21/02/2015
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Activités étrangères en Novigrad

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Activités étrangères en Novigrad

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Novigrad. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de Novigrad, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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E

A l'attention de l'évêché de Novigrad



Chers frères,

L'Institut Catholar des Données Religieuses m'a fait parvenir un rapport détaillant le recensement de nos frères et sœurs catholiques dans votre pays.
Je déplore qu'aucun cardinal ne vous aide dans votre tâche pour tant de pratiquants. Je sais que la tâche doit être difficile avec si peu de moyens.

Pour cette raison, je vous propose de rejoindre pour la première fois le collège des cardinaux de Sancte.
Pour ce faire, je vous invite à me proposer le nom de 4 évêques auprès du bureau de mon camerlingue que vous jugerez dignes de porter la soutane de cardinal.


Dans l'espoir qu'ensemble nous puissions faire revivre la gloire perdue de notre Église,


S
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25/12/2005 - Rassemblement pour la fête nationale Slovanienne

L'événement qui allait se dérouler n'avait de secret pour personne. Depuis une semaine, la communauté Slovanienne au nord-ouest de Novigrad s'activait afin de mettre en place une soirée de cérémonie afin de fêter leur fête nationale et de porter un hommage à Vladimir Boniovich, premier président de la République de Slovanie et chef de la révolution des croisés. La communauté représentant presque 1 000 000 de personnes dans cette partie du pays et avait des relations très solides entre elles en partie grâce au lien religieux qui les unissait tous. Et pour cause, la première partie de la soirée de commémoration avait été dédiée à une messe en mémoire du héros de la résistance en premier lieu, mais également en mémoire des milliers de Slovaniens et Slovaniennes qui ont perdue la vie pour la liberté de tout un peu peuple.

C'était le 25 décembre 1987, le seigneur Jésus était né et la colère du peuple grognait plus que jamais dans les rues de Branilova ainsi que dans le reste du pays. Lors de cette année 1987, la répression de Novigrad sur le peuple Slovaniens avait augmenté d'un cran. Malheureusement pour eux, cela était l'étincelle qui allait faire émerger tout un brasier dans le pays. Ce fut dans un bain de sang que l'indépendance fut donné à la Slovanie. Guidée par une force supérieure et protégé par leur dieu, les Slovaniens se pensaient immortels. Cependant, beaucoup de personnes y laissèrent leurs vies.

À la suite de cette messe qui dura une heure environ selon les paroisses un grand rassemblement non loin de la frontière avec la République de Slovanie. Il y avait environ 10 000 personnes qui c'était rassemblé. Un esprit familial venait apporter l'ambiance de la première partie de la soirée où un repas fut échangé avec des plats issues de la tradition Slovanienne. Ce moment de calme et de courtoisie était déjà à ce moment-là surveillé de très près par la police locale qui semblait rester attentive au moindre détail qui pourrait enflammer la situation. Il ne fallu que très peu de temps pour que la situation dégénère. Le président du parti Slovanien à Novigrad commença à monter sur l'estrade où un pupitre avait été installé, le tout sous un tonnerre d'applaudissement. Il commença donc à prendre la parole.

Igor Krakavor, Président du parti Slovanien a écrit :Bonsoir à tous mes chers amis ! Nous sommes tous réunis en ce magnifique 25 décembre 2005 afin de fêter la naissance de notre seigneur Jésus-Christ, mais également la révolution d'un peuple face à son oppresseur. Nous sommes aujourd'hui réunis pour effectuer notre devoir de mémoire le plus élémentaire que tout Slovaniens se doit de faire. Il y a 18 ans jour pour jour nos grands-parents, nos parents, et pour certains eux-mêmes ont pris les armes pour aller gagner notre liberté. Une soirée de terreur pour nous tandis que les militaires de ce pays minable qu'est Novigrad laissait vider leurs chargeurs les uns après les autres. Comment ces gens ont pu lâcher autant de balles contre un peuple qui légitimement demandait sa liberté ? Un peuple oppressé et discriminé pour sa culture.

Notre culture, basée sur notre foi Chrétienne, est une sourcée de fierté à l'état pure et quiconque renie sa foi reniera son pays tout entier. Il est dans nos veines et notre corps que seule la religion Chrétienne apporte la lumière de la vérité sur le monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Nous devons chaque jour être fiers d'appartenir à ce grand peuple symbole de courage, de travail et d'une histoire remplie d'exemples pour la future génération.

Nous sommes aujourd'hui à un tournant de notre histoire. Vous comme moi ne pouvons plus cohabiter dans un pays sans valeur, sans dignité. Nous avons besoin de retrouver notre pays et sa grande culture. Notre représentation politique dans ce pays corrompu et raciste n'est que de la poudre aux yeux. Cela ne trompe personne ici ! Les revendications que je porte dans la sphère politique minable de ce pays sont simples, nous voulons une plus grande autonomie et enfin le rattachement de nos territoires à la République de Slovanie pour qu'enfin notre pays soit réuni.

Cette révolution d'un nouveau genre se fera soit par les urnes, soit par les armes ! Nous ne laisserons jamais tomber le combat que nous avons depuis 18 ans. Alors mes amis, je vous le dis, préparer vos familles, vos armes, et prions ensemble pour que Dieu nous apporte à nouveau son aide dans cette dernière étape.

Merci à tous !

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À la suite de ce discours qui commença à chauffer les esprits des plus réactionnaires du parti, les petites discussions de tabler commencèrent à se faire, dans le calme. Mais il ne fut que dix petites minutes avant qu'un homme leva un pistolet et tira en l'air en criant "Liberté pour le peuple Slovanien !". Suite à cela, la grande majorité des Slovaniens présents à la commémoration prit part à l'affrontement avec la police. Au milieu de cette scène apocalyptique, de nombreux enfants se retrouvaient blessés ou parfois même entre des échanges de balles.

Après une vingtaine de minutes d'affrontement, 45 personnes fut interpellés par la police présentes pour assurer la sécurité de la cérémonie, 378 blessés et enfin 16 morts dont 4 enfants. Ceci n'était pour l'instant qu'un premier bilan. Enfin, le calme reprit place sur le lieu de la commémoration repeint du sang des victimes et animer par le bruit des sirènes de police qui finissait d'emporter certains manifestants dont le chef du parti indépendantiste Slovanien, Igor Krakavor, pour appel à la révolution et au meurtre.
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Le Novigrad est un pays Eurysie du Sud. C'est un petit pays qui se vente d'être une démocratie et s’autoproclamait publiquement comme une oasis démocratique au centre d’une région particulièrement troublée. En d'autre mot ce pays se vante d'être un pays stable loin de tout conflit. Or, ce dernier commence à renouer avec ses envies impérialistes. C'est un pays nostalgique de son époque impériale et qui tente de renouer avec ce passé en devenant un pays très influent dans la zone notamment sur voisin l'empire Remien.
De plus, ce dernier tente de s'emparer du canal remien pour se désenclaver sa position géographique et profité des revenus que pourrait lui conférer le canal.
Pour l'instant, il tente d'infiltrer et de surveiller l'empire Listonien qui le considérait comme un allié. Aujourd'hui, ce pays espionne notre pays et ceux par tous les moyens, il tente de nous déstabiliser.
Suite à une observation minutieuse de monsieur Ogli papaz, Nous avons découvert qu'il manigançait quelque chose dans l'ombre contre l'empire. C'est dans ce sens que, l'empire à envoyer quelques personnes pour, eux aussi, avoir un œil sur les activités que pouvaient les autorités Novigradiennes dans le dos de l'empire.


