiez-vous ajouter autre chose avant de clore ce volet et de passer à la suite ? »

- « A vous l'honneur de me dire quel autre thème vous souhaitiez aborder lors de notre sommet. »
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Grand-Maréchal Benoît Grisette : Ah, parfait, nous nous entendons. Je pensais maintenant discuter avec vous du Pacte Anti-Bolchévique. Voilà maintenant une année que ce pacte contre le communisme a été signé, mais peu d'évolutions ont pu être observées, ce que la République chrétienne-militaire du Magermelk regrette amèrement. Nous souhaiterions que la lutte contre le marxisme s'intensifie dans le monde, et le Reinaume d'Aumérine me paraît être un allié de choix pour contrer le communisme. Bien évidemment, je ne vous demande pas d'envoyer des soldats pour des guerres contre les états communistes, je pensais plutôt unir nos forces contre ces dits états, notamment grâce au commerce ou les relations diplomatiques. Qu'en dites-vous ?
Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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