Activités étrangères en Retsvinia
Posté le : 09 juin 2025 à 19:12:56
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Posté le : 17 juin 2025 à 21:54:32
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Une quinzaine d'espions Barvynien, infiltre la junte militaire de Retsvinia, 6 espions parviennent à entrer dans le territoire par bateaux commerciaux, 4 autres par voie aérienne, et les 5 derniers ne parviennent pas et sont retenus à l'aéroport, avant d'être expédié à leurs destinations d'origine.
Dès leur arrivée en territoire Retsvinien, ils se camouflent dans la masse, 6 d'entre eux voyagent au sud, au niveau de la Veltava pour être plus proche des peuples susceptibles d'intégrer la révolution. Et les 4 autres rejoignent la capitale Severopol, les espions intègrent des métier standards, comme caissier, chauffeur de camion, pompier, agent de sécurité, journaliste, mais encore comptable, des métier qui ne devrait pas attirer l'attention, dans le but d'avoir un meilleur alibi.
Ils transmettent toutes les 5 heures des informations au gouvernement Barvynien, pour l'instant, il ne s'agissait que d'informations de journaux, des rumeurs, des informations mineurs sur le gouvernement en place et les prises de parole de ses derniers. Bref, des informations mineures, qui ne mettent pas la vie de ses agents en danger.
Les agents communiquent par le biais de lettres, ou grâce à certaines lignes téléphoniques sécurisées, sans trop utiliser de code secret, comme si une fille racontait les nouvelles à ses parents, inquiets de la situation de leur enfant.
Posté le : 19 juin 2025 à 18:18:00
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9 Novembre 2016.
Il était difficile d'imaginer dans une région aussi peu propice à la Révolution que l'Eurysie de l'Est que des combattants de la liberté existaient encore en ce terres sauvages où régnait un amas grotesque de despotes, de tyrans et autres maîtres de foules esclavagisées ou aliénées socialement par de fausses promesses de démocratie. En dehors de la Translavya, rares étaient les nations est-eurysiennes à avoir adopté le credo socialiste, du fait du règne souvent incontestable de la réaction, de la monarchie ou des régimes fascistes qui faisaient force de loi dans la région. D'une certaine manière, l'Eurysie de l'Est n'avait pas grand-chose à envier aux régions turbulentes du Nazum, parfois habitées par des monarchies millénaires, des régimes profondément réactionnaires et le plus souvent agissant comme des chefs de guerre ou des seigneurs féodaux : les Eurysiens de l'Est, du moins leurs régimes, se comportaient de manière similaire, à la seule différence qu'une partie de la population a effectivement décidé de prendre les armes afin d'obtenir la chose la plus précieuse pour l'Homme : la liberté. Une liberté qui ne semblait pas avoir percé à jour en Retsvinia. Le pays était, depuis plusieurs décennies, dominée par une junte militaire impitoyable dont la légitimité n'avait pas cessé de dégringoler au fil des années, jusqu'au point de non-retour que fut la restauration de la monarchie au Slaviensk, ce qui avait mis à mal l'ensemble du narratif de propagande de la Junte et avait fragilisé sa légitimité déjà faible à l'égard du reste de la population qui s'orientait davantage vers les forces d'opposition, dans l'espoir de trouver une alternative politique à la violence systémique de la junte militaire. Parmi ces forces d'opposition, les forces communistes de Veltava se distinguent : bien qu'ils ne soient qu'un amas assez grossier de tout ce qui compose l'extrême gauche locale, principalement des eurycommunistes et des libertaires de différentes mouvances, tous sont unis autour du seul objectif de l'indépendance de la Veltava d'une part et la libération du prolétariat de la région face aux forces réactionnaires de la junte et des autres forces d'opposition souvent tout aussi réactionnaires comme les forces légitimistes souhaitant un rattachement au Slaviensk. Le conflit en Retsvinia avait eu un certain écho jusqu'en Estalie : au-delà de l'existence de forces communistes et anarchistes sur place, faiblement équipés et ne demandant rien d'autre qu'une aide extérieure de leurs camarades étrangers, la proximité du pays avec Slaviensk avait inquiété le SRR. Certes, le régime dictatorial actuel de la Retsvinia était faible, insignifiant dans la région, il était clair