Activités étrangères en Azzymérie
Posté le : 12 juin 2025 à 13:22:22
396
Posté le : 13 juin 2025 à 19:46:11
10554
À l’aube du Ve siècle avant l’Ère commune, Magnus n’était encore, aux yeux des puissantes villes maritimes, qu’une ville cultiveuse, âprement repliée dans le desert et sur les hauts plateaux stérils du sud, à la limite des terres elles-mêmes improductives. Établie entre les crêtes arides et des colines, Magnus était tombée hors des grands flux de richesse et d’esprit du nord. Il n’en demeurait pas moins un territoire étendu et disputé, divisé en bourgades fortifiées et entre les mains de lignées guerrières obstinément indépendantes. La ville même, sans port, sans accès aux routes maritimes, cultivait un extraordinaire caractère depuis cette époque : rude, loin repliée, résolue à vivre hors du jeu diplomatique des cités némédiennes, Magnus.
Au Ve siècle de notre ère, toutes les cités du nord étaient engagées dans une guerre de communautés contre des communautés. Les anciennes solidarités tribales éclatées sous la pression démographique, les conflits pour la domination des itinéraires du sel, du fer, de l’eau se succédèrent. Magnus ne rentra pas dans l’Histoire en tant qu’interlocuteur politique, mais en tant que belligérant forcené. Dès -370, elle entra dans une suite de campagnes meurtrières contre ses voisines du sud, Carlythos et surtout Olythos, deux puissances anciennes d’un prestigieux antique, désarticulées par les querelles intérieures. Les sources d’Ephedra rapportent que Magnus saccage plusieurs sanctuaires ruraux sous de violentes conditions. La manière dont elle fait la guerre est fondée sur la rapidité de l’enchaînement des raids, l’incendie systématique des réserves, la mise à mort des porteurs du blason. Les autres cités, encore indifférentes aux conflits de voisinage, commencent à s’inquiéter de l’extension brutale de l’autorité magnénienne sur les cols du sud-némédien.
Toutefois, la guerre menée par Magnus pour étendre son territoire s’avéra à double tranchant. En effet, la menace que représentait Carlythos déclencha une réaction militaire concertée, mobilisant un ensemble de villes qui apportèrent leur soutien à la cité menacée, à l’instar de Myrida, Korion et Phaidonia. Au cours de la bataille du plateau de Koressos, dans les années –321, la cité subit un revers majeur, malgré une victoire tactique au prix d’une part importante de son contingent vétéran. S’ensuivit une guerre d’attrition, avec des caravanes interceptées, des voies d’approvisionnement coupées, et, à court terme, l’incapacité pour Magnus à soutenir une guerre longue sur plusieurs fronts qui vit le soulèvement de plusieurs personne. La grande famine de –307 toucha les zones rurales de la magnénie, qui virent une partie de leur population migrer vers les zones boisées et certains clans montagnards se révolter contre Magnus.
Dans ce contexte de fatigue générale, non seulement pour Magnus, mais à l’échelle de l’ensemble des cités némédiennes, s’affirma l’autorité d'Alexion roi de la cité d’Épidion. Pour cela, étant fort d’un ancien prestige religieux, il proposa à compter de -287 une série de consultations sacralisées avec les représentants des cités encore debout. Le but était simple : mettre fin aux guerres communautaires, qui étaient à la fois la cause de l’épuisement des ressources vives du continent et l’obstacle aux projets de prospérité partagée. D’où l’idée d’instituer un espace commun sacralisé, c’est-à-dire une Ligue dans laquelle chaque cité conserverait son autonomie interne mais serait amenée à faire, indépendamment de son pouvoir propre, selon les règles du droit commun qui vaudrait pour toutes, l’arbitrage mutuel des affaires communes : guerre, justice et diplomatie.
C’était là le moment du choix pour Magnus. Bien qu’elle soit convaincue de l’inutilité d’un engagement extérieur, la cité a compris, lorsque sa situation commençait à connaître des pertes militaires et lorsque ses forces de travail commençaient à fléchir, que le repli vers l’isolement ne pouvait qu’accélérer son effondrement.
Les pourparlers furent d’une durée assez longue. En –279, se voyant contraint par le jeu de ses clans marchands, par la ruine de ses sanctuaires, par la peur d’un soulèvement campagnard, Magnus signa son entrée officielle dans la Ligue némédienne, rejoignant ainsi (Epidion, Korion, Myrida, Olythos, Ephedra, Naucratis, Erephos, Argéos, Phaidonia, Myrrhene, Helike, Thyrène, Carlythos).