C'était une petite communauté très discrète. Les services Listoniens ont perçu l'intérêt stratégique que pouvait représenter cette communauté dans cette région. Ainsi que les renseignements qu'elle pourrait fournir à nos services.
Elle pouvait constituer une source d'information importante pour l'empire.
Ainsi, un certains nombres de personnes ont ainsi été présélectionnés pour accomplir certaines missions pour l'empire. Des missions de renseignement concernant certaines activités que pourraient mener le Novigrad à l'égard de l'empire.
Parmi eux se trouvent le jeune Logan.
Issue d'une famille modeste avec de nombreux problèmes. Après un divorce et une adolescence difficile, il a fini ces études
et il a réussi à obtenir une bourse pour continuer ces études à Listonia. Au cours de son voyage, il fut approché par les services de renseignement qui le recrutèrent en tant qu'agent de renseignement. Après ces études et une formation dans les services,
Il retourna à Novigrad où il construisit un réseau d'informateurs et se mit à recruter de nouveaux membres à Novigrad.
Ainsi chaque soir un groupe de gens se regroupent chaque soir dans un petit café, mais personne ne sait ce qu'on y fait.
Aujourd'hui, il est nommé chef du renseignement a Novigrad FC. Il se fait discret et tente de ne pas se faire repérer par les autorités Novigradiennes.


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Le Novigrad, devenue en quelques années, l'une des plus importantes diaspora Lofotène


Cela n'avait pas échappé à de nombreuses familles candidates à l'expatriation des Provinces-Unies du Lofoten, que la République Fédérale du Novigrad, ce petit pays d'Eurysie du Sud, avait gagné ses lettres de noblesse depuis longtemps auprès des touristes lofotèns.
En effet ces derniers étaient de plus en plus nombreux chaque année, boostant la croissance de la part du chiffres d'affaire liée au tourisme rapporté au PIB du pays qui était désormais exponentiel. Cette insolente réussite, le Novigrad le devait à plusieurs facteurs proches des critères favorisant l'exil des Lofotèns à l'étranger et qui avait tout pour attirer : un gouvernement démocratique stable, un niveau de vie comparable et des indicateurs économiques au vert, un chômage bas, des prix de l'immobilier très raisonnables, une parité monétaire favorable, très avantageux pour le pouvoir d'achat des ressortissants des provinces-unies, et un sentiment de sécurité inégalé.

Cette douceur de vivre avait bien entendu comme c'est souvent le cas notoirement attiré en tout premier lieu les étudiants, qui souhaitaient avant tout profiter des loyers avantageux pour se loger et étudier dans des facultés aux tarifs abordables. Mais alors que par le passé, les nouveaux diplômés rentraient massivement dans leur mère patrie, ils sont de plus en plus nombreux à faire le choix de rester sur place, et même à fonder leur propre famille.
D'autres en revanche, ont été attirés par un marché de l'emploi dynamique et porteur, sans oublier le climat tempéré qui complètent ce tableau idyllique pour des candidats à l'exil en quête d'opportunités.

Et c'est la capitale fédérale, Novigrad, qui porte le même nom que le pays qui a toutes les faveurs des citoyens Lofotens. Une métropole d'art et d'histoire, bien plus grande et densémement peuplée que l'est Pembertøn.


quartier

C'est ainsi que la famille d'Olaf Merigold avait fait le choix il y a deux ans de cela de s’installer avec femme et enfants dans un des quartiers en devenir de la capitale. Lui était infirmier-anesthésiste, une profession en forte tension dans les pays développés, alors que sa femme Trissia était guide conférencière, spécialisée en art pictural du XIXème siècle, une véritable passionnée en son domaine. Ils avaient été un peu hésitant sur le choix du Novigrad, notamment à cause des enfants et des questions suscitées par leur scolarité, mais aujourd'hui ils ne regrettaient pas leur choix d'avoir quitté leur village près de Nørdvisk dans l'archipel du Ponant.

famillemerigold

Olaf Merigold avait trouvé un poste de nuit à l'Hôpital Général de Novigrad et sa femme un poste d'assistante conférencière au Département "Histoire et Civilisations" de l'Université de Novigrad. Un parfait exemple réussi d'intégration, alors que les deux enfants étaient scolarisés au Collège Lofotène de Novigrad, où ils s'aperçurent que de très nombreux autres camarades comme eux partageait leur origine nordique.
Ils avaient été imités par de très nombreux compatriotes, et c'est désormais tout un quartier qui s'était érigé auprès d'un ancien temple protestant, désormais un sanctuaire orthodoxe, l'Eglise Saint-Antov, près du pont Alexandrov V. Tous conservaient des liens forts avec leur ancien pays d'origine, des liens familiaux notamment mais pas que. Ils étaient aussi d'ordre économique.
En effet, de nombreux commerces et boutiques tenus par des ressortissants des Provinces-Unies avaient désormais pignon sur rue, et jouissait d'une excellente réputation auprès de la population novigradienne.

Probablement parce que tous partageaient ce sens aiguisé et inné pour les affaires, qui avait fait d'eux des alliés aux assises solides....
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Organisation des Nations Commerçantes

22 septembre 2007 - L'ébullition présente dans la société civile eurysienne, à l’instar de la Volvonie, du Beregost, du Prodnov, menace la stabilité des alliés eurysiens.


Logo de la Marine Fédérale d'Alguarena
Logo officiel des forces navales de l'armée fédérale alguarena.

La Fédération d’Alguarena ne cache pas son inquiétude à l’égard de ses alliés eurysiens face au risque d’embrasement des nations eurysiennes sur le pourtour océanique du nord. Qu’ils interviennent pour le compte de la Fédération d’Alguarena ou sous la présidence de l’Organisation des Nations Commerçantes, les hommes et femmes politiques alguarenos sont en effervescence autour de la République Fédérale du Novigrad, positionnée en mer agitée après la succession d'événements politiques majeurs dans la région d’Eurysie du Nord.

Il faut reconnaître qu'entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud, les relations n’ont pas toujours été tendres, considérant la nécessité pour chacun d’eux d’asseoir une certaine hégémonie sur l’autre, tout en favorisant les routes commerciales qui entrent dans leurs sphères d’influence. Mais les récentes agitations qui ont conduit à des répressions meurtrières sans précédent au Prodnov, causant la mort de plusieurs milliers de civils, le risque de guerre très marqué entre la Volvonie et le Beregost, la Révolution communiste au Kronos sont autant d’indicateurs notables que les milieux financiers apprécient à leur juste valeur, dans un espace international peut-être pas mondialisé, mais de plus en plus interdépendant des flux commerciaux.

L’émergence de puissances communistes, globalement concentrées en Eurysie, est susceptible d’entretenir des ricochets dans les sociétés civiles de nations stables où l’opinion publique serait favorablement travaillée dans ce sens, tandis qu’à contrario, cette recrudescence d’états communistes isolerait encore davantage les sociétés des nations qui y sont imperméables.

