11/05/2017
16:10:24
Index du forum Continents Eurysie Valésie

[Presse nationale]- Le Messager

Voir fiche pays Voir sur la carte
223
Le Messager, journal national quotidien depuis 1876.

Le Messager est le premier journal Valésien en nombre de tirages. Il tient à proposer à ses lecteurs une information fiable, vérifiée et analysée afin de leur offrir une large fenêtre de réflexion sur le pays.
2283
Premier Ministre: un état de santé qui interroge


Le 19 octobre dernier, le Premier Ministre était hospitalisé à l'hôpital Saint-Jean de Miglain, après un malaise. Il a pu, heureusement, en sortir quelques jours plus tard, et son séjour fut bref et à priori sans encombres. Toutefois, ce n'est pas la première fois que le ministre a été victime d'un incident de ce genre. Déjà, au mois d'août, sa visite dans une mine du nord du pays a dû être écourtée, puisque son état de santé ne lui permettait pas de la poursuivre. La répétion de ses incidents interroge beaucoup l'opinion. Nombreux sont les citoyens qui se demandent s'il s'agit seulement de petits soucis banals, ou alors si la santé du Premier Ministre est réellement sur le déclin. Pour le moment, aucune information officielle ne circule sur le sujet. Le porte-parole du ministre indique seulement qu'il a eu quelques "petits soucis sans gravité", cette phrase étant répétée inlassablement aux journalistes qui posent la question.

Si l'on en croit les dires du porte-parole, il n'a donc pas lieu de s'affoler. Mais certaines personnalités politiques, plus ou moins proches de Philippe VI, semblent s'être agitées ces derniers temps. Maryse Volet, l'actuelle ministre de l'Instruction, ne ferme pas la porte à "plus de responsabilités" au sein du gouvernement, comme elle l'a déclarée dans une interview donnée à la chaîne d'information ValéInfo. Par "plus de responsabilités", faut-il comprendre remplacer François Taillerac? Elle n'a pas donné plus de précision. Autre exemple, celui de Walter Schlegel. L'actuel président de la Province de Montmurcil s'est rendu plusieurs fois au Palais Royal ces derniers jours. Si nous reprenons le difficile contexte de la province, il serait en effet bien placé pour avoir un poste plus important. En effet, la région de Montmurcil reste très agitée, et nombreux sont ses habitants qui rejette l'autorité centrale de la Valésie. Même si la fièvre indépendantiste qui a frappée la province dans les années 90 est aujoud'hui retombée, il reste encore des foyers de contestations très actif. Dans le même temps, nous savons que Mr.Schlegel est un soutient indéfléctible du roi (c'est pour cela que sa nommination à la tête de la province a été acceptée facilement) et ce point lui accorde un atout supplémentaire par rapport aux autres prétendant au poste de Premier Ministre. Cela coïcide étrangement avec l'interrogation quant à la santé de Mr.Taillerac, ainsi qu'aux incessants vas-et-viens de Mr.Schlegel au Palais Royal.

Quoi qu'il en soit, les prochains jours risquent d'êtres riches en informations, et ce sujet n'a pas fini d'alimenter le débat public.

Marianne Jornait, journaliste du Messager à Miglain.
2672
Trois morts dans un accident de passage à niveau à Trifouillis-le-Neuf.


Un train a percuté un camion sur le passage à niveau de Trifouillis-le-Neuf, causant trois morts et une dizaine de blessés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du drame. Récit de notre envoyé spécial sur place, Robert Moulineaux.


Trifouillis-le-Neuf. Son église, ses rues charmantes aux maisons colorées typiques de la région de Courtain, et son passage à niveau. Comme chaque matin, le train n°3879 reliant Adonville à Montbouy y passe, transportant ses voyageurs et quelques marchandises. Comme chaque matin, le camion du laitier qui revient de la tournée des fermes voisines, pour ramener le lait à la fromagerie, le traverse. Et, comme à l’accoutumée, les deux véhicules doivent se croiser, car tel est la destinée d’un passage à niveau : permettre à un véhicule de franchir une voie ferrée (ou l’inverse, tout dépend du point de vue). Mais cette fois-ci, rien ne s’est passé comme prévu. Selon le témoignage d’un automobiliste qui suivait de loin le camion du laitier, celui-ci s’est engagé sur le passage alors que le train s’y approchait bien vite. Mais à ce moment, les barrières ne se sont pas refermées, la sonnerie n’a pas retenti, le pauvre laitier s’y engagea, sans se douter du drame qui allait se jouer. Le train jaillit du tunnel, et ne pu freiner à tant, car il était lancé à pleine vitesse. Alors il percuta le camion et dérailla. La première voiture tomba dans le fossé quelques mètres plus loin, mais les suivantes furent retenues par le mur longeant la voie. Bilan : trois morts (le conducteur du camion, celui du train et un passager ) et six blessés grave. Une équipe de Gendarmerie de Trifouillis-le-Vieux est arrivée peu de temps après l’accident, pour tenter d’apporter quelques éclaircissement sur le drame, et d’établir de premières responsabilités. Celle du laitier est écartée : en effet, il s’est engagé sur le passage à niveau alors que les signaux de sécurité ne furent pas activés malgré le passage du train. Le conducteur du train ne semble pas, pour l’instant, coupable de la situation : il était trop tard pour freiner à temps. Alors, serait-ce le passage à niveau ? A vrai dire, cela serait le plus logique, car au final, c’est de lui que vient le non-abaissement des barrières. Problème technique dû au hasard ? C’est la version défendue par les Chemins de Fer de Valésie (CFV) : pour eux, c’est juste une « erreur de fonctionnement », qui aurait provoqué l’accident. Mais le maire de la commune n’est pas de cet avis. Selon lui, plusieurs dysfonctionnement furent relevés au passage à niveau bien avant l’accident, et l’élu a d’ailleurs envoyé deux lettres à l’AGRRF (Antenne de Gestion Régionale du Réseau Ferré) des CFV pour les informer de la situation : « cela fait plusieurs fois que nous les avons prévenus, mais ils n’ont jamais donné suite à nos sollicitations. Ce qui n’était jusqu’alors que de simples petits incidents de fonctionnement s’est transformé en un drame qui aurait, je pense, facilement pu être évité ». L’enquête a été confiée au Baillage d’Ausseilh, qui devrait enfin apporter une réponse sur le sujet dans les prochains jours.

Robert Moulineaux, envoyé spécial à Trifouillis-le-Neuf pour Le Messager.
Haut de page