Création de pays : RÉPUBLIQUE DE NORDLIG-KORS
Généralités :
Nom officiel : République Fédérale de Nordlig-Kors
Nom courant : Nordlig-Kors
Gentilé : Korsien
Inspirations culturelles : Tanska, Valkoïnenland, Listonie
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Finnois, Tanskien, Listonien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune
Drapeau :

Le drapeau est temporaire le temps que la Commission de la démocratisation statue sur la question
Devise officielle : Unis sous la croix du Nord
Hymne officiel :
Capitale : Kønstantinopolis
Population : de 4 à 5 millions d'habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Nordlig-Kors est bâtie sur les ruines de l'effondrement du royaume de Valkoïnenland et d'une ancienne colonie de l'empire Listonien s'étant lui aussi effondrée. L'ancien Royaume de Valkoïnenland fut fondée aux alentours de l'an 1450 d'après les chroniques de la bibliothèque de Konungens, aujourd'hui brûlée à la suite de l'effondrement du royaume en 2015. Quelques copies, dressées à la fin de la période médiévale, lors de la période de rayonnement maritime de Kønstantinopolis, attestent toutefois de cette fondation au travers d'une reconnaissance de royauté par la papauté sans que la date ne soit toutefois claire.
Isolée dans le nord de la Manche Blanche bien que correctement située sur les routes halieutiques de l'Océan Blanc au nord, l'ancien royaume a longtemps été sous influence régionale et étrangère succéssivement Caratradaise, Tanskienne, Zélandienne et plus marginalement Velsnienne. Ces influences, plus caractérisées par des présences commerciales et des venues successives de cours se sont moins traduite cependant par des invasions à l'exception de l'installation, devenue ensuite pérenne, de l'Empire Listonien au travers de la colonie de Rosborg-Skaudme à partir du XVIIe siècle. Tirant profit d'une guerre civile entre le nord et le sud du royaume, la Listonie s'est installée et a bâti un petit port de pêche qu'elle n'a par la suite jamais perdu, les rivalités internes au royaume de Valkoïnenland empêchant le souverain de disposer du capital politique, économique et même militaire pour se lancer dans une campagne qui eut été aisée sur le plan terrestre mais aurait impliqué de fortes difficultés maritimes et commerciales au royaume, expliquant l'existence de la colonie à travers les siècles.
La période dite coloniale du Valkoïnenland, relatée dans les anciens récits de la bibliothèque royale relève elle davantage du récit national de la maison Gotenburg, installée en 1650 et souhaitant construire sa légitimité, que de la réalité historique. Si un certain nombre d'explorateurs valkonien ont bien prit part à des voyages vers l'Aleucie, l'établissement sur le nouveau continent s'est restreinte à de rares comptoirs sur des colonies d'autres puissances eurysiennes n'ayant pas perdurées au-delà du XVIIIe siècle. Néanmoins, cette phase dite coloniale ou protocoloniale a eu des effets à long terme sur la société en particulier royale. L'attrait de la maison Gotenburg pour l'Alecie, au détriment de certaines villes d'importances dans la région de Hvítnes, l'actuel sud du pays, a nourrit pendant des décennies l'indifférence et une certaine rancœur envers le pouvoir central. Le développement industriel, centré autour des ressources halieutiques au sud, et d'une industrie de la houille dans le nord, a fait émerger une classe ouvrière. Nourrie des influences culturelles notamment en provenance de penseurs Tanskiens, mais aussi Caratradais et Velsniens, la montée du socialisme et l'indifférence royale pour les problèmes sociaux dû à cet imaginaire permanent des colonies fantasmées a amené à la "Révolution de Mars", déclenchée en mars 1910 et aidée par des communistes tanskiens et zélandiens, qui instaura la brève République Socialiste de Valkonie et déclencha une lente guerre civile. S'achevant en 1910 par le retour de la monarchie et des exécutions massives de communistes et soutien du communisme, en particulier dans le sud du pays autour de Kønstantinopolis, la période révolutionnaire a nourri le développement d'un régionalisme devenu nationalisme dans le sud du pays, alimenté par la rancœur du pouvoir royal.
