13/02/2017
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EAUX INTERNATIONALES - Interception d'un convoi maritime

6655
Ecusson de la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran.
Opération militaire non revendiquée par le Jaguar Paltoterran

- 22 octobre 2016 -
Opération "Espada de cristal".

https://i.postimg.cc/RhMZZK1j/force-a-rienne-mini.png
La force aérienne hostile équipée de missiles à longue distance, peut cibler les points névralgiques de l'unique navire équipé de systèmes antiaériens sans compromettre trop tôt l'intégrité de ses aéronefs, en approche du convoi maritime (clic gauche pour agrandir).

Opération "Espada de cristal"

5h44 - Salle de commandement du Jaguar Paltoterran - Santialche.

En dépit de la relative obscurité qui traversait le poste de commandement quasi-souterrain du Jaguar Paltoterran, l'air sembla marquée d'une certaine électricité qui animait chaque visage installé dans la pièce. Des hommes en treillis, arborant un écusson du Jaguar Paltoterran, chose que ne s'étaient en rien permis les pilotes engagés dans les airs au sein des appareils. Les lignes bleutées caractérisant les affichages sur écran de plusieurs représentations holographiques, trahissaient quant à elles les mines soucieuses de chaque coordonnateur présent dans la pièce ce jour-là.

L'opérateur principal, el subofficial (adjudant) Horacio Méndez Solari, héla un coordonnateur de vol après lui avoir fait de grands gestes pour capter son attention. "On vient de confirmer par un balayage radar la position du convoi westalien. Il maintient cap et vitesse. Aucun changement n'est intervenu dans la formation, demeurant liée à cinq bâtiments : 3 bâtiments de surface, 2 bâtiments immergés.

"Le convoi est maintenant à 6500 kilomètres/4000 miles de sa destination réputée et plus encore de sa provenance. La fenêtre d'engagement s'ouvrira dans quinze minutes."

A sa voix s’en mêla une autre à la tonalité tout aussi grave mais au demeurant posée, c'était immanquablement celle du Général Brigadier Eli Bryggman, un ancien général des forces d'autodéfense feliciziennes ayant intégré le groupe paramilitaire six années plus tôt. Son regard vint se nicher sur un globe terrestre suspendu et animé de plusieurs leds dont l'une d'elles virait rouge et clignotante, marquant l'emplacement des cibles.

"Aucun message d'alerte, enclenchement des parades électroniques. Confirmation d'engagement." Des mots brefs mais porteurs de sens entre les mains des coordonnateurs et qu'ils semblaient répéter inlassablement aux unités en vol "Ici Carlo1, confirmation d'engagement. Je répète confirmation d'engagement. Azul 1 à 7, en attente de confirmation des instructions. Terminé."

Figure majeure de la défense territoriale felicizienne, l'ancien général (dont le grade a été conservé au sein du groupe paramilitaire à titre honorifique, est aujourd'hui une éminence grise pour cette société militaire privée, chargée de l’exécution d'opérations à cheval entre l'intervention militaire voire l'attaque terroriste.

"Ici Azul 1, je confirme engagement."
"Azul 2, je confirme."
"Azul 3, je confirme.
"Azul 4, je confirme l'engagement."
"Ici Azul 5, j'engage."
"Carlo 1, ici Azul 6, je confirme l'engagement."
"Azul 7, on engage."


Carlo 1 : Preto 1, Azul engage, initiation du brouillage. Confirmez.

Preto 1 : Carlo 1 ici Preto 1, j'entame le brouillage et les contremesures. Terminé.

Séquençage affrontement a écrit :PHASE 1 : Tirs indirects sur la frégate. Frappes longues distance au moyen de missiles de croisières air-sol pour cibler l'ennemi en évitant la pénétration de sa zone de défense et d'emploi des contremesures embarquées (types missiles sol-air, canons antiaérien style phalanx). Tirs anticipés sur plusieurs centaines de kilomètres avant l'approche sur zone. Des avions de guerre électroniques et un AWACS sont présents, pour à la fois brouiller les systèmes électroniques de défense antiaériennes et antimissiles des navires mais aussi aider au guidage des missiles visant la flotte.
PHASE 2 : Tirs indirects sur la frégate. Verrouillage et ciblage des points de criticité de la frégate, seul bâtiment connu et capacitaire de moyens de défense antiaériens courte, moyenne et longue portée.
PHASE 3 : Tirs indirects sur la frégate et/ou remorqueurs si frégate neutralisée. Frappes au moyen de missiles antinavires embarqués sur les bombardiers stratégiques avec une portée <100km.
PHASE 4: Les avions d'attaque au sol du Jaguar Paltoterran interviennent à cet instant. Pas d'engagement de l'avion de guerre électronique et de son escorte sur place. Tirs directs sur la frégate et/ou remorqueurs si frégate neutralisée. Frappes air-sol par des avions d'attaque au sol, au moyen de pods roquettes et bombes incendiaires non guidées voire de missiles antinavires entrée de gamme.

7 éléments de FORCE pour les escadrilles en attaque :
  • Les navires ont récemment été pris en charge par des équipages westaliens attendus pour la bonne réception des bâtiments. Un navire est un navire, un marin est un marin et il est permis de croire que ce dernier peut naviguer sur un bâtiment fut-il étranger. Mais la maitrise des systèmes électroniques embarqués, relatifs à la couverture radar et l'emploi des contremesures, est-elle optimale?
  • L'incapacité des sous-marins à déployer des actions antiaériennes.
  • La présence complémentaire d'avions de guerre électronique et AWACS va simultanément affaiblir le dispositif de contremesures de la flotte westalienne et renforcer le guidage et la précision des armements déployés contre elle.
  • la seule hostilité possible vient de la frégate, le reste est soit des bâtiments sous marins, soit des navires auxiliaires qui, en dépit de moyens d'autodéfense raisonnables n'ont de réelle valeur ajoutée qu'au travers du support fourni aux navires combattants.
  • L'emploi de missiles de croisière permet des frappes en amont de l'approche sur zone, des frappes en sécurité et susceptibles de se focaliser sur des zones critiques du navire (salle moteur, équipements défensifs, silo à missiles, points de flottaison de la coque, ect...) pour entretenir le malus opérationnel de la frégate westalienne.
  • Une flotte aéronavale pontarbelloise est présente en manoeuvre en mer pour la fiabilisation des axes commerciaux eu égard à la présence récentes de mines navales le long des côtés aleuciennes. La flotte pontarbelloise se situe à l'Ouest de la côte occidentale aleucienne et n'a aucune raison valable de refuser l'appontage à une escadrille du Jaguar Paltoterran ou westalienne si elle se signalait en détresse ou à court de carburant au retour d'une mission.


