24/09/2017
22:16:12
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

[Slaviensk/Gorae Man] l'aigle et la baleine

1587
Le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk, un pays qui s'affirmait doucement mais surement, comme une puissance eurysienne grâce à son armée, sa culture, son économie florissante et sa diplomatie qui tissais comme une solide toile de relations allant de l'Aleucie jusqu'au Nazum en passant par l'Eurysie et l'Afarée. Le Second Empire Constitutionnel disposait de nombreux alliés : Teyla, Karty, Antegrad et Maximus. Ces nombreux alliés, pour certains solides, d'autres émergeants, garantissaient à Slaviensk une protection qui lui laissait un temps assez large pour affirmer toujours plus sa puissance naissante : le Second Empire approchait les 800 MDS de PIB, nouveau petit succès parmi tant d'autres, mais c'est l’accumulation des petits succès qui fait les grandes réussites. Parmi tout ces petits succès s'en glissait un : une réussite diplomatique avec le jeune Micro-état de Gorae Man. Micro-état certes, mais reste d'un grand intérêt commercial, car représente, malgré sa petite taille plus de 500 MDS de PIB, et dispose d'une position stratégique au Nazum, qui pourrait permettre aux marchés slavis de retrouver de nouveaux partenaires après la perte du Jitsama.

La Ministre des affaires étrangères du Second Empire Constitutionnel de Slaviensk patientait à l'aéroport diplomatique de Starovsk dans le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. L'avion diplomatique de Gorae Man devrait bientôt arriver, avec lui les représentants officiels dudit pays. Une colonne de voitures blindées noires se tenaient sur le côté de la piste et étaient prêtent à démarrer en accueillant les diplomates de Gorae Man. C'est alors que l'avion étranger se posa, la Ministre des affaires étrangères Sweltana Volkov se tint droite et salua la délégation de Gorae Man.


Sweltana Volkov : Salutations ! C'est un honneur de vous rencontrer en ce jour à la capitale impériale !

Sweltana Volkov
2231
Le vol diplomatique s’était posé avec la précision d’un pinceau sur du papier de riz. Les rayons du soleil renvoyaient l’éclat métallique du fuselage blanc et bleu, frappé du sceau de la lanterne, emblème diplomatique du Gorae Man. À l’intérieur de l’appareil, l’air s’était fait solennel.

Lee Min-jin, coordinatrice aux affaires étrangères, restait assise, droite et silencieuse, face au hublot où se devinait la silhouette ordonnée des officiels slavis. Son regard demeurait calme, mais attentif. Une mission, plus qu’un protocole. Une ère de dialogue s’ouvrait, et chaque mot, chaque geste serait l’encre de cette première page.

Autour d’elle, les membres de la délégation se préparaient. Park Se-hwa, représentante des cercles du commerce maritime, ajustait son chignon orné d’un épingle en nacre. À ses côtés, Hong Jin-uk, jeune délégué du cercle scientifique, revérifiait les plis de sa veste traditionnelle. Enfin, l’imposant Choi Myeong-suk, représentant des cercles de sécurité, se tenait comme une montagne à l’entrée de la passerelle. Tous savaient qu’ils n’étaient pas là en leur seul nom, mais comme fragments d’un cercle plus vaste : celui du peuple gorémanien.

Min-jin se leva, lissa les plis de son hanbok de cérémonie — un blanc ivoire bordé de lignes bleu nuit, sobres mais symboliques. L’avion ouvrit ses portes. L’air vif de Starovsk, plus sec que celui d’Haesim, frappa doucement les visages. Au bas de la passerelle, une silhouette attendait. Sweltana Volkov, ministre des Affaires étrangères du Slaviensk, se tenait droite, dans une attitude d’accueil.