Parallèlement, il est raisonnable de penser que de nouveaux troubles majeurs en Eurysie du Nord sont susceptibles d’accompagner de nouveaux flux migratoires préjudiciables à la démographie novigradienne. Aussi, comme la Fédération d’Alguarena s’était contrainte d’intervenir au Varanya pour limiter le grossissement des flux migratoires d’Afarée vers l’Eurysie, cette dernière s'investit une fois encore pleinement dans le dossier eurysien, pour que les flux migratoires en provenance d’Eurysie du Nord, ne viennent pas une nouvelle fois frapper l’économie des nations d’Eurysie méridionale, déjà bousculées par l’éclatement de la guerre civile varanyenne…

La République Fédérale du Novigrad aurait pu avoir une certaine rancœur, eu égard à la Fédération d’Alguarena qui s’est investie militairement en Afarée, pour préserver les populations civiles et instaurer un régime représentatif d’une élection populaire souveraine, mais qui a par conséquent et inéluctablement, accentué ce phénomène migratoire, par l’entretien des combats et leur regain d’intensité. Souhaitant s’affranchir de toutes les rancoeurs possibles, la Fédération paltoterrane fait de l’association de la République Fédérale du Novigrad, sa priorité. C’est pourquoi le premier acte fondateur de sa collaboration envisagée avec la République Fédérale du Novigrad, repose sur la manifestation d’un soutien inconditionnel dans la détérioration du climat sécuritaire touchant progressivement l’Eurysie du Nord. Réunies autour de l’Organisation des Nations Commerçantes, plusieurs nations ont fait le choix d’identifier dans le soutien porté à la République Fédérale du Novigrad, une oeuvre bienfaisante pour le développement des liaisons commerciales présentes et futures, ainsi que pour la pérennité des institutions démocratiques installées en Eurysie, mais de plus en plus rares et menacées par les crises en cours, comme on a pu le constater au Kronos avec la révolution communiste armée, qui a pris le pouvoir là-bas.

Depuis ces malheureux évènements et l’investissement complet de la Fédération d’Alguarena au sein de l’Organisation des Nations Commerçantes, les relations bilatérales entre la nation paltoterrane et la République Fédérale du Novigrad ont considérablement et positivement évolué. Certaines personnalités politiques alguarenas s’étaient même récemment amusées à présenter la coopération novo-alguarena à son zénith. Un positionnement élogieux qui ne se lie pas uniquement à la manifestation de soutiens politiques forts, mais également à la mise en oeuvre de transactions commerciales largement avantageuses pour la République fédérale du Novigrad, y compris celles tournées vers l‘acquisition d’armements de pointe, qui permettront à cet état d’Eurysie du sud, d’entamer un nouveau pas vers la sécurisation de ses institutions, au sein d’un espace politique dégradé sur le plan régional.

Face à la menace exercée par les révolutionnaires eurysiens de tout bord, le gouvernement alguareno et la présidence de l’Organisation des Nations Commerçantes souhaitent concrétiser leur soutien vers le Novigrad, en musclant rapidement la capacité militaire novigradienne et en développant des décisions prises de manières collégiales, et toujours inclusives grâce à la participation constante de la République Fédérale hellénique.

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pavillonONC


UPAF pavillon pavillondelaflottelofotène
Pavillons officiels de l'UP Air Force et de l'UP Navy




Côtes méridionales du Novigrad - 23 septembre 2009




flottedesprovincesunies

Conformément aux accords conclus entre les départements et ministères des Affaires Etrangères respectifs des Provinces-Unies et de la République Fédérale, les forces armées lofotènes avaient été mobilisées, et le déploiement de la Task Force "Baldr" avait été acté par le Sky Marshall Ester Marley, en accord avec une motion déposée par le Gouvernement Social Démocrate et validé par l'Ålthing, dont les députés avait été particulièrement choqués par les atrocités et meurtres de masses perpétrés par les nations communistes d'Eurysie.

L'opinion publique, alors que des rapports confidentiels du FSD avaient par un curieux concours de circonstances fuité dans la presse au moment opportun, s'alarmait du degré de cruauté et de sadisme avec lesquels les dirigeants de Kronos, de la Volvonie, du Prodnov, et bien d'autres exerçaient leur pouvoir par une répression implacable, quasi aveugle, sur leur population. Selon un dernier sondage publié par l'Institut FedGov, plus de 78% des Lofotènes approuverait des sanctions symboliques et fortes, ainsi que des actions de rétorsion immédiates à l'encontre de ces pays.


Quoiqu'il en soit, l'Etat Major avait décidé de déployer la Flotte du Nord afin que celle ci se joigne à la Flotte Novigradienne tandis que la "Task Force Baldr" installerait ses quartiers dans la base militaire de Sorajevo où les différents corps d'armes opéreraient leurs jonction stratégique avec les troupes novigradiennes, en vue d'effectuer plusieurs manœuvres et exercices militaires d'envergure, notamment afin de tester et d'éprouver les systèmes de communications inter-armées, et leur interopérabilité.
Et cela fin d'améliorer sensiblement les capacités de potentiels opérations militaires ultérieures conjointes dans le cadre de la lutte contre la Peste Rouge (c'est ainsi qu'elle était décrite dans la presse et les médias des Provinces-Unies) qui telle une tumeur insidieuse commençait à se métastaser tous les pays eurysiens.
La République Fédérale du Novigrad était un allié de longue date des Provinces-Unies, un îlot de stabilité, de libéralisme, et de démocratie dans un continent rongé par l’extrémisme, le fanatisme, et les idéologies mortifères qui progressaient un peu partout. Il fallait donc à tout prix protéger cet avant-poste des nations commerçantes et civilisées, ô combien stratégique et crucial pour la protection du commerce en Eurysie Méridionale.
Si le Novigrad tombait, ce sont tous les échanges commerciaux en Eurysie qui s'en trouveraient compromis, et pourraient déclencher une récession mondiale aux effets dévastateurs sur les pays aux économies de marché.
Un risque dont les probabilités ne faisaient qu'augmenter au fur et à mesure que les voisins du Novigrad redoublaient d'imagination et de créativité pour faire de l'Eurysie une terre hostile et inhospitalière.



L'O.N.C avait par ailleurs mobilisé ses membres et exhorté à une intervention pacifique mais néanmoins dissuasive afin de transmettre un message clair et sans ambiguïté à destination de l'Eurysie : Non vous ne ferez pas de ce continent un champ de bataille. La toute puissante Fédération de l'Alguarena avait bien entendu répondu à l'appel, mais d'autres nations allaient rejoindre ce qui pourrait s'apparenter au plus important et impressionnant déploiement d'un dispositif militaire international dans le monde depuis l'époque moderne.
La flotte Jashurienne, réputée également très avancée et avec une puissance de feu très respectable, serait de la partie. Les manœuvres navales qui avaient été effectuées dans le cadre de la crise de Jadis au point culminant des tensions avec l'Empire Listonien avaient mis en lumière l'excellente et efficiente coopération entre les amirautés jashuriennes et lofotènes, au point que l'Empire a très vite reculé.
Une preuve de plus qu'une simple démonstration visuelle sans nécessité de tirer le moindre coup de feu est parfois plus efficace que toute cette effervescence et agitation diplomatique.
De toute façon, le FSD avait déjà émis des doutes quant à l'efficacité des activités diplomatiques et plénipotentiaires avec ces ces pays qui semblaient fort peu enclins à saisir le jeu subtil des négociations ou d'être sensibles aux mots et arguments développés par les diplomates. Non force était de constater que les rapports de force brute étaient le seul langage commun et coutumier que ces nations comprenaient.

Et c'est logiquement en République Fédérale de Novigrad que les nations qui défendaient les valeurs de droit humain, de liberté d'entreprise et de démocratie avaient décidé de se regrouper et de parler d'une seule et même voix.

