11/05/2017
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[Estalie-Barvynie] L'Aube Rouge de l'Est

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L'Homme porte une valeur subjective aux choses qui l'entourent, il effectue deux poids deux mesures en permanence, c'est sa doctrine depuis des millénaires. Rien n'a d'importance jusqu'au jour où on considère que certaines choses ont une valeur, cela varie en fonction des humeurs, des tendances, des cultures et des époques. Cependant, certaines choses conservent une valeur intrinsèque dans le cœur humain, des sentiments au plus profond de la folie humaine dont il est difficile d'expliquer la teneur lorsqu'elle touche certains hommes mais qui est universelle. Parmi ces dites choses, la vengeance en fait partie. Lorsque vous êtes trahi injustement, vous ressentez indubitablement le sentiment de vous venger, de faire subir la même chose à quiconque vous a fait du mal car cela vous paraît profondément juste. Cela marche quand il s'agit de trahison et cela marche aussi très bien en politique. Vlad était dans cet état d'esprit, il avait ce sentiment-là au fond de lui qui ne cessait de s'abattre sur ses épaules. Cet homme, un ours aux yeux des gens autour de lui, à la carrure d'une armoire à glaces qu'il héritait de sa longue carrière dans la Stevka, l'ancienne police politique du Royaume d'Estalie, portait une profonde cicatrice. Une cicatrice qui l'impactait d'abord professionnellement mais surtout personnellement. En effet, Vlad avait été l'instigateur d'une opération au Nazum, précisément en Ramchourie. C'est lui qui avait proposé et organisé en 2015 une petite escapade d'une dizaine d'agents du SRR au-dessus de la Ramchourie afin de tâter le terrain sur la zone. Une opération de routine, Vlad avait effectué lui-même des opérations bien plus dangereuses en Kartvélie en son temps, lorsqu'il avait participé à la traque de la famille royale au cœur du territoire kartvélien. Or, ce ne fut pas une promenade de santé : trois morts, ce fut son bilan. Personne ne lui tenait rigueur personnellement de ce semi-échec : le SRR avait décidé de voir le verre à moitié plein et de considérer l'opération comme réussie du fait du déploiement réussi des agents mais aux yeux de Vlad, il avait surtout trois morts sur la conscience. Trois morts, c'était trop : il ne savait pas comment les autres responsables du SRR faisaient pour porter le poids des morts qu'engendrait leur décision. En même temps, il faut dire que le taux de létalité du SRR est extrêmement faible, rares sont les agents estaliens tués en opération à l'étranger mais en revanche, il savait aussi que certaines décisions du SRR pouvaient provoquer à contrario des centaines de morts étrangers à l'extérieur de la Fédération. Comment faisaient-ils ? Peut-être était-ce le fait que ces morts étaient étrangers ? Peut-être, bien que ce soit contradictoire avec le manteau anarchiste dont se pavane l'organisation. Meh, comme si le SRR était une organisation révolutionnaire, ça se saurait. Vlad était donc bloqué dans cette boucle, du remord éternel de sa décision passée. Pourtant, le regain des tensions en Ramchourie et la fin de l'isolationnisme de la Barvynie avait éveillé quelque chose en lui, une idée : oui, il allait venger l'affront de ces morts qui pèsent sur sa conscience en rasant complètement la région, en faisant ce que le SRR sait faire de mieux. Provoquer le chaos, l'alimenter et le faire prospérer dans une mare de sang à la gloire de Mère Anarchie. Mais il avait besoin d'un plan.

Pourquoi avait-il tant insisté pour accueillir les Barvyniens personnellement ? Bonne question. La direction du SRR ne savait pas trop non plus pourquoi un de ses responsables avait tant insisté pour supplanter la Commission aux Relations Extérieures pour être au premier plan de l'entrevue mais accepta de faire pression sur la Commissaire pour reprendre en main le dossier discrètement. La Commissaire avait acceptée, certainement à contrecœur, elle qui voyait d'un mauvais œil l'ingérence constante des services de renseignements dans la politique étrangère estalienne. Pourtant, elle accepta malgré tout : Vlad le savait, elle donnait un os à ronger au chien sauvage qu'était le SRR pour temporiser et gagner du temps. Au diable cette rivalité interservices, c'était pas son problème. Il se contenta seulement de faire les démarches pour être le second désigné par le Congrès International des Travailleurs pour accompagner le représentant principal de la Commission aux Relations Extérieures, un gratte-papier sans grande importance du nom de Slavitek, qui avait été nommé expressément par la Commissaire elle-même : un homme sans grand trait de personnalité, docile et conciliant. Parfait pour ne pas traîner dans les pattes de Vlad et effectuer le rôle qu'on lui avait donné, celui de figurant.

Vlad fuma un dernier cigare alors qu'on lui indiqua que l'avion gouvernemental barvynien allait bientôt atterrir à l'aéroport international de Mistohir. De ce qu'il avait entendu, ce serait la première fois depuis plusieurs années que le pays acceptait d'organiser une rencontre diplomatique à l'extérieur de son territoire. Ces Barvyniens devaient certainement tenir les Estaliens en haute estime pour les choisir comme premiers venus d'une entrevue diplomatique, à moins que ceux-ci attendaient quelque chose. "Bah, bien sûr qu'ils sont là pour quelque chose, c'est le propre de la diplomatie, obtenir le plus en donnant le moins" se disait-il. La vision de Vlad quant à la politique était drôlement cynique mais il gardait ces commentaires pour lui. Il devait faire bonne figure, être un bon anarchiste et se comporter en bon socialiste. C'était la seule chose qui comptait à cet instant, tant pis si cela contrevenait à ses opinions personnelles car ses opinions, tout le monde s'en fout.

"Atterrissage de l'avion barvynien dans cinq minutes."
Vlad redressa son costume-cravate trois pièces qu'il avait acheté à une petite coopérative de tailleurs de la capitale. Le costume ne lui allait vraiment pas, il était trop musclé pour porter ce type d'habits sans que ce soit désagréable. "Bordel, j'espère que ces Barvyniens sont pas trop à cheval sur l'étiquette" pensa-t-il alors que l'avion barvynien effectuait sa descente sur la piste d'atterrissage.
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Le 11/11/2026 à 13 heures.Estalie, Aéroport International Mistohir
L'avion présidentiel de la RS de Barvynie, atterri sur une piste de l'aéroport international Mistohir.