Leeminjin


Min-jin s’arrêta un instant sur la dernière marche. Son regard croisa celui de la ministre. Puis elle descendit lentement, chaque pas mesuré comme une calligraphie. Arrivée au sol, elle joignit les deux mains devant elle, selon le salut traditionnel de son pays, et répondit dans un manais parfaitement articulé :

« Honneur partagé. »

Elle ajouta ensuite, en manais, accompagnée de la traduction immédiate de Park Se-hwa, qui agissait aussi comme interprète en ce jour :

« Le Gorae Man vient en partenaire. Puissent nos voix s’entrelacer sans se confondre, pour tresser un fil de paix. »

Park Se-hwa ouvrit alors un coffret de bois clair, orné d’un motif discret représentant la mer et la montagne. À l’intérieur reposait un objet unique : une lanterne traditionnelle faite de papier végétal et de bambou tressé, au centre de laquelle était enchâssée une perle blanche extraite des huîtres de Gwangpo. Min-jin désigna l’objet et conclut :

« Cette lanterne symbolise la lumière qui veille sans dominer, qui éclaire sans aveugler. Nous vous l’offrons au nom du peuple du Gorae Man, comme promesse de dialogue et de respect. »
2112
Sweltana Volkov esquissa un sourire discret. Les mots et les actes qu'avaient jusque là exprimés les diplomates du Gorae Man faisaient apparaitre une nation qui fait preuve d'une grande intelligence diplomatique : Le Gorae Man démontrait une remarquable sympathie envers le Second Empire Constitutionnel, et sait aussi se montrer très persuasif dans ses manières diplomatiques. Tout cela révélait que le Gorae Man pouvait être un partenaire fiable pour le commerce au d'autres domaines stratégiques pour le Second Empire et donc devenir à terme, comme l'avait souhaitée Sweltana Volkov, une sorte de remplaçant de la perte du Jitsama. Cet ancien grand partenaire de Slaviensk et Novyavik avant lui, collaborait dans les domaines commerciaux, politiques ainsi que militaires. Aujourd'hui, le Jitsama s'est effondré à la suite d'un violent coup d'état puis d'une guerre marquant sa disparition.
Sweltana Volkov : Votre excellence, le Second Empire Constitutionnel vous remercie pour se cadeau. Nous sommes convaincus de pouvoir faire de vous un partenaire fiable et durable, et cela semble être partagé par votre diplomatie.

Sweltana Volkov invita la délégation dans le convois de voitures blindées, avec la représentante Lee Min-jin dans la même voiture qu'elle.

Sweltana Volkov : Votre excellence, si le moindre questionnement vous vient à l'esprit, je suis là pour vous répondre durant le trajet. Après cela, vous verrez Sa Majesté l'Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk au Palais d'Hiver, pour les vraies négociations.
La voiture démarra avec tout le convoi derrière elle. Ils traversèrent la ville de l'aéroport diplomatique, situé à l'ouest à la Place du Champs de Mars, devant le Palais d'Hiver, en passant par le Quartier des Ministères, qui ce trouve au coeur de la ville, le long du fleuve Sanarva et en face du Quartier des Ambassades. Un fois au dehors de la voiture, sur la place du champs de Mars, la délégation vit la Garde Impériale, au Garde à vous, ainsi qu'une fanfare qui se mit à jouer précisément au moment où l'ensemble de la délégation sorti des voitures. Ce qu'ils jouèrent était l'hymne national de Slaviensk.
Garde Impériale


Alexeï IV, l'Empereur de Slaviensk et le Tsar de toutes les Slaviensk, présent au bas des marches du palais, attendait la délégation. Quand Lee Min-jin arriva à sa hauteur, il la salua et ils posèrent pour les journalistes issus du Second Empire et de Gorae Man.

Alexeï IV : Salutations excellence.

Palais Impérial de Slaviensk, le Palais d'Hiver

palais impérial
1183
Le trajet en voiture blindée s’était déroulé dans un silence élégant, ponctué de quelques échanges aimables. À l’arrivée sur la place du Champs de Mars, la Coordinatrice descendit lentement du véhicule, entourée de la délégation gorémanienne. Elle n'oublia pas de remercier la ministre Sweltana Volkov pour son accueil, avant de descendre et de focaliser ses honneurs sur le Tsar de toutes les Slaviensk. La fanfare impériale s’éleva alors dans l’air. Elle reconnut les premières mesures de l’hymne du Slaviensk, qu’elle avait écouté à plusieurs reprises pour en saisir le rythme et la portée symbolique. Elle se tint droite, les mains croisées devant elle, en silence.

Lorsque la Garde Impériale se figea et que la cérémonie la mena jusqu’au bas des marches du Palais d’Hiver, elle croisa enfin le regard de l’Empereur. L’instant fut bref, mesuré, capturé par les caméras et les objectifs tendus.