La Flotte du Nord était parti depuis le QG de l'UP Navy, dans l'Archipel du Ponant, près de Nørdvisk, dans la base navale de Fort Gettysheim. Elle serait conduite par l'Amirale Frida Rasmundsen en personne, sur le navire-amiral UPS Knyttneve av Stål, la dernière frégate de classe Knyttetneve flambant neuve sortie il y a peu des chantiers navals de la Yohra Grupp Company, tandis que la Task Force Baldr serait quant à elle dirigée par le non moins célèbre Major Erwin,




UP air force
L'UP Air Force venant prendre position et appui logistique dans l'ancienne base navale de Sorajevo, qui dispose de plusieurs pistes atterrissage, d'une tour de contrôle, et d'un port militaire pouvant accueillir plusieurs bâtiments de guerre

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8 octobre 2007 - La Fédération d’Alguarena a envoyé une flotte de guerre en Eurysie orientale.

Portrait de Martha Fulton.
Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères de la Fédération d'Alguarena, rencontrera son homologue novigradien pour discuter des inquiétudes locales quant à la dégradation significative de la situation sécuritaire en Eurysie du Nord.


Confrontée à la détérioration du climat politique et sécuritaire dans l’Est de l’Eurysie, la Fédération d’Alguarena et d’autres États membres de l’ONC ont souhaité manifester un soutien concret aux autorités novigradiennes, peut-être bien l’unique alliée régionale. Une flotte de guerre toute équipée dans les eaux territoriales novigradiennes et plus globalement dans les mers orientales ? Ce qui devait initialement s’apparenter à une projection sur papier est devenue une réalité depuis quelques semaines, après l’appel du Président de l'Organisation des Nations Commerçantes Ichtaca Divigracia, envers les Etats membres, pour sécuriser des routes commerciales en souffrance là-bas.

“Le niveau de sécurité attribué à l’Eurysie de l’Est s’est encore dégradé, ce qui nous a contraint à déployer de manière effective une force militaire, jusqu’ici positionnée en préalerte sur notre territoire…” explique le Vice-amiral Gustavo Elmira, de la Marine Fédérale alguarena. “Elle est arrivée sur place pour répondre à nos enjeux régionaux de sécurisation et de soutien à nos alliés locaux.”

C’est le premier déploiement militaire de l’ONC depuis sa création, une initiative qui fait office de précurseur pour l’organisation, et qui traduit l’étendue des moyens qu’elle est prête à mettre à disposition pour répondre à la nécessité de sécuriser les flux commerciaux et les états souverains qui en sont membres, car leur chute ne serait évidemment pas anodine pour la situation économique de chacun d’entre eux.

Sur un plan davantage politique, la présidence de la Fédération d’Alguarena Mazeri Abrogara, s’est déclarée prête à se rendre dans la capitale de la République Fédérale du Novigrad et a invité le Président de l’ONC à en faire de même, “pour traduire sans équivoque, le caractère inconditionnel du soutien de l’ONC au Novigrad et son attachement à une Eurysie enfin apaisée…” Le Président de l’ONC Ichtaca Divigracia a fait savoir en réponse à son homologue alguarena, qu’il n'exclut pas une visite conjointe.

“Si mon homologue la présidente fédérale est disposée à se rendre en République Fédérale de Novigrad, il est naturellement concevable que nous envisagions une visite conjointe, car le soutien actuellement dévolu au Novigrad, est le résultat d’une action concertée et collégiale, qui se doit d’être assumée, supportée, par le plus grand nombre. C’est la raison pour laquelle mon positionnement sur le dossier restera total, jusqu’à la sortie de crise au Prodnov dont nous venons manifestement d’apprendre une nouvelle escalade sur le plan intérieur, avec l’éclatement d’un coup d’état laissant le monde sans nouvelle du gouvernement communiste tortionnaire et boucher, jusqu’ici unique responsable des charniers de plusieurs milliers de victimes civils…” Ce pays, installé sur la façade nord du continent eurysien et occupant un positionnement favorable à l’interception des flux entrants et sortants en mer du Nord, pourrait causer l’écho de plusieurs crises politiques régionales, liées à la difficulté d’approvisionnements dans certains pays limitrophes ou particulièrement dépendants du détroit de la Mer Blème.

A proximité des mers du Nord et de la mer Blème, l’état du Prodnov est manifestement au coeur d’une zone de tension, si bien que l’émergence d’une succession de régime, placée sous l'Égide du plus fort et du plus brutal, pourrait avoir des conséquences plus dramatiques encore à ses frontières. Actuel épicentre des tensions en Eurysie du Nord, le Prodnov cause des incertitudes sur l'équilibre des choses actuelles et nous oblige à réaffirmer “un engagement des plus complets auprès de nos partenaires régionaux” a ainsi affirmé la président alguarena.
Les réunions vont donc se succéder pour les différents États membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, afin de dresser en temps réel, une liste exhaustive des risques inhérents à l’évolution de la situation politique prodnovienne et ainsi préparer les différentes options possibles, dès que la situation là-bas imposera une réaction. Sans prétendre se faire la “nation cadre” de l’action militaire déployée par l’organisation, (l’état-major de l’ONC étant particulièrement décentralisé au sein des nations participantes), la Fédération d’Alguarena s’est dite prête à rehausser le niveau d’engagement actuel de ses forces militaires, afin de couvrir un plus large choix des éventualités à venir dans le paysage politique prodnovien.

La Conseillère fédérale de l’Alguarena, Martha Fulton, a pour sa part annoncé via les réseaux sociaux, qu’elle se rendrait d’ores et déjà au Novigrad, pour rencontrer son homologue novigradien et entendre ses craintes les plus profondes, eu égard au devenir de l’Eurysie du Nord, vaste repaire d’institutions hétéroclytes et intolérantes, vouées à se cannibaliser. “Je me rendrais au Novigrad sous les plus brefs délais, pour offrir les gages du soutien de la Fédération d’Alguarena, mais aussi entendre les craintes légitimes de nos partenaires locaux, en vue d’esquisser des solutions de courts, moyens et longs termes, permettant de renouer la confiance avec nos alliés eurysiens et de les rassurer quant au bien-fondé de notre rapprochement entrepris jusqu’ici…” confiait la diplomate la plus célèbre de la Fédération, pour détailler sa rencontre envisagée avec Varban Emilov Ilev, Ministre des Affaires Étrangères novigradien.

Déjà investis sur la crise en Eurysie du Nord, le Lofoten, le Novigrad, le Jashuria, le Banairah et l’Alguarena pourraient multiplier les échanges diplomatiques, pour solutionner un problème prodnovien en totale dégénérescence, qui dénombre aujourd’hui déjà plusieurs dizaines de milliers de victimes et des conséquences réelles sur la sécurité des routes commerciales nordiques. Un format multipartite qui se met en place, alors que jusqu’ici de nombreuses organisations intergouvernementales se sont vues critiquées pour leur relative léthargie, leur inaction.

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BASE MILITAIRE DE SORAJEVO - 08 Octobre 2007




basemilitairedesorajevo
L'ancienne base militaire désaffectée de Sorajevo, autrefois utilisée par les troupes communistes novigradiennes de l'ancien régime, qui bénéficie d'une position stratégique idéale ouvert sur la Baie de Novigrad, avec un port aménagé pouvant accueillir plusieurs navires de guerre de grande importance et jusqu'à près de 50 000 personnels militaires au maximum de sa capacité. La base aéronavale est positionnée à l'extrême ouest du pays, à la frontière, avec la Lycanie, pays discret et absent de la scène internationale, qui ne devrait pas s'inquiéter de l'accumulation de puissance militaire aux alentours de son voisinage direct.