que malgré ses orientations fascisantes, le régime ne représentait aucune menace réelle que ce soit pour l'Estalie ou pour quiconque dans la région. Or, se décider de ne pas intervenir est un risque que le SRR ne peut pas se permettre. Si le SRR se refuse à intervenir, que deviendra la faction communiste ? Elle s'effondrera, certainement. Or, la nature ayant horreur du vide, cette destruction des forces communistes sur place sera compensée inévitablement au choix par une victoire de la Junte, à un triomphe des forces légitimistes de Slaviensk ou pire (et c'est là où le SRR tique véritablement) une victoire des forces libérales, que ce soit le FRL (Front Républicain Légaliste) ou l'ASD (Alliance Social-Démocrate) qui sont certes des mouvements différents mais qui promeuvent tous deux une démocratie libérale et républicain. Or, un tel régime, comme pour Slaviensk, serait étroitement favorable à l'OND. Là est le véritable danger en vérité : Slaviensk pourra toujours à terme sombrer dans le chaos si le SRR décide de sauter le pas et de déclencher une guerre civile dans ce pays de réactionnaires mais en ce qui concerne la Retsvinia, elle pourrait devenir une base avancée onédienne au même titre que la République Translavique plus au sud du continent : la situation en Translavya n'arrange déjà guère les Estaliens, il n'est pas nécessaire pour le SRR d'en rajouter car elle ne voit dans cet énième conflit larvé en Eurysie de l'Est comme une future opportunité de l'OND d'effectuer un encerclement stratégique de l'Estalie afin de contenir la "menace rouge" que la Fédération représente (et à raison, certainement).
L'Estalie doit donc intervenir dans ce conflit, elle n'a en vérité pas vraiment le choix. Cependant, la façon de le faire reste une question ouverte. Contrairement à beaucoup de théâtres d'opérations dans lequel l'Estalie officiellement ou le SRR officieusement se sont impliqués, la Retsvinia est relativement facile d'accès sur le plan géographique : l'absence totale de force armée réellement menaçante de l'Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin au sud, la relative faiblesse militaire de Slaviensk qui dissuaderait ses forces de s'en prendre directement aux forces estaliennes au risque d'une guerre ouverte et l'augmentation constante des capacités de projection de force du SRR et/ou de l'Armée Rouge donne aux Estaliens un certain avantage dans le conflit. Cependant, malgré ces avantages apparents, la situation semble aussi compromise par un certain nombre de facteurs. Premièrement, la situation initiale n'est clairement pas en faveur du camp que l'Estalie souhaite soutenir : les forces communistes de Veltava comptent environ 300 combattants, mal équipés et mal entraînés qui doivent leur survie uniquement au relief accidenté du sud de la Retsvinia et à la loyauté des villages locaux envers leur cause. Ensuite, l'actuel territoire contrôlé par les communistes est restreint géographiquement avec une profondeur d'environ 50 kilomètres entre la ligne de front avec la Junte et la frontière avec l'Ordre de Wielźmin, ce qui signifie que si la Junte réussit à accumuler hommes et matériel en quantités suffisantes, elle pourrait emporter la décision contre les communistes en une seule offensive, les communistes ne sont clairement pas capables à l'heure actuelle d'effectuer une défense en profondeur efficace avec aussi peu de territoire couvert et aussi peu d'hommes et de matériel, la position des forces de Veltava est donc fortement compromise et nécessite un investissement matériel et humain massif pour inverser la tendance. Il faut aussi noter qu'à l'heure actuelle, la Junte reste puissante militairement, bien qu'impopulaire, elle peut compter sur une structure militaire organisée et professionnelle, bien que son équipement laisse à désirer comme la plupart des unités armées de la région. Enfin, il faut prendre en compte que malgré la faiblesse apparente des troupes impériales de Slaviensk en comparaison aux forces armées estaliennes, leur proximité géographique leur donne un avantage important. Bien sûr, nous avons un espace dégagé pour acheminer hommes et matériel depuis la Kartvélie mais Slaviensk dispose de l'avantage d'avoir une frontière directe avec le pays ciblé. Il faut donc tenir compte de cela également comme d'un avantage qui profitera certainement aux forces légitimistes à terme.
