24/09/2017
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Activités étrangères en Valésie

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Activités étrangères en Valésie.

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Valésie. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Valésie, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Le golfe se recouvre d'un épais brouillard bleu ...

mer bleue

... on n'y voit pas à un bras tendu.
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DÉCLARATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat

À l’attention des États partenaires et observateurs internationaux,

La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.

Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.

Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.

Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).

Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.

Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.

Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.

Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.

Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.

Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
  • Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
  • Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
  • Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.

Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.



1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS


Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :

1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.

2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
  • Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
  • Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)

Ce qui a déjà été fait :
  • Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
  • Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
  • Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
  • Construction de logements publics pour l’insertion



2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ


La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.

Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
  • Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
  • Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
  • Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président



3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE


La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :

  • Conseiller les réformes en cours
  • Identifier les faiblesses structurelles
  • Offrir un appui économique temporaire
  • Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens

Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.

La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.




Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)


<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.

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RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
Empereur-Président des Républiques - Palais de l'Union

Discours de l’Empereur-Président
Le 16 mai 2017 - 20h00




Citoyens et Citoyennes de la République des Trois Nations, amis et partenaires au-delà de nos frontières, je m’adresse aujourd’hui à vous en ce jour grave où la paix, une fois n'est pas coutume, est menacée par la violence aveugle et l’instabilité politique qui rongent le Mandrarika. J’ai toujours estimé qu’il n’y avait rien de plus précieux que la stabilité et l’unité paisible des nations, car elles seules permettent aux peuples de bâtir leur avenir sans craindre la destruction et la soumission. Or, aujourd’hui, c’est précisément cette stabilité qui vacille, et notre conscience, comme notre responsabilité, nous interdisent donc, de demeurer inactifs.

En effet, chacun d’entre vous a pu constater, ou apprendre, que les forces claniques combattantes, profitant de la guerre civile qui sévit sur le territoire Mandrarika, se sont aventurées au-delà de leurs zones de combat et ont franchi la frontière de la Vice-Royauté de Mandrarikanius. Cette intrusion, d’une gravité extrême, n’a pas seulement violé une frontière ; elle a mis en péril la sécurité de nos populations, elle a défié l’autorité légitime d’un gouvernement, et elle a démontré que ces bandes armées, si elles ne sont pas stoppées, ne se contenteront pas de déchirer leur propre pays, mais chercheront à exporter leur chaos.

Nos forces, présentes en défense sur le territoire de Mandrarikanius, ont vaillamment tenu la ligne et ont repoussé cette attaque. Mais au-delà de la victoire tactique, il est apparu avec une clarté absolue que cette menace ne disparaîtra pas d’elle-même. Si nous nous contentons d’attendre, d’espérer que la frontière tiendra, alors tôt ou tard, d’autres infiltrations auront lieu, plus brutales encore, plus nombreuses, et les victimes se compteront par centaines. C’est pourquoi la République des Trois Nations, fidèle à ses engagements, fidèle à son rôle de nation de la composante Afaréenne, a décidé de ne pas attendre la prochaine attaque. Nous avons décidé d’agir, et d’agir avec la fermeté que commande l’urgence, mais aussi avec la responsabilité que commande la justice.

Aujourd’hui, j’annonce le déploiement d’une force de quatre mille hommes. Quatre mille de nos soldats, disciplinés, expérimentés, prêts à défendre non pas un rêve de conquête, mais une exigence de sécurité. Cette force sera conduite par le colonel Denouma, dont l’expérience de terrain et le sens tactique ont déjà fait leurs preuves, et elle sera secondée par le lieutenant Estono, jeune officier au courage reconnu, qui incarne la vigueur de nos nouvelles générations militaires. Ces hommes ne partent pas dans l’ombre, ils partent avec des objectifs clairs, strictement définis et absolument limités. Leur mission n’est pas d’envahir, leur mission n’est pas d’occuper, leur mission n’est pas d’annexer. Leur mission est d’avancer seulement de quelques kilomètres au-delà de la frontière, de déloger les forces claniques combattantes de leur position actuelle, et de garantir que ces bandes armées ne puissent plus frapper la Vice-Royauté de Mandrarikanius. Voilà tout l’objectif. Il n’y en a pas d’autre, et il n’y en aura pas.