Son insertion fut abordée avec réserve. Les autres membres de la Ligue prenaient à cet égard Magnus pour une cité peu fiable, encore trop jeune dans l’art de la diplomatie, ankylosée par le réflexe guerrier. Néanmoins sa position au carrefour des cols sudiques desertique en faisait un allié précieux pour défendre les confins. En retour, Magnus obtint la possibilité de se reconstruire, une exemption d’une partie de sa contribution militaire pour les dix années suivantes, et un siège mineur au conseil des affaires communes.
Ainsi s’achève cette période. Magnus est devenue une cité fédérée, positive mais stabilisée, redevable à la structure sacrée d’Alexion d’un avenir équilibré. Ce balbutiement s’emballe alors dans un long processus de mise en réseaux, de transformations sociales, et de redéfinition identitaire. Elle ne s’isole plus, mais s’inventorie dans un devenir collectif : celui d’une Némédie commune.
À partir du IIe siècle avant notre ère, la ville de Magnus connut donc, comme l’ensemble des cités de ligue, une rapide transformation. Magnus se transforma en un point de transit essentiel pour les flux de matières sud-nord : pierres précieuses venues des profondeurs internes, résines et bois précieux des petites forêts méridionales dans le desert, mais aussi bestiaux rustiques provenant des plateaux. Mais aussi un artisanat de haut niveau s’y développa autour du cuir, de la ferraille, des teintures végétales. Des écoles de médecine forestière et cosmologie montagnarde s’y établirent et des poètes y naquirent, vantant la dureté noble des saisons magnéniennes.
Elle n’eut pas de cesse, à l’emportement de son tempérament, de rivaliser avec les riches villes de la mer intérieure. On parlait d’une “Magnus la rude, mais riche”. Entre ainsi, vers –150, des familles de commerçants montèrent en dynasties locales, commanditaires de constructions monumentales. Le poids de Magnus s’ augmenta dans les affaires communes.
De cette prospérité nouvelle aux Magnéniens devrait leur venir à un moment donné un mauvais souvenir : celle de la ville indomptée, de la ville intérieure, de la ville du repli. Certes, la Ligue pacifie et enrichit, mais elle impose négociation, retenue, droit commun que Magnus n’adoptera jamais vraiment. Les vieilles élites rurales, chefs des clans et chefs de guerre, regardent avec méfiance le cosmopolitisme croissant d’Épidion ou les alliances maritimes de Myrida.
Or, vers le troisième quart du IIIème siècle, réémergent des tensions inter-cités sous des formes plus insidieuses (espionnages, confédérations économiques clandestines, course aux sanctuaires pantheoniques ), et Magnus oppose une voix sceptique. Si la Ligue se dérobe, faut-il vraiment en tirer une unique couronne ? Quand, en 225, Halegion, descendant d’Alexion et roi de la cité d’Épidion, propose au cités némédiennes de choisir par référendum entre le maintien du modèle fédéral ou un Royaume unifié sous un roi, Magnus est la cité qui vote le plus massivement contre.
Mais le résultat du référendum apparut clair : la majorité des cités, acculées à l’intrigue au point d’en être fatiguées, et séduites par la promesse d’un ordre pérenne, avait voté pour l’unification ; Magnus dut se plier, non sans amertume, à ce verdict commun. En 226, Halegion fut proclamé Premier Roi de la Némédie Unifiée, ou ligue sacrée, en un royaume centralisé.
Dans les premières décennies de l’unification (226–270) à Magnus régna un relatif ralentissement, voire une résistance passive, où l’impôt royal, peu bienvenu, y fut difficile à percevoir, les armées royales accueillies avec distance ; et la réforme du droit civil mit plus de temps à s’y appliquer que dans les autres. Il ne s’agissait certes pas d’une révolte, mais d’une lente inertie, alimentée par le sentiment d’avoir été annexée contre son gré, par la volonté venant d’ailleurs.
Sous l’Âge du Royaume Némédien (450-1300), l’unifiée Némédie ouvrit une période de prospérité relative, où le pouvoir royal s’employa à concilier l’héritage des cités anciennes et la nécessité d’un pouvoir central. Dès les premières décennies, des institutions solides, un système judiciaire unifié garantissant l’égalité de traitement des citoyens, la confection de nouvelles routes royales, terrestres et maritimes reliant entre elles les anciennes cités, facilitaient les échanges commerciaux alors que la fondation de l’Académie Royale d’Épidion, vers l’an 573, rassemblait les plus grands esprits du continent philosophes, ingénieurs, médecins, savants autour d’un idéal de progrès commun.