Tâter le terrain :

L'ordre a donc été donné par le GI de mener un premier déploiement préliminaire d'une trentaine d'hommes répartis en trois équipes autonomes d'une dizaine d'opérateurs chacun, composées pour la majorité de membres expérimentés du GI ayant effectués nombre d'opérations en Kartvélie, au Nordfolklande ou en Translavya. L'objectif de cette opération est simple : effectuer une infiltration clandestine du territoire de la Retsvinia afin de rejoindre le territoire contrôlé par les forces de Veltava, évaluer tactiquement la situation sur le terrain ainsi que la logistique du théâtre (possibles points d'appui, zones d'infiltration et d'exfiltration futures du matériel et des hommes à déployer, hubs logistiques à venir) et surtout prendre contact avec les chefs de la résistance communiste afin de leur signaler le soutien sans faille de l'Estalie ainsi que l'élaboration d'une stratégie militaire commune visant à renforcer la faction communiste et à permettre aux forces communistes d'obtenir hommes et matériel supplémentaire dans leur lutte. Aucun contact armé avec les forces de la Junte n'est autorisé à ce stade, sauf en cas de menace immédiate. Les directives sont claires : le GI n'est pas là pour combattre, sauf en dernier recours, ils sont là pour ouvrir et tâter le terrain.
L'infiltration repose sur une tactique mixte d'insertion indirecte, typique des opérations en territoire hostile où la présence estalienne ne doit pas être détectée pour le moment. Les trois équipes devront s'infiltrer depuis le sud via un déploiement héliporté clandestin, les hélicoptères devront voler en rase-mottes pour éviter toute forme de détection radar. Les hélicoptères en question seront des hélicoptères légers civils modifiés, les appareils seront repeints, les codes d'identification falsifiés, les transpondeurs éteints et ils effectueront un vol nocturne et silencieux à basse vitesse sous plafond nuageux pour éviter tout repérage quelconque. Les opérateurs devront emporter avec eux des équipements de reconnaissance à longue portée : ces opérateurs du GI devant non seulement effectuer un repérage complet de la région, autant sur le plan stratégique que topographique, mais pourront également servir d'unités de forces spéciales, que ce soit pour l'action directe ou la reconnaissance, afin de soutenir tactiquement les forces communistes qui restent globalement mal entraînés et qui ne disposent donc certainement pas de capacités de reconnaissance importantes.
Posté le : 24 juin 2025 à 16:10:06
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À 2 h 54
En Retsvinia du Sud, à Taivaljärvi



Pendant ce temps, le Bureau d'Intelligence de Barvynie hésite à envoyer d'autres agents en Retsvinia, vue l'importance que le Présidium Bowsarev donne au Veltariens

Posté le : 26 juin 2025 à 22:17:31
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Voici une liste de matériels envoyés.
Ressource Envoyez :
- - 2,9 tonnes de nourriture
- - 3,1 tonnes de produits médicaux
- - 1,3 tonne de matière première
Personnel envoyez :
- - 800 Militaire Professionnel - Volontaire Militaire
- - 200 Officier Militaire - Volontaire Militaire
- - 175 Politicien et Diplomate - Volontaire Civil
- - 220 Professionnel du Génie Civil - Chargé de l’évacuation de la population / d'apporter des solution économique à l'état.