— La voix du Gorae Man vous salue, Votre Majesté.
Nous vous remercions de nous accueillir en votre palais, et portons avec nous le respect sincère de notre peuple.
Nous sommes venus poser avec vous les premières pierres d'une relation dont nous espérons que le chemin sera bénéfique pour nos deux nations.


Elle s’inclina légèrement, dans un geste mêlant la tradition et les usages protocolaires internationaux, puis se tint prête à suivre les officiants vers les salles réservées à la rencontre officielle.
1747
Alexeï IV invita ensuite la représentante gorémanienne à l'intérieur du Palais d'hiver, la délégation derrière eux, ils arrivèrent dans une grande salle de discussion avec une grande table en son milieux, gardes à l'entrée. Le Tsar invita la délégation à s'installer à la grande table où se dérouleraient les négociations. Un petit groupe de diplomates slavis étaient eux aussi présents dans la salle.
Palais d'hiver

Alexeï IV : Comme à notre habitude, je souhaiterai, si vous me le permettez bien sûr, vous offrir un rafraichissement : du Kvas slavis.

Après la réponse des représentants Gorémaniens et le service des boissons pour ceux qui le souhaitaient, l'Empereur continua.

Alexeï IV : Nous pouvons donc commencer les négociations votre excellence.

Dit-il en s'adressant à Lee Min-jin.

Alexeï IV : Tout d'abord, et comme vous le savez peut-être, le Gorae Man est pour nous une façon de remplacer notre ancien partenaire commercial, le Jitsama qui a sombré dans une terrible junte militaire à l'image de notre voisin Retsvinien. Mais, au delà d'un simple remplacement, nous pensons que le Gorae Man peut devenir un Grand partenaire commercial Nazumis du Second Empire Constitutionnel. C'est pour ça que j'aimerais débuter ces négociations sur le commerce entre nos deux nations. Je propose donc de débuter avec la proposition d'établir un droit d'amarrage dont le coût serait réduit de 50%, mais qui concernerait aussi un droit de ravitaillement pour nos flottes marchandes respectives. Cela permettrai à nos navires de commerce d'aller plus loin, pour vous en Eurysie et pour nous dans le Nazum, mais aussi d'inciter aux entreprises Gorémaniennes comme slavis à faire affaire dans nos deux nations et ainsi de renforcer les liens commerciaux, les rendres plus simples et plus rentables. Cet accord concernerait également les flottes militaires affectées au commerce d'armes, donc pas celles qui serviraient à combattre pour une quelconque opération militaire.
Il attendit la réponse de Lee Min-jin.

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
1773
La salle de réunion était haute de plafond, décorée avec le faste d'une grande nation, pleine d'histoire. Bien que n'étant pas encore habituée aux saveurs slavies, Lee Min-jin accepta avec politesse la boisson qui lui était proposée, et dans laquelle elle venait par moment tremper le bout des lèvres, par respect pour les traditions locales.

La coordinatrice aux affaires étrangères du Gorae Man écouta le discours du Tsar du Slaviensk sans l’interrompre, comme il est de coutume. Lorsqu’il eut terminé, elle hocha doucement la tête, puis prit la parole, les mains posées à plat sur la table.

— Votre Majesté, nous entendons vos propositions avec un grand intérêt. Vous décrivez un avenir d’ouverture. C’est ce que nous cherchons : construire des ponts.

Elle marqua un temps, puis poursuivit avec calme :

— Concernant les droits de mouillage et de ravitaillement aux conditions que vous avez évoquées, le Gorae Man reste une terre hospitalière pour les navires marchands. Vos convois commerciaux, y compris ceux transportant des équipements relevant du commerce légal des armes, pourront accoster dans nos ports, sous réserve qu’ils soient transportés par des navires civils, dans le respect de notre législation, tout comme nos navires seront sommés de respecter vos lois.
Cependant, notre neutralité stratégique ne nous permet pas d’accepter le stationnement ou le transit de navires militaires transportant des armes. Ce n’est ni une défiance envers vous, ni une fermeture, c’est la ligne que notre peuple s’est donnée, pour ne jamais devenir l’ombre d’un champ de bataille qui n’est pas le sien.