Tupolev Tu-124

L'avion barvynien, volant dans le ciel depuis 3 heure et 8 minute, sans un seul arrêt. L'aéronef avait franchie un total de 2700 km, a une vitesse de croisière de 870 km/h, l'avion avait été équiper exceptionnellement de réservoir extérieur supplémentaire, pour s'assurer que l'avion ne sois pas totalement vide a l'arriver, cependant, il ne restait plus beaucoup d'essence dans l'avion, si l'Estalie n'accepter pas de ravitailler l'avion présidentiel barvynien, en échange bien sur d'une rémunération, alors les barvyniens serons totalement clouer sur place.
Après l'arriver au sol et le stationnement dans un parking prévu à cet effet de l'avion barvynien, après le déploiement de la passerelle, un cortège militaire équiper seulement d'arme de poing. Suivi de la Délégation Présidentiel, en effet, il ne s'agissait pas seulement d'un simple déplacement diplomatique, le Présidium en personne est au cœur de la délégation, car pour lui, sa participation a la première rencontre internationale depuis si longtemps, sa présence avait été dissimuler pendant le trajet pour éviter toute tentative de ciblage de l'avion en question. Le Présidium, Nikolai Mikhaïlovitch Bowsarev, est suivis de prêts, par un serpent, du nom de Mizushi, plus précisément, ce denier ressemble a un python royal noir, l'animal qui pourrait s'avérer n'être qu'un symbole, est en réalité bien plus, il s'agit de l'une des choses qui a le plus de valeur aux yeux des barvyniens.
Image du Présidium & de MizushiRéaliser par ChatGPT.
Après quelques minutes, le cortège militaire viendra s'étendre jusqu'à la délégation des Estaliens, c'est alors que la délégation barvynienne rejoigne les Estaliens qui venez les accueil, le cortège militaire compte retourner dans l'avion après cette escorte entre l'avion et la délégation estalienne, et c'est alors que le Présidium dit avec un grand enthousiasme a Vlad, ainsi qu'à l'autre délégué présent, tout en tendant la mains pour serrer la mains de son camarade, alors que ce dernier était toujours accompagné du reptile qui se tenait derrière le Présidium.
  • 💬 « Priviet tovarishch Estaliens, comment se déroule votre mémorable journée ? Très Cher »

Alors que le Présidium Bowsarev semblait très enthousiaste quant à cette rencontre, ce ne fut pas le cas de tout le monde, certain délégué craigne que la Barvynie tombe dans une forme d'impérialisme différente que ce qu'elle a subi par le passé avec l'Empire Morakhan. Le cortège militaire lui, semblait se tenir à carreau, sans présenter le moindre avis sur la situation. Ils sont droits, il représente des milliers de militaires barvynien, et ils sont fiers. Le Présidium fut très impressionné en voyant Vlad, sa carrure musclé et imposante, il trouve cela original, cumulé a un costume trois pièce tous neuf, une figure qui semblait bien représenter l'Estalie.
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Vlad fronça brièvement les sourcils à la vue du cortège, certainement pas pour son style vestimentaire qui ressemblait à celui de beaucoup d'autres délégations qu'il avait pu observer dans les archives du SRR du Nazum. Non, ce qui lui tira un regard aussi circonspect fut la présence du python royal noir aux côtés du Présidium. Bon, au moins, les Barvyniens n'avaient pas faits les choses à moitié, ils avaient déjà montrés que la rencontre était importante à leurs yeux et ont envoyés l'un de leurs plus hauts hommes d'Etat pour les représenter, c'était déjà un gage aux yeux de Vlad. Par contre, l'agent du SRR sous couverture avait du mal à croire qu'à l'époque de la diplomatie moderne, où tout était devenu bureaucratie et pourparlers professionnels, on s'accorde encore le droit d'amener avec soi des animaux, aussi importants soient-ils pour le pays en question. A vrai dire, Vlad se demandait même si c'était autorisé dans les protocoles diplomatiques de la Commission aux Relations Extérieures, il se tourna vers Slavitek qui haussa les épaules d'incompréhension. Putain, même lui ne sait pas quoi faire, pensa alors Vlad. Le représentant estalien n'avait plus qu'à croiser les doigts pour que le serpent suivant de près son maître ne le morde pas et ne lui refile pas un venin mortel au passage : Vlad avait survécu aux fusillades contre les royalistes en Kartvélie, c'était certainement pas pour se faire mordre par le premier serpent venu. Il tendit à son tour la main au Présidium pour lui serrer la main et lui retourner les salutations :

"Bienvenue sur le sol de la Fédération des Peuples Estaliens, camarade. Je me présente, je suis Vlad Liounokovitch, je suis le représentant envoyé par le Congrès International des Travailleurs afin d'encadrer cette rencontre et je vous présente M.Slavitek, il représente la Commission aux Relations Extérieures, l'organe diplomatique avec lequel vous avez communiqué par correspondance diplomatique avant cette dite rencontre.

Je vais bien, je vous remercie. J'espère que votre vol s'est déroulé sans accroc, camarades. Nous avons beaucoup de sujets à aborder. Je vous propose de monter avec nous.
"

Vlad présenta derrière lui un convoi de la Commission aux Relations Extérieures, une demi-douzaine de véhicules noirs, probablement blindés comme des éléphants, ainsi qu'une limousine vers laquelle Vlad amena le Présidium à entrer, lui et la délégation présidentielle. Alors que le convoi et l'escorte estalo-barvynienne qui allait avec commença à rouler en direction du centre-ville de Mistohir en direction du Questan, le siège de la Commission aux Relations Extérieures, Vlad s'assit en face du présidium dans la limousine.

"Si je peux me permettre, camarade Bowsarev, cela n'a pas grand-chose à voir avec la rencontre mais...pourquoi avoir amené un serpent avec vous ?"
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Alors que Vlad Liounokovitch se présente convenablement, tout en serran la main du Présidium, il explique donc quel organe ils représente, tout en présentant son camarade, M.Slavitek, Nikolai Mikhaïlovitch Bowsarev va également serrer la mains a Mr.Slavitek, après tous, tout personne ici mérite de recevoir des salutations comme il se doit, la délégation présidentielle, est composer de 6 personne, 4 d'entre eux sont enthousiaste a la rencontre, tandis que les deux autres sont bien plus méfiant. Les délégués présidentiels les saluèrent d'un mouvement respectueux de la tête.
  • 💬 « Enchanté Monsieur Vlad Liounokovitch, et Moniseur Slavitek, c'est un véritable plaisir de faire votre connaissance. Quel magnifique aéroport vous avez là, j'en dirais deux mots à nos architectes ! »

  • 💬 « Bien sûr, je vous suis. »

C'est alors que le Présidium, accompagné de sa délégation, rentre dans la fameuse limousine Estalienne, suivi du reptile qui s'installe en spirale sur les genoux de Nikolaï, laisse sa tête de reposer sur son propre corps, observant attentivement Vlad, son regard semblait particulièrement méfiant, encore plus que les deux délégués méfiants. Nikolaï en entendant la question de Vlad, ne fut pas étonné, il est évident que les serpents ne courent pas les rues, et encore moins à des rencontres internationales. Il se redresse, racle sa gorge et dira d'un air calme et tout à fait serein.
  • 💬 « Et bien, il a décidé de me suivre dans l'avion, et, étant donné qu'il représente pour le peuple, la puissance de la Barvynie, et que je l'apprécie, je ne me suis pas opposé à sa venue, il est complètement inoffensif, il est dressé pour ça, et, si vous le souhaitez, je peux le renvoyer dans l'avion ? Si cela vous inquiète, n'hésitez pas à me le dire. »

L'une des membres de la délégation, sortit un bloc-notes, et commence la rédaction de notes. 📋 “Arrivez des représentant et du Présidium de la Barvynie sur le sol Estalien à 13 heures, nous avons reçu un accueil agréable de la part d'un certain Vlad Liounokovitch, une personne avec une musculature imposante, représentant envoyé par le Congrès International des Travailleurs, il est accompagné d'un certain Mr. Slavitek, l'individu, représente la Commission aux Relations Extérieures, cette commission est l'organe avec lequel le gouvernement Barvynien à discuter par le passé, après des présentations nous somme monter à bord d'une limousine blindée, escorter par des véhicules blindés, tous ses véhicules semble à la pointe de la technologie, l'aéroport semble également parfaitement qualitatif pour remplir sa mission.
Petit Notes : Vlad Liounokovitch semble légèrement, mal à l'aise dans sa tenue, je souligne que l'individu a dû avoir fait des efforts pour avoir une présentation convenable, je souhaite noter que l'individu doit soit, avoir énormément exercé dans une salle de sport pour avoir une excellente musculature, ou alors il exerçait un métier différent. Je vais l'interroger à ce sujet."

