07/02/2018
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[Adhésions] Compte-rendu et suivi des candidatures à l'ONC

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SUIVI DES DEMANDES D'ADMISSION DE NOS ETATS-MEMBRES/ETATS-OBSERVATEURS (ET LES AUTRES).


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CANDIDATURES :
  • Île d'Anna / Etat membre observateur : candidature / votation ADMIS
  • Califat Constitutionnel d'Azur / Etat membre observateur : candidature / votation ADMIS
Discours d'introduction de son excellence sénatrice Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce de la Grande République


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Julia Cavali, membre du gouvernement communal velsnien depuis 2014


Prononcé le 7 décembre 2016 à l’occasion de l'adhésion de la Grande République de Velsna au sein de l'ONC.


Permettez-moi tout d'abord de vous dire la joie que j'éprouve à me trouver parmi vous, dans cette salle, un mois jour pour jour avant l'entrée de notre République parmi vous, membres de l'Organisation des Nations commerçantes.

A compter d'aujourd'hui, la cité velsnienne retrouvera sa famille: celle de l'échange, du commerce, de la transmission des savoirs et des compétences, de la libre circulation des biens et des capitaux, et de la pensée libre et non contrainte. La Grande République et son peuple vivaient évoluaient jusqu'à présent avec leurs réserves et leurs appréhensions d'intégrer un tel ensemble. En effet, il n'est de secret que notre gouvernement a toujours fait tout ce qui était en son autorité afin de préserver sa hauteur et une forme de distance face aux évènements qui viennent. Ces considérations appartiennent désormais au passé: non pas qu'elles fussent superflues ou vaines à l'époque, mais celles-ci ne peuvent aujourd'hui s'inscrire dans une défense efficace de valeurs communes, que la Grande République a toujours partagé avec l'Organisation de Nations commerçantes: la liberté du commerce et de la circulation, la défense d'un modèle et d'un système de valeurs qui est le nôtre, et dont Velsna ne peut se permettre de protéger seule. Dans un monde qui ressemble de plus en plus à un rassemblement plus ou moins homogène de pôles de puissance, dont certains d'entre eux n'ont jamais caché leur hostilité affichée au principe de liberté économique et de protection d'un modèle fondé sur le droit universel à l'investissement, à l'innovation et au génie collectif d'hommes et de femmes libres, il était grand temps que Velsna rejoigne celui qui permettrait au mieux de protéger ces intérêts, qui sont la raison pour laquelle cette organisation existe.

Depuis la fondation de la cité velsnienne, il y a de la treize siècles, notre pays a bien changé: il est passé par des régimes politiques différents, il a connu des vagues de migration multiples qui ont fait changé la conception même de ce qu'est un velsnien, il a traversé bien des épreuves. Mais jamais, ô grand jamais notre patrie s'est retrouvée pointée du doigt sur le banc des tyrannies. Depuis le début, nous nous sommes posés la question suivante, avant toutes les autres: qu'est-ce qu'un velsnien ? Qu'est-ce qui définit un citoyen de notre cité ? C'est la capacité des individus composant son corps civique à agir collectivement en faveur de la défense des libertés individuelles. Des libertés absolues et inaliénables. Un velsnien, ou une velsnienne, c'est un homme ou une femme libre, qui décide d'agir de concert avec ses semblables dans le seul but de protéger cette liberté si durement acquise et défendue au fil du temps. Les fortunéens qui ont fondé notre patrie, et dont certains figurent parmi nous aujourd'hui, ont ainsi légué cela aux velsniens: tout homme qui pose le pied en notre patrie est un homme libre. Et cela, nous le défendons depuis lors.

