
À l’époque du roi Kos II (1347-1371), roi de Némédie, on constate, face à l’accroissement des complots féodaux, qui sont fomentés de plus en plus maintenant, des rivalités de plus en plus marquées entre les cités entre elles et la peur d’assassinat politique, la nécessité pour le roi de fonder un corps d’élite, la Garde du Sceau (Phylaké tou Sfragída), qui devait non seulement s’occuper de sa protection personnelle, mais également de la surveillance de sa cour, des nobles et, pour certains, des magistrats.
Le noyau original composé de douze gardes, souvent recrutés parmi des familles obscures, mais suffisamment fidèles, avait le privilège d’un accès direct au palais et à sa liberté de mouvement. Évoluant dans le secret, elle communiquait par tous les moyens possibles à l’époque (codes et autres) et n’obéissait que sur ordre direct du roi.
Sur le trône de Xandros IV (1502–1539), la Garde du Sceau est glorieusement institutionnalisée, ses attributions se trouvent élargies à la surveillance des routes commerciales, à l’interception des courriers suspects et à l’infiltration des milices féodales. Ce roi a mis sur pied une première forme de bureau du renseignement royal s’installant dans les souterrains du Palais d’Epidion.
Les siècles suivants, en particulier pendant la période troublée des Guerres au sud du royaume (1683–1710), le service est élargi en un organe plus vaste, dénommé Kentrikí Epitropí tis Mystikís Prostasías, soit « Commission centrale de la protection secrète », agissant dans l’ombre pour préserver l’unité du royaume.
Au tournant du XIXe siècle, sous Leonidas VI, on dissout la commission secrète pour la refonder, cette fois sous le nom deYpiresía Kratikís Asfáleias. On abandonne alors l’idée d’un service royal pour en faire un organe d’État, placé sous l’autorité du souverain mais intégré dans le fonctionnement administratif du royaume.
Le meurtre d'Anastéa Kalomera (rp en cours . . .)