  • 🤵« Bonjour Camarade Vlad, et Monsieur Slavitek, je me présente, je m'appelle Stravinsky Ruscovitch, je suis un citoyen formé exceptionnellement pour la rencontre, je représente le petit peuple Barvynien, je me suis montré volontaire dans le but de noter les informations relatives à la rencontre, monsieur Vlad, ainsi que monsieur Slavitek, avez vous exercé où avez vous été affectés à d'autre métier, diplôme, ou tout autre élément qui serait notifiasse pour les archives ou les journaux par exemple ? Si vous souhaitez par ailleurs que certaines informations ne soient pas publiées aux yeux du grand publics, n'hésitez pas à me le notifier. Pour ma part, je travaille en tant qu'artisan, je fabrique des petits bijoux pour les gens dans le besoin, je fais aussi des outils, je fais aussi de mon mieux pour fabriquer des choses sur mesure si c'est réaliste et que c'est nécessaire. J'espère que je ne vous ai pas embêté avec mon histoire, c'est juste que je n'aime pas demander quelque chose que je n'apporte pas moi-même. »

Stravinsky est très sérieux, il prend son rôle de représentation du bas peuple comme très au sérieux, il ne semble pas chercher de récompense, d'honneur ou de puissance, non, l'homme chercher juste à protéger ce bas peuple, défendre des potentiels intérêts, seulement si cela ne rend pas d'autres personnes plus pauvres. Car pour lui, ce n'est pas seulement l'intérêt du peuple barvynien qu'il faut défendre, mais l'intérêt de tous les peuples libres.
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"Non, vous inquiétez pas, s'il est dressé dans ce cas, aucun soucis. Simplement que ce n'est pas très conventionnel, je vous avoue que ça m'a légèrement surpris."
Une fois de plus, les Barvyniens avaient décidés d'étonner une fois de plus Vlad. Il avait beau ne pas être un diplomate franchement chevronné (et pour cause, ce n'est pas son travail, bien que le SAP lui ai fait une formation brève avant la rencontre), il savait que les rencontres diplomatiques n'étaient pas des échanges de courtoisie ou des conversations remplies de banalité sur la vie personnelle de chacun des représentants. Pour un Estalien, c'était même considéré comme légèrement impoli de poser d'emblée des questions aussi personnelles dès le départ. Ces gens ne flirtent pas régulièrement avec la subtilité, pensa intérieurement Vlad. Evidemment, il était hors de question de révéler son identité réelle. Tant pis, c'était parti pour mentir en gros et en large :

"Eh bien, je ne sais pas si vous le savez, camarades, mais ici les délégués du Congrès International des Travailleurs ne sont pas élus par suffrage direct, nous sommes des représentants élus à mandat impératif issus des assemblées communales de toute la Fédération, elles-mêmes élues au tirage au sort parmi la population pour avoir une représentation fidèle de la composition réelle de la population. Cela évite la formation d'une classe politicienne à part du peuple : le peuple est dirigeant en ces terres. Pour ma part, j'étais ouvrier dans le bâtiment, rien de bien passionnant mais je dois dire que les conditions de travail sont relativement bonnes dans notre pays, peu importe le travail par ailleurs. Autant vous dire que bien que l'administration fédérale se charge de fournir une formation politique aux délégués communaux, régionaux et fédéraux, je ne suis pas le profil-type du politicien assis toute la journée sur les bancs de l'hémicycle."
Il y avait une part de vrai et une part de mensonge dans ce que disait Vlad. Le système politique qu'il décrivait était effectivement véridique, c'était la manière dont la Fédération des Peuples Estaliens fonctionnait en interne ; à vrai dire, même pour le plus ignorant de la politique estalienne, il était facile d'ingérer au moins les grandes lignes du fonctionnement de la Fédération. Là où Vlad mentait, bien entendu, c'était qu'il n'était pas ouvrier. A vrai dire, même son collègue savait qu'il mentait : au sein du Congrès, c'était devenu un secret de polichinelle que les délégués appartenant au Comité de Défense Internationale, un des clubs politiques husakistes du Congrès, lorsqu'il proposait un second aux rencontres diplomatiques, le faisait non pas dans un intérêt apartisan quelconque mais pour que ce dernier soit les yeux et les oreilles du SRR : la plupart des membres du SRR, que ce soit les membres du service ou ses affiliés, étaient des husakistes radicaux dont le club n'était que leur porte-parole aux sommets de l'Etat fédéral. Mais ces subtilités au sein même du Congrès étaient difficiles à percevoir pour un non-initié, notamment les étrangers, dont l'existence même du SRR et son ingérence politique sont suffisamment opaques pour que ces derniers aient du mal à se rendre compte à quel point le SRR est présent dans la sphère politique interne. Bref, la société estalienne n'était pas parfaite, sauf en vitrine.

Le convoi continua son chemin au coeur même de la ville, les Barvyniens pouvaient tout de même admirer depuis les vitres de la limousine l'étendue de la ville de Mistohir, le centre historique de l'Estalie, une ville de plus de cinq millions d'âmes qui avait traversé les conflits, les guerres mais aussi la Révolution et les Coups d'Etats. Après avoir passé les quartiers populaires de la banlieue, mélange atypique de constructions modernes du dernier plan de rénovation de l'assemblée urbaine de Mistohir et de logements sociaux en pleine reconstruction de style brutaliste des années 1950-1970, les Barvyniens purent admirer la rénovation permanente des rues de la capitale, les agrandissements de rues constantes pour accueillir un trafic routier toujours plus intense, une reconstruction de nombreux bâtiments sur un style moderniste qui avait gagné beaucoup en popularité en Estalie (et même en Translavya) et surtout le centre-ville, rénové au tournant du siècle par l'ancienne monarchie libérale estalienne, qui avait permis l'émergence d'une multitude de gratte-ciels et de complexes commerciaux et résidentiels à la pointe de la technique architecturale. Bien que Mistohir n'avait pas la prétention d'être la ville la plus moderne au monde (en témoignait la présence, certes timide, de bâtiments traditionnels typiques de l'Eurysie slave du XIXe siècle), elle avait déjà débuté sa course effrénée vers le modèle que l'Estalie anarchiste souhaitait : un phare pour l'ensemble du monde socialiste qui aurait autant la prétention de sublimer de prestige la magnifique Axis Mundis kah-tanaise comme les grandes métropoles capitalistes de Manticore ou de Velsna. La ville n'était au fond qu'une des mille milliards de représentations de cet exceptionnalisme estalien, de ce combat éperdu dans le sens de l'Histoire que les Estaliens menaient, quitte à passer pour des radicaux auprès de leurs propres alliés libertaires et socialistes. Le convoi s'arrêta devant le Questan, le siège de la Commission aux Relations Extérieures : l'ancien palais emblématique, symbole de la résilience estalienne de part les combats à l'intérieur qui y furent menés durant la Grande Guerre d'Estalie (1869-1873). Vlad ouvrit la porte de la limousine :

"Nous sommes arrivés, camarades."