En premier lieu, il fallu bonifier cette liberté, l'entretenir, et l'améliorer du modèle qui était le nôtre. Ainsi, dans des temps anciens, nous avons chassé les gouverneurs fortunéens pour établir notre propre interprétation de ce qu'est la liberté, de ce qu'est un homme libre. Ensuite, les achosiens sont venus pour tenter de l'arracher: nous les avons combattu, et nous les avons vaincu pour le leur offrir à leur tour. Après, ce furent les zélandiens qui tentèrent de nous ôter la liberté de navigation, et encore une fois, nous avons défendu nos intérêts. La morale de toutes ces histoires anciennes est la suivante: à chaque fois que la liberté des hommes et des femmes libres de la République sera menacée, nous régirons. Et dés lors que cette défense s'inscrit dans ce cadre commun qu'est l'ONC, auquel nous appartenons tous, alors votre liberté sera aussi celle de la République, et il n'y aura jamais point de questionnement sur notre engagement et la détermination que nous aurons à vous aider dans ce combat éternel qu'est celui de la défense de nos intérêts, politiques, économiques et culturels. Nous privilégions certes toujours la voie du pragmatisme, mais celle-ci les velsniens ne feront jamais de confusion entre pragmatisme et compromission: en n'importe quel lieu et n'importe quel temps. Jamais la tyrannie ne passera les portes du Grand Arsenal de Velsna, et la crainte des tyrans sera toujours de voir poindre des flottes à l'horizon.

Le gouvernement velsnien est aujourd'hui prêt à prendre toute sa part de participation dans la vie et l'existence de cette organisation que nous ne craignons pas de nommer "une nouvelle maison". A chacun d'entre vous, il y aura toujours notre parole pour vous appuyer, nos capitaux pour vous aider et nos armes pour vous soutenir. Quelque soit la situation, quelque soit la condition. Le monde, au milieu de toute cette polarisation de plus en plus conflictuelle, de ce rapport de force permanent, à grand besoin de notre solidarité mutuelle, de notre concours à tous, mais SURTOUT: d'une organisation telle que la nôtre, prônant le bon sens, la continuité des échanges et la conservation de nos modèles respectifs, unis dans leurs petites différences. La première des choses que Velsna entend apporter à l'ONC, c'est avant tout une politique volontariste et participative vis à vis de cette organisation, de la revitaliser afin d'en faire à nouveau un pôle géopolitique incontournable et inamovible. Constant dans ses engagements, et puissant dans les moyens à sa disposition pour atteindre ses buts. Ainsi je le dis: nous n'aurons de cesse de prôner pour une ouverture de cette organisation à une foule de candidatures, unies par le point commun de prôner le bon sens et le respect de la liberté du commerce. Les hommes et les femmes du monde veulent le progrès, mais ils ne veulent en aucun cas la pagaille, à l'image de celle que sèment un nombre croissant de pays. Sachez le que pour ceci, les velsniens se battront toujours pour défendre les alguarenos, les jashuriens et les foertunéens comme si ceux ci seraient leurs propres compatriotes, tout en défendant le principe de l'introduction de sang neuf au sein de l'organisation.

De son côté, la Grande République s'engagera non seulement sur le terrain des paroles, mais des actes. Notre marché intérieur et le dynamisme économique dont notre cité peut se targuer, sera mis à disposition des intérêts de l'organisation, et je puis affirmer que jamais ces outils seront compromis par l'avarice, le méchanceté et la lâcheté: il n'est pas question pour les velsniens de prendre légèrement leurs engagements en matière de libre circulation des biens et des capitaux parmi les membres de notre organisation, quant bien même notre intégration provoquera à coup sûr un remaniement de ces outils afin de servir au mieux les changements qu'ils auront induit. Velsna apportera également toute sa main d'oeuvre, nombreuse et bien formée, dans ce marché gigantesque qu'est celui de l'ONC. D'ores et déjà, nombre d'entreprises fortunéennes ou alguarenos ont compris l'importance de ces atouts, et c'est certainement la raison qui expliquent leurs investissements cumulés qui faisaient déjà des pays de l'organisation, les meilleurs partenaires de la Grande République avant même son adhésion. Et ce n'est qu'un début, car les perspectives de développement de votre pays sont prometteuses.

Velsna, pour finir, et au delà de l'aspect du commerce, s'engagera corps et âme d'un point de vue militaire et politique. Ainsi, dans le domaine de la Politique étrangère et de sécurité commune, le point de vue velsnien sera toujours là pour prendre toute sa part sur les questions géopolitiques d'intérêt commun, par exemple sur les questions d'environnement régional de l'Organisation des Nations commerçantes, dans les théâtres à risque: en Afarée, au Paltoterra et partout ailleurs. Nous comptons bien, à ce que des soldats velsniens participent dés que l'occasion se présente, aux côtés de leurs camarades d'armes océniens, à toute opération visant à cette défense commune. Velsna s'engage à une participation active à tous les groupements tactique,s à tous les rassemblements possibles, à toutes les entreprises visant à renforcer la liberté du commerce. La Grande République, par son armée et sa flotte, toutes deux à la pointe de la modernité, et déjà bien imbriquées avec l'appareil militaire alguarenos au vu des équipements communs que les deux forces partagent, donnera à tous le bénéfice de cet instrument militaire ultramoderne, adapté aux besoins que nécessitent une capacité de projection importante.