Jaguar Paltoterran
Troupes engagées :
  • 20 soldats professionnels
  • 2 avion-ravitailleurs lvl1 de conception kah-tanaises,
  • 1 avion de guerre électronique lvl1 de conception kah-tanaises,
  • 6 avions de chasse lvl1 de conception kah-tanaises,
  • 7 avions d'attaque au sol lvl1 de conception alguarena,

Escadrilles non identifiées (en attente de confirmation autre joueur)
Troupes engagées :
  • 49 soldats professionnels
  • 5 bombardiers stratégiques lvl4,
  • 3 missiles air-sol lvl1,
  • 1 avion de guerre électronique lvl3
  • 1 avion radar AWACS lvl2
  • Escorte éventuelle à préciser

Groupe aéronaval pontarbellois proche de la façade occidentale aleucienne (neutre, sans hostilité contre la flotte westalienne)
    1 porte-avions lvl2
    15 chasseurs-bombardiers lvl4
    1 dragueur de mines lvl1
    1 transporteur de chalands de débarquement lvl3
    6 vedettes lvl8 (embarquées à bord du TCD)
    1 destroyer lvl1
    2 corvettes lvl6
    3 patrouilleurs lvl1
    1 frégate lvl4
    1 pétrolier ravitailleur lvl7
    1 remorqueur lvl4




Flotte westalienne
Troupes engagées:
x soldats professionnels
1 frégate lvl8
2 sous-marins d'attaque lvl10
2 remorqueurs lvl8


Un cadre de la Marine Nationale Poëtoscovienne aurait déclaré :

"J'espère qu'ils vont pas venir trop près de nos côtes, les merdeux !"



- Sources moyennement fiables
14223

FOLIE ET VÉRITÉ EN PLEINE MER
La bataille de l'escorte


Images d'illustration

22 octobre 2016, eaux internationales, Scintillant, à 2 000 km des côtes westaliennes

La journée venait de commencer pour le Commander Christopher Philips, levé depuis 5h du matin et présent dans le poste de commande, après avoir pris un petit-déjeuner à base d'aliments originaires du Wanmiri, offert gracieusement avant le départ des navires tout récemment construit. Aux commandes de la toute nouvelle frégate de la marine de la Grande République, construite dans le pays d'où elle était partie, il est à la tête d'une petite flottille navale, composée également de deux remorqueurs et de deux sous-marins de classe Typhoon, tous des modèles de dernières générations, dont la présence n'est pas nouvelle au sein de la marine westalienne. Les frégates de conception wanmirienne sont déjà présentes depuis le tout début de l'année au sein de la marine, avec la livraison des deux premiers modèles en janvier. Depuis leur mise en service, elles avaient pu participer aux réguliers exercices des forces navales westaliennes et surtout aux missions de patrouilles et de protection du commerce contre la piraterie. Le Commander Philips avait été, au cours de quelques mois, le commandant d'une de ces frégates, avant d'être réaffecté tout récemment à cette mission d'escorte, tout ce qui a de plus banale au sein du trafic maritime international. Dans les faits, l'Admiral Nobuyoshi Kaminaga, Chef des opérations navales de la Grande République, lui a promis une promotion au grade de Captain une fois de retour à Columbia, avec une affectation à la tête d'un des deux nouveaux croiseurs de classe Aleucia, dont la mise en service est prévue début 2017, pour le premier. Une évolution de carrière logique pour un élément compétent de la marine fédérale westalienne, qui a déjà fait plusieurs fois ses preuves au cours de missions passées et d'exercices majeurs.

Plus que quatre jours à devoir traverser l'immensité du Scintillant pour terminer ce long périple. A cette heure-ci, il fait encore naturellement nuit, mais le ciel est parfaitement dégagé, permettant aux marins travaillant à cette heure de profiter d'une vue imprenable sur le ciel étoilé et sur les premiers rayons du soleil encore invisible à l’œil, annonciateur de l'aube à venir, pour ceux qui travaillent à l'extérieur du moins. Le calme de la mer et la brise de vent matinale avait presque de quoi faire relâcher la pression de ces hommes et femmes, ayant déjà servi avec le Commander Philips au cours de l'année. Alors que le commandant de cette flotte s’apprête à rejoindre la réunion matinale en compagnie de ses officiers subalternes, en présentiel pour ceux présent sur la frégate et en visioconférence pour ceux présents sur les autres navires, un SCPO (Senior Chief Petty Officer) à un poste de détecteur signale une anomalie sur le radar :

SCPO 1 : Commander, nous détectons plusieurs signaux à environ 300 km de notre position. Les objets non-identifiés se dirigent vers notre position. Des appareils aériens non-identifiés aux altitudes variables.

Les informations disponibles sont affichées sur un grand écran devant le Commander et ses officiers.

Commander Christopher Philips : Faite passer le niveau d'alerte des vaisseaux de la flotte au niveau Caution, ordonner le suivi des protocoles Yellow. Ouvrez les communications, nous allons annoncer des avertissements à ces individus.

Tandis que les différents navires de la flotte augmentent leur vigilance et démarre les différents systèmes nécessaires à leur défense, le Commander se rapproche du micro présent face à lui et, suivant le protocole, annonce l'avertissement à la flotte aérienne inconnue :

Commander Christopher Philips : Ici le Commander Christopher Philips, commandant de la Ier flotte d'escorte de la Grande République de Westalia. Vous allez entrer dans une zone militaire aérienne et maritime protégée par les forces navales de la Grande République. Nous vous ordonnons de dévier votre trajectoire immédiatement, sans quoi nous procéderons à votre destruction dans le cadre de notre défense légitime. Je répète...

Après plusieurs avertissements, en différentes langues, sans réponse et une attitude évidente des avions inconnus à ne pas répondre favorablement aux ordres de l'officier westaliens, un autre SCPO se faire remarquer pour la détection d'une nouvelle anomalie, survenue plusieurs minutes après la détection des engins, et annonciatrice d'une rencontre tout sauf cordiale avec ces derniers.