Mais cette unité avait un prix. Car si certaines cités, comme Myrida ou Ephedra, s’étaient accommodées de ce régime, exprimant les avantages de l’intégration, d’autres, par contre, avaient remonté la source d’une rancune tenace contre la royauté. Les anciennes élites des cités guerrières, dans les régions excentrées ou en montagne, à la promesse d’une paix demeurée peu assurée, craignaient une dépossession, lente et sournoise, de leur autonomie ancestrale. Ainsi Magnus, farouchement indépendante, fut l’une des premières à donner des signes de tension.
Au tout début du douzième siècle, la région Magnus qui devient simple province méridionale du royaume a été frappée par une danse de réformes royales mal reçues. Il s’agissait, dans le cadre d’un projet monarchique d’unification par le droit, d’appliquer de nouvelles lois uniformisées concernant la constitution de la propriété des terres, la perception des impôts, les obligations militaires, et surtout l’autorité judiciaire directe du roi, aux dépens des anciens conseils de clans.
Ces lois ont eu pour conséquence une déchirure politique et sociale car les chefs de villages montagnards, les anciens magistrats locaux, les prêtres de la cosmologie forestière ou les corporations artisanales, tout à coup obligés de suivre un cadre imposé, ont ressenti cette initiative comme une atteinte à leur culture. Le vieux fond magnénien marqué d’honneur local, de traditions orales, de fidélité clanique se réveille.
Dès l’hiver 1099, les premiers accrochages armés opposèrent les troupes royales en place à des bandes de jeunes montagnards aguerris au combat. Au plus vite, il fallu donner à la révolte une forme plus organisée, au profit d’anciens chefs de guerre et d’héritiers des dynasties commerciales magnéniennes. Une guerre d’indépendance non déclarée se déclencha, faite de raids, de sabotages, de guérilla dans les forêts denses et les cols enneigés.
Le roi, conscient que Magnus véritable carrefour méridional, nœud des routes commerciales venant du continent du sud (pierres précieuses, résines précieuses, bétail des hauteurs) ne pouvait souffrir de perte de contrôle, déclencha de 1101 à 1106 pas moins de douze campagnes militaires pour en finir avec la résistance. La guerre s’ancrant dans le mal autour de villages fortifiés, de postes de douane incendiés, de cols barrés par les insurgés. A mesure que la guerre s’intensifiait, la sympathie populaire pour la révolte se répandait bien au delà de Magnus. Le roi dut faire face à une crise d’autorité dans plusieurs autres petites provinces et son armée, malgré sa supériorité numérique, à retrouver le terrain perdu.
Demeurant à présent, au XXIe siècle, la région, le territoire de Magnus, n’est plus une cité royale, ni même dans le sens traditionnel une cité autonome, mais fait partie d'un pays l'Azzymérie. La démarche de retour de la Némédie sur cette terre régionale se poursuit également sur le plan militaire, politique et humanitaire. Les autorités némédiennes envisagent ce territoire comme un élément de leur royaume qui est occupé illégalement par des groupes qui mettent en péril la cohésion nationale, au prix de nouvelles interventions de l’ordre militaire, au prix d’activités humanitaires, qui viseraient à garantir la sécurité des populations victimes de la situation prévalente. En dépit des difficultés existantes, la volonté du gouvernement némédien est fermement de ne pas abandonner cette région, et bien évidemment la récupérer.

Posté le : 18 juin 2025 à 20:28:37
3165
Actualité non médiatisé
6/11/2016
La plupart, à vrai dire, ne dit rien. Pas vraiment. Mais on entend dans la ville de Jayidan albaeida (130 000 habitants) des prénoms némédiens. On voit des gestes qu’on n’y faisait pas. Les enfants némédiens jouent entre les carcasses de voiture rouillés. Certains ont construit des murs à la main. D’autres occupent des bâtisses abandonnées. On doit en compter plus de 50 000.
Personne ne sait vraiment pourquoi ils sont ici. C’est la guerre. Il y a des milices qui rôdent. Les routes sont piégées. On manque de tout : de farine, d’essence, d’outils. On n’a pas d’avenir. Et pourtant, on vient.
« Moi, j’viens d’un quartier où y’a plus d’eau depuis février. Ici c’est sale, c’est dangereux, mais ça souffle, au moins. On respire », souffle Narek, dans la trentaine, gardant un feu de fortune.
