11/05/2017
22:27:51
Index du forum Archives Pays archivés Némédie [Défense]

[Défense] Armée de l’Air

3125
image


Armée de l’Air


Récemment fondée parmi les grandes branches de l’armée, l’Armée de l’air royale némédienne n’est pas à négliger aujourd’hui. Elle est l’accomplissement d’un vieux désir du royaume : dominer à la fois la terre et la mer, mais aussi le ciel, dans un souci d’harmonie tactique et d’anticipation technologique.

La Némédie entre dans l’espace aérien le premier en 1873, quand un ingénieur visionnaire de Korion, Demezandros Vatheli, construit le premier aéroplane réellement opérationnel du royaume, inspiré des prototypes européens, mais adapté aux courants tourbillonnants des montagnes centrales. Ces machines volantes n’ont, à cette époque, aucune vocation militaire, mais sont utilisées pour l’observation topographique, les liaisons urgentes, et principalement pour les démonstrations scientifiques dans les académies royales.

Les origines de l’avation militaire némédienne prennent forme en 1916, dans un contexte de tensions frontalières avec des bandes irrégulières du sud du pays, et c’est cette année-là que la Némédie décida de doter ses biplans de mitraillettes légères, une première qui leur conférait une vraie capacité offensive. Le Griphon-4, à hélice avant et en bois renforcé, est le premier appareil à mener un vol d’appui du sol lors de la bataille de Skandiros, et c’est à partir de ce vol que l’Armée de l’air royale commence à être reconnue comme une arme à part entière.

Au fil des décennies, la Némédie investit massivement dans la recherche aéronautique. L’entre-deux-guerres voit naître des avions plus rapides, mieux armés, motorisés par des moteurs puissants et dotés de dispositifs de visée plus performants que jamais : on crée des escadrilles dans des villes de plaine comme Théria et Lemakrion, où d’immenses aérodromes royaux sont érigés.

Mais c’est le ciel d’Athenastra, en 1977, qui inscrit la figure de l’aviation royale dans le panthéon du souvenir national. Face aux violentes émeutes indépendantistes qui pourraient renverser l’ordre des choses, l’intervention aérienne ciblée venait en effet à point : des missions de survol dissuasif, des largages de matériel de maintien de l’ordre, et dans les derniers jours de la crise, des frappes sur les dépôts d’armement des insurgés.

Une autre opération a marqué l’histoire plus récente, l’intervention à Argeos en 1999, lors de l’éradication d’un réseau terroriste logé dans la région. Les avions d’attaque au sol, menèrent en effet une campagne de bombardements de précision, détruisant les caches, les relais logistiques et les pistes clandestines utilisées par les groupes armés.

C’est à partir du début du XXIe siècle que les avions némédiens ont évolué de manière radicale : apparition des jets supersoniques, des systèmes radar sophistiqués, du pilotage assisté par IA, de l’armement par satellite. L’Armée de l’air royale n’assure plus, comme autrefois, le soutien au combat des autres forces, elle initie les premières phases des conflits, surveille, intervient, décide dans les conflits. Elle est l’œil du royaume, son bras, son ombre, planant au-dessus des incertitudes de la géopolitique, prête à fondre au moindre risque.

Industries aéronautiques Némédienne


Aerionikos S.A.- Constructeur principal d’avions de chasse et d’attaque au sol.
Thalermos Propulsion- Spécialisée dans les moteurs d’avions militaires (réacteurs et turbopropulseurs).
Kaledron Defence Systems- Conçoit les bombes guidées, bombes à fragmentation, et roquettes air-sol.
Delphion Strategic Arms - Développe les missiles de croisière air-sol longue portée
Koryvn Technologies - spécialiste némédien des systèmes aériens électroniques, radars, guidage, brouillage et informatique embarquée.
2736
Dionyx-4K



Le Dionyx-4K, le « Drakonios » (dragon royal), appareil de supériorité aérienne de 5e génération de la Némédie, n’est conçu que pour l’interception, le combat aérien rapproché (dogfight), et la défense de l’espace aérien souverain.