SCPO 2 : Commander, les navires ennemis font usage d'interférences électroniques à notre encontre, probablement des moyens de guerres électroniques. Nous avons automatiquement lancé les procédures de contre-mesures pour ce genre d'attaque.

Depuis un autre point de communication, le second du Commander, le Lieutenant Commander Giorgio Barteli, aide à la coordination des différents navires de la flotte.

Lieutenant Commander Giorgio Barteli : Les sous-marins de la flotte nous signalent avoir pris une position d'immersion à cinquante mètres de profondeur. Les Typhoons ont déployé leurs mesures de renseignements électroniques, selon la procédure Yellow.

Le Commander se dirige vers son tableau de bord et appui sur un bouton rouge qui déclenche une alarme dans tout le navire.

Alarme

Commander Christopher Philips : Nous passons en niveau d'alerte Engagement, faite passer le message à l'équipage de tous les navires, nous suivons désormais le protocole Black. Que toutes les unités se rendent à leur poste de combat, immédiatement !

Le soleil va bientôt se lever dans cette région du monde et l'aube pourrait bien être le spectacle d'un affrontement de haute intensité entre deux forces armées, désormais hostile l'une à l'autre. Les militaires westaliens sont prêts à répondre au feu par le feu, dans l'espoir de surmonter cette difficile épreuve, tandis que le sort plus inquiétant des remorqueurs, beaucoup moins protégé, pourraient être le plus tragique de tous.

Séquençage affrontement a écrit :
PHASE 1 :

La frégate change de position et passe en mode passif partiel (Radar principal éteint + IRST (= Veille infrarouge) et capteurs ESM actifs) pour réduire au maximum sa trace et sa visibilité. Les procédures de contre-mesures électroniques sont activées pour mettre en défaut les attaques électroniques ennemies. Des leurres sont prêt à être déployé pour dévier les missiles. Les armes anti-aériennes (missiles et canons) sont préparés dans le but d'intercepter les missiles ennemis susceptibles de toucher la frégate. Les mesures de guerres électroniques sont activées pour perturber les missiles en approche et suivants, ainsi que pour saboter l'efficacité des radars des avions. Des manœuvres d'évitements sont également prêtes à être exécutés suivant la situation.

Les sous-marins d'attaques sont immergés à 50 mètres de profondeur et se concentrent sur le soutien à la frégate via le renseignement électronique (détection des tirs de missiles, capter les émissions radars des avions ennemis...), transmis par ligne sécurisée à la frégate. Leur furtivité est un atout.

Les remorqueurs se positionnent en formation autour de la frégate et à bonne distance de celle-ci. Un à bâbords (gauche) et l'autre à tribord (droite) de la frégate. Ils coupent leurs émissions radars et prennent une vitesse lente pour réduire au maximum de leur capacité leur trace. Ils préparent le lancement de leurres pour détourner tout missile dont ils seraient la cible ou passant à proximité. Pour chacun des deux navires, des hommes sont postés sur le pont, à l'extérieur, avec des jumelles pour fournir à leur niveau des informations visuelles à la frégate via une ligne sécurisée. Des manœuvres d'évitements sont également prêtes à être exécutés suivant la situation.

PHASE 2 :

Dans le cas d'une défense réussie :

La frégate tire des missiles surface-air en riposte à l'attaque. La première cible est l'avion de guerre électronique stérusien (Avion GE niveau 3), pour supprimer la menace de GE la plus importante et pour affaiblir la coordination ennemie. La seconde cible est l'avion AWACS, pour affaiblir grandement la coordination ennemie. La troisième et la quatrième cible sont deux des cinq bombardiers stratégiques, pour affaiblir la puissance de feu la plus menaçante du groupe, pour provoquer la panique et également parce que ce sont les cibles les plus lentes, massives et donc les plus faciles à toucher. Les mesures de défenses restent les mêmes que pour la PHASE 1.

Les sous-marins soutiennent la frégate dans le tir de ses missiles via un appui au renseignement électronique sur la position des avions ennemis et des potentielles missiles tirés par ces derniers. Ils permettent également d'aider à l'ajustement des tirs de la frégate, dans la mesure du possible, pour ceux de cette phase ou pour ceux des prochaines.

Les remorqueurs restent sur la même configuration que dans la PHASE 1.

Dans le cas d'un échec dans la défense :

Pour la frégate, exécution immédiate des systèmes automatiques en cas de dommages (anti-incendie, cloisonnement de sections du navire...), évaluation rapide des dégâts, déploiement des équipes anti-avaries dans les régions touchées, priorisation sur la survie de l'équipage, passage sur les systèmes secondaires pour les composants hors service (si possible) et reconfiguration tactique du navire. Si les systèmes électroniques sont toujours brouillés par les actions de GE, poursuite de l'exécution des contre-mesures dédiées jusqu'à réussite, les défenses minimales ou manuelles restent opérationnelles faute de mieux en attendant. Sinon, si l'état du navire le permet, il tire des missiles surface-air comme décrit plus haut dans cette phase. Les systèmes de défense utilisés dépendent de leur opérationnalité à ce moment-là.

Les sous-marins et les remorqueurs restent sur la même configuration que la PHASE 1. Un remorqueur peut assister la frégate en cas d'incendie majeure si besoin (canon à eau).

PHASE 3 :

Si la flotte est toujours opérationnelle :

La frégate tire une nouvelle salve de missiles surface-air à l'encontre des avions ennemis. Si un ou plusieurs avions visés au cours de la PHASE 2 n'ont pas été neutralisés (= détruits ou repliés), ils sont de nouveau ciblés. Dans le cas de la sélection de nouvelles cibles, l'ordre de priorité est le suivant (hors de ceux listés dans la PHASE 2) : les trois autres bombardiers stratégiques > l'avion de GE des Jaguars (avion de GE niveau 1) > avions d'attaque au sol > avions de chasse. Les mesures de défenses restent les mêmes que pour la PHASE 1.

Les sous-marins restent sur la même configuration que la PHASE 2 (cas de défense réussie).

Les remorqueurs restent sur la même configuration que dans la PHASE 1.

Si la frégate est gravement endommagée :

Réitération des mesures prise dans la PHASE 2 (cas de défense échoué). Si la frégate est neutralisée, la priorité est mise sur l'évacuation de l'équipage et la destruction de tout document sensible à bord du navire (dans la mesure du possible), des balises de détresses sont automatiques activés. Procédure identique pour les remorqueurs en cas de neutralisation.

