[HRP] Comprendre le Makota en 5 minutes

En Résumé :

Sur le plan géographique, le Makota se situe à l'intérieur des terres (c'est un territoire enclavé) de l'Aleucie, plus précisément sur de hauts plateaux bordés de montagnes abruptes et pratiquement infranchissables. Cependant, un fleuve — le Makota — traverse le territoire du Nord au Sud, et sa vallée se situe, peu ou prou, au niveau de la mer. Le pays forme ainsi, en un sens, un vaste couloir naturel, bordé de plateaux élevés et flanqué de hautes montagnes.

Sur le plan démographique et économique, la population est peu nombreuse (six millions d'habitants, ce qui est très faible au regard de la superficie) et relativement homogène. Elle est issue de descendants de colons eurysiens francophones. L’activité principale est l’élevage bovin extensif (ce qui correspond bien à la configuration des plateaux), mais toutes formes d’agriculture sont pratiquées, et le pays est très largement excédentaire sur le plan alimentaire. L’industrie primaire est également significative (mines), tandis que l’industrie secondaire reste faible. Il n’existe aucune industrie de haute technologie, et le secteur tertiaire demeure résiduel. En somme, sur le plan économique, le pays est parfaitement autosuffisant en matière de subsistance, mais dépendant pour les biens technologiques. Sa diplomatie vise donc essentiellement à organiser l'importation de ce qui lui fait défaut (haute technologie, médicaments, électronique, etc.) et l'exportation de ses excédents (viande, cuir, et certaines ressources minières).

Sur le plan culturel et politique, le Makota est une république largement ploutocratique et aristocratique : le pouvoir est exercé avant tout par des magistrats surveillés par un corps de parlementaires partagé entre trois chambres, dont une seule est vraiment représentative au sens démocratique du terme, les deux autres étant fondées respectivement sur la propriété foncière et sur les impôts payés. L’État est clairement réactionnaire (hostile au progressisme et aux politiques sociales), religieux voire bigot (avec une religion d’État, un clergé subventionné et investi de missions régaliennes, notamment dans les domaines médical et scolaire), et résolument capitaliste (absence de droit du travail, respect quasi sacré de la propriété privée).

Sur le plan militaire et géopolitique, le Makota est isolationniste et non impérialiste. Il mène actuellement une réforme de son armée, visant à maintenir un noyau réduit de soldats professionnels adossé à une large réserve citoyenne (modèle du citoyen-soldat). L'État ne possède pas de flotte, ne revendique aucun territoire qu'il ne contrôle déjà et ne cherche pas à diffuser sa doctrine. Sa politique extérieure est donc essentiellement commerciale et limitée au strict nécessaire.
Voir ci-dessous pour la fiche du pays.

Création de pays : Etat du Makota

Généralités :

Nom officiel : République de l'Etat du Makota
Nom courant : Le Makota
Gentilé : Makotan, makotane

Inspirations culturelles : Midwest américain, grands espaces, ruralité américaine, petites villes.
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune

Drapeau :

Devise officielle : Dieu, Liberté, Patrie
Hymne officiel :

Monnaie nationale : Dollars makotan (monnaie métallique)

Capitale : Sainte-Régine

Population : 6 000 000 habitants

Aperçu du pays :

Carte topographique


Carte des comtés


Présentation du pays :


Le Makota est un pays enclavé qui se trouve être une grande plaine flanquée de montagnes à l'Ouest et à l'Est. On y pratique essentiellement l'élevage, et en particulier l'élevage bovin. Cela dit, on trouve également de nombreuses autres activités du secteur primaire comme l'agriculture à grande échelle (champ) et à petite échelle, mais encore, aussi, l'extraction de matières premières (notamment l'or, le charbon et le fer). L'activité secondaire est nettement moins développée bien que l'on trouve tout-de-même de l'industrie lourde grâce à laquelle le pays est globalement autonome en produits de bases et de production. En revanche, on ne trouve, pour ainsi dire, aucune ou presque aucune industrie de haute technologie comme l'électronique, la pharmaceutique ou le spatial.