Palais du Questan, siège de la Commission aux Relations Extérieures.
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Alors que le fameux convoi progresse, doucement, sur les routes de Mistohir, dans un calme plutôt abyssal. Les délégués Barvynien furent pour la grande majorité impressionnés par l'architecture, d'autres, pour eux, ce ne sont que des montagnes de béton, sans importance. Pendant ce temps Stravinsky Ruscovitch, rédiger toujours sur un presse-papier, d'une écriture d'artisan, d'un style travaillé et beau, perfectionniste, de tous les détails que lui cite Vlad Liounokovitch, et décrit parfaitement le trajet pris par le convoi, certains détails des infrastructures, certaine variété des fleurs, la race de certain arbre, on dirait que Stravinsky devient presque un poète ? Il fut fort intéressé par les réponses de Vlad, qui semblait, dans son mensonge, très similaire à Stravinsky. Un des membres de la délégation n'hésite pas à poser des questions sur l'histoire de ses bâtiments.

C'est alors qu'après quelques minutes de doux silence, la limousine s'arrête enfin, en face du bâtiment diplomatique Estalien, le Questan, le fameux siège de la Commission aux Relations Extérieures, le Présidium répondit à Vlad, d'un air calme et agréable.

  • 💬 « Merci Camarade Vlad.»

Après ses mots, le reptile descendit en premier, serpentant sur les premières dalles du chemin, d'un air très majestueux, sifflant doucement tel le vent, s'en suivi Nikolaï, le Présidium, qui passe devant le reptile, probablement suivi par Vlad et Mr. Slavitek, car la délégation présidentielle laissera sortir du véhicule les délégués Estaliens, Après la sortie des délégués Estaliens, il est suivi par les délégués Barvynien.

Toutes ces personnes se dirigent donc vers l'intérieur du bâtiment diplomatique Estalien. Le Présidium, toujours suivi de près par le reptile, apprécie la beauté de l'architecture du bâtiment, du travail des jardiniers, tout est magnifique. Il prononce donc une remarque d'appréciation du lieu.

  • 💬 « Félicitations à tout votre peuple pour être parvenu jusqu'ici. J'apprécie beaucoup les efforts esthétiques apportés à l'architecture. »

Il s’ensuivit la suite de cette rencontre, le vrai début, allait-elle être un lieu d'entente ? De partenaires ? De coup fourré ? D'asservissement ? Qui sait ? Seul l'avenir nous le dira.
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Vlad acquiesça au compliment du Présidium, sans toutefois en rajouter une couche. Oui, l'Estalie était belle, en tout cas beaucoup plus que le laissaient supposer ses détracteurs polks qui passaient leur temps à fustiger la Fédération pour sa laideur moderniste, une terre soi-disante d'usines et de machines à perte de vue alors qu'il aurait suffi de faire un tour dans les campagnes estaliennes pour se rendre compte qu'il existait autant des bassins industriels massifs à l'est du pays comme des terres agricoles fertiles et des zones boisées inviolées par la main de l'Homme à l'ouest. Le Questan était en ce sens aussi un joli bâtiment. Etait-ce à cause de sa nature initiale ? Peut-être, le bâtiment était un palais à l'origine, une construction du milieu du XIXe siècle devant afficher fièrement le prestige d'une des familles de militaires nobles les plus fortunées de la capitale à l'époque. Pourtant, même en sa qualité d'ancien palais nobiliaire, cela ne justifiait pas son état actuel : le Questan n'avait-il pas été le théâtre des violents affrontements de la prise de Mistohir par les Kartaliens, au point d'en devenir l'ultime bastion lors de la chute de la capitale ? Les affrontements auraient dû avoir raison du palais et pourtant, il était là, dressé et fier, occupant une fois de plus une fonction vitale de la gouvernance estalienne, servant cette fois-ci le peuple dans son entièreté. Le bâtiment était devenu l'effigie de cette supplantation de l'ancien ordre par l'Anarchisme Renouvelé, un ancien monument de soumission de la classe nobiliaire sur le peuple devenu le bâtiment depuis lequel la Révolution avance à pas de loups, au gré des alliances, des accords et des traités conclus avec les révolutionnaires du reste du globe. Une belle ironie en somme.

Vlad ne se tenait pas d'expliquer toute les subtilités que ce bâtiment, ainsi que beaucoup d'autres dans la capitale, apportaient en terme de significations symboliques aux Estaliens. Pour Vlad, comme pour la plupart des agents du SRR, la symbolique était une chose qu'il fallait laisser aux intellectuels. Lui avait connu les combats, le terrain, la mesquinerie des hommes ; un environnement dans lequel le symbolisme était abandonné au bord de la route tel un orphelin jeté par-dessus bord par des parents indignes de l'être. Au contact des conséquences de leurs idées, les hommes abandonnent la symbolique, ni plus ni moins. L'agent se contenta donc d'aller de l'avant, menant la délégation jusque dans une grande salle. En son centre, une grande table, style XVIIIe siècle, attendait la délégation. Vlad fit signe à ses homologues barvyniens de s'asseoir sur les très confortables fauteuils qui entouraient la grande table. Une fois assis, quelques hommes de la Commission entrèrent dans la salle et sans attendre, ils posèrent les documents de la Commission liés à la rencontre devant Vlad et Slavitek afin que ceux-ci se replongent dans le dossier de la rencontre. Bien entendu, Vlad sortit ses propres documents de son costume, sortant une enveloppe brune parfaitement étanche et commença à sortir les documents, les plaçant étrangement à l'opposé de Slavitek afin que celui-ci ne scrute pas des yeux les dits documents, ne laissant que dans sa vue les documents de la Commission aux Relations Extérieures. Les bureaucrates qui avaient confiés les documents en profitent pour poser quelques verres, de l'eau et servent du café à tous ceux présents à la table, tout en posant de petites assiettes d'en-cas. Slavitek sourit légèrement :

"Je vous en prie, messieurs, servez-vous. Je ne sais pas combien de temps cette rencontre va durer, il est important que nous soyons tous à l'aise pour discuter convenablement."
Vlad sortit son nez de ses documents et débuta alors la rencontre, son regard impassible continuait de transpercer la délégation barvynienne. Les Barvyniens en face d'eux n'avaient peut-être pas le plus tendre des Estaliens en face d'eux mais c'était quelqu'un de pragmatique et direct, ils étaient au moins assurés que la rencontre ne tournerait pas autour du pot.