Si la flotte en surface est totalement neutralisée, les sous-marins passent sur un protocole de furtivité supérieure, se mettent en mouvement et plonge à une profondeur suffisante pour assurer leur protection au cours de la fuite. Leur objectif est de regagner une région maritime sécurisée et de prendre contact avec les forces armées de la Grande République.

PHASE 4 :

Si la flotte est toujours opérationnelle :

La frégate intercepte avec ses armes anti-aériennes les avions d'attaques au sol/leurs missiles. Les moyens de GE de la frégate sont utilisés pour brouiller les radars ennemis et le tir des missiles. L'utilisation de leurres pour détourner les missiles concernés est présente. La configuration de défense de la PHASE 1 est toujours d'actualité, suivant les capacités du navire à ce moment-là. Dans la mesure du possible, la frégate réitère le tir de missiles surface-air en direction des avions ennemis, suivant la même priorité que dans la PHASE 3 (cas flotte opérationnelle). La frégate reste sur cette configuration jusqu'à repli stratégique de la force ennemie ou neutralisation de cette dernière. L'objectif reste d'assurer l'intégrité de la flotte.

Les sous-marins, en plus de rester sur la même configuration que la PHASE 2 (cas de défense réussie), aident la frégate dans la localisation des avions d'attaques au sol, dont la proximité permet une meilleure efficacité des renseignements obtenus.

Les remorqueurs restent sur la même configuration que dans la PHASE 1. En cas de dommages, ils suivent les protocoles standards pour ce genre de cas. Si un remorqueur est neutralisé, l'équipage est évacué et il sera récupéré dès que possible après l'affrontement par un autre navire (frégate ou l'autre remorqueur).

Si la flotte est neutralisée :

Même chose que pour la PHASE 3 (cas frégate gravement endommagée) pour la partie qui parle de la neutralisation des navires et de la fuite des sous-marins.

Tout le long du combat et après : Les données sur l'affrontement sont communiquées par lignes sécurisées aux deux sous-marins. Le passage en mode passif partiel de la frégate et des remorqueurs est un acte suffisant pour alerter les forces westaliennes et wanmiriennes, qui suivent le déplacement de cette flotte, qu'un incident est en cours. La principale flotte aéronavale westalienne, présente à proximité de la face ouest aleucienne, sera naturellement la première à recevoir l'ordre de se rendre sur place avec pour objectif d'enquêter sur l'incident (peu importe la finalité de l'affrontement) et pour secourir les survivants (cas de défaite) ou pour renforcer l'escorte des navires encore opérationnels / leur prêter assistance (cas de victoire). Les forces de cette flotte sont notamment composées d'un porte-avions qui disposent de plusieurs avions militaires. En raison de la distance à parcourir, les avions peuvent-être présent sur place entre 1h et 1h30 après la réception de l'ordre. Les hélicoptères de secours peuvent arriver sur le lieu de la bataille après 24h, dépendant de la position de la flotte, qui elle-même est en capacité d'entrer dans cette région maritime entre deux et trois jours après la réception de l'ordre.

Éléments de force pour la flotte westalienne :
  • Un équipage qui a déjà de l'expérience avec ce modèle de frégate (déjà présent dans l'arsenal maritime depuis le début de l'année) et avec les sous-marins (conception westalienne).
  • Un commandant compétent qui connaît son équipage et ses navires.
  • L'écrasante supériorité technologique westalienne (navires de dernières générations contre des avions équivalents à des engins des années 70-80, pour les plus récents, jusqu'aux années 50 pour les plus anciens, qui représentent la majorité des forces ennemies).
  • Par suite logique au précédent point, des capacités de contre-mesure électronique et de guerre électronique supérieures. Ainsi qu'une défense physique importante (blindage plus résistant face à des armes anciennes/de basse qualité)
  • Le soutien des sous-marins dans le renseignement électronique (détection des tirs de missiles, capter les émissions radars des avions ennemis...)
  • C'est la première coordination entre les forces stérusiennes et les forces du Jaguar Paltoterran, qui n'ont jamais coopéré ensemble (sauf preuve du contraire), qui peut résulter en un conflit de doctrines militaires, de stratégies ou de tactiques, voir même de communication/coordination entre les différents acteurs (langues, codes militaires, réactions, incompatibilités technologiques...). Les forces mercenaires n'opèrent pas exactement de la même façon qu'une armée régulière, même si les mercenaires sont d'anciens militaires, tout particulièrement avec une culture très différente de la leur. Ce défaut est donc à l'avantage des westaliens.
  • Les forces westaliennes et wanmiriennes sont mise au courant qu'un incident est en cours avec la flotte, sans information précises.
  • La flotte principale westalienne a la capacité de réagir en envoyant des forces aériennes dans les 1h-1h30 après le début des affrontements.

Flotte d'escorte westalienne
Troupes engagées :

  • 250 soldats professionnels (170 + 28 + 28 + 12 + 12)
  • 1 frégate Niveau 8
  • 2 sous-marins d'attaque Niveau 10
  • 2 remorqueurs Niveau 8

Force aéronavale westalienne (présente à environs 2000 km des lieux)
1 Porte-avion Niveau 5
10 Avions de chasses Niveau 7
15 Avions de chasses Niveau 3
5 Chasseurs-bombardiers Niveau 3
1 Avion ravitailleur Niveau 5
4 Hélicoptères légers polyvalents Niveau 5
3 Hélicoptères de transport moyen Niveau 4
2 Destroyeurs Niveau 6
2 Frégates Niveau 8
1 Frégate Niveau 6
1 Corvette Niveau 5
2 Patrouilleurs Niveau 7
2 Sous-marin d'attaque Niveau 10
1 Pétrolier-ravitailleur Niveau 8
1 Pétrolier-ravitailleur Niveau 5

8120
22 octobre 2016
Opération « Espada de Cristal »
Aux alentours de 6h du matin


Stratégie globale a écrit :

Début de l’opération:

- Quelques minutes avant l’arrivée sur zone de l’avion de guerre électronique et du reste du convoi, l’ensemble des satellites opérationnels de l’ASEA sont mis hors service ou en maintenance pour une période de 4 heures. (Vu avec Kami, l’Akaltie fait sauter toutes les transmissions satellites pile 30 minutes avant le début de l’opération et ne les réactivera que 3 heures après, justifiant une maintenance et un exercice de black-out total. Aucun service n’avait reçu en amont l’information.) (Officieusement, c’est un arrangement Steruso-Akaltien.)

