
La Némédie entre dans l’espace aérien le premier en 1873, quand un ingénieur visionnaire de Korion, Demezandros Vatheli, construit le premier aéroplane réellement opérationnel du royaume, inspiré des prototypes européens, mais adapté aux courants tourbillonnants des montagnes centrales. Ces machines volantes n’ont, à cette époque, aucune vocation militaire, mais sont utilisées pour l’observation topographique, les liaisons urgentes, et principalement pour les démonstrations scientifiques dans les académies royales.
Les origines de l’avation militaire némédienne prennent forme en 1916, dans un contexte de tensions frontalières avec des bandes irrégulières du sud du pays, et c’est cette année-là que la Némédie décida de doter ses biplans de mitraillettes légères, une première qui leur conférait une vraie capacité offensive. Le Griphon-4, à hélice avant et en bois renforcé, est le premier appareil à mener un vol d’appui du sol lors de la bataille de Skandiros, et c’est à partir de ce vol que l’Armée de l’air royale commence à être reconnue comme une arme à part entière.
Au fil des décennies, la Némédie investit massivement dans la recherche aéronautique. L’entre-deux-guerres voit naître des avions plus rapides, mieux armés, motorisés par des moteurs puissants et dotés de dispositifs de visée plus performants que jamais : on crée des escadrilles dans des villes de plaine comme Théria et Lemakrion, où d’immenses aérodromes royaux sont érigés.
Mais c’est le ciel d’Athenastra, en 1977, qui inscrit la figure de l’aviation royale dans le panthéon du souvenir national. Face aux violentes émeutes indépendantistes qui pourraient renverser l’ordre des choses, l’intervention aérienne ciblée venait en effet à point : des missions de survol dissuasif, des largages de matériel de maintien de l’ordre, et dans les derniers jours de la crise, des frappes sur les dépôts d’armement des insurgés.
Une autre opération a marqué l’histoire plus récente, l’intervention à Argeos en 1999, lors de l’éradication d’un réseau terroriste logé dans la région. Les avions d’attaque au sol, menèrent en effet une campagne de bombardements de précision, détruisant les caches, les relais logistiques et les pistes clandestines utilisées par les groupes armés.
C’est à partir du début du XXIe siècle que les avions némédiens ont évolué de manière radicale : apparition des jets supersoniques, des systèmes radar sophistiqués, du pilotage assisté par IA, de l’armement par satellite. L’Armée de l’air royale n’assure plus, comme autrefois, le soutien au combat des autres forces, elle initie les premières phases des conflits, surveille, intervient, décide dans les conflits. Elle est l’œil du royaume, son bras, son ombre, planant au-dessus des incertitudes de la géopolitique, prête à fondre au moindre risque.
Industries aéronautiques Némédienne
Aerionikos S.A.- Constructeur principal d’avions de chasse et d’attaque au sol.
Thalermos Propulsion- Spécialisée dans les moteurs d’avions militaires (réacteurs et turbopropulseurs).
Kaledron Defence Systems- Conçoit les bombes guidées, bombes à fragmentation, et roquettes air-sol.
Delphion Strategic Arms - Développe les missiles de croisière air-sol longue portée
Koryvn Technologies - spécialiste némédien des systèmes aériens électroniques, radars, guidage, brouillage et informatique embarquée.