"Très bien, messieurs, débutons. Comme vous le savez, nous avons un certain nombre de sujets à aborder. Je pense que vous connaissez certainement la situation régionale de l'Eurysie de l'Est, celle-ci n'est guère reluisante. Entre un Slaviensk qui a effectué depuis le début de l'année un revirement autoritaire assez flagrant et qui s'arme de jour en jour, une présence onédienne systématique en Translavya ou encore les incursions onédiennes et velsniennes dans le détroit de Rusalka, la région est loin d'être stable et il est important pour nos deux nations de coopérer dans le sens d'une stabilisation régionale mais également dans la sécurisation de nos intérêts communs. En effet, la Barvynie, de ce que nous savons, ne dispose pas d'une force armée de grande qualité, elle manque d'effectifs, de matériel et si j'en crois mes documents, le dernier conflit en date à laquelle votre nation a participé date de 1992. Je ne vous jette pas la pierre : avant le Saïdan, l'Estalie a connu une paix relative tout le long du XXe siècle ; néanmoins, je pense qu'avec une absence de conflits depuis plus de vingt ans, le cadre doctrinal de vos forces armées dû en pâtire. Ce que je veux dire par là, c'est que la Barvynie n'est à notre sens pas pleinement en capacité de se défendre seule dans le cas où Slaviensk, l'OND ou Velsna tenteraient à nouveau d'agrandir leur influence régionale. Bien sûr, il n'existe à ce jour pas de signes avant-coureurs de tels événements mais vous savez, la Pravoslavnyy avait beau être un régime réactionnaire de la plus basse espèce, rien ne prédestinait dans l'immédiat à son affrontement. Les Slavis, les Onédiens ou les Velsniens jouent sur l'effet de surprise pour remporter la partie. En somme, en l'absence de politiques de défenses dissuasives, votre pays est pour ainsi dire...nu. Et je pense que c'est un problème auquel il faut remédier dans l'immédiat."
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Pendant que la délégation Barvynienne fut escortée jusqu'à la grande salle où est prédestinée à se dérouler leurs rendez-vous, Vlad invite la délégation barvynienne à s'installer autour d'une ancienne table du XVIIIe, parfaitement entretenue pour son âge. Les délégués suivent les instructions Estalien et s'installent autour de cette table, le Présidium lui, s'installe en face de Vlad. Alors que Vlad Liounokovitch, expose la situation tendu de l'Eurysie de l'Est, entre les Slavis, les Velsnien, et les Onédiens, la situation est tendue, l'Estalie mets en évidence la situation militaire obsolète de la Barvynie, malgré que cela peut s'avérer vexant pour les barvynien, il ne fallait pas nier la vérité. Alors que la délégation barvynienne écoutait, tout en se buvant du café, de l'eau, et légèrement, quelques remontants avec modestie. Le Présidium s'exprime sur la discussion qui s'est ouverte naturellement entre les deux instances.

  • 💬 « Camarade, il est vrai que notre armée est très limitée dans sa capacité de développement, nous sommes en effet en retard, face a nos voisines Eurysien et Nazuméen, malgré tout, notre gouvernement à décréter que nous miserons sur le fondement d'une paix durable, en priorisant la diplomatie, et à diminuer les tensions entre les nations socialiste et les États capitalistes et impérialistes de notre vaste monde. Notre monde est grand, bien assez grand pour que chacun d'entre nous puisse coexister pacifiquement, Mais nous savons très bien, que cette lourde tâche que s'est imposé notre gouvernement, risque d'être très difficile à réaliser, et effectivement, sans une armée qui serait les dissuader nos voisins de nous envahir, et justifierait l'importance de notre parole, il est vrai que nous risquons de passer pour des ânes. »

  • 💬 « Il est évident qu'un État avec une petite armée ne peut pas avoir de poids à l'international. Et donc, notre parole équivaut à celle d'une brindille. Mais quelles seraient les alternatives que l'Estalie pourrait apporter à la Barvynie ? Tout aussi bien à son armée qu'à son peuple ? »

Alors que le Présidium discute d'une voix calme et interrogative, curieux des intentions de l'Estalie au regard de la Barvynie, le reptile qui accompagnait la délégation vient se nicher dans un coin d'une pièce, s'installant en spirale et commençant à dormir. Alors que le Présidium continue à affirmer sa position à l'Estalie, rien de bien objectif en réalité.
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Vlad nota quelques bribes de notes sur le papier qui lui faisait face devant lui durant la réponse du Présidium. Visiblement, le délégué estalien avait décidé de la jouer studieuse aujourd'hui. La réponse barvynienne lui semblait somme toute classique et en vérité attestait de la fébrilité de la politique étrangère barvynienne qui cherchait encore ses repères après une certaine période d'isolation. C'était normal et à vrai dire, Vlad n'allait pas jeter la pierre non plus aux Barvyniens : il est de notoriété publique aujourd'hui que la diplomatie estalienne à ses débuts en 2013 était encore assez naïve et manquait encore de vision claire à l'échelle internationale. Certes, cette diplomatie a réussi à bien ménager un voisinage hostile à la Révolution et la Kartvélie puis le Nordfolklande ont fait les frais de cette politique étrangère impitoyable avec ses ennemis mais là où dès le début, la Commission aux Relations Extérieures voulait frapper fort à l'international, afin de donner le ton de ce qu'était la Révolution estalienne (une révolution violente, impitoyable et froide à l'égard de ses ennemis, animée d'une haine féroce du capitalisme et du fascisme), les Barvyniens semblaient avoir pris le chemin inverse. Faute d'avoir des ennemis à désigner aux frontières, cette politique préfère dicter qu'elle n'a aucun ennemi. Evidemment, Vlad n'était pas là pour fustiger ses compères barvyniens mais ce type d'attitude complaisante avec les capitalistes ou les réactionnaires, comme Slaviensk représentait si bien le portrait, vous vaudrait quelques insultes dans les bars estaliens. Heureusement que la rencontre était seulement diplomatique. Vlad reprend alors :

"Je pense, camarades, que vous sous-estimez en partie la capacité de nos adversaires à effectuer des coups bas. L'opinion publique de Slaviensk n'est pas prête à un conflit avec la Barvynie et pour le moment, il est tout à fait vraisemblable que ce soit le cas pour les Velsniens et les Onédiens. Cependant, ne vous y trompez pas : si des pays non-communistes vous abordent, ce n'est que dans le vague espoir de neutraliser un possible nid de révolutionnaires à leurs portes. Vous devez comprendre que tôt ou tard, ces régimes comme celui de Slaviensk passeront à l'offensive et que leur discours complaisant n'a que pour but de vous faire baisser la garde pour qu'une fois prêts, les Slavis déferlent sur vos terres. Je comprends votre ambition pacifiste dans un certain sens, personne ne souhaite la guerre, pas même nous. Pourtant, vous connaissez l'adage : celui qui veut la paix prépare la guerre. C'est par la dissuasion que nous assurons la paix. Ensuite, que la Barvynie souhaite se lancer dans le soutien d'autres peuples à conquérir leur liberté émancipatrice des chaînes du capitalisme est une autre chose, qui viendra en temps et lieu, certainement, quand le peuple barvynien se sentira prêt à accomplir une telle tâche.