Il n’est pas un chasseur multirôle, il n’intègre sur ses modules ni les frappes au sol, ni les radars spécialisés pour le guidage tactique interarmées. Il est une véritable machine à engager, un véritable appareil de duel, conçu pour voler haut, vite, et frapper sans prévenir. L’objectif du Dionyx-4K est de dominer le ciel, non de l’occuper, encore moins de soutenir sa défense.

D’un point de vue conceptuel comme organisationnel, le Dionyx-4K, à la fois arme, véhicule, et équipement, recouvre une pensée militaire némédienne, celle de la vitesse, de l’audace, et du sacrifice. Tout dans son fuselage semble taillé dans le souffle du vent. Son nez aérodynamique, effilé et incliné, surgit comme la dague d’un ancien hoplite, la verrière sculptée restitue au pilote une vision complète, intégralement débarrassée d’obstacles, mais absolument indispensable pour des combats de tournoyer. La structure interne, en alliage composite (titane, aluminium, et fibres céramiques), lui donne une résistance physique au poids et à la torsion digne des exigences de la manoeuvre extrême. Le fuselage, constitué de revêtement composite à absorption thermique partielle, réduit la signature infrarouge au bénéfice d’une conservation des capacités dynamiques. Les entrées d’air super-généreuses et d’une mobilité douce, permettent un contrôle optimal du flux, quel que soit l’élément dynamique ciblé (très basse vitesse ou très forte incidence), et ménagent une résistance aux fréquentes projections de débris, caractéristiquement analogues à celles rencontrées dans l’aventure des terrains d’opération escarpés.

Le cockpit est conçu pour le combat, solide et simplifié, équipé d’un radar, de contre-mesures électroniques et les missiles sont pilotés de façon précise. Exit les écrans accessoires ou les messages vocaux superflus. Les divers instruments sont au service de la survie, chacun des boutons à la létalité, dédouanant les pilotes des distractions représentées par les différentes générations d’appareils précédents.. Le moteur double, dont la conception est d’origine locale dans les ateliers de Lemakrion, constitue le cœur du Dionyx-4K qui vit la vitesse de croisière supersonique sans postcombustion en atmosphère idéale, vrai luxe rare pour un avion de cette génération. En postcombustion, le Dionyx-4K, avec une brutalité quasi animale, franchit le mur du son.

Son armement n’est pas polyvalent, modulable, mais dédié aux seuls engagements aériens. Le canon interne Vakarion, installé dans le flanc gauche du nez est alimenté par une bande semi-flexible de 30 mm à cadence ralentie, conçu pour tirer par salves brèves et mortelles, et ne modifiant donc pas le comportement de l’aéronef par une dispersion des tirs.


  • Longueur : 17,2 m
  • Envergure : 11,9 m
  • Hauteur : 4,8 m
  • Armement : 1 canon 30 mm,
  • Propulsion : 2 réacteurs Syntheon KR-121
  • Vitesse maximale : Mach 2,3 (2 460 km/h)
  • Plafond opérationnel : 18 600 m
  • Rayon d'action: 1820 km
  • Équipage : 1 pilote

Effectif dans l'armée : 10 (100 en construction)


image
2621
YNX-90



Le YNX-90 avion d’attaque au sol de 4e génération, qui répond au nom de « Kravaros », n’est pas un appareil d’ivresse des hauteurs, pas un appareil de supériorité aérienne. Ce n’est pas un habitant du ciel, c’est une machine qui le traverse pour aller se poser sur terre. Il s’agit d’un vecteur de destruction tactique, d’un cheval de guerre blindé ailé, fait pour porter le combat, la brutalité du combat, au plus près du très dur champ de bataille de la terre, au plus près du feu, au plus près de l’homme, au plus près du sol. Il ne cherche pas la poursuite de ses cibles : il ne fait que les foudroyer.