La République Fédérale du Novigrad et les Provinces-Unies ont lancé en grande pompe des manœuvres militaires sur le terrain et en situation opérationnelle exceptionnelle dans le cadre d'une opération de plus grande envergure de l'O.N.C impliquant au moins 3 autres pays : le Jashuria, le Bainarah, et la Fédération de l'Alguarena.

Des exercices qui interviennent en plein montée des tensions en Eurysie, qui semblent atteindre leur paroxysme au Prodnov, situé au nord du Novigrad. Bien que la distance séparant les deux pays soit significative, au moins plusieurs milliers de km, la situation était suffisamment critique et explosive pour que le Département Fédéral à la Défense mette les bouchées doubles, et déploie une très importante Task Force sur le sol eurysien.
En effet le Premier Ministre Antov avait généreusement octroyé la possibilité à la Milice Fédérale d'investir et d'occuper l'ancienne base communiste de Sorajevo, sous conditions et sous supervision des autorités militaires novigradiennes, ce qui était tout naturel et compréhensible, nul doute que le Lofoten aurait imposé des dispositions similaires à son allié, proportionnellement à l'importance du contingent qui avait pris ses quartiers à Sorajevo.

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Le bataillon du 3ème Régiment d'Infanterie de la Province du Trøndelag en train de débarquer à Sorajevo

La base, bien que laissée à l'abandon, et entretenue avec le minimum syndical depuis des années, disposait cependant de très nombreuses infrastructures et bâtiments encore utilisables en l'état, notamment plusieurs hangars aériens, et 2 pistes atterrissage en parfait état. Ces dernières furent par ailleurs mise à profit afin d’accueillir les nombreux miliciens qui avait été mobilisés et requis pour l'occasion.
En revanches, les zones résidentielles et les quartiers d'habitations avaient été négligées, il fallait remettre en service les utilités indispensables au bon fonctionnement d'une base militaire, l'eau, le gaz, etc...

Fort heureusement la Milice Fédérale était réputée pour porter le plus grand soin à sa logistique et partout où elle était déployée, le support des chaines de ravitaillement l'accompagnait. Aussi des tentes et baraquements de campagne avait été montés dans la cour centrale de la base, ainsi qu'un réfectoire, un hôpital, ainsi qu'une salle de repos et de divertissement. Les couleurs du Novigrad et du Lofoten avaient été hissées sur le mât, ainsi qu'à leurs côté le drapeau de la Milice Fédérale.

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Oriflamme de la Milice Fédérale, flottant au vent.


L'ancien centre des opérations qui se situait au niveau - 1 de la base, en sous-sol, avait lui été parfaitement entretenu, les opérations de maintenance avaient été effectuées régulièrement, c'était donc le seul endroit de la base qui avait été rénové et modernisé en vue d'un projet de réhabilitation future.
C'est donc tout naturellement dans cet endroit que le cœur du système névralgique de Sorajevo s'est établi, et la mise en place d'un QG de commande et de contrôle opérationnel à la fois utilisable par les Novigradiens et les Lofotèns.




exercicesmilitaires
Les exercices militaires conjoints dans le cadre juridique de l'O.N.C entre le Lofoten et le Novigrad battent leur plein.


L'exercice militaire conjoint doit officiellement durer au moins trois semaines et impliquer environ 10 000 militaires de la Milice Fédérale Lofotène et de l'Armée Fédérale Novigradienne, et d'autres alliés, dont les effectifs ne sont pas encore connus. Au moins une vingtaine de navires et plus d'une cinquantaine d'avions seront aussi de la partie. Le corps d'élite de la Garde Fédérale des Provinces-Unies y participe également, mais les autorités se sont bien gardés de fournir le nombre exact d'éléments constituant la Task Force Baldr.


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Une escadrille de chasseurs-bombardiers de classe Thunderbird en formation

De nombreux agents de la F.S.D également avaient été envoyés sur place. La reconnaissance, l'observation et l'acquisition de renseignements étaient également des enjeux stratégiques que le Chief Officer Markus Finnigan voulait développer en profitant de l'opportunité offerte par ces manœuvres pour partager leurs méthodes avec la D.R.N Novigradienne, et optimiser leurs protocoles d'échange d'information. La synergie et la coopération entre les agences de renseignement étaient assurément la clé essentielle d'opérations réussies sur le terrain, là où seule la puissance militaire ne pouvait être suffisante.

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Manoeuvres de véhicules blindés dans la campagne novigradienne.

Selon le Novigrad, l'objectif principal de cet exercice est d'acquérir de l'expérience en matière d'actions conjointes lors d'opérations multilatérales de maintien de la paix et de sécurité, et le Lofoten d'augmenter le niveau d'interopérabilité entre des armées dont l'organisation et le mode de fonctionnement sont radicalement différentes.
En effet la Milice Fédérale n'est pas organisée en corps d'armes et bataillons selon leur mode d'intervention ou spécialité, mais bien selon leur provenance géographique. Chaque province du Lofoten d'ailleurs ne nomme pas ses régiments de la même manière, ce qui implique d'avoir une coordination et une communication efficace et sans faille.




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L'artillerie n'est pas en reste, des essais avec de nouvelles munitions, des obus C-40, ont également eu lieu, notamment pour tester la portée effective, et la rapidité de montage et démontage de ces canons mobiles à longue distance.

Dans tous les cas, bien que prévenus par les autorités locales, les habitants des environs de Sorajevo se réveillèrent assez brutalement par les bruits assourdissants d'explosions et de tirs d'obusiers. De nombreux curieux s'étaient par la même occasion regroupés et dirigés aux abords de la base afin d'espérer apercevoir les troupes et les véhicules militaires, qui fascinent toujours autant les adultes comme les enfants. Toutefois, pour des raisons évidentes de sécurité, aucun n'avait été autorisé à pénétrer plus en amont de 5km de rayon autour de la base, et un périmètre de sécurité avait été défini pour tenir la population à l'écart.
Toutefois certains purent se consoler, jumelles en main, pour observer les avions de chasse et différents aéronefs passant au dessus de leur tête, certains très près des habitations, ce qui était toujours impressionnant.


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Le Centre de Commande et de Contrôle Opérationnel : C.C.C.O, le centre névralgique de la base militaire, en effervescence pendant les manœuvres



Pendant ce temps au C.C.C.O, les officiers en communication transmettaient continuellement leurs ordres, sous la supervision conjointe du Sky Marshall Esther Marley, chef d'Etat-Major des Provinces-Unies, et de son homologue Novigradien, le General Bogdan Tsankov, chef de l'état-major interarmées et ministre de la guerre. A savoir qu'au Novigrad, le ministre de la guerre est toujours un militaire et non un politicien, il est choisi parmi les hauts gradés, expliquant ainsi pourquoi il cumule les deux fonctions, contrairement aux Provinces-Unies, dont l'armée reste sous la direction d'un politique, en l’occurrence le Conseiller d'Etat Fédéral à la Défense, bien qu'en pratique, il n'est pas rare d'y nommer un militaire de carrière qui a raccroché ses galons.


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Les chefs d'Etat-Major du Lofoten et du Novigrad réunis pour la première fois.