En terme d'alternatives, l'Estalie vous propose un partenariat militaire en premier lieu. Comme vous le savez, au-delà de l'état de vos forces armées, l'Estalie s'occupe déjà aujourd'hui de la réforme des forces armées kartvéliennes et kaulthes et bientôt des forces armées translaves. Nous commençons à prendre l'habitude de soutenir l'effort de réarmement de pays dont la force armée fait cruellement défaut. Je pense donc qu'un partenariat militaire ferait sens dans ce cas de figure : des programmes pour les officiers barvyniens à l'Académie Militaire Révolutionnaire de Mistohir, des exercices militaires conjoints, la mise en place d'une structure de réforme conjointe de l'armée barvynienne afin de lui assurer une bonne composante terrestre et aérienne, une coopération en profondeur de nos services de renseignements sur les théâtres communs ainsi que la fourniture d'équipements militaires par l'Armée Rouge. Comme c'est déjà le cas pour les Kartvéliens et les Kaulthes, nous ne facturons pas à proprement parler l'équipement militaire que nous envoyons à nos alliés, vous n'aurez pas à dépenser le moindre unitas. Vous nous dites ce dont vous avez besoin, dans des quantités raisonnables bien entendu, et nous vous le fournissons.

Ce partenariat militaire doit, à mon sens, s'accompagner d'un accord de défense bilatéral. Bien sûr, je pense que la Barvynie a tout intérêt à être incluse dans une alliance défensive avec l'Estalie : nous sommes une des principales puissances de la région, nous disposons d'une des armées terrestres les plus puissantes au monde et d'une force aérienne respectable en constant progrès. Je pense qu'en facilitant la projection de force entre nos deux pays, l'alliance défensive sera suffisamment dissuasive pour éviter tout conflit futur. Le but n'est pas de faire de la Barvynie une base estalienne grandeur nature, rassurez-vous : je pense qu'une base logistique, avec des effectifs symboliques, suffirait amplement à acter la présence estalienne et l'alliance qui en découle. C'est un accord semblable à celui que nous avions eu avec les Kah-tanais : une cinquantaine de soldats kah-tanais sont sur le sol estalien, de façon purement symbolique, afin de marquer le coup de notre alliance militaire commune. Le message est simple : si quelqu'un attaque l'Estalie, il attaque le Grand Kah. J'aimerais adopter la même logique avec vous : si quelqu'un attaque la Barvynie, il attaque l'Estalie. Qu'en pensez-vous, camarades ?
"
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Après la prise de parole du Présidium, la délégation écoute attentivement la réponse Estalienne, Certains d'entre eux prennent des notes, tandis que d'autres restent attentifs à la réponse de Vlad. Le Présidium quant à lui, réfléchit à tout ce que les Estaliens ont à lui dire, à cette prétendue paix que les Slavis et les Velsniens souhaitent conserver. Mais leur argument, aussi précipiter soit-il, son réel, est pendant sa discussion, la naïveté du Présidium finie par s'émanciper, et Nikolai finie par réaliser son erreur, croire que des états voisin, d'ancienne ennemie, resterons probablement, a tous jamais des ennemies, même s'il est probablement possible de s'entendre, il y aura forcément des conflits, et des désaccords, l'homme finalement renouvelé et convaincu par la cause Estalienne. Le Présidium va alors reprendre la parole d'un air pragmatique.

  • 💬 « Camarade Estalien, vous avez raison, nos voisins, aussi compatissants soit-il, souhaitent nous voir du plus profond de leur âme, bruler dans un feu sanglant. Nous allons changer notre politique internationale, changer notre manière de voir chaque diplomate. Chaque gouvernement. Et en parlant de libération, nous souhaitons vous indiquer que nous soutenons fortement, les veltavien, tout comme vous. Nous avons d'ailleurs lancé l'installation de plusieurs réseaux d'espionnage au sein de la junte militaire Retsvinien. Nous avons également fourni des armes, de l'équipement, mais aussi des ressources pour assurer la bonne alimentation, les soins et des manières premières. Pour favoriser la légitimité du régime communiste veltavien. Nous sommes conscients que notre situation ne permet pas cela, mais malgré tout, nous ne pouvons pas laisser ce peuple disparaitre à tout jamais. Sous la junte militaire de l'arme oppressive qu'est le capitaliste. »

Après cette réponse formelle, le Présidium prit un instant pour reprendre du café. Après avoir bu une gorgée généreuse de la tasse, il reprit d'une voix tout aussi énergique et motivée, dans une réponse encore plus pragmatique.

  • 💬 « Un Partenariat Militaire ne serait en effet pas de refus, la présence de votre armée en Barvynie pourrait faire pencher la blanche du pouvoir, néanmoins, amener autant de troupe que vous le souhaiter, nous vous considérons comme une nation sœur, vous êtes tout a fait en droit de poster autant de troupe que vous voulez. Si vous préférez une simple présence symbolique, comme vous le souhaitez, sachez que chacun de vos hommes sera traité avec égalité avec nos propres hommes. »

À cet instant, une des délégués barvynienne prit la parole dans le but d'apporter une suggestion, après que le Présidium avait fini sa phrase, bien sûr.

  • 💬 « Excusez-moi pour cette interruption, mais il serait peut-être intéressant d'appeler le président de la République Socialiste de Morzanov ? Et de lui proposer d'être intégré a cet accord de partenariat militaire ? Ainsi, nous étendrons l'éventail de vos alliés en y intégrant un de nos amis. C'est tout pour moi. »

C'est alors que le Présidium, fut stupéfait par cette idée, mais oui ! Camarade Vassili Dronov pourrait participer à cet accord ! C'est alors qu'il reprit la parole.

