12/02/2017
14:12:03
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Guerre Clovanie-Ouwanlinda

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Un bruit sinistre envahit le ciel


"Décollage dans 5... 4... 3..."

L'Aigle Pierre Mastov attendait avec fébrilité le signal de départ. C'était la première fois qu'il pilotait un appareil dans le cadre d'une attaque réelle. Il avait beau avoir répété et répété les entraînement, tout semblait aujourd'hui différent. La déclaration de guerre précipitée de l'Empereur à Olinga l'avait propulsé au devant d'une des campagnes militaires les plus lointaines de l'histoire de la Clovanie. Il avait devant lui un horizon inconnu, la terre d'Ouwalinda se rapprochait de lui à vive allure.

Mais même si le contexte était nouveau, Mastov était habitué à obéir aux ordres. Il avait en tête son ordre de mission, et il était accompagné. Les autres pilotes partant avec lui connaissaient également leurs ordres. Tout fonctionnerait de manière automatique, il en était persuadé. Il ne bougerait pas de son cockpit de la journée, puis il rentrerait tranquillement au lit.

Le groupe d'avions décolla en une seconde de la piste et survola les flots de plus en plus vite. Le vrombissement du moteur se fit de plus en plus bruyant aux oreilles de Mastov. Il pouvait contempler l'immensité de l'océan, la pureté du ciel qui semblait le bercer au plus près de Dieu. Cette sensation, elle, était la même, qu'il survolât les pâturages clovaniens où qu'il se dirige vers Opango, la capitale du nouvel État ennemi de la Clovanie.

L'attaque était lancée, l'action de ces avions serait irréversible.

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On peut au moins les prévenir

Ce fut d’abord une diode qui s’alluma sur l'une des consoles du centre de commandement des forces aériennes de l’Armée Démocratique. Puis une autre, puis des notifications colorées se multiplièrent sur les écrans affichant les cartes de la région et les informations tactiques associées. Une volée d’icône représentait désormais les divers appareils qui approchaient de l’espace aérien Gondolais. Elles prirent les couleurs associées aux unités Clovaniennes dès que l’appartenance des avions correspondant fut formellement authentifiée. Pas que qui que ce soit ici en ait jamais douté : des informations préalables avaient été envoyées depuis les postes de surveillance de l’Afarée kah-tanais, plus au nord.

Ces appareils étaient en train de traverser la moitié du globe, sinon plus. Le lien avec la déclaration de guerre remise à l’allié Ouwanlindais n’échappa à personne, pas plus qu’un fait des plus alarmants : les forces de la défense aérienne de l’Armée Démocratique ne seraient pas en mesure de les arrêter. Pas cette fois. Leur sinistre mission, qui les amenait à parcourir des distances plus importantes que la plupart des raids de même type menées depuis vingt ans, pourrait continuer.

Finalement, de la même manière que les kah-tanais les avaient avertis, les gondolais décidèrent de faire passer l’information à l’Ouwanlinda, utilisant les canaux ouverts durant la brève alliance entre la république méridionale et le mouvement révolutionnaire. Le message fut passé, et les officiers retournèrent à leur mission du jour : préparer l'invasion prochaine des territoires encore sous "occupation" du gouvernement de Sainte-Loublance. Le Gondo démocratique n'avait pas - n'aurait sans doute jamais - les moyens de défendre le camarade afaréen.

Cette tâche incomberait à d'autres.
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Le plan Ateh: les eurysiens sont de retour !
Dispositif de défense ouwanlindais


L'air de la capitale était lourd: les célèbres sapologues ouwanlindais avaient déserté les rues tandis que les cybercafés s'étaient vidés dans la matinée, à l'annonce du discours d'Ateh Olinga, l'aigle qui voit au travers des nuages: la Clovanie avait déclaré la guerre à l'Ouwanlinda, et l'avait fait dans les règles de l'art. Par le biais d'un courrier officiel sans fioriture aucune. Les clovaniens avaient une méthode proche de celle des velsniens, qui avaient administré le pays des siècles durant, du haut de tout leur mépris, de leur sentiment de supériorité affiché par de grands sourires et des discours grandiloquents.

