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[Gallouèse-Curiname] Rencontre de Ligert

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Hôtel de Villeroy (Paris), côté jardins
La rencontre se déroule à l'Hôtel de la Chancellerie, à Ligert, siège du Conseil des ministres.

Participants :
  • Charles Berthon, président de la République de Curiname
  • Max Lafrage, ministre des affaires étrangères du Curiname
  • Michal Trëvenon, président du Conseil des ministres gallèsant
  • Gwetran de l'Hairdre, ministre des affaires étrangères gallèsant
Date : 12 octobre 2016

La délégation curinamoise arriva à l'aéroport international de Ligert dans la matinée du 12 octobre. Les chancelleries des deux pays s'étaient entendues pour que le président de la République, en sa qualité de chef d'État, soit d'abord reçu par son homologue, à savoir le duc de Gallouèse, Bastien II. Sur le tarmac, le maire de Ligert accueillit Charles Berthon et son ministre, en compagnie du ministre gallèsant des affaires étrangères, Gwetran de l'Hairdre. Puis un premier cortège s'élança dans les rues de la capitale, vers le château, où le duc reçut brièvement la délégation. Le temps de conclure les salutations et échanges d'usage, le cortège repartit pour l'Hôtel de la Chancellerie, c'est-à-dire le siège du conseil des ministres.

Dans la cour où entrait la berline présidentielle se tenaient quelques officiers de la Garde Nationale, sabre au clair. Le chef du gouvernement descendit les marches du perron pour venir serrer la main du président Berthon.

« Bienvenue, monsieur le président. Vous avez fait bon voyage ? »

Puis l'ensemble de la délégation entra à l'intérieur du bâtiment. Au premier étage, les Curinamois furent introduits dans une salle ou trônait une table vernie rectangulaire. Chacun s'assit à sa place. Trëvenon prit la parole.

« Bonjour à tous, donc, pour cette réunion bilatérale. Nous avons convenu, par le biais de nos services diplomatiques, de réfléchir à un partenariat entre le Curiname et la Gallouèse. Je crois que c'est une volonté que nous partageons. Nous avons... - Gwetran, vous voulez bien me passer la... merci - je disais, nous avons fait une feuille de route pour cette rencontre. Est-ce qu'elle vous convient pour commencer ? »

Il fit passer de copies à la délégation curinamoise.

Feuille de route
Rencontre de Ligert - 12 octobre 2016

Les points à discuter avec la délégation curinamoise concernent :

  • La sécurité : alors que la Loduarie s'est effondrée, il faut revoir l'architecture de sécurité de l'Ouest Eurysien, considérant d'une part (1) la prépondérance de l'OND et de leur rival velsnien, (2) la menace représentée par la Principauté de Carnavale. Il s'agit de penser une coopération accrue face à ces menaces.

  • La coordination diplomatique : dans un monde où se dressent des factions, il peut être sage de mesurer à quel point les vues stratégiques curinamoises et gallèsantes peuvent converger, dans le but de renforcer un dialogue privilégié et de parler à l'unisson sur certains sujets.

  • Les échanges immatériels : il convient de discuter des possibilités d'assouplir les règles pour les voyages entre Gallouèse et Curiname, les échanges culturels, mais aussi scientifiques et étudiants, dans le but de promouvoir l'innovation.

  • La recherche : il est aussi possible de discuter de projets de recherche, ou au moins de financement commun.

  • Le commerce : ce volet n'est pas à négliger ; il peut être utile notamment de discuter de l'harmonisation des normes agroalimentaires ; mais le commerce ne relève pas d'une priorité de la partie gallèsante.

Florilège de mesures concrètes :

  • Engagement à dialoguer régulièrement pour les gouvernements ; engagement à se consulter sur certains sujets, etc.

  • Pacte défensif, traité d'alliance militaire, établissement de missions militaires communes, etc.

  • Coordination des services de police aux frontières, de police, de renseignement, de renseignement militaire, d'État-Major.

  • Allègement des conditions d'entrée sur le territoire, octroi automatique de visas (monnayant vérification pour raison de terrorisme).

  • Engagement à définir des programmes d'échange universitaires, scolaires, etc., à financer des projets de recherche commun, etc.

  • Engagement à la complémentarité des productions agroalimentaires.
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