Création de pays : République Monkarie
Généralités :
Nom officiel : Seconde république de Monkarie
Nom courant : Monkarie/ Région Monkaroise
Gentilé : Monkarois/ Monkaroise
Inspirations culturelles : Mandchourie, Manchukuo(mandchourie japonaise), Inde
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Monkarois, (langue colonisatrice)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Autre
Drapeau :
Devise officielle : Levez vous, pour la liberté!
Hymne officiel :
Capitale : Tajin (12 millions d'habitants)
Population : 81 250 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La Seconde République de Monkarie est un vaste pays de 822 566 km², couvrant la région de Monkarie, une grande zone entourée par des fleuves et des montagnes. C’est une région riche en charbon, en terres rares, en lithium, en poisson et en bois. Mais la véritable richesse de ce pays réside dans son agriculture, principalement la culture du riz et du soja. Cependant, cette richesse n’est valable que sur le papier. La République de Monkarie est un pays très pauvre. Pour commencer, le salaire minimum est de 1 780 Tchens, soit environ 8,95 $, alors que la population gagne en moyenne 2 300 Tchens. Cette hyperinflation est due à la dictature de Ririung Moshini qui, après une série de réformes ratées, décida d’imprimer massivement des billets de 20, 30 et 100 Tchens.
Mais ce n’est pas tout. La corruption gangrène le pays jusque dans les plus hautes sphères du gouvernement. Les différents gangs y ont une grande influence, et la plupart d’entre eux font fortune dans le trafic d’opium. Certains de leurs membres siègent même à l’Assemblée nationale. Une large partie de la population, notamment au nord du pays, meurt de faim en raison du manque d’approvisionnement en nourriture.
L’histoire officielle du pays, telle qu’enseignée dans les écoles, commence en l’an 1256 avec la naissance du royaume de Tation, qui cherche à unifier une région alors divisée entre plusieurs royaumes rivaux. En 1399, la dynastie Anong, alors à la tête du royaume, lance la guerre d’unification du Monkrua (ancien nom de la Monkarie). Après 21 ans de conflit, en 1320, une victoire décisive à la bataille d’Atuan permet à l’armée Tatione d’unifier une grande partie de la région. Le royaume devient alors l’Empire du Monkrua, qui passera les 50 années suivantes à stabiliser son territoire et gagnera une grande réputation dans le sud du Nazum.
Mais cette unification n’est pas bien vue de tous. Vers 1390, un empire puissant, l’Empire Yahudharma, porte un regard inquiet sur ce nouvel empire qui commence à lui faire de l’ombre. Une guerre éclate, qui se termine cinq ans plus tard par la victoire de l’Empire Yahudharma.
Cette occupation dure jusqu’au milieux du XVIIIe siècle, date à laquelle l’Empire Yahudharma s’effondre. Une puissance eurysienne profite alors de ce vide politique pour conquérir la région et annexe la totalité du territoire monkruatois, fondant ainsi la colonie du Monchuakie.
Pendant plus de cent ans, les colons répriment violemment toutes les révoltes, pillent les récoltes et les ressources naturelles, et imposent leur propre administration. Cela conduit, en 1890, à une grande famine qui tue 35 % de la population locale.
En 1909, l’île de Soukou est rattachée à la colonie de Monchuakie pour en faciliter l’administration. En 1941, plus de 80 % de la population cesse le travail et réclame la fin pacifique de la colonisation. Le pays est paralysé. Les colons réagissent d’abord par la force, tuant plus de 5 000 manifestants en trois mois, avant de se retirer. Ils créent alors la République du Monchuakie, un État fantoche sous leur influence.
Ririung Moshini est placée à la tête de ce pays. Elle instaure une dictature autoritaire qui dure 25 ans. En 1966, à sa mort des suites d’une maladie, le pays sombre dans l’instabilité. Moshong Arcu, un politicien réputé, prend alors le pouvoir et déclare que le pays est toujours colonisé. Il proclame alors la Seconde République de Monkarie, rompt tous les liens avec l’ancien colonisateur, et met en place un code civil, un parlement, un sénat. Il réforme l’éducation, l’agriculture et les conditions de travail, instaurant notamment un salaire minimum.