J'ose espérer que ce discours ne fut pas des plus longs, pour votre propre confort, bien que je crains que la somme de tout ce qu'il y avait à dire, eut été pour certains d'entre vous comme passer sous les fourches de l'Arna ! *rire* (HRP: référence historique à la seconde guerre celtique, signifie "passer par une épreuve laborieuse ou douloureuse"). Mais si je ne puis exprimer toute la gratitude des velsniens de se trouver finalement parmi vous avec de simples mots, je ne puis m'empêcher de le dire: merci, merci pour tout. L'ONC sera grande, l'ONC sera forte, l'ONC sera puissante. Je vous remercie de m'avoir accordé cette tribune, et je ne puis conclure sans ces mots: et maintenant, qu'attendons nous pour libérer le commerce de la tyrannie ?


Henri de Saint-Cyr-de-la-Tour// Làzàre Jànos, député hongrois.

Discours de politique Générale de l’Empire Confédéral Uni à l’attention de l’Organisation des Nation Commerçantes.

Prononcé le 4 Janvier de l’an 2017 par Son Excellence Henri de Saint-Cyr-de-la-Tour, représentant de la Confédération à l’O.N.C.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

"Ce lundi hivernal, plutot pluvieux, particulièrement chaud, même pour les standards d’Aserjuco n’est pas banal, tant pour l’Organisation des Nations Commerçante que pour l’Empire Confédéral Uni, que moi, Henri de Saint-Cyr-de-la-Tour ai l’honneur de représenter ici. Et tout comme la Grande République de Velsna, je me permet de paraphraser l’Excellence Juliana Cavali, la Confédération rejoint sa famille après ses errances… Famille de l’échange, famille du libre-marché, famille du négoce mais aussi Protectrice ; de la liberté, de l’indépendance des entreprises et de la libre-concurrence entre les sociétés. Les protégeant de tout les périls, avant tout grâce à sa puissance. Objectifs que la Confédération toute entière a cherché à défendre contre vents et marées depuis des décennies ; l’indépendance de ses institutions, la liberté de ses marchands et de ses peuples, le libre-arbitre de ses citoyens… Et ce par tout les moyens possibles ; politiques et juridiques, diplomatiques et géopolitiques… Et si la faible puissance (tant militaire qu’économique) de la Confédération ne lui a pas permis d’envisager directement d’adhérer à l’O.N.C mais à s’activer dans des solutions régionales ; comme l’Union Économique Eurysienne. Sa croissance économique soutenue depuis ces quatre dernières années ainsi que les dérives fédéralistes de l’organisation, et, il est vrai, les insistances velsniennes, nous ont engagé à nous tourner vers l’Organisation, à nous tourner vers un avenir serein rythmé par la douce musique des échanges… Économiques, certes, mais aussi culturels et académiques, pour permettre à la Confédération de s’intégrer pleinement dans ces circuits.

Alors entrer dans une organisation qui sert et nos intérêts n’est pas tout, il faut qu’il soit aussi en accords avec nos valeurs. Le libéralisme économique fièrement porté par l’Organisation des Nations Commerçantes corresponds à s’y méprendre avec celui porté par la Confédération ; libre échange, libre circulation des biens, des marchandises et des capitaux, l’Honneur, avec lequel les Onéciens ont fièrement combattu pour la République du Prodnov, on vaillament coulé les escadres rouges en Leucytalée occidentale. Ces valeurs ; Le libéralisme et l’honneur, s’associent tout aussi avec la foi et la patrie pour nous. Dès lors, une fois que valeurs et intérêts s’accordent et même s’accrochent ou s’emboîtent parfaitement, tout les voyants furent au vert ; tant pour les États confédérés rougissant, comme Marcine, que pour les parangon nationaux du libéralisme, comme la Nouvelle-Antrania. De ce fait, Excellences, Mesdames et Messieurs, il ne fallait plus qu’attendre l’accord d’une instance pour intégrer l’O.N.C ; l’autorisation des États Membres ; illustres puissances et honorables voisins de la Confédération avec lesquels nous entretenions des relations marquées par l’Histoire, que ce soit les Hellènes youslèves ou les Italophones fortunéens. Tout semble indiquer que l’adhésion de la Confédération à cette illustre organisation soit une suite logique succédant à notre implication à l’U.E.E et que l’Histoire elle-même couronne cette entrée.