Cette lente décomposition sociale de la Monarchie du pouvoir central, ne s'étant jamais complètement remit de la perte de pouvoir, de prestige et de reconnaissance pendant la décennie rouge, et de la population amena a de multiples révoltes et insurrections localisées dans le sud au long du siècle. Cette naissance d'une contestation sociale sur le temps long, parfois qualifiée de "longue insurrection", aboutie par le déclenchement d'une secondue guerre civile ou guerre du Hvítneslånd, en 2012 et s'achevant en 2015. Marqué par des interventions étrangères de pays locaux, la guerre s'est surtout centrée autour de Kønstantinopolis ayant fait l'objet de deux sièges successifs de la part des indépendantistes puis, après sa prise, d'une opération et administration temporaire d'occupation, ou de libération selon les points de vue, par des forces tanskiennes coalisées à des forces teylaises et caratradaises. Cette administration temporaire, complètement découplée du pouvoir central, ravivant les vifs souvenirs de l'ancienne république disparue un siècle auparavant, dura plus d'un an avant le départ des forces étrangères en juin 2015. L'affaiblissement du pouvoir royal et de l'économie centrale par la guerre civile de plus de trois ans empêcha ce dernier de réinvestir pleinement le sud du territoire, ne permettant pas de remplacer pleinement les administrations temporaires mises en place, notamment à l'échelle locale. La mort du roi Karl VI en janvier 201 acheva la monarchie et fut suivie, sous quelques jours, de proclamations locales de la République parachevée le 17 janvier, fête nationale, par la proclamation de la République sur l'hôtel de ville de Kønstantinopolis suivi d'un appel à l'international. Celui-ci fut suivi dans les jours qui suivirent, par un débarquement de milliers de réfugiés de Kønstantinopolis sur la Baie des Moutons. Armés secrètement par les services de renseignements tanskiens, les 1 453 débarqués faisant parti des 10 000 réfugiés en Tanska de 2015, usèrent d'un cargo civil bâtant pavillon oskalien s'échouant sur les côtes de la baie pour débarquer. Accueillit en héros dans les villes et villages du sud de la ville, ils atteignirent, drapeau républicain et tanskiens en main, Kønstantinopolis le 20 février entraînant d'autres soulèvement. L'inaction du pouvoir royal central, marqué par les luttes internes et la crainte d'une intervention étrangère en cas d'action vers le sud paracheva la fin du territoire et la pérennisation de la République qui accueilli Rosborg-Skaudme en son sein le 17 mars après l'effondrement de la Listonie la semaine précédente et la chute d'autres colonies partout dans le monde.
Le 28 août 2016, après plusieurs mois de négociations et des élections primaires tenues, la République Fédérale de Nordlig-Kors fût confirmée par référendum ainsi que l'Accord d'association avec la République Fédérale de Tanska.
Mentalité de la population :
La population sort d'une longue période de crise politique et de guerre civile ainsi que le souvenir encore frais du fascisme, de la royauté, et de l'administration temporaire étrangère. L'Accord d'association, validé par référendum, fournit une garantie de sécurité à la jeune République encore non habituée aux pratiques de la démocratie et à l'exercice de sa souveraineté tout en offrant des statuts particuliers de double citoyenneté sur demande aux Korsiens.
Le choix du nom de la République, non lié particulièrement à une ville ou à une ethnie fut choisi à la suite de l'intégration de Rosborg-Skaudme afin de paraître la plus égalitaire possible, autant sur le plan ethnique, linguistique que géographique. Il vise aussi à ne pas rappeler expressément l'ancien régime fasciste ou la monarchie.
Place de la religion dans l'État et la société :
Ancien royaume catholique, la République est toutefois laïque bien que la majorité de la population soit croyante. La brève période communiste du pas au début du XXXe siècle a aussi fait naître un mouvement anti-religieux minoritaire mais persistant expliquant qu'un bon quart de la population se dise aujourd'hui athée.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La République est régie par 3 institutions différentes.
La première est principale institution est le Parlement Fédéral qui représente l'ensemble des territoires de la Fédération. Le Parlement élit le gouvernement et le premier ministre.
Vient ensuite le Gouvernorat de Rosborg-Skaudme. L'adhésion à Nordlig-Kors est effectuée via une autonomie très élevée de l'ancienne colonie listonienne qui élit un Gouverneur général, secondé par un Vice-Gouverneur Tanskien, ainsi que les élus qui siégeront au Parlement Fédéral. Le territoire dispose d'une langue officielle propre (listonien), d'une citoyenneté propre s'ajoutant à la nationalité Korsienne et à la possibilité de demander la nationalité Tanskienne. Le Gouvernorat fonctionne, en plus de l'élection du gouverneur, sur une assemblée des citoyens favorisée par la faible population du territoire (70 000 habitants).
La troisième institution à noter est le Haut-Administrateur. Proposé par Tanska et validé par le Parlement Fédéral, il est le principal représentant tanskien sur le territoire chargé d'aider à l'administration du territoire dans le cadre de l'accord d'association.
Principaux personnages :
Florian Geschke, premier ministre élu par le Parlement Fédéral, il fait parti de l'Union Républicaine, du Parti Démocrate, issu de la démocratie chrétienne.
Edmundo Matos, Gouverneur de Rosborg-Skaudme.
Hilkka Joutsen, elle est l'Haute-Administratrice tanskienne en poste. Si l'élection d'une femme au poste de Première ministre fut vite écartée par le Parlement ontennat près de 76% d'hommes, le choix fut fait à Norja, capitale tanskienne, d'envoyer une femme à ce poste.
Politique internationale :
Nordlig-Kors est régie par un accord d'association avec la République Fédérale de Tanska qui assure la protection de la République. Cet accord empêche l'entrée dans des traités diplomatiques sans l'accord de Tanska à l'exception d'accords commerciaux touchants aux droits de douanes, à la coopération universitaire et culturelle et à l'ouverture d'ambassade.