- L’avion de guerre électronique entame sa première manœuvre de leurre avant même d’apparaître dans le champ de vision du convoi westalien. Il émet comme signal extérieur celui d’un avion de ligne lambda. Il transmet des coordonnées GPS semblables à celles d’un avion de ligne et suit un couloir aérien prédéterminé correspondant à un trajet Nazum-Aleucie. La première particularité réside dans l’envoi de ces coordonnées. À l’arrivée sur zone de premier contact radar (local), l’avion de guerre électronique est visible par l’ensemble des radars westaliens. Ceux-ci, conformément à l’usage, lancent un premier appel pour établir le contact. L’avion répond par des enregistrements vocaux en langue italienne avec un accent transk. Le premier leurre de l’avion de guerre électronique réside dans son positionnement. Grâce à un déportement de sa signature radar, la frégate pense avoir identifié sa position mais détient en réalité l’inverse de la position exacte.

- La crédibilité du fait qu’il s’agisse d’un appareil civil est renforcée par l’absence totale de systèmes d’armement ou de défense, systèmes qui peuvent être identifiés et captés par la frégate. Ainsi, la frégate n’a pour le moment affaire qu’à un simple avion civil dérouté et en difficulté face au manque de réponse satellite. À ce moment-là, les deux avions radars AWACS sterusiens font leur entrée en jeu. Ils sont identifiés à leur tour par les bâtiments westaliens, qui ne connaissent cependant ni leur trajectoire exacte ni leur positionnement, en raison des brouillages de l’avion de guerre électronique. Les AWACS établissent la position exacte et la trajectoire des trois navires de surface. Les sous-marins ne sont ni ciblés ni recherchés.

- En parallèle, cinq avions bombardiers font leur entrée sur zone à haute altitude. Les cinq bombardiers sont en formation d’essaim dispersé. Ils arrivent de cinq zones différentes et sont assistés de dix avions de chasse (6e génération). Les avions de chasse sont là pour semer la pagaille dans les airs et donner une impression de chaos aux bâtiments en mer. Ils ont aussi pour mission de protéger les bombardiers d’une potentielle riposte grâce à leurs leurres et à leur meilleure maniabilité pour contrer un missile guidé.

- Les cinq bombardiers effectuent donc un premier passage à haute altitude, les deux AWACS transmettent en direct la position exacte des trois bâtiments visés. Simultanément, cinq missiles (9e génération) air-sol sont largués directement sur les bâtiments de combat. Grâce à l’avion de guerre électronique, la frégate se sent saturée de chaque côté et ne sait pas où ni quand riposter ou contrer les missiles. En cas de riposte, les avions radars AWACS sont capables d’identifier le missile antiaérien et peuvent transmettre en urgence un ordre aux chasseurs pour qu’ils tentent d’intervenir ou pour que les bombardiers dévient de leur trajectoire. Trois missiles air-sol sont directement largués sur la frégate pour tenter une annihilation immédiate du bâtiment. Les deux autres missiles sont engagés sur les bâtiments de ravitaillement (un missile par bâtiment).

- Une fois ce premier passage effectué, si l’ensemble des bâtiments sont suffisamment touchés pour que leur progression ne soit plus possible et leur utilisation non plus, alors la mission est considérée comme réussie, même s’ils ne sont pas coulés instantanément.

- Si certains des trois navires sont toujours opérationnels ou seulement touchés partiellement, les bombardiers effectuent un deuxième passage et larguent cette fois six missiles air-sol supplémentaires : deux pour chaque ravitailleur et deux pour la frégate. Quel que soit le résultat de ce deuxième passage, l’ordre est donné de se retirer totalement.

Éléments de forces de la fédération de Sterus :

- L’avion de guerre électronique, bien que plus ancien que la frégate, reste tout à fait en capacité de désorienter et d’entraver les systèmes de radars et de défenses westaliens. Il reste en capacité de brouiller les communications locales (hors ondes et morse), et reste capable de surcharger les radars ennemis en faisant croire à des attaques et des missiles de chaque côté. (IRL, un avion de guerre électronique, même daté, est capable de ce genre d’attaque.)

- La frégate, bien que de dernière génération, perd énormément de ses avantages rien que par une désorientation de ses systèmes électroniques.
Les missiles sont de dernière génération et sont donc capables de toucher des zones très précises de la frégate et des ravitailleurs sans trop de difficulté. Sans oublier que la frégate, bien que cherchant à se défendre, se sentira totalement submergée par les attaques et leurres sur ses radars. La défense des trois bâtiments simultanément à plusieurs attaques simultanées venant de côtes différentes reste extrêmement compliquée dans un tel contexte.

- Nous sommes en octobre et il est tôt le matin. En octobre, le soleil ne se lève pas avant 8 h. Donc même une volonté de riposte « à l’ancienne », à vue via des tourelles, reste très compliquée, à moins d’être équipé de vision nocturne qui ne fonctionne pas avec l’ensemble des appareils électroniques des bâtiments.

- La communication avec le convoi aéronaval situé à 2 000 km est extrêmement compliquée et réellement peu probable dans les faits. Il est tôt, aucune menace apparente, et le groupe aéronaval visiblement stationné à quai n’est pas opérationnel.
L’Akaltie, ayant stoppé toute transmission des satellites de l’ASNA, empêche toute forme de communication longue distance pour le convoi en direction du groupe aéronaval.
(IRL, Thales et bien d’autres sociétés utilisent les satellites pour équiper les bâtiments de combat. Pour cette raison, les coordonnées GPS du convoi, la communication directe et rapide du convoi en direction du groupe aéronaval sont tout simplement impossibles à moins de passer par la transmission d’ondes. Ondes qui sont moins efficientes aujourd’hui. D’autant que le convoi n’étant pas en position de combat, ni prêt à une potentielle attaque ( n’étant pas en mission mais dans un simple rapatriement ) et au vu de la vitesse à laquelle s’est passée l’opération, n’a en réalité que peu probablement eu le temps d’identifier les menaces, d’identifier l’incapacité de communiquer via satellite, et d’avoir réussi à communiquer toutes les infos nécessaires pour la venue du groupe aéronaval.)