Il est donc conçu comme une sorte d’entêté à plein temps, un entêté armé : basse altitude, solidité endocrine, frappe coupante, sortie rapide. Pour faire du pilonnage de points fortifiés, pour détruire des colonnes blindées, pour supprimer les batteries à tir mobile, pour l’assaut final en point d’appui de l’infanterie blindée. Son emploi est méthodique, son efficacité limitée, sa survie probable mais pas forcément assurée.

La structure de l’avion, épaisse et musculeuse, est sculptée pour encaisser l’impact de l’air, de la chaleur, des débris et parfois des tirs. Protégé sur la totalité de sa face inférieure et de sa face ventrale, le Kravaros résiste à la mitraille et aux éclats tout en maintenant une maniabilité tactique, grâce à une structure triplement stratifiée acier traité, titane souple, et composite céramique lui offrant la possibilité de poursuivre son vol avec une aile détériorée, ou un moteur hors d’usage.

Les lignes du Kravaros ne sont pas nobles, et il n’a rien de gracieux ni d’aérien. Ce n’est qu’une masse de guerre propulsée, édifiée autour de ses deux réacteurs Syntheon-MK2A, configurés pour la poussée en atmosphère lourde, dont les flux asymétriques sont réglés par des systèmes à géométrie interne optimisés pour les phases d’attaque en piqué et d’extraction d’urgence.

Le cockpit, exigu et monobloc, est conçu sur des principes vitaux pour la survie et létaux pour la mort. Oubliée la verrière panoramique, ici, la vision est avant tout frontale, directe et renforcée grâce à une verrière triple couche à diffusion thermique, et l’habitacle est préservé d’un impact direct, les commandes sont mécaniques, non assistées, disposées selon une ergonomie dictée par une absolue efficacité. Le Kravaros vole bas, vite, frappe fort. À peine entré en zone, il lâche sa charge, brise les blindages, puis s’en va.


  • Longueur : 19,4 m
  • Envergure : 14,3 m
  • Hauteur : 5,1 m
  • Propulsion : 2 réacteurs Syntheon-MK2A
  • Vitesse maximale : Mach 1,08 (1 330 km/h)
  • Plafond opérationnel : 11 000 m
  • Rayon d’action : 1 250 km
  • Armement : 1 canon frontal Vakarion-40L, intégré au museau, calibre 40 mm à salves courtes, semi-automatiques, destiné à la perforation frontale des blindés et casemates.
  • 8 points d’emport fixes, dont :
    - 2 nacelles de roquettes Khérion-87, charges thermobariques.
    - 2 nacelles de roquettes lourdes Linoklas, non guidées, pour saturation de zone.
    - 4 bombes Pelaron-M, 500 kg, à retard ou à fragmentation large zone.
  • Équipage : 2 personne, un pilote et un officier système d'armes

Effectif dans l'armée : 20 (80 en plus sont prévu)


image
2144
XK-5A



Le XK-5A chasseur bombardier de 5e génération, qui a reçu le nom d’Astrapion « Éclair de Guerre » naît cependant directement du magma des campagnes. Il émerge comme une apparition au-dessus des plaines, affecte fortins et colonnes, puis se retire au ciel comme une plaie cicatrisée. N’étant pas un combattant du ciel qui chercherait à s’élever et dominer les plus hautes couches, il est la main de la terre qui frappe des nuées.

Autonome vecteur de bombardement de précision et de rupture, il est destiné à désarticuler les systèmes défensifs ennemis, à neutraliser les lignes logistiques, à effacer les points d’appuis, à faire sauter tous les bastions enterrés. Son objectif n’est pas de danser, mais d’amputer. De la furtivité, de la vélocité, de l’intrusion, de la létalité.