« On dit qu’on peut prendre les baraques. Que si tu les occupes et que tu survives six mois, c’est pour toi. Va savoir si c’est vrai, mais moi j’y suis. »
Il y a parmi eux beaucoup d’anciens détenus. D’autres, des chômeurs qu’on a un peu refoulés. On ne l’ose dire, mais certains ont aperçu des camions aux premières heures, chargés d’hommes dans des haillons et d’uniformes jetés dans la poussière. C’était discret. Toujours discret.
« C’est tout comme une colonisation, à l’envers », murmure un vieux paysan azzymérien en voyant revenir les collines.
« Je comprends pas. Qui diable aurait l’idée de venir s’enterrer ici, en pleine guerre civile ? Et pourquoi eux, surtout eux ? »
Sur les marchés à ciel ouvert, les échanges recommencent. On troque des œufs contre du sel, des tuiles contre une bougie. Des cabanes se dressent là où on avait incendié des champs minés. Des chants s’élèvent, timides, aux alentours des citernes vides.
Ce n’est pas une invasion. Ce n’est pas un retour. Ce n’est même pas un projet. C’est un glissement humain, sous la surface des cartes.
Il se passe quelque chose qui pousse les Némédiens vers l’Azzymérie. On ne sait pas quoi. Il n’y a ni drapeau ni slogans. Mais cette terre rare et meurtrie, on recommence à l’entendre marcher. Personne ne comprend. C’est la guerre civile ici !
Le soir, dans Jayidan Albaeida, les étages oubliés semblent éclairés. On s’emploie à réparer des ampoules avec un fil dérobé, à clouer des volets cabossés, à partager un œuf à cinq. Des repas naissent pour l’occasion : un pain, une poignée de pois chiches et une boîte de conserve retrouvée dans un mur. La ville s’étoffe, mais à moitié. Tout est fait à pas feutrés.
« Personne n’est venu nous saluer. Personne ne nous a demandé de nous en aller non plus, bien sûr », lâche Samia, mère de quatre enfants, installée depuis deux mois dans un ancien dépôt de carburant.
Elle parle peu. C’est son fils, le plus jeune, qui s’acharne sur l’escalier avec quelques autres enfants, s’aventurant dans les bâtiments détruits comme dans une forêt. Ils reviennent entièrement couverts de poussière, tout fiers d’avoir rapporté des boulons, un gant, une roue de vélo.
Sans savoir, les Azzymeriens offrent des regards. Un trou, une angoisse, un dégoût ou une pauvreté. Certains vendent plus cher aux Némédiens. Certains ferment leur porte. Quand il y a plus rare, il y a la main qui arrive avec le seau d’eau ou le savon.
Mais circulent, au-delà des rations, au-delà des gestes, la peur
Des réunions ont eu lieu dans les quartiers nord, quelques coups de feu certains soirs au cours des nuits. Des tags sont apparus :
« ON ÉTAIT LÀ AVANT »
Posté le : 18 juin 2025 à 22:11:52
3405

De : Sa Majesté le Roi Andronikos IV
À : Themistoklès Arianos, Ministre de la Justice
Je me permets de vous écrire de façon non officielle, et vous demande de ne conserver ni copie ni aucune reproduction, car dans le cas contraire vous devrez restituer à l’émetteur qui vous a transmis l’original de la lettre qui vous est parvenue.
Dans le cadre de ma mission, je vous autorise exceptionnellement à procéder à la libération anticipée et discrète de 30 % des prisonniers némédiens se trouvant sur le territoire, sous réserve de leur condition physique, de leur profil politique et de leurs capacités d’acheminement, conformément à ce que nous avons convenu de préparer lors de nos séances restreintes de l’hiver dernier. Nous savons vers où nous souhaitons les diriger ; nous nous projetons vers le territoire déstabilisé de l’Azzymérie, dans la région de Magnus.
Nous savons que cette région, à ce jour comme on le sait, se trouve dans un état de guerre civile prolongée, sans réelle autorité centrale, avec des milices minuscules se partageant le territoire. C’est une chance pour nous. En effet, le simple fait d’implanter, même minoritairement, même en l’absence de cellule active, une population supposée némédienne constitue une forme de présence dont nous tirerons profit plus tard.
Les conséquences indésirables de cette opération constituent non seulement une possibilité que l’on peut anticiper, mais également ce qui est hautement envisagé: face à l’« ordre chaotique » du moment, il est raisonnable de prévoir qu’« un certain nombre » de nos compatriotes, que nous aurons envoyés ou qui sont partis d’eux-mêmes, retrouveront la mort dans les mois qui viennent. Cela, Monsieur le Ministre, sera notre prétexte.