Avant l'arrivée des colons (avant 1735)
Le Makota doit son nom à la tribu aleucienne qui occupait l’espace. En fort déclin démographique du fait des maladies importées dans le Nouveau Monde, leur présence était déjà discrète, pour ne pas dire résiduelle, au moment où les premiers colons posèrent le pied sur cette terre.

La colonisation (1735 – 1850)
Cette période est celle durant laquelle la quasi-totalité des colons vinrent s’installer au Makota. Il s’agissait d’Eurysiens ayant quitté l’Ancien Monde dans le but de préserver au mieux leur mode de vie, reposant sur le respect strict de la Religion Catholagnaise (bien que, rapidement, l’Église du Makota devînt autocéphale), la défense des libertés individuelles, ainsi que, bien entendu, la recherche de la prospérité par l’acquisition de terres qui, moyennant défrichage, permettaient de se constituer un domaine sans ou presque sans apport initial.

Les premiers colons, ceux que l’on nomme les Fondateurs, arrivèrent sur les hauts plateaux en 1735 et établirent sur le Plateau Méridional (voir la carte topographique) un premier village d’où devait débuter la colonisation du Makota. Moins de dix ans plus tard, en 1744, un groupe de colons vint s’établir dans la vallée centrale et, sous l’impulsion d’une poignée de moniales, fonda la ville de Sainte-Régine, qui prit ce nom en raison du couvent autour duquel elle fut bâtie, dédié à la sainte. Du reste, le couvent existe toujours et est encore en activité.

Par la suite, la conquête du reste du Makota fut plus longue. Il y eut quelques escarmouches avec les natifs, qui cependant n’opposèrent qu’une faible résistance du fait de leurs effectifs réduits à presque rien, comme nous l’avons dit, à cause des maladies de l’Ancien Monde qui les avaient presque éradiqués. En 1780, la vallée du Makota était totalement sous le contrôle des colons, qui y installèrent une activité maraîchère modeste mais vivrière. En 1810, ce fut au tour du Plateau Occidental de recevoir ses premiers colons, lesquels établirent le Fort Irreville qui, bien qu’étant d’abord un ouvrage militaire, se mua rapidement en une ville (une fois les Aleuciens éliminés), où ne tardèrent pas à apparaître les premières foires bovines, autour desquelles le vacherisme et ses ranchs commencèrent à s’organiser (apparition des cowboys, que l’on appelle vachers au Makota).

En 1840, le Plateau Oriental fut conquis, et avec lui disparurent les derniers membres de la tribu des Makota. Ranch-le-Grand fut alors fondé. Pour la première fois, tout fut fait par les vachers : conquête, élimination des natifs, cadastrage des terres, répartition des lots. Dorénavant, ce sont les vachers qui font la loi. En 1850, des représentants de Fondation, Sainte-Régine, Fort-Irreville et Ranch-le-Grand se rassemblèrent au couvent de Sainte-Régine et déclarèrent ensemble la fondation de l’État. On en acta les principes, les frontières, et surtout — sous la pression des grands propriétaires et de leurs vachers en armes — on déclara qu’il y avait suffisamment de colons et l’on interdit toute nouvelle installation. L’État comptait alors moins de 100 000 habitants. L’ensemble des actuels Makotans descend, pour l’essentiel, de cette population.

L'Isolation (1850 – 2005)
Bien que cela ne soit pas contenu dans la Constitution de l’État, l’isolation presque totale ne tarda pas à devenir la règle absolue, observée durant plus d’un siècle et demi. Quelques échanges commerciaux discrets se firent encore çà et là aux frontières, mais, comme on refusait l’entrée à quiconque — sous peine de mort — on en vint à penser que l’on ne voulait pas entretenir de relations avec l’extérieur (alors qu’en vérité, il s’agissait uniquement de conserver jalousement les terres aux grands éleveurs et à quelques petits cultivateurs soigneusement choisis).

Cependant, cela n’empêcha pas l’industrie minière de s’installer et même de prospérer, rapidement rejointe par une industrie de transformation. Les deux parvinrent tant bien que mal à se maintenir à jour sur le plan de la productivité (en réalité, elles accusaient toujours plusieurs décennies de retard). L’agriculture put même profiter de la mécanisation, bien que, là encore, un retard technologique considérable demeurât.