Cependant, l’île de Soukou refuse ce changement et proclame son indépendance. Un an plus tard, le gouvernement envoie une flotte bombarder le port de Sokara Ville, la capitale de l’île. En 1968, 3 000 soldats débarquent, envahissent l’île et l’annexent.
En 1994, le pays entame des réformes dans le secteur du tourisme, après avoir constaté son retard. 15 % du PIB sont investis dans des infrastructures touristiques, des hôtels, des agences, de la publicité et la construction de monuments. En 2008, le gouvernement annonce la fin de la construction du Tenten, un vaste monument dans la capitale. Ce projet est cependant très critiqué pour son coût élevé, alors qu’une partie du pays meurt encore de faim.
Mentalité de la population :
La population, en Monkarie, est assez unie. Ils sont presque tous de la même ethnie, les Monkouchs, et pratiquent presque tous la même religion régionale, le Monrarisme, une religion qui prône le bien-être de soi et des autres.
Les Monkarois sont très accueillants envers les touristes et les personnes s’intéressant à leur culture.
Cependant, les personnes voilées ou portant des symboles religieux trop visibles sont mal vues. Pour les Monkarois, ces personnes cherchent à imposer leur religion, ce qui leur rappelle l’horrible période de colonisation.
Place e la religion dans l'État et la société :
La Seconde République de Monkarie est un État laïque, et une grande partie de la population est attachée à cette laïcité. Toutefois, une part importante de la population reste religieuse, majoritairement dans le nord. Ceux-ci pratiquent le Monrarisme une religion importante dans la culture de la région. Il s’agit d’une religion polythéiste centrée sur le bien-être de soi et des autres.
Cela fait donc sens qu’elle soit très répandue dans le nord du pays, la région la plus touchée par la famine. Cette religion est surtout célèbre à l’étranger pour ses temples en forme de fleur.
Mais le christianisme est également présent et très pratiqué dans le pays, en raison de la colonisation. Il existe également une large communauté musulmane sur l’île de Soukou, proche de l’influence arabo-musulmane de l’Afarée.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La Seconde République de Monkarie est un État dirigé par un président. Celui-ci est élu par le peuple lors d’élections. Si le président est élu avec plus de 50 % des voix, son mandat dure 7 ans. S’il est élu avec moins de 50 % des voix, son mandat dure 5 ans. Le président choisit ses ministres selon son bon vouloir.
Le Premier ministre, quant à lui, forme un Sénat qui décidera si les projets du président doivent être mis en place ou non.
Les projets de loi sont proposés et votés au Parlement, composé de 825 députés.
Les députés sont élus lors des élections législatives, qui ont lieu tous les 5 ans.
Composition du parlement:
Le président peut décider ou non de mettre en place un "Conseil de sécurité et d'urgence national" appelé le CEUN. Tous les ministres, les hauts placés de l'armée ainsi que le président de l'Assemblée nationale sont convoqués afin de mettre en place la loi martiale, déclarer des guerres, mener des opérations militaires, etc.
Principaux personnages :
L'actuel président de la seconde république de Monkarie, Jin Wei-Linh, membre du parti du renouveau, il a était élus en 2013 pour un mandat de 7 ans.
Le président de l'assemblé nationale Shen Kaoru, qui est un "non aligné" c'est a dire une personne ne prenant position pour aucun parti politique.
Le premier ministre de la seconde république de Monkarie Doan Tien An, élu par le président en 2015.
Politique internationale :
La Seconde République monkaroise s'ouvre depuis peu au monde et cherche à créer des liens avec les différents États de la région et du Nazum. Cependant, le parti actuellement au pouvoir dans le pays adopte une position très hostile envers l'Empire anticolonial, qu’il considère comme une menace pour la nation.
Mais ce n’est pas tout : la République cherche également à se faire une place sur la scène diplomatique mondiale. Pour ce faire, elle apporte son soutien à divers groupes indépendantistes et révolutionnaires à travers le monde, une stratégie qui pourrait lui attirer de puissants ennemis.