Les moyens déployés pour cette opération sont proportionnés, précis, et adaptés à la mission. Les soldats partiront avec un soutien d’artillerie légère, composé notamment de mortiers, et ils seront couverts par des mitrailleuses installées de manière à protéger efficacement nos lignes. Ce dispositif n’a pas pour but d’écraser sans distinction, mais au contraire de permettre un combat rapide, contrôlé et efficace contre les seules forces ennemies. L’infanterie avancera avec prudence, par étapes, toujours encadrée par des ordres clairs et un commandement attentif. Les populations civiles ne doivent en aucun cas craindre notre présence, car je l’affirme sans détour : aucun massacre, aucune exaction, aucun abus ne sera toléré. J’ai donné des ordres clairs et répétés à ce sujet : quiconque se rendra coupable d’une telle action sera traduit en justice, sanctionné, et déshonoré. L’armée des Trois Nations est une armée d’honneur, et elle ne se salira pas les mains par des crimes qui trahiraient ses valeurs.

Je tiens aussi à préciser que cette offensive sera brève. Nous ne parlons pas de mois ou d’années, nous ne parlons pas d’une occupation prolongée, nous parlons de quelques semaines. Le temps d’avancer, le temps de repousser l’ennemi, le temps d’assurer que la frontière soit stable et sûre, et le temps de permettre au gouvernement central du Mandrarika de reprendre l’initiative sur son propre territoire. Car c’est bien cela le sens de notre action : non pas substituer notre autorité à celle d’autrui, mais au contraire renforcer la souveraineté du gouvernement mandrarika, afin qu’il puisse exercer pleinement son autorité et mettre fin, enfin, à la guerre civile qui l’affaiblit.

Mais je ne me fais pas d’illusion. Je sais que ce combat, même juste, ne peut être mené seul. C’est pourquoi, en ce jour, je lance un appel solennel à la communauté internationale. Je demande aux nations sœurs d’Afarée, qui connaissent les plaies que causent les divisions claniques, de se tenir à nos côtés. Je demande à l’État de Fortuna, partenaire historique et voisin de longue date, d’apporter son concours à notre effort. Je tends la main à tous les États qui veulent la paix et refusent le règne des bandes armées. Votre soutien peut être militaire, si tel est votre choix, mais il peut aussi être logistique, humanitaire, diplomatique. Chaque geste comptera, chaque voix comptera, car ce combat n’est pas seulement celui de la République des Trois Nations, il est celui de la stabilité régionale et du droit des peuples à vivre libres et en sécurité.

Je le dis clairement : aucune arme de destruction massive ne sera jamais utilisée. Aucune frappe indiscriminée ne sera permise. Ce que nous menons, ce n’est pas une guerre de conquête, c’est une opération ciblée, limitée dans le temps, limitée dans l’espace, et strictement définie dans ses objectifs. Nous avançons de quelques kilomètres, pas davantage. Nous frappons l’ennemi, pas la population. Nous aidons un gouvernement frère, et non pas nous imposons notre autorité. Nous partons pour une mission courte, et nous rentrerons sitôt qu’elle sera accomplie.

Je veux enfin m’adresser à nos soldats. Vous partez avec le poids de la responsabilité, mais aussi avec l’honneur de représenter toute une Nation, que dis-je, toute les populations de Trois Nation ! Derrière vous, ce sont des millions de citoyens qui vous soutiennent, qui croient en vous et qui savent que vous saurez être dignes ! Devant vous, ce sont des populations civiles qui ont besoin d’être protégées et libérées de la menace clanique ! Soyez fermes, soyez justes, soyez exemplaires !

Que chacun comprenne : nous n’agissons pas par orgueil, mais par nécessité. Nous n’agissons pas pour dominer, mais pour protéger. Nous n’agissons pas seuls, mais avec l’espoir que la communauté internationale se tiendra à nos côtés. Que notre action soit brève, juste et décisive, et qu’elle ouvre la voie à un Mandrarika pacifié, uni et souverain.

Je vous remercie.

Vive la République.
Vive les Trois Nations.
Vive l’Égalité.
Vive les citoyens.



Document publié sous l'autorité du Bureau du Sénat.
Palais de l’Union, Utovie, République de Koltaris, République des Trois Nations.

<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.
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