L'Ouverture raisonnée (2005 — à nos jours)
En 2005, il fut décidé par les trois chambres, avec l’accord des magistrats, que le pays devait se moderniser plus franchement, mais toujours dans le respect des traditions. Depuis, il est permis de recevoir des ambassades, d’accorder des visas de séjour (temporaires ou précaires) et de laisser sortir ses citoyens (et de commercer) . Cela dit, le mode de vie oscille toujours globalement entre le XIXᵉ siècle et le début du XXᵉ siècle. En effet, les vêtements, coutumes, mœurs et habitudes évoluent très lentement, et les Makotans considèrent l’ouverture comme une nécessité, mais en appréhendent ses conséquences.
Mentalité de la population :

Inutile d'y aller par quatre chemins : Le Makota ainsi que sa population est réactionnaire, intolérant, bigot, jalousement attaché à la propriété privée mais en même temps il est aussi défenseur de la famille, de l'autonomie de ses citoyens et de la liberté individuelle (dans le respect des traditions). Pour le dire clairement : il s'agit d'un état redneck et qui s'assume comme tel.
Place de la religion dans l'État et la société :


La religion est centrale. L'état est catholique (enfin, il a son propre catholicisme autocéphale), il n'y a pas de séparation entre l'état et l'eglise, aussi le clergé est salarié. Par ailleurs, l'hérésie, l'imoralité publique et le blasphéme sont sévérérement réprimés (avec l'accord du peuple et au besoin son assistance). Les sheriffs et les prêtres sont d'ailleurs souvent dépassés par le peuple et la loi a bien du mal à ne pas être outrepassée par une population exaltée. Il y a encore des cas de sorcellerie présentés aux juges et les minorités de toutes sortes (surtout religieuses, politiques et sexuelles mais non exclusivement) peuvent faire l'objet d'une justice populaire pour ainsi dire expéditive et spontanée.

Politique et institutions :

Institutions politiques :
Le Makota est une démocratie intégrale dans laquelle dominent des magistrats élus sur des chambres (trois chambres). Les processus électoraux ne sont pas simples à expliquer, retenons seulement qu'il existe des magistratures en nombre variable et trois chambres triénales et que chaque année on vote pour la constitution d'une chambre et l'élection d'un magistrat (ou de plusieurs, certains magistratures, comme les juges ou les procureurs, sont collégiales). Grosso modo, ce n'est assurément pas une démocratie parlementaire, c'est plutot une sorte de régime de dictateurs à compétences différenciées sous le contrôle de chambres qui ne sont pas décisionnaires dans les faits (elles ne font que surveiller et au besoin censurer).
Principaux personnages :
Jean Irreville (Gouverneur de l'Etat)
Gouverneur depuis plus quatre mandats (donc plus de quarante ans puisqu'il s'agit de mandats décennaux), il succède à son père à ce même siège et à son grand père avant lui. C'est, sans surprise, un grand propriétaire terrien. C'est un homme calme, fatigué, tempérant et qui cherche à éviter les confits entre ses administrés (on parle ici des grands fermiers, naturellement). Par ailleurs, c'est le chef du Parti Agrarien.
Jacques Veque (Maire de Sainte-Régine)
Principal représentant de l'opposition et membre de la chambre censitaire (reposant sur un cens établi sur l'impôt payé), il défend la politique industrielle contre la politique agraire. Son parti est appelé le Parti Productiviste.

Politique internationale :
Le Makota n'a d'autres intérêts internationaux que de chercher à vendre sa viande, ses peaux, son cuir et quelques matières premières industrielles et de s'assurer de disposer de fournisseurs de produits de haute technologie ou exigeant des savoir-faire complexes qui lui font défaut. Pour le reste, il est totalement isolationniste, n'a aucune revendication territoriale ni aucun ressentiment pour aucune autre nation (aucune amitié non plus, à priori). L'armée du Makota est exclusivement une armée de terre assistée d'un peu d'aviation (et, évidemment, aucune marine puisque le pays est enclavé).

