11/05/2017
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[élection] La voie d'une République Socialiste Démocratique

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Walahra Huna
- candidate du Parti Horizon Social -
Pour une République Socialiste Démocratique en Sochacia Ustyae Cliar

« On ne bâtit pas une République sur les ruines de la colère. On la construit sur la dignité, le partage, et la justice. » - Walahra Huna

À 32 ans, Walahra Huna entre dans l’arène présidentielle avec la détermination tranquille de celles et ceux qui n’ont jamais quitté le terrain. Native de Mulshéra, petite ville ouvrière du nord-est de Sochacia Ustyae Cliar, elle est la figure montante du Parti Horizon Social, formation d’inspiration socialiste fondée en 2013, et qui milite pour un modèle démocratique profondément ancré dans les valeurs de justice sociale, de solidarité active, et de souveraineté populaire.

🎓 Une trajectoire ancrée dans l'engagement et le savoir
Fille d’une institutrice et d’un cheminot syndicaliste, Walahra grandit dans une famille où le repas du soir commence souvent par l’actualité, et se termine en discussion politique. Brillante élève, elle obtient une licence en philosophie politique à la Haute Université de Garthram, avant de poursuivre avec un double master en économie solidaire et en droit public à l’École Civique de Tirka, où elle se distingue par un mémoire remarqué sur « la redistribution comme socle de la paix civile ». Elle travaille d’abord comme conseillère en politiques éducatives, puis dirige pendant plusieurs années une ONG de soutien aux coopératives agricoles, dans les régions rurales touchées par la pauvreté. Son parcours universitaire et militant façonne une pensée politique claire : la démocratie ne peut vivre durablement sans égalité réelle, et l’économie doit être mise au service du bien commun, non du profit de quelques-uns.

🧭 Son projet : une République Socialiste Démocratique
Walahra Huna ne cache pas son ambition : faire de Sochacia Ustyae Cliar une République Socialiste Démocratique, un régime où l’État garantit à chaque citoyen et citoyenne un socle de droits concrets : l’accès à la santé, à l’éducation, au logement, à la culture et à un travail digne. Son projet repose sur trois piliers : création d’un revenu minimum universel à partir de 18 ans, continuité du projet de nationalisation des secteurs stratégiques, réforme fiscale pour une contribution équitable des grandes fortunes, mise en place d’assemblées citoyennes locales, référendum d’initiative populaire à seuil bas, fin du clientélisme avec une transparence totale sur les financements politiques, économie au service du peuple avec un soutien massif aux coopératives et au socialisme de marché, transition écologique juste (emplois verts, transports publics gratuits en zone urbaine) et encadrement des loyers et plan national de construction de logements sociaux.

🤝 Une figure populaire, une femme de terrain
Loin des apparats du pouvoir, Walahra Huna cultive une image simple et proche des gens. Elle tient à se déplacer sans convoi officiel, elle préfère les bus régionaux, les marchés, les lycées. Elle connaît les noms des maires de petites communes, discute longuement avec les soignants des dispensaires, et termine souvent ses discours par un appel à la mobilisation collective, non par des promesses personnalisées. Ce qui marque chez elle, ce n’est pas seulement son discours - ferme mais calme - c’est la cohérence entre ses mots et ses actes. Pas de carrière rapide, pas de retournement de veste. Juste un fil rouge : la conviction que personne ne doit être laissé de côté.

💬 Une campagne tournée vers l’espoir

Portée par une jeunesse qui redemande du sens et par des classes populaires en quête de respect, Walahra Huna fait entendre une voix singulière dans un paysage politique encore marqué par les affrontements idéologiques post-crise. Elle ne se définit pas contre ses adversaires, mais avec les gens. Sa campagne mise sur les assemblées citoyennes, les débats ouverts, les “cafés rouges” où les idées s’échangent sans condescendance. Elle veut remettre la politique dans la vie réelle, là où les choix se confrontent à la faim, au froid, ou à l’injustice.

📢 Sa devise de campagne :
“L’égalité n’est pas une utopie. C’est un droit.”