- Le blindage des navires n’est absolument pas plus résistant aux missiles, puisque nous parlons ici de missiles de dernière génération.

- La fédération de Sterus et les soldats du Jaguar en sont à leur première opération certes, mais les soldats engagés ne répondent pas à l’appel officiel d’une nation. Ils ne sont tenus de respecter aucun commandement stérusien, étant donné que cette opération est secret-défense et n’est à aucun moment basée sur une doctrine stérusienne.
(Chaque armée ayant ses propres fonctionnalités, si l’armée stérusienne agit comme à son habitude, elle est repérée grâce à ça.) Ici, les soldats engagés suivent une feuille de route simple, la même que celle du Jaguar.

- L’attaque est extrêmement rapide à partir du moment où les westaliens entrent sur la zone de contact. Zone établie en amont grâce aux informations fournies par le Jaguar.

- Il est en réalité peu probable que les sous-marins choisissent de plonger aussi vite et à toute vitesse. Il est également peu probable qu’ils choisissent d’entrer directement en communication ouverte avec d’autres forces ou qu’ils cherchent à amasser des informations. Pour la simple et bonne raison qu’à l’heure actuelle, ils ne connaissent ni l’ampleur de l’attaque, ni les technologies qu’ils ont en face, ni la nation qui s’en prend à eux.
Ainsi, il est important de rappeler qu’un sous-marin qui bouge, qui communique, qui cherche, est un sous-marin visible aussi bien en extérieur qu’en profondeur (notamment par les AWACS s’il communique). Je doute qu’une armée réellement aussi compétente choisisse de risquer de perdre deux sous-marins et l’ensemble de l’équipage simplement pour quelques infos. Car, ne sachant pas l’ampleur de l’attaque, il est tout à fait probable que d’autres sous-marins, eux parfaitement immobiles, ou d’autres navires anti-sous-marins cherchent à s’en prendre à eux.

- Enfin, l’arrivée sur place des secours, pour toutes ces raisons, va en réalité être retardée de plusieurs heures : le temps de transmettre les bonnes informations, le temps que les forces westaliennes s’assurent de la sécurité des lieux, et le temps de rendre les navires opérationnels.Les hélicoptères n’ayant pas assez d’autonomie pour réaliser 4 000 km de traversée, même si les navires ne sont pas entièrement endommagés, la probabilité de pouvoir empêcher la submersion des trois bâtiments de surface, s’ils sont suffisamment touchés, reste quasi impossible.


Forces Stérusiennes engagées

- 2 awacs (lvl2)
- 1 avion de guerre électronique (lvl3)
- 11 missiles (lvl 9)
- 5 bombardiers (lvl4)
- 10 avions de chasses (lvl6)
- Soit environs 50 soldats Sterusiens
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MAUSSADE
Union et Empire des Cités d'Akaltie


Opération numérotée 2017-01Pays concernés : Sterus, Westalia
Services impliqués : Akaltie, Sterus

Opération Ulabhal - Brouillage des satellites de l'ASNA
15 octobre 2016, 13h - Une réunion est en cours dans les bureaux du Maussade, à Kintan. Les stérusiens ont sollicité l'aide des services secrets akaltiens pour brouiller les satellites de l'ASNA, ce que la Première ministre a accepté avec empressement, pendant que le cabinet des Affaires étrangères est bien moins motivé à cette idée.
« Les westaliens viennent de nous faire part de leur soutien quant à la situation actuelle en Aleucie, ce n'est pas le moment de leur asséner un coup de poignard dans le dos ! Nous savons que les stérusiens sont également de bons alliés à l'Akaltie, mais je ne pense pas que les encourager sur leurs tensions avec Westalia n'apportera du bon. »
Lorsque la réunion se termine, les représentants du Ministère des Affaires étrangères s'en vont l'esprit tranquille, estimant en avoir fait assez pour éviter une nouvelle situation telle que celle causée par l'affaire du drone en Everia.
Cependant, les sympathisants de la Première ministre et Impératrice ne voient pas les choses de la même manière. Ils décident donc de suivre sa position initiale, bien que désapprouvée par la majorité du gouvernement.

22 octobre 2016, 8h (heure de Napalawie) - L'aube se lève dans la moitié nord du Scintillant tandis que le soleil est déjà apparu dans le ciel depuis quelques temps au-dessus du Centre de Contrôle de Kopip, en Napalawie. Comme tous les jours, l'équipe de jour prend la relève sur celle de nuit, pour assurer une surveillance constante des satellites de l'ASNA et des autres agences, ainsi que des débris en orbite qui pourraient les menacer. Un petit groupe aux têtes inconnues passe dans les couloirs, sans que cela n'éveille particulièrement l'attention des chercheurs et des techniciens. Après tout, ils portent les bons badges. Ils s'avancent à pas assurés dans le couloir en direction de la salle des serveurs du Centre, présentent un papier au vigile mal réveillé posté devant la porte, et rentrent.
Après s'être assuré que personne n'était déjà la salle, et avoir fait le tour des caméras pour trouver un angle mort, l'un d'eux branche une clé USB sur l'un des serveurs, et la retire après quelques secondes.
« C'est bon, le programme est téléchargé, maintenant on peut laisser faire les collègues à distance. On rentre. »
Alors qu'ils ressortent de la salle, les collègues en question voient une interface s'ouvrir sur leur ordinateur, et peuvent ainsi accéder aux données transmises par les satellites en temps réel. Ils téléchargent rapidement celles des derniers jours, les rentrent dans un logiciel spécial préparé pour l'occasion, et renvoient ainsi de nouveaux chiffres réalistes aux serveurs de l'ASNA, qui remplacent ceux de leurs engins en orbite.
Pendant ce temps, ils peuvent ainsi tranquillement s'occuper de couper un à un les réseaux de satellites, les mettant en veille pour une durée de quelques heures, comme demandé par les stérusiens. Seuls les satellites du programme GPA restent en marche, mais voient leurs horloges embarquées être décalées d'un vingtième de seconde (infime changement causant tout de même une erreur dans le calcul délicat de la position pour les récepteurs au sol, qui se croient tout à coup situés à l'autre bout de la planète). Les utilisateurs aleuciens apparaissent maintenant comme se trouvant au-dessus de l'Afarée.