Au moment où cela s’invoquera, ces pertes dont nous dénoncerons la pratique comme une logique de ciblage nous conférera la légitimité morale et diplomatique pour envisager une opération militaire sur le territoire azzymérien, prétendument au nom de la « protection des populations némédiennes victimes de purification ethnique ». La vulnérabilité de l’État local, les tensions internes, l’absence de relais stables constituent autant de raisons qui rendent l’opération sans grands risques décisionnels.
Ce serait une manœuvre destinée non pas à être soudaine, mais à être durable. Une sédimentation. Une infiltration douce et croissante, à bas bruit. Un jeu de présence plus que de force. À terme, la Némédie y gagnera un levier politique supplémentaire, voire une base logistique régionale, si l’opération se déroule comme prévu.
Je vous demande de veiller à ce que la procédure d’élargissement soit effectuée discrètement, sans vagues ni archives visibles. Les libérations devront apparaître dans les documents officiels comme des erreurs administratives, des requalifications, des substitutions de peine, ou des évacuations sanitaires. Il faut que ni les médias, ni les avocats, ni les ONG ne puissent identifier de schéma. Faites effacer tous les liens possibles entre ces transferts et l’État.
À cela s’ajoute une directive complémentaire : nous allons également procéder au déplacement des sans-abris recensés dans des zones urbaines à notre portée en termes de densité. N’importe quel sans-abri n’ayant pas d’ancrage social fixe et figurant dans la base de données municipale au titre d’Etat sans activité sans avoir fait l’objet d’un suivi, va se retrouver contraint d’être dirigé vers des points d’embarquement logistique prévus à cet effet. Ils vont, eux aussi, être acheminés vers la région de Magnus. Qu’on ne s’inquiète pas pour les passages des frontières ou le repérage : le pays est très mal gardé, et tout passera en toute discrétion très facilement.
Que nul ne se méprenne en effet, il ne s’agit ni d’un acte de faiblesse, ni d’un geste de charité. Mais d’un premier pas. Nous allons réimplanter, infiltrer, densifier. Et quand viendra l’heure de passer à l’acte, nous le ferons parce que nous serons certains d’avancer sur un terrain reconquis.
Posté le : 01 jui. 2025 à 16:59:07
0

Afaréen ! Prends ton destin en main !
Dites merde au colonialisme et mettez vous définitivement hors de portée de l'OND grâce au parapluie balistique carnavalais !
Vous souhaitez bénéficier de la protection des missiles carnavalais ? Rien de plus facile !
Remplissez simplement le formulaire ci-dessous et renvoyez-le à CRAMOISIE© pour bénéficiez dès le mois prochain de l'installation de plusieurs pas de tirs balistiques sur votre territoire en plus d'une garantie de riposte chimique en cas de blocus ou d'invasion de votre nation !
La dissuasion Obéron c'est la paix pour de bon !
OUI [size=0.8]j'accepte d'accueillir un site balistique Obéron Industrie sur mon sol à mes frais d'entretien[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte d'être défendu par la Principauté de Carnavale en cas d'agression contre mon pays ou de blocus de mes routes maritimes commerciales[/size] !
OUI [size=0.8]je me mets enfin à l'abri, et pour un prix modique, de toute guerre et tentative de déstabilisation étrangère[/size] !
OUI [size=0.8]j'achète définitivement ma protection et celle de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]je reconnais la Colonie chimique de CRAMOISIE© comme un État souverain et légitime en Afarée[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte de laisser les Laboratoires Dalyoha procéder à la cartographie génétique de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]mon chef d'Etat se fera baptiser sous huitaine, ainsi que chacun de mes dirigeants à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin du monde[/size] !
[size=1.2]OUI
OUI
OUI[/size]
[size=1.5][color=#6D0000]Avec le parapluie de Printempérie
je dis OUI à la vie ![/color][/size][/center]
Assez de devoir tenir compte de la diplomatie idiote de vos compatriotes afaréens ?
Assez de devoir gérer des nations peu civilisées ?
CARNAVALE
Bâtissez ENFIN une alliance avec quelqu'un qui pèse !
Placez vous sous la protection des Obéron c'est acheter la paix et la prospérité pour votre nation
Si vous refusiez, pas certain que votre population vous le pardonnerait ...
C'est une petite révolution !
L'Afarée prend enfin le chemin de la décolonisation !
C'est un petit Grand Soir !
L'Afarée entre enfin dans l'histoire !