Elle s’adossa légèrement au dossier de son fauteuil confortable, puis reprit avec plus de hauteur de vue :

— Quant au fait que nous devenions les grands partenaires commerciaux que vous évoquez, nous sommes ouverts à l’élaboration d’un cadre structuré, équilibré, et transparent. Nous pourrions prévoir l'ouverture préférentielle des nos marchés respectifs afin de permettre un échange équitable. Cela pourrait permettre à nos entreprises d'avoir un accès facilité aux biens dont elles pourraient manquer localement.
1954
L'empereur appréciait la politesse et la facilité avec laquelle il tombait d'accord avec la délégation gorémanienne, ceux-ci semblaient avoir les même attentes que l'Empereur quand aux résultats de cette rencontre.

Alexeï IV : Je suis heureux de savoir que vous êtes sur la même ligne que moi en ce qui concerne l'avenir de nos relations mutuelles. Votre neutralité stratégique ne nous dérange pas et ne fais que renforcer, au contraire, votre position de partenaire potentiel stable et prospère. Je vais donc, en conséquent, proposer un certain nombre d'accords qui pourraient permettre d'arriver aux objectifs fixés il y a peu.
Tout d'abord, en ce qui concerne la collaboration économique, partie qui possède la plus longue liste d'accords, j'aimerai vous proposer en premier lieu d'abaisser les droits de douane sur les importations à hauteur de 50% comme le droit d'amarrage que vous aviez précédemment validé. Ensuite, il serait intéressant d'envisager une ouverture mutuelle de nos espaces aériens à nos compagnies aériennes respective. Enfin, en ce qui concerne les échanges entre le Gorae Man et Slaviensk, ils sont à ce jour faibles, et Slaviensk aimerait connaitre précisément les avantages économiques que le Gorae Man possède. Slaviensk quand à lui ne parvient pas à exporter tout ses produits, qui ne cessent d'être produits dans des quantités toujours plus grandes, créant des risques conséquents de surproduction. Slaviensk dispose d'intéressante capacités en gaz, pétrole, produits miniers et automobiles, mais sa population croissante entraine une consommation alimentaire en explosion. Ainsi, envisager de signer des contrats commerciaux qui permettrait à Slaviensk de vendre ses matières energétiques et au Gorae Man de vendre ses ressources maritimes (poissons par exemple) est à nos yeux un compromis intéressant, bénéfique pour nos économies mutuelles.
Pour poursuivre sur les accords culturels et civils, bien que ce n'est pas notre priorité, nous souhaiterions envisager la construction d'une université slavis au Gorae Man, et une gorémanienne en sol slavis, accompagné pour des voyages facilités, de l'abolition des visas entre nos pays. Un passeport serait donc suffisant pour voyager entre nos nations.
Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
2508
Lee Min-jin s’était montrée attentive et silencieuse durant toute la prise de parole de Sa Majesté impériale. Elle n’avait pris aucune note, mais chaque mot semblait s’être inscrit dans sa mémoire. Quand le silence revint, elle prit la parole à son tour.

— Majesté, je vous remercie pour la confiance que vous manifestez concernant nos futures relations.

Nous acceptons l’ensemble des propositions formulées à ce jour, à savoir : les droits de douane sur les produits slavis seront abaissés de moitié, le droit d’amarrage de même , l’ouverture réciproque de nos espaces aériens est acceptée tout comme l’abolition des visas pour nos citoyens respectifs, et enfin nous saluons la volonté d’implantation croisée de nos universités, qui sera une porte ouverte pour une génération de penseurs biculturels.


Elle ouvrit un dossier devant elle avant de poursuivre :

— À votre demande d’éclaircissements économiques, voici un aperçu synthétique de nos capacités exportables actuelles :

Concernant les produits alimentaires et agricoles dont vous pourriez avoir besoin, nous avons une capacité d'exportation modérée en ce qui concerne le riz, le thé, les algues cultivées ou encore quelques fruits, qui permettront à votre population d'enrichir son alimentation et de répondre à vos besoins grandissants. Et bien sûr, et dans une proportions plus importante, nous pouvons exporter tous types de produits maritimes : poissons, mollusques, crustacés.
Nous disposons également de quelques ressources naturelles comme du bois de haute qualité ou des terres rares. Surtout, notre industrie de plantes médicinales et phytothérapie est en plein essor et peut fournir des solutions d'approvisionnement de qualité pour vos entreprises pharmaceutiques, ou dans le domaine des cosmétiques ou vétérinaires.