  • 💬 « Excellente intervention, en effet, cela serait une bonne idée d'appeler notre camarade Vassili. Qu'en dit-vous camarade Estalien ? Quant à cet accord, la Barvynie accepte tout à fait cette défense mutuelle. Une question me vient à l'esprit ? Est-ce que cet accord de soldat symbolique est à un seul sens ? Ou certains Barvynien pourraient stationner en Estalie ? »
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Alors que Slavitek buvait son café, il jeta un regard vers son collègue lorsque le Présidium répondit à la proposition de partenariat militaire de Vlad. Le représentant de la Commission aux Relations Extérieures, bien que relativement inconnu de la politique étrangère estalienne, avait étudié bon nombre de dossiers diplomatiques : arracher une présence militaire, même pour le propre bien de ses alliés, n'était jamais chose aisée. Les Kaulthes eux-mêmes étaient réticents à accueillir des militaires estaliens sur leur sol, bien que ce soit pour éviter formellement de provoquer les Kartiens ou les Raskenois qui pourraient voir dans un déploiement militaire estalien massif une forme de menace à leurs frontières directes. Vlad resta silencieux un instant, assez surpris que la réponse positive des Barvyniens fut aussi rapide. Bon, au moins, ils ne tournaient pas autour du pot. Bien qu'il était relativement inconnu à la Barvynie et à sa culture, Vlad se surprenait à commencer à apprécier ses interlocuteurs. C'était jamais facile de parler avec franchise avec ses camarades, il suffisait de mettre un Estalien et un Kah-tanais dans une même salle pour se rendre compte parfois de l'incompréhension entre camarades, bien que cette incompréhension restait purement dialectique. De plus, le Présidium ne semblait pas être venu complètement la fleur au fusil, il avait pu au moins remarquer l'investissement de l'AFRE en Retsvinia. Bien que l'AFRE soit en théorie un corps international, il faudrait être aveugle pour ne pas y voir une extension de la projection révolutionnaire estalienne en dehors de ses frontières en puisant ses effectifs dans la diaspora exilée de plus en plus massive de réfugiés politiques eurysiens en Estalie. Vlad se surprit à sourire légèrement avant de reprendre :

"Vous faites bien de parler de la situation en Retsvinia. Actuellement, l'AFRE va certainement s'engager activement dans le conflit armée au côté des communistes de Veltava afin de les soutenir dans leur lutte pour l'indépendance et l'émancipation du prolétariat local. Bien que nous soyons conscients tous les deux que vos forces sont limitées, je suis persuadé que nous pourrions effectivement coopérer afin de mener une action de soutien conjointe. Dans ce cadre, il serait peut-être intéressant que les services de renseignements barvyniens entrent en contact avec le SRR, les services de renseignements estaliens, et avec l'AFRE qui combat directement sur place, afin de coordonner les opérations. Les informations que vos espions peuvent récolter pourraient possiblement aider les forces de l'AFRE sur le terrain et permettre de compléter les informations que le SRR a récupéré de son côté, c'est un bon moyen de complémentarité de renseignements entre nous.

Quant à la présence militaire, par principe, je vous propose une présence symbolique car j'ai bien conscience que dans la plupart des pays, la présence militaire étrangère, même alliée, peut être mal vue pour les opinions publiques et je n'ai aucune idée de comment l'opinion publique barvynienne pourrait réagir quant à la présence militaire estalienne, nous ne souhaitons pas déstabiliser par notre simple présence votre crédibilité en tant que gouvernement. Mais si vous estimez que nous pouvons aller au-delà de la présence symbolique, dans ce cas, je pense que la présence d'une base aérienne accueillant quelques escadres de l'Armée de l'Air Rouge devrait être un bon début et je pense que dès l'Armée Rouge le décidera, elle enverra certainement une division aéromobile sur place afin de renforcer la dissuasion, ce type de divisions étant particulièrement mobile, elles peuvent réagir rapidement aux quatre coins de la Barvynie en quelques heures.
"

Vlad tourne son regard vers le délégué barvynien ayant donné la suggestion d'inviter le Morzanov dans l'accord. Evidemment, Vlad connaît l'existence du Morzanov mais fronce les sourcils d'un air légèrement confus avant de se pencher vers Slavitek qui scrute quelques fiches devant lui. Slavitek se tourne vers le délégué barvynien :

"La proposition d'inviter le Morzanov est une excellente initiative, cependant nous avons eu des contacts encore limités avec vos camarades du Morzanov. Ces derniers tardant à répondre à nos missives diplomatiques en vue de l'élaboration d'une rencontre diplomatique. A moins que le gouvernement barvynien trouve une solution à posteriori de cette rencontre avec son allié pour inclure le Morzanov dans nos accords, je pense que l'Estalie traitera séparément avec le Morzanov sur la question.
- N'y voyez pas de mal, camarades, moi comme la Commission aux Relations Extérieures supposons que le Morzanov a aussi ses propres besoins et ses propres problématiques géopolitiques différentes de celles de la Barvynie et nécessiteraient peut-être des solutions différentes. A voir comment leur gouvernement verra la chose d'ici là. Mais votre proposition est retenue.
"

Vlad scrute de nouveau ses fiches afin de répondre à la dernière question des Barvyniens :

"Oui, hm...en ce qui concerne une présence barvynienne en Estalie, nous pouvons aussi vous proposer d'établir une présence militaire symbolique en Estalie, cela ne nous dérange pas spécifiquement. Cela étant dit, compte tenu de la taille de votre armée, n'est-il pas préférable d'orienter vos effectifs sur votre propre territoire national, le Morzanov ou même la Retsvinia vu que nous en avons parlé à présent ? Néanmoins, je pense que nous pouvons nous accorder à vous ouvrir de manière indéfinie l'accès à nos bases aériennes, les aéronefs militaires barvyniens pourront transiter via l'espace aérien estalien et se ravitailler dans les bases aériennes de l'Armée de l'Air Rouge sur le sol fédéral."
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Peut après la réponse du délégué Vlad, le Présidium Barvynien ce senti d'ajouté une précision suite à sa récente déclaration, de l'acceptation d'un accord de défense bilatéral entre la Barvynie et l'Estalie, c'est alors qu'il s'exclame d'un air délicat.

  • 💬 « Ah. Je tiens à ajouter que cet accord de défense bilatéral risque fortement d'être rompue un moment ou un autre, la Confédération Socialiste du Nazum, a de grand projet et ses projets demande une révision des alliances, des prises de position, mais n'ayez crainte, nous resterons toujours des frères socialiste. Peut-être que cet accord de défense sera juste élargi, ou simplement annulé. »
Un délégué du gouvernement Barvynien, représentant des services de renseignements de la Barvynie va prendre la parole, après la prise de parole du Présidium.

  • 💬 « Bonjour, je représente les services de renseignements de la Barvynie, et je tiens à dire que le Bureau d'Intelligence de la Barvynie accepte d'entrer en contacte avec la SRR, nos agents, ont commencé des opérations visant à cartographier la région, dans le but de préparer des plans de défense, et d'attaque. Nous pourrions bénéficier des compétences militaires Estalienne vis-à-vis de ce projet ? Cela montrerait que même si des milliers de kilomètres nous séparent, le socialisme reste uni. C'est tout pour moi. »
Pendant ce temps-là, le Présidium buvait paisiblement son café, laissant une déléguée Barvynienne prendre la parole, cette dernière va aborder les sujets sur les conséquences de la présence Estalienne.

  • 💬 « Nous sommes d'accord avec vous, il vaudrait mieux que nous soyons vigilants vis-à-vis de l'opinion publique, malgré tout, nous acceptons d'accueillir des escadrons de l'Armée Rouge Estalienne dans certaines bases aériennes stratégiques de la Barvynie. Je souhaiterais cependant demander a notre Présidium d'aborder un sujet qui nous inquiète grandement. Il serait tant de poser sur la table l'inquiétude vis-à-vis de la Guerre Civile de la République Socialiste de Yashosie* »
Après ses mots, le Présidium reprit la parole après avoir bu trois quarts de son café. Il dira donc d'une voix inquiète.