Son fuselage est recherché pour l’oubli radar, confectionné de composites à mémoire thermique évolutifs pour réaliser une silhouette tendue, fluide, dénuée de toute bordure vive exposée aux systèmes d’alerte. Chaque plan est lisse, chaque tracé conçu pour survivre, et pour n’être conçu que visible lorsque tout espoir d’évasion est désormais illusoire.

Les deux moteurs Syntheon-TK5X, à poussée vectorielle silencieuse, dotent l’aviation d’une vitesse maximale contractuelle de Mach 1,8 (1 937 km/h), permettant de pénétrer profondément dans le territoire adverse, frapper au cœur des installations, puis repartir avant la riposte. Mais l’Astrapion ne mise pas tout sur sa vitesse : ce qui fait de lui une menace, c’est sa capacité à apparaître, frapper, disparaître, puis revenir.

Le cockpit est intégralement englobé et renforcé, optimisé pour la survie et l’efficacité. Ce n’est pas une machine que commande le pilote : il fusionne avec elle. Vision synthétique, casque tactique intégré, système de vol semi-automatique, commandes redondantes en cas de dysfonction, aucune distraction, aucun luxe.


  • Longueur : 18,9 m
  • Envergure : 13,2 m
  • Hauteur : 5,0 m
  • Propulsion : 2 réacteurs Syntheon-TK5X à poussée vectorielle
  • Vitesse maximale : Mach 1,8 (1 937 km/h)
  • Plafond opérationnel : 18 000 m
  • Rayon d’action : 2 200 km
  • Armement :
  • 1 mitrailleuse lourde intégrée Vakarion-35H, calibre 35 mm, pour destruction d’opportunité et tirs de précision rapprochée.
    8 points d’emport furtifs modulaires internes, dont :
    - 4 missiles de croisière air-sol Nexar-K (guidage terminal optique ou infrarouge, portée 400 km)
    - 4 bombes intelligentes Delkaris-500, 500 kg, guidage laser ou satellite, à fragmentation ou perforation.
  • Équipage : 2 un pilote et un officier système d'armes

Effectif dans l'armée : 10


image
2619
BZ-2B



Le BZ-2B, connu sous le nom de Kéraunos "la Foudre de Fer" ne vise pas à séduire ingénieurs ni à braver la loi aérodynamique. Il ne fait pas beau. Il ne fait pas furtif. Il n’est pas moderne. On l’a vu, ancestral dans sa façon de faire, brutal dans sa façon de penser, massif dans sa façon d’agir. Mais il fonctionne.

Là où l’XK-5A Astrapion fait un tunnel et entre par l’oubli radar, le Kéraunos annonce, hurle, inonde. Il est vu de loin, il est entendu de plus loin encore, et quand enfin il arrive avec un but, c’est qu’il n’arrive jamais seul, car il est escorté, protégé, soutenu, mais jamais dépendant, car une fois sur cible, c’est lui qui parle et tout le monde écoute.

Apparu dans les années 2000 à partir de la doctrine d’appui massif en théâtre d’opération stabilisé, le Kéraunos n’est pas un bombardier stratégique, mais un bombardier de saturation. Il ne frappe pas une cible à 1 000 kilomètres d’un seul coup. Il largue plus de trente munitions, il labour la terre, il broie les lignes. Il est pensé pour les offensives d’ampleur, les sauts de rupture, pour accompagner l’avancée mécanisée d’une armée au cœur des premières heures de l’assaut.

Le Kéraunos n’opère pas dans le ciel contesté ou alors, il le fait en masse, sous escorte, dans l’instant de l’écrasement. Il n’use pas de menus subterfuges à la manière du missile inspiré par le radar de l’horizon ou du chant des sirènes. Il absorbé, avant de répondre.