Quoiqu'il en soit, la Sky Marshall Marley, qui est la plus haute gradée dans la hiérarchie militaire lofotène avait fait le déplacement jusqu'en Eurysie du Sud pour assister personnellement aux exercices, étant donné le volume et poids des troupes engagées pour l'occasion. Il fallait montrer au reste du monde que les démocraties libérales marchaient main dans la main, en étroite collaboration, et n'entendaient pas se faire marcher sur les pieds par les régimes répressifs et népotiques de l'Eurysie, toujours en proie à la Peste Rouge, qui n'en finissait pas d'infecter le vieux continent au grand dam d'ailleurs des membres de l'O.N.C.
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El Globo

1er novembre 2007 - La République Fédérale du Novigrad, une puissance aérienne mondiale grâce aux industries de l'armement alguarenas et une politique de rapprochement nourrie par l'Organisation des Nations Commerçantes.


F-1000E novigradien
Le contrat est inespéré, s’est félicité la direction de Benca, après la vente de Fighters de 3e génération, pouvant aujourd'hui voler sous les couleurs du Novigrad.


Il est courant de se voir reprocher à l’industrie aéronautique militaire son coût exhorbitant, car la technologie concentrée au sein de ces appareils peut être supérieure à celle identifiable dans des engins terrestres ou navals. “Les navires sont plus coûteux par la masse qu’ils représentent, mais la maîtrise d’une ligne de flottaison est un procédé qui existe depuis longtemps et souffre de moins de complexité qu’envoyer 1/100 de son poids à dix mille mètres d’altitude et à une vitesse qui pourrait causer sa désintégration” explique Filipo Manerra, consultant défense pour notre journal.

Mais malgré cette complexité technologique, l’aviation alguarena est indubitablement le produit des industries de l’armement le plus rentable qui soit, par sa capacité à se démarquer, et donc in fine à se vendre sur la scène internationale, à s’y exporter. “Les avions de combat alguarenos n’ont pas d’égaux dans le monde. Chaque pays détenteur d’avions de chasse alguarenos peut se targuer de posséder l’excellence. Ils sont plus rapides, moins lourds et mieux équipés, tant à l’intérieur qu’à l'extérieur de la carlingue, qu’un quelconque aéronef militaire actuellement produit dans le monde entier…”

Pour l’expert, le développement de l’aviation militaire est un pari gagnant pour la Fédération d’Alguarena, comme le démontre les récents combats aériens ayant opposé l’aviation kah-tanaise à celle alguarena, en marge du conflit pontarbellois et de la guerre d’indépendance qui s’y déroulait. Les pertes en aéronefs alguarenos ont été jusqu’à 5 fois moins importantes que l’ennemi ce jour-là, et ont constitué, malgré toute la tragédie que ces pertes aussi minimes soient elles représentent, une démonstration en conditions réelles de l’efficacité des produits aéronautiques alguarenos.

Une réussite remarquée puisque la vente de Fighter s’est récemment emballée, avec la fourniture de trente-six Fighters 1000, sous une commande unique émise par le Novigrad. Le montant de la transaction dépasserait les soixante-dix millions de pesetas alguarenas, record absolu pour les sociétés de l’industrie de l’armement Benca, alors que leur concurrent les Industries Marbone pour l’aéronaval, n’avait réussi qu’à signer sous une même commande, le montant déjà pourtant faramineux, de soixante trois millions de pesetas alguarenas, pour la fabrication d’une frégate à destination de l’Empire Latin Francisquien. Avec cette prouesse, la société Benca vient réaffirmer sa réussite commerciale et faire de la République Fédérale du Novigrad un ambassadeur de choix pour le groupe, particulièrement après que ce dernier se soit militairement engagé dans la crise politique du Prodnov et l’invasion de ce dernier par des coalitions étrangères. D’autres experts allaient même plus loin que les propos de monsieur Manerra pour décrire la réussite commerciale de Benca, en évoquant les idées selon lesquelles nous pouvons dire que grâce à la société Benca, la Fédération d’Alguarena est davantage un pays connu pour sa maîtrise technologique et sa capacité à l’autodéfense, que les poèmes de sa sphère artistique.

D’autres intervenants, soucieux de ne pas léser le rayonnement culturel de la Fédération d’Alguarena pour autant, affirment que le son des Fighters est idéal pour accompagner la musique latino en provenance de la Fédération. Sous-entendu à cette affirmation, le rayonnement culturel de la Fédération d’Alguarena trouve quelques facilités lorsque le pays qui en bénéficie, mise l’essentiel de sa défense ainsi que de sa souveraineté, sur le matériel alguareno.

Les Fighters sont devenus l’incarnation de l’Alguarena à travers le monde, là où les appareils kah-tanais, qui souffraient d’une assez bonne réputation lors des opérations militaires du Grand Kah dans l’Empire Francisquien ou encore lors de la rencontre interarmées autour du salon de l’aéronautique militaire d’Aserjuco en 2005 (SAMA 2005), ont vu leur image constamment se dégrader lors des récents affrontements aériens avec l’Alguarena. “Les GRS-2002 kah-tanais sont des appareils rudimentaires, avec nettement moins d'électronique embarqué que les appareils alguarenos. Forcément en conditions de combat réelles, ça va faire la différence quand vous avez d’une part des solutions de tirs facilitées, un équipement plus précis, et d'autre part des appareils plus obsolètes où le pilote doit partager sa concentration entre les manœuvres de vol et celles de tir de son appareil…”

Alors bien entendu, la vente de ces fighters s’est assujettie à quelques compromis, afin de ne pas freiner les acheteurs par la présentation d’une tarification pouvant paraître élevée. “Il est nécessaire de vendre au rabais pour débuter, afin que des nations fassent l’acquisition de vos appareils et les rendent incontournables, immanquables sur les champs de bataille. C’est aussi le cas avec le Novigrad qui par ce procédé, viendra promouvoir la supériorité aérienne des appareils alguarenos sur ses engagements futurs. On achète plus d'avions sur catalogue de nos jours, on les achète parce qu’on ne veut pas les voir en face ou pas sans s’en être aussi et préalablement équipé. Ces appareils pouvant représenter une somme relativement conséquente à l’acquisition, on veut très vite justifier de la contrepartie qu’ils représentent en termes de sécurité et de garanties pour la souveraineté…”

Au-delà de la représentation commerciale qu’offre la fourniture à moindre frais de Fighters au Novigrad, il est également nécessaire de souligner la présence d’enjeux politiques marqués, à travers l’appartenance de la République Fédérale du Novigrad à l’Organisation des Nations Commerçantes, un lobby intergouvernemental auquel s’est associée la Fédération d’Alguarena. “Il y a effectivement et nécessairement, des enjeux politiques à de telles transactions, aucun pays raisonné, ne prendrait le parti d’armer une puissance étrangère lui étant hostile. Dans le cas de la République Fédérale du Novigrad, la classe politique alguarena pense, à tort ou à raison, que le Novigrad est l’un des rares bastions de fiabilité, de stabilité, en Eurysie orientale.” Toujours selon l’expert, la présidence fédérale d’Alguarena est dès lors tentée d’en faire “un partenaire de la paix local, dans cette région qui cumule encore et de très loin, l’essentiel des conflits historiques”. Une pensée qui hisse encore à ce jour, les relations algua-novigradiennes au beau fixe, par la présence très marquée du marché de l’armement alguareno au sein des armées novigradiennes, tant sur les plans terrestres que aériens, eu égard aux récentes acquisitions.
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Melessia : Une enclave devenu une Cité-Comptoir respirant la vie

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L’aube se levait et faisait pointer le soleil au-dessus de la petite cité commerçante hellénique. Les premières cloches du port sonnèrent comme un petit réveil matinal. Les navires qui ont été chargés pendant la nuit partent du port débordant de marchandise provenant des industries elpides tandis que d'autres arrivaient pour décharger tout un tas de produits : nourriture exotique, jouets pour enfant, objet de décoration, mais aussi tout un tas de matériaux et de composants nécessaire pour la construction et plus globalement pour les industries d’Elpidia. Les docks de Messelia ne dormaient jamais, et alors que les premières cloches venaient tout juste de terminer de raisonner l'équipe de jour fit son entrée sur le parvis du port croisant de ce fait l'équipe de nuit. Les deux équipes faisait état d'une mixité assez particulière pour un elpide, mélangeant sans distinction les différents horizons : elpides, ex-esclaves elpides ayant immigrés, novigradien. Malgré les différences de culture, tout se saluèrent chaleureusement qu'importe la différence si tout le monde est dans le même bateau.