22 octobre 2016, 9h - Des policiers armés rentrent discrètement dans le bâtiment où sont cachés les agents en train de brouiller les satellites. Ils parviennent à l'étage où ils se trouvent et les arrêtent sans encombre, sauf deux d'entre eux qui ont le temps de s'enfuir par une fenêtre et courent maintenant sur les toits de la ville. Ils n'iront sans doute pas bien loin, pensent les policiers. Et ils se concentrent plutôt sur ceux qu'ils sont parvenus à attraper.

22 octobre 2016, 13h - « Mais à quoi pensiez-vous ??! » Entend-on retentir dans les bureaux du Maussade à Kopip. La ministre des Affaires étrangères, Juntan Necahual, est venue en personne s'occuper du cas des agents qui ont décidé, contre l'avis de la direction de l'agence et contre celui de plusieurs ministres, de tout de même mener l'opération à bien.
Grâce aux enregistrements des caméras de surveillance du Centre de Contrôle de Kopip, et bien que l'on ne puisse voir le branchement de la clé USB dessus, la police de la cité a pu intervenir à temps pour arrêter les agents. Malheureusement pour les westaliens, cela s'est produit trop tard, et ils ont déjà eu à subir les conséquences de l'arrêt des communications par satellite.
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Le Scintillant - 22 octobre 2016
Opération "Espada de Cristal"


navions

Ce fut un engagement tout aussi bref que violent, précédé d'une interminable et délicate phase d'approche. La rupture des GPS et communication par satellite déstabilisèrent grandement l'équipage récemment affecté à cette frégate. Et si l'alerte fut donnée tôt, dès la rupture surprise de l'appui des satellites et la détection d'un apparent avion de ligne, elle ne fut pas appliquée de manière parfaite. Immergés aussi profondément, les sous-marins étaient protégés, mais incapables de fournir un véritable appuie sur la détection des aéronefs en approche. L'interruption du radar de la frégate augmentait certes sa discrétion, mais limitait réciproquement la portée de détection de la force d'attaque en approche et plus particulièrement de leurs missiles. Cinq missiles arrivent et ne sont détectés relativement tard par les dispositifs infrarouges. Pire, deux d'entre eux sont partiellement masqués aux yeux de la frégate par le remorqueur à bâbord. Les défenses et contre-mesures sont immédiatement lancées, neutralisant in extremis deux missiles et en faisant un troisième manquer sa cible. Mais deux autres passent ces défenses et frappent la frégate et le remorqueur. Des incendies se déclarent et les équipages s'affairent à les contenir, limitant la capacité de riposte pour la seconde salve. Deux missiles supplémentaires frappent le patrouilleur, complètement en flamme. Seul un des trois missiles restant touche sa cible, le second remorqueur. Les avions d'attaque au sol des jaguars paltoterrans tentent une audacieuse approche pour finir le travail à la bombe et aux roquettes, mais doivent vite se contenter d'achever le remorqueur à tribord déjà lourdement touché. Les ripostes désespérées de la frégate leur interdisent de s'approcher et prendre de l'altitude pour la frapper, limitant leur efficacité à l'agression d'un navire déjà isolé. Les remorqueurs finissent par couler, tandis que le dernier bâtiment restant est sévèrement atteint et immobilisé, nécessitant un remorqueur pour les ramener au port. Les incendies sont au moins contenus et ne menacent pas davantage l'intégrité de la frégate pour le moment.

Malgré la rupture des communications par satellites, le groupe navale agressé parvient à contacter le groupe aéronaval westalien par radio. Le temps de réaction de ce dernier est compliqué par l'absence de GPS et le brouillage des communications radios, mais l'emploi des méthodes navales traditionnelles permettent de se localiser et déterminer après une latence la position de l'agressé. Les escadrilles sterusiennes et mercenaires doivent maintenant planifier leur retour pour éviter de se faire intercepter par le GAN alerté.

MJ a écrit :Jaguar Paltoterran + Sterus : +10% grâce à une attaque surprise minutieusement préparée et cohérente, appuyée par une surprise au niveau des satellites de communication et GPS.
Westalie : -10% à cause de la récente acquisition du navire par l'équipage, de la désorganisation orchestrée par le sabotage des satellites et de la surprise générale. Les sous-marins sont quant à eux invulnérables aux agressions mais incapables de fournir un soutien cohérent.


Jaguar Paltoterrans :
- 2 Avion ravitailleur niveau 1
- 1 Avion de guerre électronique niveau 1
- 6 Avion de chasse niveau 1
- 7 Avion d'attaque au sol niveau 1

Sterus :
- 2 Avion radar awacs niveau 2
- 1 Avion de guerre électronique niveau 3
- 11 Missile de croisière niveau 9, (-11)
- 5 Bombardier stratégique niveau 4
- 10 Avion de chasse niveau 6


Westalie :
- 1 Frégate niveau 8, Immobilisée pour le moment, avec sa nuisance abaissée à 94 292/123 000
- 2 Remorqueur niveau 8, (-2)
- 2 Sous-marins d'attaque niveau 10
16 soldats perdus.



Les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES À VENIR
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FOLIE ET VÉRITÉ EN PLEINE MER
En quête d'aide et de réponses



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Les premiers rayons du soleil commencent à se présenter sur le flotte aéronavale westalienne, en position dans la mer Vistal, au large des côtes westaliennes. A bord du GRS ‘Stanislas Asfort’, le nouveau porte-avions de la Grande République, le Rear Admiral Lucius Husfort commande ses troupes pour préparer l'inspection prévue dans deux jours par l'Admiral Nobuyoshi Kaminaga, Chef des opérations navales de la Grande République, et son supérieur, le General Maxwell Ledford, Chef d’état-major des armées. Depuis presque deux ans, le Rear Admiral Husfort joue un rôle clé dans la modernisation des forces maritimes westaliennes, dont la principale fonction est le commandement et l'organisation interne du nouveau groupe aéronaval de la Grande République, qui s'articule désormais, depuis peu, autour du nouveau porte-avions de dernière génération ayant terminé sa phase finale d'essai, il y a quelques mois désormais. Pour autant, le projet de modernisation est encore loin d'être fini pour la marine qui, bien que s'étant dotée d'une force maritime conséquente, n'a pas encore atteint les niveaux attendus pour les forces aériennes rattachées cette dernière. Les commandes de nouveaux avions, en nombre, font désormais tourner à plein régimes les chaînes de productions des industrielles militaires comme le Conglomérat de Columbia, cette super-entité financée par le gouvernement fédéral et fondée en 2014 à initiative de l'ancien Premier ministre fédéral Arthur Horvanx, qui a pour but de favoriser les projets coopératifs entre les principaux acteurs de la défense en Westalia, que cela soit Warsmith Industries, Akiyama Kajiya ou encore, dans une moindre mesure, la Humbert Aircraft Company, dont le premier projet concret reste le développement et la production des croiseurs lances-missiles de classe Aleucia.