La cellule du BZ-2B est un fuselage blindé, anguleux, épais, en alliages titano-ferreux. Sa structure est capable de résister aux impacts des petits calibres et d’encaisser des éclats d’ogives au plus près sans cesser le vol. Il a été conçu comme une plateforme d’appui indestructible, équivalent, pour faire vite, à un tank aérien.

Les surfaces de vol sont simples, larges, droites. L’empennage est robuste, non modulaire. Tout est conçu pour durer. Il peut atterrir sur des terrains rudimentaires, réparer à la hâte ses dommages sur terrain avancé et repartir.

L’intérieur est spartiate : peu de capteurs et peu d’automatismes mais un environnement qui exige confiance. La grande majorité des systèmes sont mécanico-électriques, aucune fonction n’est purement numérique. Le cockpit, sans luxe mais protégé, est blindé.


  • Longueur : 23,6 m
  • Envergure : 21,4 m
  • Hauteur : 6,8 m
  • Propulsion : 2 turboréacteurs Karan-T1600 (7 500 kg de poussée unitaire)
  • Vitesse maximale : 1 150 km/h
  • Plafond opérationnel : 14 000 m
  • Rayon d’action : 3 800 km (sans ravitaillement)
  • Systèmes de bord :
  • - Radar tactique Jirros-24A, capable de cartographier le terrain et les cibles jusqu’à 60 km
    - Système d’alerte missile (RWR) et brouilleur basique de première génération
    - Tourelle défensive ventrale autonome Mekad-20 (cal. 20 mm, cadence 600 cps/min)
    - Blindage cockpit renforcé multicouche anti-fragmentation
    - Commandes redondantes électromécaniques (vol possible en cas de panne d’un des circuits)
  • Armement :
  • - 30 bombes standards Karax-250 (250 kg, fragmentation ou thermobariques)
    - 6 bombes intelligentes Delkaris-250G (guidage GPS ou laser, pénétration de bunker)
  • Équipage : 1 pilote, 1 copilote, 2 officier système d'armes, 1 dans la tourelle défensive

Effectif dans l'armée : 3


image
2333
XK-2G



Le XK-2G chasseur bombardier de 2e génération, plus communément nommé Dorion, du nom d’une ancienne lance courte de cavalerie, est une arme de guerre dont l’âge est aux ruptures mais dont le métal a été forgé aux certitudes de l’endurance d’une doctrine pragmatique, n’étant pas fait pour surprendre par sa silhouette ni pour se cacher des radars il est avant tout conçu pour revenir. Comme une bête d’acharnement et de mort, il passe au travers des lignes ennemies et si son apparence ne possède pas les attraits fantomatiques de ses successeurs, il n’est pas un vecteur d’anéantissement fiable et robuste.

Là où l’avion-fantôme Astrapion surgit et disparaît, le Dorion pousse et insiste. Il vole plus bas, plus lentement, mais sait doser la capacité d’endurcir, d’encaisser, de tirer et surtout de frapper. L’avion est d’abord un outil et non une apparition, ses lignes sont nettes, anguleuses, dessinées selon les logiques du solide industriel. Son fuselage blindé sur les parties sensibles et sa structure en alliages durs le rendent capable d’absorber des coups que bien des chasseurs actuels n’en sortiraient pas.

Le XK-2G s’imposa en effet comme la colonne vertébrale de l’aviation d’assaut : fiable pour les opérations sur terrain sommaire, réparable sans grands problèmes, performant dans des environnements complexes, il est encore en service dans plusieurs escadres de première ligne actuellement. Sa réputation tient moins à l’élégance qu’à la résilience, moins à la furtivité qu’à la persistance au combat.

Ses réacteurs ST-140 classiques le portent au maximum à Mach 1,2 (environ 1470 km/h), il tient surtout sa force dans la capacité à maintenir le vol à basse altitude, pénétrer les premières couches de défense ennemies et à délivrer la charge utile avec précision, régularité et rusticité.