Principales legislations de la République de l'état du Makota

Législation d'identité et âge

Majorité civile : 21 ans.
Majorité judiciaire : 16 ans.
Majorité sexuelle et âge de mariage : 16 ans pour les hommes, 14 ans pour les femmes.
Service militaire : Non.
Droit de nationalité : Droit du sang et droit administratif (processus complexe, accessible qu'aux gens aux savoir-faire rares et recherchées )
Laïcité : Aucune laïcité, le clergé est organique, l'idée d'une séparation entre l'Eglise et l'Etat ne fait aucun sens pour les Makotans.

Droits fondamentaux

Liberté d'expression : Garantie partiellement, cependant les paroles injurieuses, blasphématoires, diffamatoires ou indécentes sont de facto interdites.
Liberté de culte : Aucune, un seul culte public est légal, les autres cultes ne doivent pas se faire publiquement, tout le monde est présumé de la religion d'Etat.
Liberté de rassemblement : Garantie.
Liberté d'association : Garantie.
Droit de grève : Interdit, si un employé est mécontent de son travail il peut renégocier son contrat ou démissionné mais il ne lui ai pas permis de nuire à qui que ce soit.
Droit d'entreprendre : Garanti , la liberté d'entreprendre est totale.
Droits des femmes : Non Garanti. Les femmes sont de perpétuelles mineures, elles sont soumises à leur père puis leur mari, elles n'ont pas le droit de vote, pas le droit de conduire, pas le droit d'avoir un compte en banque, et leur signature n'a pas vraiment de valeur (en contre partie, elles sont beaucoup moins susceptibles d'êtres condamnées et la peine de mort est rarement appliquée aux femmes).Il est permis de battre sa femme mais sans excès.
Droits des enfants : Non Garanti les enfants sont dans la soumission totale de leur père. Les châtiments corporels sont banals et encouragés. Les enfants filent droit.
Droits des animaux : Non Garanti.Les animaux sont des biens meubles.
Droit d'héritage : Garanti, totalement libre, les parts réservataires ne sont pas contraignantes mais s'appliquent à défaut de testament.
Double nationalité : Illégale.
Esclavage : Illégale. Il n'y a jamais eu d'esclaves au Makota.

Législations morales et civils :

Divorce : Illégale.
Relation sexuelle hors-majorité sexuelle : Illégale.
Relation sexuelle hors-mariage : Interdit.
Relation extra-conjugale : Illégale.
Relation et mariage consanguin : Illégale.
Polygamie : Illégale.
Contraception : Illégale
Adoption : Autorisé.
Avortement : Illégale, c'est un crime.
Euthanasie : Illégale, c'est un crime.
Homosexualité : Illégale, c'est un crime.
Mariage homosexuel : Illégale, c'est un crime.
Adoption homosexuelle : Illégale, c'est un crime.
Transgenrisme : Illégale, c'est classé dans les dérangements mentaux (parfois c'est un crime).
Prostitution : légale. Toutefois, c'est interdit en dehors des bordels (à l'exception de la courtisanerie qui est tolérée)
Pornographie : Illégale.
Sectarisme : Illégale, un seul culte est légal

Législations sur la sécurité :

Possession d'arme à feu : Garantie .
Port d'arme à feu : Garantie dès 12 ans.
Défense personnelle du domicile : Garantie .
Défense personnelle de ses biens : Garantie .
Défense personnelle de son corps : Garantie .
Espionnage domestique : Illégale. Sauf services secrets et de manière illégale, il n'est pas permis de voir ce qui se passe chez les gens.
Châtiments corporels non létaux : Autorisé. Selon les comtés, cela peut être légal. On peut surtout au bitume et aux plumes, mais on peut parfois aussi couper des membres ou donner des coups de bâton.
Torture : Autorisé. Selon les comtés, cela peut être légal une fois jugée de la culpabilité de l'inculpé (jamais avant).
Peine capitale : Garantie. Au Makota, les criminels sont exécutés, ils sont généralement pendus.