En parallèle des préparations pour l'inspection prévue par les grandes pontes de l'armée, la flotte westalienne avait aussi pour objectif d'aider au suivi du convoi originaire du Wanmiri, avec pour but d'atteindre le port militaire de Columbia, en Westalia. C'était une mission tout ce qui avait de plus banale sur cette planète, le nombre de convois similaires voyageant à travers le monde était commun et il n'y avait, jusqu'à preuve du contraire, pas vraiment de raison de s'inquiéter d'une quelconque agression. S'attaquer à une frégate dernière génération n'était clairement pas à la portée des groupes de pirates actifs entre le Nazum et l'Aleucie, tout particulièrement en plein milieu de l'océan, une région peu propice à une attaque de genre. Lucius Husfort, de par son rang, avait une communication journalière avec l'officier en charge de ce convoi, le Commander Christopher Philips, généralement autour de 9h du matin, pour s'assurer qu'aucune anomalie, même mineur, n'avait été rencontré. Les derniers échanges avaient été courts et sans problème particulier, il était donc attendu que cela se poursuive ainsi pour les quatre prochains jours de voyage du convoi. Pour autant, ce calme matinal fut perturbé par un rapport d'urgence à destination du commandant de la flotte aéronavale westalienne : le contact avec la frégate, les remorqueurs et les sous-marins avaient été coupés brusquement, provoquant une alerte immédiate au sein de la marine fédérale, dont les principaux chefs ne tardèrent pas à être mis au courant de la situation. Cependant, il n'était pas permis d'attendre que ces derniers, installés sur le continent, donnent les ordres pour agir rapidement sur cette situation, c'est pour ce genre de cas que les procédures d'urgence ont été écrites, afin d'améliorer la réactivité des armés dans ce genre de situation.

Sans plus attendre, un premier groupe d'avions est envoyé dans la direction où se trouve potentiellement le convoi, rapidement suivi d'un second lorsque les communications sont rétablies pour permettre une meilleure géolocalisation des navires, dont la situation semble clairement indiqué une agression d'une ou plusieurs entités hostiles à la Grande République. Depuis la terre, l'ordre est donné aux opérateurs des radars terrestres de tracer les signatures d'avions présents dans la région, tandis que le premier groupe d'avions envoyé suit la piste de la force aérienne ennemie qui semblent majoritairement se diriger vers le Nazum. Depuis le ciel, les constats sur le sort de la flotte sont amers, mais aurait pu être bien plus pire : les deux remorqueurs ont coulé, la frégate endommagée va avoir des difficultés à reprendre le voyage, mais les sous-marins ont été épargnés par l'attaque. L'ordre est déjà donné de mobiliser un remorqueur, en plus d'une partie de la flotte westalienne, pour secourir la frégate, qui s'était déjà chargé de récupérer les survivants du naufrage des deux remorqueurs. Le domaine aérien étant désormais sous le contrôle de l'armée westalienne, la région pouvaient être considérée comme sécurisée, bien que l'ennemi avait déjà quitté la zone avant l'arrivée des forces alliées.

Dans la poursuite d'une réponse à qui pourrait être ses agresseurs, la force aérienne attaquante qui se dirige vers le Nazum est suivi par les avions westaliens, qui n'ont pour le moment pas reçu l'ordre d'attaquer. Ainsi, avec l'aide des radars terrestres et navals westaliens, couplés aux informations transmises par les pilotes, il a été possible d'identifier le lieu où se sont posés les avions ennemis : sur une des îles appartenant à l'Union de Transernikse. Aussitôt la confirmation que ces avions ont atterri dans un aéroport transk, l'ordre fut donné aux forces westalienne de se replier pour rejoindre le groupe aéronaval dans sa mission de sécurisation de la zone de l'affrontement. L'information est désormais entre les mains du Rear Admiral Husfort, à bord du GRS ‘Stanislas Asfort’, qui n'avait pas connu une situation aussi importante que depuis son service lors de la guerre de 82-84, contre la Viétie. Il n'était pas compliqué de comprendre que cette information stratégique allait avoir des répercussions géopolitiques majeures sur la planète, mais celle-ci est nécessaire pour que la vérité éclate au grand jour. Ainsi, lors d'une visioconférence regroupant les chefs des armées, sans s'avancer sur une quelconque conclusion hâtive, ce dernier la partagea avec ses supérieurs :

Rear Admiral Lucius Husfort : Nos rapports sur le terrain indiquent clairement que les avions auteurs de l'agression se sont posés dans une base militaire transk, dans un archipel au large du Nazum.

Un léger silence se posa au milieu de la réunion. Tous savaient parfaitement ce que cela pouvait signifier : l'Union de Transernikse est une nation qui est considérée comme un État fantoche de la Fédération de Stérus. Ce dernier n'a clairement pas les moyens de pouvoir accomplir une opération d'une telle ampleur, le coupable ne pouvait être que son maître, bien que de nombreux éléments restent encore à expliquer à ce moment-là.

General Maxwell Ledford : Ces rapports doivent être immédiatement présentés au Président fédéral. Rear Admiral Husfort, je souhaite votre présence à mes côtés lors de la réunion d'urgence qui va se tenir avec le gouvernement fédéral. Que cela reste clair pour tous, ces rapports doivent rester confidentiels jusqu'à nouvel ordre.

Suite à ces mots, il était désormais claire qu'une enquête allait devoir lever les derniers voiles sur cette attaque. Très bientôt, cette histoire sera désormais du ressort des officiels du gouvernement fédéral, qui vont être obligés de faire une déclaration officielle sur cet événement non-négligeable dans le Scintillant.


HRP : Le dénouement de cette scène et ses conséquences ont été convenus entre Alemne (Stérus) et moi en privé.
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