Walahra Huna incarne une gauche lucide, ambitieuse, humaine. Ni nostalgique, ni naïve. Pour ses soutiens, elle n’est pas simplement une candidate. Elle est un point de départ.



🔴 Ridal Ruwan
Candidate du Mouvement des Travailleurs Unis (MTU)
Pour une Sochacia Ustyae Cliar communiste, populaire, et affranchie du capital

« Ce qu’on produit ensemble, on doit le décider ensemble. Et en profiter ensemble. » - Ridal Ruwan

Si vous ne la connaissiez pas encore, vous allez sûrement en entendre parler. Ridal Ruwan, 51 ans, syndicaliste de terrain et désormais candidate à l’élection présidentielle, entre dans la course avec une énergie qui bouscule les habitudes. Représentante du Mouvement des Travailleurs Unis (MTU), un parti communiste assumé, elle revendique un programme radical mais enraciné dans la réalité du peuple.

✊ Un parcours fait dans la rue, pas dans les salons
Ridal n’est pas diplômée des grandes écoles. Et elle ne s’en cache pas. Fille d’un ouvrier métallurgiste et d’une employée d’imprimerie, elle a grandi à Roukacha, dans une cité en périphérie industrielle de la capitale. Elle quitte le lycée après l’obtention de son certificat général pour entrer à l’usine, où elle reste 14 ans comme ouvrière spécialisée, avant de devenir déléguée syndicale, puis secrétaire régionale du front des salariés de l’acier. Elle a suivi, plus tard, une formation en économie politique via des cycles du soir dans une Haute Université Loclenasque. Pas de diplôme prestigieux, mais une culture politique solide, forgée à travers les grèves, les luttes collectives, et une lecture assidue de textes communiste et révolutionnaires.

🛠️ Son projet : une Sochacia Ustyae Cliar communiste, fédérée autour du peuple producteur.
Ridal Ruwan ne mâche pas ses mots : pour elle, le capitalisme est incompatible avec la dignité humaine. Elle ne croit pas aux demi-mesures, ni aux compromis avec ce qu’elle appelle « le pouvoir des actionnaires invisibles ». Son programme s’articule autour d’un objectif unique : abolir l’économie de profit et mettre en place un système fondé sur la propriété collective des moyens de production. Parmi ses propositions phares : expropriation sans rachat des grandes entreprises privées pour les transformer en biens publics autogérés, conseils de travailleurs dans toutes les structures économiques, avec droit de veto sur les décisions de gestion, suppression de la propriété lucrative : tout bien non directement utilisé est redistribué ou collectivisé, remplacement du système électoral présidentiel par des conseils populaires fédérés avec révocabilité permanente des représentants. Elle prône aussi un système de planification économique démocratique, piloté par des assemblées ouvrières et paysannes, avec contrôle par les comités de quartiers.

👥 Une candidate honnête
Ridal ne fait pas dans le consensus. Elle parle fort, parfois trop. Elle coupe la parole en débat. Elle refuse certains plateaux télé “qu’elle juge bourgeois ou complaisants”. Mais c’est justement ça qui fait sa force. Pas de langue de bois. Pas de manœuvres. Juste une ligne claire, nette, et sans ambiguïté. Elle attire des soutiens dans les milieux populaires, les anciens syndicats rouges, les jeunes précaires, les quartiers ouvriers.

🎤 Une campagne artisanale, portée par la base
Pas de QG luxueux pour sa campagne. Son quartier général est un ancien local syndical reconverti. Les affiches sont collées à la main. Les tracts sont imprimés en rotative, parfois mal coupés. Mais l’énergie est réelle, brute, presque contagieuse. Elle refuse le financement privé, se contentant de petites contributions militantes. Elle dit que la révolution ne se finance pas avec des banquiers.

🟥 Devise de campagne :
« Le peuple produit tout. Il doit décider de tout. »

Ridal Ruwan ne cherche pas à séduire tout le monde. Elle veut convaincre ceux et celles qui n’ont plus confiance dans les institutions, qui ont été oubliés, niés, exploités. Elle ne promet pas une transition en douceur. Elle promet une rupture. Et que l’on soit pour ou contre, il est certain que sa voix pèsera dans le débat.