Dans le but de soutenir les insurgés dans leurs libération, la Barvynie a décidé d'agir sérieusement contre la République de Retsvinia, leur récente attaque chimique fit dresser les cheveux du Présidium.
C'est probablement une page qui se tourne, les premier Barvynien à participer à une guerre civile en Eurysie.
Après l'arrivée des militaires, leurs objectifs principales sont d'apporter une approche d'enseignement aux troupes Veltavienne, peu former, mal équipé, tout cela devait changer, il fut proposé et si accepter, d'effectuer des entraînements et exercice simultanée des armées Barvynienne au côté des armées Veltavienne.
Que ce soit dans l'utilisation des armes lourdes, légères, des mines, de l'artillerie, des lance-roquettes, une véritable formation militaire, il fut d'ailleurs proposé de former des miliciens qui se chargeaient de défendre les villes et villages Veltavien en l'absence de l'armée.
Les politiciens, diplomates et professionnels du génie civil collaborent dans la distribution de masques à gaz, en priorisant les enfants, puis les parents et les célibataires.
Dans la création d'un plan commun d'évacuation de la population, des manœuvres et des lignes de chemin de fer à installer pour favoriser l'évaluation civile des zones de front.
L'objectif de la Barvynie est simple, faire gagner la République de Veltava, coûte que coûte, quitte à entrer en guerre et attaquer directement la République de Retsvinia, ce qu'elle effectuera en dernier recours. Quitte à tomber avec sa sœur, les Veltaviens. Car, pour la Barvynie, si une révolution prolétarienne naît, c'est le devoir de ses frères et sœurs de la mener à bien. Effectivement, là où il y a des révoltes, il y a des femmes et des hommes à libérer de l'oppresseur capitaliste. Et qui plus est, le souhaite.
Posté le : 09 jui. 2025 à 18:19:01
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10 Janvier 2017.
C'est donc à cette force d'assurer le travail difficile de la réalisation de la Révolution sur place et pour cela, en coopération avec l'Armée de l'Air Rouge qui lui fournira le matériel aérien nécessaire, elle va mener son premier déploiement sur place via un pont aérien. L'opération Ferhammer, nom donné à cette opération, vise principalement à mettre en place un dispositif de transfert de matériel et de ressources humaines via la voie aérienne jusqu'en Veltava. Bien entendu, la tâche est ardue pour plusieurs raisons. Certes, la Junte ne dispose à ce jour d'aucune force aérienne et encore moins d'une quelconque défense antiaérienne en mesure d'interdire son espace aérien à toute intrusion aérienne étrangère et il paraît improbable que l'armée de l'air de Slaviensk se risque à s'empêtrer dans un conflit aérien directement avec l'Armée de l'Air Rouge au-dessus du ciel retsvinien, les Slavis n'ayant ni la supériorité numérique ou technologique nécessaire pour opposer une résistance pertinente à la chasse estalienne. Cependant, si le contrôle du ciel nous est complètement assuré, deux contraintes apparaissent face à toute opération d'acheminement des forces et du matériel de l'AFRE sur place. La première est la nature du relief géographique du Veltava qui reste très escarpé et montagneux, ce qui complique largement le largage du matériel et sa distribution sur la ligne de front. La seconde est une fois encore le manque de profondeur dans le territoire contrôlé par les forces communistes. Comme le SRR l'avait déjà remarqué, seulement 50 kilomètres séparent la ligne de front avec la frontière de l'Ordre de Wielźmin au sud, ce qui signifie que toute offensive de la Junte peut possiblement être fatale à toute infrastructure mise en place par l'AFRE. Il faut donc à la fois disposer d'une infrastructure de déploiement sur place mais dans le même temps disposer géographiquement suffisamment au sud pour éviter son bombardement par de possibles pièces d'artillerie de la Junte ou sa prise par une offensive de rupture des unités de la Junte en territoire communiste. Il faut aussi tenir compte que si la Junte ou une quelconque autre partie prenante de la guerre civile en Retsvinia ne dispose encore de forces aériennes ou de défenses antiaériennes solides, cet état de fait peut changer dans les prochains mois en cas de soutiens étrangers : on peut très bien imaginer que les forces légitimistes pourraient obtenir non seulement de l'armement terrestre des Slavis mais également un soutien aérien de Slaviensk lui-même qui pourrait mener des frappes aériennes sur le sol retsvinien afin de soutenir les opérations légitimistes ; ce scénario peut également se dérouler pour les forces libérales diverses qui pourraient obtenir un soutien semblable de la part de l'OND. Enfin, bien que la Junte soit probablement la faction ayant le moins de chances de disposer de forces aériennes (et encore moins de forces aériennes qui puissent véritablement menacer la supériorité aérienne estalienne), il ne faut pas oublier qu'ils contrôlent encore l'essentiel du territoire national et donc de son industrie militaire de fait, ce qui peut mener la Junte à s'armer en pièces antiaériennes pour menacer l'approvisionnement aérien estalien. Toutes ces menaces, certes futures, nous poussent donc à un constat fort simple : il faut frapper prématurément, fort et vite.