La ville s'est construite autour de son activité portuaire et bien que cette activité soit le cœur économique de la cité d'autres se sont développées dans le dynamisme ambiant de cette nouvelle cité. Ainsi des commerces, des manufactures et des épiceries se sont construites sans que cela prenne des proportions industrielles. A l’image du XIXe siècle ce sont tout de même ces véritables proto-industrie qui ont vu le jour en l'espace de 6 mois et qui permettent de rendre la vie dans la cité agréable et de permettre un commerce local vivant et florissant.

Toutefois la cité de Melessia, ne s'était pas uniquement construite sur ses activités commerciales, et bien que le bail entre Elpidia et Novigrad pour ces terres était limité dans le temps, cela n'avait pas empêché les elpides dans la droite lignée de leur tradition antique de se comporter comme de véritables « animaux politiques ». A tel point que ce n'était pas une compagnie commerciale qui dirigeait cet air mais bien une véritable petite institution politique à l'échelle des cités d’Antan. Au départ ce sont effectivement des compagnies commerciales en coopération avec l'état elpide qui ont investi pour la réhabilitation de la base navale novigradienne désaffectée, il a fallu attirer une force de travail venant de tous les horizons. Petit à petit par le biais de politique incitative mise en place par le gouvernement elpide puis avec l'abolition de l'esclavage les populations hellénique et slave venant d’Elpidia avait fini par affluer en quantité.

Ainsi, en l'espace d'un mois le petit comptoir commercial dépassa la barre symbolique des 1.000 habitants permettant à la population locale de demander d'obtenir un droit de cité qui permettait officiellement de former une administration municipale régit par des principes démocratiques reconnue par le gouvernement elpide. Ce droit de cité permet en plus d'avoir des subventions importantes afin de pouvoir développer une véritable petite administration en charge de la gestion de plusieurs thématiques à l'échelle locale tel que : l'éducation, le maintien de l'ordre, la santé, l'entretien de la voirie, la mise en place d'un impôt local pour pouvoir financer l'ensemble des projets de la cité.

Cela peut paraître absurde pour n'importe qui dans le monde que sur un territoire qui appartient un pays pour une durée limitée qu'il est généralement peu intéressant de mettre en place une administration publique aussi complexe. Pourtant pour les elpides c'était le contraire la création d'une véritable petite administration et l'organisation de pouvoirs publics locaux rassura sur la viabilité du projet les elpides résidant en Elpidia et qui hésitait encore de faire leurs valises pour cette nouvelle cité.

Aujourd'hui la cité au rythme de près de 2.500 immigrants par mois compter désormais près de 10.000 habitants. Une telle inflation aurait pu être un véritable problème pour une cité qui démarrait d'une feuille vierge en juillet, pourtant comme à son habitude les elpides trouvèrent une solution à leur problème en essayant des techniques novatrices. Pour résoudre ces problématiques d'affluence et éviter l'instauration d'un bidonville dès les mois suivants la création de la cité, les meilleurs ingénieurs d'Elpidia avec l'aide et l'expertise de certains de leurs confrères novigradiens, avaient fini par créer une technique inédite dans la manière de construire des bâtiments : la construction en kit. Cette nouvelle technique permettait de préparer déjà certaines maisons et immeubles de moins de 3 étages selon un modèle prédéfini offrant évidemment le nécessaire pour vivre (une cuisine, une salle de bain, une chambre pour adulte, et en option une chambre pour enfant). Toutefois la technique n’était pas encore tout à fait au point, les bâtiments produits n'étaient pas forcément aux normes pour résister aux phénomènes de tremblements de terres, avaient une certaine tendance à mal gérer les infiltrations d'eau et certains défauts de fabrication vous pouvez amener à l'effondrement d'un mur voire de la maison complète.

Aujourd'hui le nombre d'habitants semble se stabiliser et la croissance mensuelle semble avoir été revue à la baisse ce qui n'est pas plus mal pour la stabilité de la cité. En effet si le rythme restait le même que les derniers mois, les terres inclus dans le bail locatif finiront par être toutes occupées ce qui pourrait s'avérer à terme un véritable problème. Toujours étant que la cité aujourd'hui apparait comme un véritable petit paradis, les premiers enfants issus d’Elpidia et du Novigrad bénéficient des écoles et des lycées de la cité, tandis que les adultes s’adonnent à leur petite routine quotidienne sans se soucier du reste du monde.

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[Narration] Incident frontalier sur fond de migration des slaves vers le Novigrad
Le 24 Janvier 2008

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Image d’un poste-frontière elpido-novigradien

Philéos se leva de son lit et soupira : « Encore une nouvelle journée d’ennui en tant que 1er défenseur des frontières de la République. » se disait-il. Il faut dire que le traité Novi-elpidien avait largement bouleversé son quotidien de Capitaine du poste-frontière du Secteur Sud-Est 33961A. Le traité avait facilité les passages entre les deux frontières avec des passeports spéciaux entre les citoyens elpides et novigradiens. Les fouilles complètes n’étaient plus systématiques mais aléatoire afin de préserver une fluidité du trafic de part et d’autre de la frontière. Quant aux patrouilles le long de la frontière celles-ci s’avéraient beaucoup moins nécessaire au regard de la stabilité des deux pays.

Ce qui saoulait abruptement Philéos c’était que le travail administratif avait du fait de ces nouvelles disposition pris une part beaucoup plus importante. Bien que sa position de Capitaine du poste-frontière, qui faisait de lui le seul officier de sa troupe, lui permettait de partir en patrouille de temps en temps, chaque jour l’officier devait de farcir des rapports pour dire que rien d’intéressant se passait à son poste frontière. « Si seulement j’étais en faction sur la frontière pidoine. Là ce serait un peu plus intéressant » grogna-t-il devant son miroir alors qu’il se rasait.

Toutefois le tableau n’était pas aussi noir pour Philéos au sein de son poste-frontière. Le traité avait permis aussi un rapprochement entre les gardes-frontières elpides et novigradien, de sorte que les équipes « en pause* » avaient pris souvent du temps ensemble à jouer aux cartes (kems, belote, poker) des jeux de fléchette et même des jeux de stratégie sur plateau. La hiérarchie ne disait rien, au pire elle faisait semblant de ne rien voir, au mieux elle participait à quelques jeux lors des visites de contrôle. De son côté Philéos aimait bien jouer contre son adversaire fétiche, le Capitaine Aleksander Filipov Kirilov qu’il surnommait affectueusement « Alek ». Philéos était un pro des jeux de stratégies et arrivait à gagner sans problèmes contre son homologue, mais au cartes c’était une autre histoire...