Législations supplémentaires :

Clonage : Illégale, c'est un crime.
Recherche génétique : Autorisé. Difficilement réalisable vu le développement médiocre de l'industrie du pays.
Organismes génétiquement modifiés : Illégaux , c'est un crime.
Jeux de hasards : légal mais uniquement dans les casinos et les bordels, interdit aux femmes et aux enfants.
Consommation d'alcool : légale.
Consommation de tabac : légale.
Consommation de Cannabis : Illégale, c'est un stupéfiant comme les autres.
Consommation de stupéfiants : Illégale.
La théorie du Darwinisme à l'Ecole : Enseigné inégalement, bien que permise, de fait les ligues de vertu empêchent son enseignement.
La théorie du genre à l'Ecole : Non enseignée, bien que permise, de fait les ligues de vertu empêchent son enseignement.
Les théories socialistes, communistes et collectivistes : Non Enseignées , bien que permises, de fait les ligues de vertu empêchent son enseignement.
Instruction sexuelle : Non Enseignée , considérée comme pornographique.
Engrais et pesticide dans l'agriculture : Autorisé.
Additifs alimentaires dans les aliments : Illégale, le Makota tiens à la qualité de ses produits.

🌐 Culture funéraire à travers le monde


⚰️ Cérémonies Funéraires :

➥ Méthodes funéraires pratiquées selon la quantité d'individus attestée de 1900 à aujourd'hui (en %)

Une cérémonie/méthode funéraire est un rite qui implique le traitement VOLONTAIRE du corps d'un défunt.

• ❌ Aucune/Abandon du défunt : 0%
• 🔥 Crémation : 0%
• 🪦 Inhumation terrestre : + de 99,99%
• 💧 Inhumation aquatique : 0%
• 🦅 Exposition des restes : - de 0,01% (certains condamnés à mort avec exposition permanente du corps)
• 🌱 Humusation/Terramation : 0%
• 🧊 Promession/Cryomation : 0%
• Autre (précisez) : Fabrication des reliques (pour les saints) - de 0,01%

❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs méthodes funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.

➤ Existent-ils des coutumes et pratiques visant à altérer les restes du défunt ou sa sépulture ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : excarnation, embaumement, disposition du corps, dépôt d'objets, etc.)

[justify]Les corps doivent être nettoyés et habillés pour être ensuite mis en terre. Seuls les saints voient leurs os réduis en reliques pour servir au culte. Ce qui arrive rarement plus d'une fois par génération. Toutes les pratiques de préparation ou d'altération des corps sont celles de la doctrine catholagnaise propre au Makota.
➤ Existent-ils d'autres coutumes et pratiques spécifiques accompagnant ces cérémonies funéraires ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : rituels, chants, danses, prières, etc.)

Tous ceux qui on le droit à des sépultures chrétiennes sont enterrés selon le rite catholagnais ancien via une messe de Requiem en latin et qui s'achève jusqu'aux prières au cimetière.

➤ Des méthodes, coutumes et pratiques funéraires sont-elles réservées à des cas précis ? Si oui, lesquelles ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.)

Comme on l'a déja précisés, les saints voient leurs os séparés et coupés en petits morceaux pour confectionner des reliquaires, lesquels permettent de mieux transmettre la Grace de Dieu. Sinon, les excommuniés sont exclus de sépulture ecclésiastiques, donc ils n'ont pas le droit à la messe ou accès à la terre sacrée des cimetières, mais une tombe doit cependant leur être faite sur un terrain privé et cette tombe est inviolable dans tout les cas de figures. Les suicidés avérés, les pécheurs publics (invertis notoires, incestueux, concubinaires, etc) , mais aussi certaines professions comme les prostituées ou les comédiens si ils ne sont pas repentants et réconciliés, ainsi que les hérétiques notoires (protestants, juifs ou autres) et excommuniés divers (tueurs de clercs, violeurs de nonnes, etc), sont privés de sépulture chrétienne.
➤ Des méthodes funéraires ont-elles disparu ou commencé à disparaître entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.)

Non

🏛️ Infrastructures Funéraires :

➥ Types de dépôts funéraires selon la quantité d'individus déposés de 1900 à aujourd'hui (en %)

Un dépôt funéraire (sépulture/tombe) est un lieu où des restes humains ont été VOLONTAIREMENT déposés.
⚠️ Sépulture primaire/ Sépulture secondaire : les sépultures primaires demeurent non altérées ou non volontairement altérées par des voies anthropiques après leur dépôt initial tandis que les sépultures secondaires ont été altérées volontairement par des voies anthropiques, par des voies humaines, une seconde fois après leur dépôt initial.