Phase Alpha :
Dans les premières heures du 5 Janvier 2017, alors que la neige continue de tomber sur les versants sud des montagnes du Veltava, un premier contingent d'éléments du génie de l'AFRE est largué en territoire tenu par les forces communistes veltaves. Cette opération, menée dans le plus grand secret sous la coordination conjointe de l'Armée de l'Air Rouge et des cadres logistiques de l'AFRE, constitue le prélude fondamental à toute intervention d'envergure sur le théâtre retsvinien. Le site sélectionné pour l'établissement de la base avancée est une vallée encaissée, orientée nord-sud, située à une dizaine de kilomètres au nord de la frontière avec l'Ordre de Wielźmin. Ce choix résulte d'un compromis délicat entre impératifs topographiques, critères tactiques de défendabilité, accessibilité aérienne minimale et capacité de coordination avec les unités locales. Le terrain offre à la fois un couvert naturel suffisant, des axes de pénétration défensifs étroits et une surface relativement plane permettant l'atterrissage ultérieure d'aéronefs légers et le déploiement de plateformes logistiques rudimentaires.
Le parachutage initial est réalisé en deux vagues successives. La première, larguée juste avant l'aube, comprend une compagnie d'ingénieurs militaires formés par l'AFRE au combat en zone hostile, des spécialistes de la topographie et de la fortification et quelques détachements de sécurité. Ces éléments sont chargés de sécuriser un périmètre minimal de 500 mètres autour du point de contact, d'y établir une zone de pose primaire pour les charges lourdes et de procéder à une reconnaissance immédiate du relief. Les équipes de génie disposent de modules de fortification préfabriqués, de structures gonflables semi-rigides pour abris temporaires et d'outillage individuel pour la construction sommaire de défenses de campagne. L'accent est mis sur la rapidité d'implantation : abris enterrés, postes de guet camouflés, points de stockages délocalisés doivent être opérationnel en moins de 24 heures. Le génie n'a pas simplement la tâche de bâtir une FOB mais aussi de tenir le terrain avec un nombre réduit d'hommes. La deuxième vague, larguée à la tombée de la nuit du 5 au 6 Janvier, transporte du matériel plus lourd : générateurs portables, équipements de terrassement, munitions, composants pour établir un relais radio longue portée et pièces détachées à la construction d'un poste de commandement avancé. Chaque palette est larguée sous balises actives et récupérée dans la demi-heure par les équipes de terrain, sous la couverture d'éléments armés des forces locales qui opèrent en soutien direct aux unités du génie de l'AFRE. Durant les 48 heures suivantes, l'activité sur le site atteint un rythme fébrile. Sous la lumière brumeuse d'un soleil d'hiver, les volontaires de l'AFRE creusent, assemblent et fortifient en sachant que la fenêtre de vulnérabilité est étroite et qu'aucune retraite n'est envisageable. Le noyau de ce qui deviendra la FOB Ferhammer prend forme : un hôpital de campagne rudimentaire est installé dans une caverne élargie et ventilée, un poste de commandement tactique est aménagé dans une structure semi-enterrée protégée par des sacs de sable et des filets de camouflage thermiques et une zone de débarquement stabilisée est tracée sur une ancienne prairie gelée, renforcée par des plaques de transport modulaire apportées depuis l'Estalie. Des postes de tir sont intégrés aux talus naturels, orientés vers les deux seuls axes carrossables pouvant permettre à la Junte une attaque rapide.