Les discours grandiloquents...Ateh en avait repris la substance pour les retourner contre les colons, à une époque. L'heure était venue de réitérer cela: l'Ouwanlinda se défendrait, avec ses moyens limités et quoi qu'il en coûte. Il n'y aura pas de reculade, pas de compromission et pas de négociation. L'état major ouwanlindais devait donc se résoudre à l'activation du "Plan Ateh", conçu par ce dernier dans les années 1990 dans l'éventualité d'un retour de l'armée velsnienne dans le pays, un plan qui ne devait servir qu'en cas d'attaque majeure sur le territoire de la République méridionale. Les remières étapes de ce plan se ressentaient déjà au travers du premier discours, donné par Ateh: la capitale devait être évacuée de son personnel politique et de ses forces armées. Dans le jardin des alligators du palais présidentiel, on pouvait voir les gardes présidentiels évacuer Stéphane et Sophie, et les enfermer dans de petites cages à l'arrière de l'un des camions quittant la ville. Car il fallait se résoudre à l'évidence: la République d'Ouwanlinda ne dispose pas de flotte aérienne, et n'aurait probablement pas l'initiative de cette attaque, dont l'allié kah tanais avait prévenu qu'elle aurait lieu. il fallait donc l'admettre: rester à découvert était la mort assurée.

C'est face à ce constat que le plan Ateh était pris afin d'assurer la conduite de la guerre, et permettre à l'état ouwanlindais d'assurer sa continuité, et d'organiser la protection des civils tout en prévoyant un éventuel débarquement de troupes aéroportées. La première phase du dit plan était donc la suivante:
- La mise en place d'un dispositif d'alerte destiné à la population civile permettant de limiter les pertes humaines ouwanlindaises.
- La distribution de 10 000 fusils à la population de la capitale dans l'objectif de repousser d'enventuels envahisseurs, commandés par Ateh "la flamme blanche", l'un des sosies préférés d'Ateh.
- La mise en sécurité d'Ateh Olinga par son évacuation du palais présidentiel, et sa prise de commandement de l'armée ouwanlindaise.
- L'évacuation de la plupart des bases et casernes connues de l'Armée ouwanlindaise (excepté les bases de lancement de missiles) et son repli dans la région forestière de Lac Croco, sous le commandement d'Ateh Olinga.
- Le remplacement d'Ateh par une doublure (Ateh "l'anguille"), qui prendra place au Palais présidentiel afin d'assurer la continuité de l'état olinganien.
- Le lancement préventif de 10 missiles lvl5 sur les bases militaires clovaniennes au Gondo.

Nul doute que ce plan avait l'air prévu de longue date, dans une optique de guerre asymétrique semblable à ce à quoi avait ressemblé la guerre d'indépendance ouwanlindaise, puis la succession de guerres civiles ayant eu lieu par la suite et dont Ateh était maître...
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Un bruit sinistre envahit le ciel
Arbitrage de ce post

Image d'illustration
Image d'illustration


La Frégate de la Clovanie voulait s'approcher de la capitale de l'Ouwanlinda, mais hélas pour elle, la présence de navires dans la zone faisant un blocus ou encore de la marine de Fortuna est importante. Les forces participantes au blocus repèrent la Frégate.

Le reste des actions se passant après le bombardement de la frégate, elles peuvent être révisées. Il revient à la Clovanie de nous dire si elle force le blocus ou non, ce qu'elle fait de ses avions, etc.


Explications :

La frégate étant mentionnée dans la partie secrète du post, mais pas dans la partie publique du post, les joueurs subissant l'attaque et les joueurs tiers qui voudraient intervenir ne pouvaient pas Rp en conséquence. En l'état, l'existence d'un blocus naval important impose un malus important à ton action.