Naturellement, un beau et grand discours ne vaut rien si les gestes ne suivent pas. Et bien entendu, Antrania, Marcine, Saint-Arnaud-des-Pics ou la Nouvelle Antrania ne sont pas des politiciens véreux… ou bien des kartiens. De ce fait, il nous paraît évident d’assurer aux nations ici présente, devant Dieu et la Confédération qu’à défaut d’intervenir directement en notre nom propre, la Marine confédérale pourra probablement servir d’auxiliaire aux marines nationales, tant dans des missions d’entraînement que pour le maintien de l’ordre et du commerce, si durement mit en péril par des terroristes écarlates au nord du Nazum revendiquant le Pont, le détroit-gris ou le détroit de Messolvarde, voyez ça comme vous le voulez… Mais toujours est-il que la montée en puissance de la Confédération Socialiste du Nazum ne peut que nous effrayer… La Confédération, peut aussi proposer son aide humanitaire, militaire ou informationnelle si cela s’avère nécessaire afin de soutenir ses nouveaux alliés… Comme vous pouvez vous en douter, nous tâchons aussi de nous montrer les plus utiles possibles sur tout les autres domaines. Si ce rôle s’apparente à du retrait volontaire, c’est avant tout car nous avons conscience de notre faiblesse économique ou militaire comparée aux ténor comme la Grande République de Velsna, la Troisième République du Jashuria ou, et surtout, la République fédérale d’Alguarena. En quelques sortes, nous sommes des chiens de garde en comparaison des Loups qui composent cette illustre organisation.

Mais, Dieu merci, nous ne manquons pas non plus d’ambitions. Notre relative faiblesse ne peut, qu’à mon sens, qu’être temporaire. Ainsi, d’ici les prochaines années notre objectif sera le même consolider et sécuriser les détroits stratégiques et vitaux à notre commerce ; tant avec les nations du Nazum Septentrional, avec lesquelles nous avons des accords commerciaux pour l’échange de denrées alimentaires de première importance pour notre économie agricole et nos sociétés privées par ailleurs. Nous viserons à sécuriser en coopération directe avec les autorités fortunéennes et youslèves (ainsi que Velsniennes ?) la Leucytalée, vitale pour l’activité économique de notre première ville ; Saint Jean de Luz tout comme nous pacifions à l’heure actuelle les zones côtières du Scintillant infestée de pirates… Encore une fois, nos objectifs peuvent paraître modestes, mais nos intérêts ne dépendent que d’une chose ; la même chose que les vôtres, c’est à dire la sécurité et la stabilité des routes commerciales et de la géopolitique mondiale, qui semble, chaque jours qui passe, s’effriter à vitesse grand V.

De même nous pouvons aussi nous présenter comme des interlocuteurs avec d’autres blocs ou nation si le besoin s’en fait sentir, nous entretenons de bonnes relations avec le Royaume de Teyla tout comme les Communes du Grand Kah sont des partenaires privilégiées pour le Royaume de Marcine… A défaut de faire régner sur l’ordre sur terre et sur mer, nos diplomates pourraient êtres utiles, même si nous avons conscience que certains États seraient plus appropriés… Mais après tout, nous pourrions toujours les remplacer en cas d’indisponibilité de ces derniers.

Ainsi, Antrania et consorts s’engagent ici à apporter autant que possible leur aide, de quelque nature qu’elle soit ; économique, militaire, informationnelle ou humanitaire. A préserver autant que possible les routes commerciales et à agir dans l’intérêt des nations ici présentes pour la sécurité et la sauvegarde à l’échelle planétaire de la Libre-circulation. Je vous remercie de votre écoute et j’espère avoir pu exposer les principaux points de la Politique Générale confédérale au sein de l’Organisation des Nations Commerçantes, malgré la brièveté de mon intervention."
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