Création de pays : Etat du Makota
Généralités :
Nom officiel : République de l'Etat du Makota
Nom courant : Le Makota
Gentilé : Makotan, makotane
Inspirations culturelles : Midwest américain, grands espaces, ruralité américaine, petites villes.
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune
Drapeau :

Devise officielle : Dieu, Liberté, Patrie
Hymne officiel :
Capitale : Sainte-Régine
Population : 6 000 000 habitants
Aperçu du pays :
Carte topographique

Carte des comtés

Présentation du pays :

Avant l'arrivée des colons (avant 1735)
Le Makota doit son nom à la tribu aleucienne qui occupait l’espace. En fort déclin démographique du fait des maladies importées dans le Nouveau Monde, leur présence était déjà discrète, pour ne pas dire résiduelle, au moment où les premiers colons posèrent le pied sur cette terre.
La colonisation (1735 – 1850)
Cette période est celle durant laquelle la quasi-totalité des colons vinrent s’installer au Makota. Il s’agissait d’Eurysiens ayant quitté l’Ancien Monde dans le but de préserver au mieux leur mode de vie, reposant sur le respect strict de la Religion Catholagnaise (bien que, rapidement, l’Église du Makota devînt autocéphale), la défense des libertés individuelles, ainsi que, bien entendu, la recherche de la prospérité par l’acquisition de terres qui, moyennant défrichage, permettaient de se constituer un domaine sans ou presque sans apport initial.
Les premiers colons, ceux que l’on nomme les Fondateurs, arrivèrent sur les hauts plateaux en 1735 et établirent sur le Plateau Méridional (voir la carte topographique) un premier village d’où devait débuter la colonisation du Makota. Moins de dix ans plus tard, en 1744, un groupe de colons vint s’établir dans la vallée centrale et, sous l’impulsion d’une poignée de moniales, fonda la ville de Sainte-Régine, qui prit ce nom en raison du couvent autour duquel elle fut bâtie, dédié à la sainte. Du reste, le couvent existe toujours et est encore en activité.
Par la suite, la conquête du reste du Makota fut plus longue. Il y eut quelques escarmouches avec les natifs, qui cependant n’opposèrent qu’une faible résistance du fait de leurs effectifs réduits à presque rien, comme nous l’avons dit, à cause des maladies de l’Ancien Monde qui les avaient presque éradiqués. En 1780, la vallée du Makota était totalement sous le contrôle des colons, qui y installèrent une activité maraîchère modeste mais vivrière. En 1810, ce fut au tour du Plateau Occidental de recevoir ses premiers colons, lesquels établirent le Fort Irreville qui, bien qu’étant d’abord un ouvrage militaire, se mua rapidement en une ville (une fois les Aleuciens éliminés), où ne tardèrent pas à apparaître les premières foires bovines, autour desquelles le vacherisme et ses ranchs commencèrent à s’organiser (apparition des cowboys, que l’on appelle vachers au Makota).
En 1840, le Plateau Oriental fut conquis, et avec lui disparurent les derniers membres de la tribu des Makota. Ranch-le-Grand fut alors fondé. Pour la première fois, tout fut fait par les vachers : conquête, élimination des natifs, cadastrage des terres, répartition des lots. Dorénavant, ce sont les vachers qui font la loi. En 1850, des représentants de Fondation, Sainte-Régine, Fort-Irreville et Ranch-le-Grand se rassemblèrent au couvent de Sainte-Régine et déclarèrent ensemble la fondation de l’État. On en acta les principes, les frontières, et surtout — sous la pression des grands propriétaires et de leurs vachers en armes — on déclara qu’il y avait suffisamment de colons et l’on interdit toute nouvelle installation. L’État comptait alors moins de 100 000 habitants. L’ensemble des actuels Makotans descend, pour l’essentiel, de cette population.
L'Isolation (1850 – 2005)
Bien que cela ne soit pas contenu dans la Constitution de l’État, l’isolation presque totale ne tarda pas à devenir la règle absolue, observée durant plus d’un siècle et demi. Quelques échanges commerciaux discrets se firent encore çà et là aux frontières, mais, comme on refusait l’entrée à quiconque — sous peine de mort — on en vint à penser que l’on ne voulait pas entretenir de relations avec l’extérieur (alors qu’en vérité, il s’agissait uniquement de conserver jalousement les terres aux grands éleveurs et à quelques petits cultivateurs soigneusement choisis).
Cependant, cela n’empêcha pas l’industrie minière de s’installer et même de prospérer, rapidement rejointe par une industrie de transformation. Les deux parvinrent tant bien que mal à se maintenir à jour sur le plan de la productivité (en réalité, elles accusaient toujours plusieurs décennies de retard). L’agriculture put même profiter de la mécanisation, bien que, là encore, un retard technologique considérable demeurât.
L'Ouverture raisonnée (2005 — à nos jours)
En 2005, il fut décidé par les trois chambres, avec l’accord des magistrats, que le pays devait se moderniser plus franchement, mais toujours dans le respect des traditions. Depuis, il est permis de recevoir des ambassades, d’accorder des visas de séjour (temporaires ou précaires) et de laisser sortir ses citoyens (et de commercer) . Cela dit, le mode de vie oscille toujours globalement entre le XIXᵉ siècle et le début du XXᵉ siècle. En effet, les vêtements, coutumes, mœurs et habitudes évoluent très lentement, et les Makotans considèrent l’ouverture comme une nécessité, mais en appréhendent ses conséquences.
Mentalité de la population :

Place de la religion dans l'État et la société :

Politique et institutions :
Institutions politiques :
Principaux personnages :
Jean Irreville (Gouverneur de l'Etat)
Jacques Veque (Maire de Sainte-Régine)
Principal représentant de l'opposition et membre de la chambre censitaire (reposant sur un cens établi sur l'impôt payé), il défend la politique industrielle contre la politique agraire. Son parti est appelé le Parti Productiviste.
Politique internationale :