Phase Bêta :
A peine la FOB Ferhammer consolidée et déclarée opérationnelle par les cadres du génie, les premières vagues du pont aérien commencent à se succéder à un rythme soutenu. L'Armée de l'Air Rouge, mobilisée en appui direct de l'opération engage ses escadres de transport lourd, notamment la 1ère Escadre de Transport "Viper Claws", depuis le territoire estalien, profitant des créneaux nocturnes et des couloirs aériens balisés à l'avance pour éviter toute identification extérieure. Le ciel veltave, encore vierge de toute défense organisé, est parcouru chaque nuit par des avions de transport tactique. Ce ballet discret mais continu marque le début d'un déploiement méthodique d'un corps expéditionnaire révolutionnaire de près d'un millier de combattants, soigneusement sélectionnés au sein des unités de l'AFRE, dotés d'un entraînement au combat irrégulier, en terrain hostile et en coordination avec les forces locales.
La première vague, composée d'environ 300 hommes, s'établit dans l'enceinte immédiate de la FOB Ferhammer, prenant position dans les tranchées périphériques, les abris modulaires et les postes de tir établis par le génie. Leur mission est double : assurer la protection active de la base contre toute tentative d'encerclement ou d'infiltration et préparer l'accueil des vagues suivantes. Chaque détachement arrive avec son propre lot de munitions, d'armement individuel et collectif, de rations, de dispositifs médicaux de campagne et d'outils de communication. L'accent est mis sur la modularité : chaque section est équipée pour être autonome sur 72 heures en isolation totale et peut opérer en cas de rupture de soutien ou de perte du QG. Les rotations suivantes amènent progressivement l'ossature complète du dispositif révolutionnaire. Entre le 8 et le 10 Janvier, près de 700 combattants supplémentaires sont transférés dans la vallée, déployés non seulement dans Ferhammer même mais aussi dans une série de positions périphériques aménagées en satellites de la base principale. Trois camps avancés sont établis sur les hauteurs voisines, connectés par des pistes muletières et des relais radio, formant un réseau défensif triangulaire capable d'absorber une poussée ennemie en direction du sud. Ce maillage est renforcée par l'installation d'antennes relais et de postes d'observation permanents opérés conjointement par des membres de l'AFRE et des miliciens locaux.
Matériel fourni par l'AFRE :
Posté le : 30 jui. 2025 à 13:39:39
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À 12h 57
En Retsvinia du Sud, à Taivaljärvi

La présence des Espions Barvynien en Retsvinia à fortement augmenter ses quelques mois, les réseaux d'espionnages se sont étendu sur toutes les régions avoisinante, assurant une maitrise des réseaux clandestin, beaucoup d'entre eux sont camouflés dans des travaux civil, le B.I.B rapporte au gouvernement Barvynien qu'il y a un total de 42 agents sous couverture ne Retsvinia, dans le seul est unique but de récolter des informations susceptibles d'aider les Veltaviens dans leurs luttes d'indépendance.
Quoi qu'il en soit la vigilance Retvinienne à, elle aussi, bien augmenter, les agents considéré par le B.I.B comme trop incompétent ou n'ayant pas suffisamment d'expérience sont renvoyés en Barvynie refaire des études et des entrainements, il ne faudrait pas qu'un agent Barvynien soit trouver en flagrant délie en Retsvinia.