HRP a écrit : HRP : pour une meilleure efficacité il y a évidemment une équipe de nuit et une équipe en journée. De plus il y a un roulement effectué au sein de ces équipes afin de garder un niveau de vigilance maximum à chaque instant. De sorte qu’il y a en général toujours au minimum 1/3 et au maximum la moitié des équipes qui se retrouve en « temps de repos/pause ».
Aujourd’hui n’était cependant pas une journée comme les autres, loin des jeux et loin de la bonne humeur ambiante habituelle. Philéos avait une réunion importante avec Aleksander qui comportait sur la gestion des flux importants en direction du Novigrad. En effet, depuis l’abolition de l’esclavage en Elpidia un nombre non-négligeable de slaves ex-esclaves avaient pris le chemin des « Routes de la Libertés » qui ne menait nulle part ailleurs qu’en Novigrad. Ce phénomène s’étirait sur plusieurs mois déjà, et plusieurs petits problèmes de sécurités et de gestions des flux avaient eu lieu au niveau de la frontière et plus particulièrement sur ce poste qui était l’un des principaux points d’entrée vers la République Fédérale de Novigrad.

Alors que ces problèmes se réglaient toujours à la marge, des incidents répétés durant le mois de décembre 2007 et ce mois de janvier ont forcé les hiérarchies elpides et novigradiennes à demander des comptes aux deux capitaines. Pour gagner du temps faces aux foudres de leur hiérarchie respective les deux capitaines avaient programmé cette réunion afin de mettre en place des process afin de mieux gérer ces flux d’immigrant souhaitant arriver en Novigrad. Un travail préparatoire avait déjà été mené en amont par les équipes de chaque côté de la frontière, cette réunion n’était censée être qu’une formalité.

Philéos : « Salut Alek »

Aleksander Filipov Kirilov : « Salut Phil »

Les deux hommes se serrèrent la main comme deux vieux amis. La réunion débuta sans encombre vers 9h30, dans une salle commune qui avait été mis en place afin de faciliter les réunions (et les jeux). L’ambiance était studieuse mais bon enfant ce qui permettait d’avancer sur les sujets sans trop de problème et sans se disperser. Les deux capitaines étaient chacun accompagnés de deux sous-officiers qui avaient travaillé durement sur ces nouvelles procédures... et pour eux l’ambiance studieuse de la réunion était un véritable exploit tellement les deux capitaines étaient connus pour divaguer de longues minutes sur des sujets annexes voir personnels.


Au niveau du poste frontière Novigradien c’était la galère habituelle depuis l’abolition de l’esclavage. Un flux continu de personnes slaves arrivait et traversait la frontière. Il s’agissait de la plupart d’ex-esclaves cherchant à faire fortune ou à refaire leur vie en Novigrad... et comme d’habitude il y avait les travailleurs frontaliers elpides. Des mesures de pré-filtrage avait été mis en place de manière temporaire côté elpide afin de faciliter la gestion des flux pour les gardes-frontières novigradiens, seulement il n’était pas rare qu’il y ait des « imperfections » dans ce pré-filtrage.

Gelos était un garde-frontière elpide. Il était en faction dans le cadre de son service militaire débuté il y a 3 mois à peine. Il avait pour fonction de gérer les flux novigradien vers Elpidia ce qui était assez tranquille en soit comparé à ses collègues. Il avait donc pris l’habitude d’observer ce qui se passait de l’autre côté et il remarqua que le flux vers le Novigrad était anormalement plus important que d’habitude. Rien d’inquiétant jusque-là, seulement il savait ses collègues novigradiens ainsi que ses collègues elpides de l’équipe de jour en charge du pré-filtrage sous pressions ses derniers temps. Il espérait juste que tout se passe bien, sinon la hiérarchie viendrait mettre sérieusement en péril leur quotidien « hors travail ».

Demitar était comme Gelos un garde-frontière mais du côté novigradien. Contrairement à son collègue elpide il avait la charge du filtrage des flux vers le Novigrad, ce qui était un travail bien plus éprouvant. Au-delà problématiques habituelles liés à la gestion d’un grand nombre de personnes ce qui était physique à la longue, c’était au niveau moral où cela s’avérait compliqué. Il passait des familles au visages et aux histoires différentes, bien souvent tristes, les visages marqués par la torture et les coups. Il remarqua un vieillard quelque peu étrange dans la foule... dont il sentait une odeur de puanteur provenant de lui. Il n’y prêta cependant pas plus attention que cela, puisque le roulement de 10h arrivait, ce n’était donc pas à lui de contrôler ce vieillard, mais son collègue. Alors que la relève de 10h arrivait il fit un signe moqueur à son collègue lui indiquant le vieil homme à l’odeur nauséabonde.

Cependant alors qu’il allait entrer dans la salle de pause, il entendit un hoquet de surprise provenant de son collègue, puis ces mots provenant du vieillard : « Pour le Syndicat ». A ces bruits il se retourna et vit le corps du vieil homme recouvert d’explosif. Il n’eut pas le temps de prendre son arme que d’un coup le jeune Demitar se sentit projeté au sol par le souffle d’une explosion. Dans la panique il tira le cran de sureté de son arme et balança quelques coups de feu au hasard vers l’explosion.


Alors que la réunion était sur le point de se finir un bruit d’explosion sourd retentit de l’extérieur faisant trembler les murs de la salle. C’était le bruit de l’explosion de dynamite... beaucoup de dynamite. Les deux Capitaines et leurs adjoints se regardèrent incrédule. Puis au son des coups de feu ainsi que des cris, les deux hommes se précipitèrent chacun de leur côté en direction de l’extérieur vers leurs hommes pour comprendre ce qui se passait (pour des raisons de sécurité la salle ne dispose d’aucune fenêtre donnant sur l’extérieur). Au fur et a mesure que les deux capitaines arrivaient d’autres coup de feu retentirent ainsi que des insultes en grec.

Ce qu’ils y virent était un carnage... des blessés, des morts, une foule effrayée qui s’était réfugié en aval du poste frontière côté elpide. Mais ce qui les frappèrent le plus c’étaient leurs hommes qui s’étaient respectivement soit retranchés, soit qui se tenaient en joue à découvert et qui s’insultait copieusement : « Faux Hellènes ! », « Arriérés ! », « Hérétiques elpides ! », « Faux-frères ! », « Assassins ! ». Cette scène paraissait aux deux officiers complètement surréalistes alors que hier encore ces hommes jouaient tous heureux à la belote. Après un bref regard entre eux les deux officiers entonnèrent ensemble en grec : « Abaissez-vos armes bande d’imbécile avant que je vous mette tous aux arrêts ! ».

Les voix de leur chef respectif ramenèrent les hommes de chaque camp à la raison, et chacun abaissa progressivement ses armes tandis que les soldats qui étaient retranché sortir de leur planque.

« JE VEUX UN RAPPORT DE SITUATION DE SUITE DE SITUATION ! » tonna Philéos à ses hommes.

« Nous avons une dizaine de blessés dont 1 grave de notre côté. Côté civil je dirait environ une bonne trentaine de mort... et le double de blessé. Apparemment une explosion provenant d’un migrant slave a provoqué ce chaos. » lui indiqua Gelos.

Philéos s’approcha d’Aleksander qui lui confirma la version de son soldat. L’explosion aurait causé une panique générale des deux côtés et des coups de feu seraient partit un peu n’importe où causant de la casse et des blessés des deux camps.
Philéos : « Combien de blessé ? »

Aleksander Filipov Kirilov : « Une bonne quinzaine... et 3 morts ! »

Philéos : « Oh bordel !! »

Aleksander Filipov Kirilov : « Je ne te le fais pas dire... »

Effectivement, en plus des rapports les deux capitaines allaient devoir se farcir des politiques et des journalistes un peu trop curieux...

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