👑 Na Hamid
Candidat du Parti de la Couronne (PC)
Pour une Sochacia Ustyae Cliar monarchique, stable, et enracinée dans son histoire

« Le peuple a besoin d’une figure qui élève, pas d’une urne qu’on oublie. » - Na Hamid

On ne peut pas vraiment dire que Na Hamid soit un politicien comme les autres. À vrai dire, il ne se dit pas vraiment "politicien" du tout. Ce candidat royaliste s’est lancé dans la course présidentielle un peu à contre-courant de l’époque, en prônant ni plus ni moins que le retour de la monarchie en Sochacia Ustyae Cliar. Sa vision ? Remettre en place une monarchie constitutionnelle moderne, avec un roi symbolique au-dessus des partis, garant de l’unité nationale et des valeurs ancestrales. Pour lui, c’est la seule manière d’assurer une stabilité durable, dans un pays qu’il juge trop tiraillé par les conflits idéologiques.

📜 Un parcours atypique
Na Hamid, 59 ans, est originaire de Garthral. Il vient d’une famille noble liée à une ancienne maison régionale. Il a étudié à la Haute Université de Garthram, où il a suivi un parcours en histoire médiévale et en traditions comparées. Il n’a pas de diplôme particulièrement prestigieux, mais il est connu pour sa passion des textes anciens et pour ses longues conférences improvisées sur les monarchies du monde entier. Il a ensuite travaillé comme archiviste, puis s’est orienté vers des conférences itinérantes sur le symbolisme du pouvoir royal, qu’il a données un peu partout, dans les salles paroissiales, les maisons de la culture et même quelques établissements scolaires.

👑 Son projet : réinstaurer une monarchie constitutionnelle
Ce que propose Na Hamid, c’est assez clair : réformer totalement les institutions pour faire émerger une nouvelle monarchie pacifique et enracinée dans les traditions nationales mais modernisée. Selon lui, le peuple a besoin d’un repère au-dessus des jeux partisans, d’une figure de sagesse et de continuité. Il ne veut pas d’un roi tout-puissant, mais plutôt d’un « père de la nation ». Son programme comprend notamment : l’instauration d’un Roi élu à vie par une assemblée spéciale composée de sages et de représentants des provinces, la réécriture de la Constitution pour intégrer un pouvoir royal symbolique et moral garant des valeurs nationales, un retour aux fêtes royales traditionnelles pour rassembler le peuple autour d’un imaginaire commun et un conseil de la Couronne chargé de superviser les débats nationaux sans y intervenir directement.

🎤 Une candidature sincère
Na Hamid est un orateur très convaincant. Il parle lentement, parfois il s’égare dans des digressions historiques qui perdent son auditoire mais réussissent à le faire apprécier. Il n’a pas de slogans percutants ni de grande équipe de communication, mais ce qu’il dit, il le pense vraiment, et certains y trouvent un charme désuet, voire rassurant. Il attire une petite base fidèle : des nostalgiques de l’ordre ancien, des monarchistes convaincus, mais aussi des citoyens désabusés par la politique actuelle, qui voient en lui un homme « hors système » au discours plus spirituel que technique.

🎪 Une campagne discrète, presque artisanale
Son équipe est réduite à quelques amis, souvent bénévoles. Pas de grands meetings, juste des petites réunions dans des bibliothèques, des jardins publics, parfois des cafés culturels. Il refuse les débats trop agressifs. Il préfère discuter une heure avec dix personnes que crier dans un micro.
Il a publié un manifeste royaliste de 48 pages, tiré à 200 exemplaires, distribué à la main lors de ses déplacements.

📜 Devise de campagne :
« Le trône ne divise pas. Il rassemble. »

Même s’il n’est pas donné favori, Na Hamid fait entendre une voix singulière, dans un paysage saturé de promesses électorales. Pour lui, la modernité ne se joue pas dans la rupture constante, mais dans le retour à un équilibre ancien que le peuple n’aurait jamais vraiment cessé de désirer.
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