• ❌ Aucune/Abandon du défunt : - de 0,01% (certains gibets et leurs alentours immédiats)
• ♻️ Réemploi des restes (réef artificiel, décoration, terreau) : 0%
• 🦅 Terrain d'exposition (tour du silence, inhumation céleste, sépulture aérienne) : 0%
• 🪦 Terrain d'inhumation terrestre aménagé (cimetière urbain ou rural) : + de 78%
• 💧 Terrain d'inhumation aquatique aménagé (caveau ou cimetière sous-marin) : 0%
• 🏞️ Terrain d'inhumation sauvage (cimetière sauvage, dans la nature) : - de 2%
• 🚮 Dépôt commun ou collectif grossier (fosse commune, charnier) : 0%
• 🏛️ Dépôt commun ou collectif primaire (tombeau familial, mausolée) : 20%
• ⛏️ Dépôt commun ou collectif secondaire (ossuaire, dépôt nomade) : 0%
• 👑 Sépulture individuelle ou commune/collective monumentale (tombe princière, tumulus, pyramide) : 0%
• ⚱️ Zone close de dépôt des restes (colombarium, cavurne, urne) : 0%
• 🥀 Zone particulière de dépôt des restes à l'air libre (jardin du souvenir) : 0%
• 🌊 Dispersion des restes (mer, vent) : 0%
• Autre (précisez) :

Il est préférable que vous remplaciez les exemples ici donnés entre parenthèses par des exemples ayant cours dans votre pays.
❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs types de dépôts funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.

➤ Sur quel(s) financement(s) se reposent ces différents types de dépôts/infrastructures funéraires ? (Ex : État, collectivités locales, organisations religieuses, privées, etc.)

Tout ce qui a regarde les morts est du ressort de l'Eglise, mais les particuliers doivent payer tout ce qui ne concerne pas le minimum (carré des indigents).

➤ Des types de dépôts sont-ils réservés à des cas précis ? Si oui, lesquels ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.)

Les saints sont transformés en relique et certains criminels qui sont frappés d'exécution avec exposition perpétuelle sont abandonnés. Outre cela, tout le monde est enterré.

➤ Des types de dépôts ont-ils disparu ou commencé à disparaître des habitudes funéraires entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ? Si oui, lesquels ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.)

Non

⚖️ Législation Funéraire :

➤ Existe-t-il au moins un code funéraire ? OUI
➤ Si oui, à quelle échelle s’applique ce ou ces code(s) ? (Nationale, fédérale, communale, autres.) National
➤ Que contient ou contiennent ce(s) code(s) ? (Gestion des cimetières, règlements sur la crémation, etc.) Il s'agit de règlements ecclésiastiques relatifs à tout ce qui regarde la mort.
➤ Existe-t-il d’autres législations spécifiques ? (Traitements post-mortem, transport des corps, etc.) Oui, tout cela est très encadré, les morts sont sacrés.
➤ L'activité d'opérateur funéraire est-elle encadrée (même dans un cadre privé) et si oui, dans quelles conditions ? (Si nécessaire, conditions d'obtention d'une autorisation de pratiquer.) Strictement réservé au clergé et à ses suppléants (les charitons)

💀 Statistiques globales et décès particuliers :

➤ Décès à l'étranger (en %) : Moins de 1%
➤ Règles pour rapatrier un corps : OUI, le cercueil doit être scellé et signalé. Le descellé implique la présence d'un clerc.
➤ Décès inexpliqués (en %) : (Selon la capacité de la science dans votre pays.) Donnée inexistante (sans doute élevé)
➤ Procédures spéciales pour les cas de disparitions ou décès inexpliqués : OUI, autopsie et enquête si le procureur du Comté le crois utile.

➥ Établissez une liste des dix principales causes de décès des dix dernières années dans votre pays :

Afin de vous guider, voici les 10 principales causes de mortalité dans le monde selon l'OMS.