En contrepartie, nous sommes intéressés par l'importation de gaz et de pétrole , que nous ne produisons pas, mais que nous pouvons intégrer à un mix énergétique stable. L’importation de véhicules slavis pourrait également répondre à un manque de notre industrie et s'intégrer à notre tissu civil encore peu mécanisé.

Enfin, si vous me le permettez, j’aimerais formuler trois propositions supplémentaires, à examiner selon votre intérêt :

La création d’un fond commun destiné à soutenir les coopératives et PME de nos deux pays souhaitant s’implanter ou collaborer dans l’autre, afin d'appuyer nos accords en cours et faciliter l'accès aux biens, produits et ressources dont nos entreprises peuvent manquer localement.
Afin de compléter l'implantation de nos universités, nous pourrions également accompagner cet accord par l'ouverture d'une maison du Gorae Man au Slaviensk, et réciproquement, afin de pouvoir offrir un accès plus large à nos cultures respectives à nos populations.
Enfin, puisque nous avons à cœur de développer les relations entre nos citoyens, nous pourrions encadrer ces échanges par des accords de coopérations policières et judiciaires.
2417
Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV


Alexeï IV : Toutes vos propositions sont intéressantes. En effet, Slaviensk a quelques lacunes en produits agricoles, même s'il a quelques surplus en céréales et certains fruits, mais dans la globalité nous sommes en déficit dans le domaine. Ce déficit est historique puisque nous dépendons depuis le moyen-âge des produits agricoles étrangers, ce qui avait notamment poussé certains de nos empereurs à envahir de nos voisins qui sont économiquement aux antipodes de nous, des greniers alimentaires.
Slaviensk se fera donc un plaisir d'acheter votre riz et vos ressources halieutiques. Cependant, en ce qui concerne vos terres rares, Slaviensk en produit déjà certaines et importe déjà en quantités suffisantes d'autres, par exemple à nos partenaires everiens. C'est d'ailleurs le même constat en ce qui concerne le bois. Nonobstants, l'importation de produit cosmétiques, vétérinaires et pharmaceutiques peut avoir lieu, et Slaviensk se fera un plaisir d'exporter ses produits gaziers, pétroliers et automobile.
Concernant vos dernières propositions, Slaviensk est prêt à réduire ses taxes sur les PME qui souhaiteraient s'installer dans nos nations communes. Cependant, Slaviensk n'était pas une nation ayant l'habitude d'avoir des dépenses publiques hautes, nous refusons de les subventionner. Slaviensk considère que moins de taxes et de dépense engendre moins de gâchis administratif. Après tout, il est inutile de prendre de l'argent que nous redonnerions, nous préférons donc traduire cette "aide" par une simple baisse des charges sur les entreprises, bien que Slaviensk dispose déjà de taxes faibles au prix bien sûr de dépenses faibles, l'Empire n'étant pas dans une mécanique d'état providence mais d'état libéral.
Ensuite, en ce qui concerne la maison gorémanienne en Slaviensk et inversement, nous acceptons également. Nous pensons que ce serait une bonne façon d'approfondir nos relations diplomatiques comme culturelles, en complétant l'échange d'universités.
En matière judiciaire, Slaviensk est prêt à un partenariat basique, mais pas approfondi. Malgré les espoirs que nous portons dans le partenariat économique avec le Gorae Man, l'éloignement géographique de ce pays nous empêche d'envisager de sérieuses coopération de maintien de l'ordre comme nous en avons avec la Fédération de Maximus, qui malgré son éloignement, a l'avantage d'être un allié à proximité d'autres partenaires majeurs de Slaviensk. Or, comme je l'ai dit précédemment, une coopération de base reste envisageable. Nous entendons par là de débuter des extraditions de prisonniers qui porteraient la nationalité de nos pays respectifs, mais aussi d'envisager un partage de renseignement sur les organisations criminelles susceptibles de nuire à nos deux nations.
Haut de page