Le cockpit, protégé par un blindage frontal et latéral, ne possède pas les raffinements numériques de générations suivantes, mais les écrans à tube, les viseurs analogiques et les commandes hydrauliques ont fait leurs preuves. L’équipage constitué d’un pilote et d’un officier systèmes d’armes s’exerce tel un binôme qui lie la mission à leur coordination millimétrée et à leur capacité à improviser sur la poussière des opérations.


  • Longueur : 16,7 m
  • Envergure : 11,8 m
  • Hauteur : 4,5 m
  • Propulsion : 2 réacteurs ST-140 à post-combustion
  • Vitesse maximale : Mach 1,2 (1 470 km/h)
  • Plafond opérationnel : 14 000 m
  • Rayon d’action : 1 500 km
  • Équipage : 2 (pilote + officier système d’armes)
  • Armement :1 mitrailleuse automatique Yaris-25, calibre 25 mm, intégrée sous le nez, pour des tirs d’appui rapproché ou en chasse. 4 points d’emport externes :
  • - 2 missiles de croisière air-sol Karthen-S, portée 200 km, guidage infrarouge ou GPS.
    - 2 bombes à guidage semi-actif


Effectif dans l'armée : 10


image
2643
KT-9A



Le KT-9A Zénokrys, qui s’énonce littéralement « le Dos des Armées » n’a pas été conçu pour la bataille. Il n’a pas été imaginé pour détruire, ni même pour menacer. Il ne dissuade pas. Rien n’est lancé à l’oreille. Rien ne frappe le ciel. Il monte, emportant en son sillage ce que les autres pactiseront pour la guerre.

Mais son silence tactique, son absence de posture, il fonde la logistique, coulée autour de quoi s’établira toute opération majeure. Pas de présence, sans lui. Pas de réarmement, pas de profondeur, pas de survie. Il n’est pas la force, il est le souffle. Non pas le poing, mais la main qui guide.

Zénokrys est une plateforme tactique de 9e génération, produite par une ingénierie intégrée où la logistique ne germe plus en arrière-plan, mais en architecture d’excellence. Elle remplace à elle seule une douzaine d’appareils spécialisés, et des ravitailleurs circulant aux plus hautes altitudes au parachutage tactique, ou du transport de troupes mécanisées à la livraison de munitions, en passant des combats récents à l’aérien, sans aucune reconfiguration lourde.

La cellule, longue et stabilisée, est construite selon un principe aérodynamique adaptatif : elle se dédomme et se densifie au gré de l’altitude et de la vitessse, grâce à des alliages à mémoire de forme et à des sous-structures internes actives. Au vol, il ajuste tout pour améliorer portance, ratio de consommation, vitesse, coefficient de surface radar, bien qu’il ne s’agisse pas d’un appareil furtif au sens concurrentiel.

Le Zénokrys n’a pas besoin d’être invisible : il vit au-dessus (et haut), il vit loin, il vit couvert. Et lorsqu’il apparaît, un écran fait écran, car sa perte, amène à la perte de la colonne vertébrale. Son blindage composite léger, protège les zones vitales contre les éclats et les coups directs de moyenne tension, sans accroître l’armement. L’intérieur est une cathédrale modulaire : racks, nacelles, câblages, trappes de lancement, tout est conçu pour être réutilisé pour d’autres fins en quelques heures.

À l’arrière se déploie une rampe de déploiement pour larguer à tout moment matériel, conteneurs blindés ou véhicules légers. La version parachutage humain de la soute peut emporter jusqu’à 80 parachutistes équipés. Les militaires peuvent également accéder à une capsule centralisée pressurisée pour insertion de troupes à très haute altitude.

Le cockpit, entièrement numérisé, associé à une IA de co-navigation, à un pilote automatique à très hautes performances, aux commandes vocales et au retour haptique, est un chef-d’œuvre. Pilotage assisté pour voler par tous les temps (givre, turbulence de montagne, tempête électromagnétique) sans perte de stabilité.