Ne pas pouvoir suivre les actions d'un joueur est un problème, car cela entraînera forcément l'absence d'une réponse de l'adversaire ou une réponse erronée. C'est un problème pour le fair-play et l'équité dans la réponse qu'on essaie de faire disparaitre dans les arbitrages.

Sans forcément donner le détail, il faut toujours que les actions offensives ou de déploiement soient lisibles publiquement.

Ainsi, lors du prochain combat dans la zone d'Afarée et du Gondo, la frégate se verra amputée de 50 % de ses points de nuisance.
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Opération Alligator volant
Un bruit sinistre envahit la baie d'Opango



a
Un bébé alligator ouwanlindais (cela n'a rien à voir avec le reste du post)


"Ils ont fait quoi ? Ils ont envoyé un navire sur les côtes ouwanlindaises ? C'est notre mer, c'est notre eau, pas la leur ! Cette eau dans laquelle ils mouillent leur barque appartient au peuple ouwanlindais !!!"


Dans le QG de campagne provisoire dans lequel s'était retranché Ateh Olinga après l'évacuation du palais présidentiel, malgré l'écrasante supériorité théorique de l'adversaire, on était à la recherche d'un petit quelque chose, d'un encouragement devant permettre a peuple ouwanlindais, dans cette guerre qui lui avait été déclaré, de frapper un grand coup, même symbolique. On avait eu vent des mésaventures de la frégate clovanienne en pleine incursion dans les eaux territoriales ouwanlindaises, de par, principalement, des communications émises par le Grand Kah, et qui avaient permises une évacuation en bon ordre (hrp: théoriquement suivant les arbitrages ?) des points supposés des bombardements à venir.

Comme dit précédemment (post précédent), il se trouvait que les seules bases militaires ouwanlindaises qui n'avaient pas fait l'objet d'une évacuation étaient les bases de lancement de missiles d'Ateh. Sachant la position probable de la frégate, et la disponibilité des missiles, Ateh eu ce regard en direction de Barnabas, qui s'était lui aussi mis à la mode du treillis militaire:
" Tu penses à ce que je pense, mon cher Barnabas ?"

Barnabas eu ce regard (qui ressemblait à celui d'Harold the pain), avant d’essayer de raisonner le chef de guerre:
- Amiral-Président. Je sais qu'ils vous ont déclaré la guerre, et qu'en effet...c'est le genre de choses qui énerve, tout naturellement, mais peut-être devrions nous temporiser...
- Rah !!! Tais toi donc Barnabas, tu me donnes mal à la tête. Nous avons assez temporiser ! Nous avons offert notre amitié à l'Antegrad, ce n'est pas suffisant ? Les clovaniens ne sont que des velsniens qui parlent français ! Ils n'ont rien à faire dans l'eau où je me baigne. Cela suffit, le peuple, ouwanlindais doit avoir une victoire, quelque chose qui force les nations impérialistes eurysiennes à dire: "oui, il ne vaut mieux pas nous chercher !". Appelle la force balistique, et déclenche l'opération Alligator volant. Tu sais...l'opération dont on a parlé la semaine dernière, durant le petit-déjeuner, où j'ai eu la figurine de Dallas dans mon paquet de Corn Flakes.


Le Ministre du respect émis un long soupir...
" Bien, Amiral-Président, mais je pense que c'est un gâchis de missiles."

Description de l'action a écrit :

Barnabas prend contact avec la force balistique, et leur indique de frapper la frégate clovanienne repérée avec 5 missiles sol-mer et 6 missiles balistiques niveau8, sur base des informations données par le Grand Kah sur les déplacements de troupe, et les propres repérages des ouwanlindais dans leurs eaux territoriales. La force balistique, toutefois, devra s'assurer que la flotte du blocus n'est pas mise en danger par l'opération.
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