• 1ère :Maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC).
• 2e : Cancers (poumon, foie, estomac, sein, col de l’utérus).
• 3e : Accidents de la route et du travail (usines, mines, ranchs, alcool au volant).
• 4e : Violence politique et criminelle (attentats, répression, règlements de comptes).
• 5e : Diabète et complications métaboliques.
• 6e : Alcoolisme et cirrhoses.
• 7e : Suicides ou suspicion de suicide .
• 8e : Complications obstétricales et mortalité maternelle.
• 9e : Maladies chroniques respiratoires
• 10e Maladies infantiles et carences (mortalité néonatale, malnutrition, diarrhées virales)

➥ Taux bruts de mortalité (en ‰ - pour mille) pour les années suivantes : 14 ‰

Rapport entre le nombre annuel de décès et la population totale moyenne sur une période et dans un territoire donné.

Afin de vous guider, voici le classement des États et territoires du monde par taux de mortalité en ‰ selon le World Population Prospects.

• 2010 : 18 ‰
• 2000 : 22 ‰
• 1990 : 24 ‰
• 1980 : 24 ‰
• 1970 : 26 ‰
• 1960 : 28 ‰
• 1950 : 28 ‰

🪦 Monuments Funéraires Remarquables :

Accompagner les présentations de monuments funéraires d'une photographie ou illustration pourrait être la bienvenue.

➤ Cimetière(s) célèbre(s) : Il n'y a pas de cimetière particulièrement célèbre.
➤ Monument(s) commémoratif(s) célèbre(s) : (Ex : statues, plaques commémoratives, etc.) Trop nombreux pour être cités.
➤ Architecture funéraire remarquable : (Ex : mausolées, tombeaux célèbres, etc.) Fréquents et communs dans l'Etat de Makota

Cette architecture funéraire remarquable peut aussi bien être une construction récente ou ancienne, un ensemble commun/collectif ou une sépulture individuelle.

🚻 Perspectives Anthropologiques :

➤ Quel(s) rôle(s) culturel(s) les funérailles jouent-elles dans les diverses traditions funéraires et pour les groupes qui les pratiquent ? (Ex : impact sur la société, importance rituelle, relation avec le divin/ avec la nature, conservation de la mémoire, etc.)

Cela permet au défunt de reposer en paix. C'est un acte essentiellement religieux.

➤ Quelle place tient actuellement la mort dans la représentation artistique ?

Elle est fréquente. Les memento mori sont très courants dans l'art makotan, surtout religieux.

Un bref historique de cette place de la mort dans la représentation artistique peut aider à faire comprendre la situation actuelle.

La mort est considéré comme un passage important et l'a toujours été. Quand un homme mort, il entre en jugement et Dieu l'acceptera au Paradis (rarissime), le fera entrer au Purgatoire (moins rare) ou descendre en Enfer (le cas le plus fréquent). Cette conscience du jugement qui vient est un élément important de la culture et de la spiritualité makotane.
🔮 Futur des Funérailles :

➤ Les rites et pratiques funéraires de votre pays connaissent-elles des évolutions récentes ? Si oui, lesquelles ? Sont-elles issues d'influences spécifiques ou globales ? (Ex : mondialisation, influence culturelle particulière, etc.) Non
➤ Quelle place l'innovation technologique joue-t-elle actuellement sur la culture funéraire ? Aucune (même si les tractopelles aident pour les excavations)
➤ Existent-ils des discussions éthiques en cours concernant le statut du défunt au sein de la société ? (Ex : questions liées à la conservation des restes, disposition des organes, clonage post-mortem, etc.) Non, mais les médecins sont régulièrement ennoyés pour leurs dissections d'apprentissage, que l'Eglise interdit et qu'il faut souvent aller faire à l'étranger.
➤ Plus généralement, existent-ils des discussions visant à reconsidérer l’approche de la société sur la mort ? (Ex : euthanasie, etc.) Non
➤ Enfin, existent-ils des tendances funéraires émergentes et quelles sont-elles ? (Ex : nouveaux rites funéraires, pratiques alternatives, etc.)[/justify] Non