  • Longueur : 47,5 m
  • Envergure : 56,8 m
  • Hauteur : 14,2 m
  • Propulsion : 4 turboréacteurs Teralys T-990 à double flux adaptatif
  • Vitesse maximale : 1 020 km/h (Mach 0,83)
  • Plafond opérationnel : 15 500 m
  • Rayon d’action : 6 200 km (plein charge)
  • Charge utile maximale : 45 tonnes
  • Parachutistes embarqués : jusqu’à 80
  • Équipage : 2 pilotes, 1 ingénieur de vol, 2 opérateurs de mission (logistique / coordination tactique), 1 technicien soute ou maître-chargement


Effectif dans l'armée : 2


image
2400
KR-11



Le KR-11 "Epophron" ne prend pas les formes de la martialité. Il n’est nullement une arme. Ni un moyen de transport. Il n’embarque ni troupes, ni espoirs mécanisés. Il n’assure d’aucun assaut, d’aucun message de feu. Tout ce qui vole, le fait parce que lui aussi est le volant.

Le KR-11 est le pur ravitailleur. Soliste de vocation, soliste de mission, mais certainement pas soliste de présence. Sa silhouette immense et tranquille est celle d’un pacte muet entre le ciel et les hommes qui combattent : tu poursuis, puisqu’il se tient ici.

Neuvième génération, l’Epophron est l’incarnation de la spécialisation au supra-mesure. Nulle concession. Une seule mission, mais dont l’exécution est stricte. Sa conception est dirigée vers l’endurance stratégique, la précision inertielle et la sécurité des flottes engagées dans des espaces aériens ayant été dégradé, troublé ou mis en tension extrême.

Son voilure haute, élancée et renforcée, lui confère, même à basse vitesse ou en forte coupure, une exceptionnelle stabilité. Il est en effet conçu pour maintenir en urgence un corridor de ravitaillement sous menace, ou, à très haute altitude pour les chasseurs à long rayon d’action, tout l’espace nécessaire au combat, tout la continuité de l’action sous poésie en équipe. Il peut ravitailler simultanément jusqu’à six appareils, sans jamais rompre sa ligne, grâce à un système de répartition dynamique par pod intelligent, piloté par une IA embarquée.

L’Epophron ne transporte pas de carburant : il transporte la continuité du combat.

Le cœur de l’appareil est un réacteur autonome de génération plasma basse température, alimenté par des batteries cryogéniques rechargeables à haute densité, et sa navigation vectorielle avancée lui permet une stabilisation des formations, même dans un espace GPS-jammé.

Aucune capacité offensive. Aucun blindage de confort. Des contre-mesures, des leurres de dispersion thermique, un système de furtivité passive par érosion thermique adaptative, qui abaisse ponctuellement sa signature sur certaines bandes.


  • Longueur : 52,4 m
  • Envergure : 60,0 m
  • Hauteur : 13,8 m
  • Vitesse maximale : 980 km/h (Mach 0.78)
  • Vitesse de ravitaillement optimale : 520 - 720 km/hPropulsion : 2 moteurs plasma-termodynamiques Koelor-M71
  • Rayon d’action : 7 800 km (avec ravitaillement embarqué)
  • Nombre de points de ravitaillement : 6 (2 centraux + 4 sous voilure)
  • Ravitaillement intercompatible : tous appareils compatibles avec norme COM-AIR 9.1
  • Systèmes de défense : Système passif furtif par variation thermique (StratEV-9), Brouilleur large bande (type R-Eska 4D), Leurres thermiques à dispersion hydromagnétique
  • Cockpit : entièrement automatisé avec supervision humaine, commande vocale, pilotage haptique et gestion IA des pods
  • Équipage : 1 pilote, 1 copilote, 1 coordinateur de ravitaillement, 2 techniciens de mission

Effectif dans l'armée : 2


image
Haut de page