  • 💬 « C'est le sujet que j'allais justement aborder, la République Socialiste de Yashosie est la République la plus à l'est de la Confédération. Elle essuie depuis plusieurs années une révolution contre le camp tsariste, qui est aujourd'hui en avantage. Il serait intéressant que vous nous aidiez à mobiliser des hommes et à repousser le camp tsariste, dans le but de restaurer la légitimité du régime communiste. La Confédération Socialiste du Nazum est en train de débattre sur les plans de contre-attaque, de défense et des potentiels blocus. Nous souhaiterions avoir votre avis à ce sujet. »
Guerre Civil de la République Socialiste de Yashosie*HRP : La République Socialiste de Yashosie est le camps communiste. Le Yashosie n'est pas encore validé dans le RP, malgré tous j'ai eu l'autorisation d'en parler en RP. Par le joueur et les modérateurs.
  • 💬 « Et vis-à-vis de l'invitation du Morzanov à cette rencontre, il est vrai que vous avez raison, nos besoins sont différents des leurs. Avez-vous potentiellement d'autres sujets à aborder ? Quel qu'il soit ? Camarade Estalien. »
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Le visage de Vlad se crispa légèrement avant de dissiper très rapidement cette réaction par un regard de marbre. Comment ça, l'accord serait annulé ? Evidemment, l'Homme ne retient que le négatif mais il était complètement improbable, surtout venant des Barvyniens, que ceux-ci viennent négocier des accords de défense et lâchent pêle-mêle au milieu de la négociation que les accords encore en cours de discussions pourraient être annulées. Et pourquoi donc ? Bien que la Barvynie fasse partie de la Confédération Socialiste du Nazum, il s'agissait d'un pays souverain jusqu'à preuve du contraire. De plus, la Confédération a déjà attiré l'œil de plusieurs nations reconnues comme hostiles envers le communisme historiquement, que ce soit la désormais République Impériale kartienne ou le Jashuria, hégémon principal du Nazum. En quoi était-il intelligent de se priver d'alliés dans un contexte aussi dangereux et hostile ? Quel était l'intérêt même de négocier en cet instant même si la Barvynie prévoyait d'annuler les accords éventuellement ? Vlad se redressa alors sur son fauteuil :

"Camarades, j'aimerais savoir exactement ce que vous entendez par "rompue à tout moment". A ce que je sache, nous ne sommes pas en train de négocier dans le vent et je vous rappelle que les accords que nous négocions sont des accords de défense et prévoient une présence militaire. Une installation militaire, messieurs, cela se planifie, s'organise et se finance. Je refuse tout bonnement à ce qu'un accord soit conclu entre nos deux parties si nous n'avons pas la garantie que cet accord puisse tenir au moins sur le moyen terme, vous devez comprendre que l'Estalie n'a pas à financer ou prendre en compte les tergiversations de votre diplomatie, aussi jeune et excusable soit-elle. Vous aurez notre soutien à la condition que nous aurons la garantie que cet accord ne disparaisse pas dans les méandres des archives du jour au lendemain. J'espère avoir été clair à ce sujet, messieurs. Tout ce que nous négocions à l'heure actuelle ne tiendra pour parole comptant à la seule condition de cette dite garantie.

En ce qui concerne la situation en Retsvinia, l'AFRE est actuellement déjà sur place, c'est un corps d'armée de nature purement militaire qui sont certes issus de beaucoup de pays différents mais qui ont étés formés en Estalie, souvent par des officiers chevronnés estaliens, et qui peuvent compter sur la logistique offerte par l'Armée de l'Air Rouge qui dispose de la supériorité aérienne complète dans la région pour le moment. Je vous laisse donc prendre soin de contacter sur place le commandement de l'AFRE, ces derniers ont installés récemment une FOB avancée sur place, vous n'aurez aucun mal à les contacter et à vous coordonner avec ces derniers sur le terrain, je leur ferais passer le message que vous êtes présents dans la région et que vous pourriez avoir besoin de leurs moyens matériels et humains à l'avenir. Pour ce qui est de la Yashosie, l'Estalie est prête là aussi à porter son soutien direct aux forces communistes locales si cela s'avère effectivement nécessaire. Compte tenu du fait que nous disposerons très certainement de bases aériennes chez vous, nous pourrions fournir un soutien aérien aux forces communistes depuis les bases barvyniennes, cela devrait grandement faciliter le travail du côté de la Confédération. Je ne connais pas spécifiquement la situation en Yashosie mais si celle-ci est effectivement défavorable, il sera toujours possible que la Fédération mobilise une partie de ses forces terrestres pour vous appuyer. Nous disposons d'une des forces terrestres les plus puissantes au monde, il ne sera pas bien difficile de venir à bout des tsaristes, même si ces derniers décident de mener une guerre asymétrique, nos forces ont l'expérience de ce type de conflits.

Enfin, oui, j'ai d'autres propositions en tête, toujours de nature militaire pour certaines et d'autres qui en sont pleinement exclues. Tout d'abord, comme nous avons pu nous en rendre compte ensemble durant cette entrevue, nous serons amenés à coopérer de plus en plus lourdement sur le plan militaire, que ce soit sur des théâtres communs comme la Retsvinia ou la Yashosie mais aussi directement sur nos sols respectifs via des exercices conjoints ou la présence militaire estalienne en Barvynie. Cela dit, qui dit coopération dit aussi interopérabilité et cela passe selon moi en premier lieu par le matériel. Je pense que sur le plan logistique, la Barvynie et l'Estalie pourraient se mettre d'accord pour mettre en place des normes de standardisation logistique : l'Estalie dispose déjà d'un solide réseau logistique intérieur et qui est aussi adapté à la projection extérieure, je pense que nous pourrions donc aider la Barvynie à développer son réseau logistique par des accords de standardisation du matériel afin de faciliter la coopération entre nos forces armées. Ensuite, plus anodin, je vous propose également à ce que nos deux nations établissent des accords d'échanges universitaires et scolaires, au-delà du secteur militaire et de l'Académie Militaire Révolutionnaire ; je pense en effet que la Barvynie doit certainement chercher à accroître sa capacité à produire du capital humain au sein de sa population et il me semble raisonnable que les étudiants barvyniens puissent suivre un cursus confortable dans les universités estaliennes afin d'obtenir des compétences supplémentaires et ainsi favoriser le développement économique de votre pays. Qu'en pensez-vous ?
"
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Alors que Vlad exprimait un visage dissipé suite à l'annonce des potentielles modifications ou annulation des traités qui seront signés. Et l'expression surpris par l'annonce si soudaine du Présidium Barvynien, alors que le délégué Estalien continue à expliquer ses inquiétudes évidente quand a la crédibilité des contrats qui seront signés suite à cette rencontre, le Présidium Barvynien, Nikolai Mikhailovich Borsarev, prendra la parole d'une voix explicatif, mais aussi légèrement autoritaire, il semble s'être mal exprimé, et sa frustration se profile par l'autoritarisme de ses paroles.

  • 💬 « Cher Camarade Estalien, Vlad Liounokovitch, je souhaite être clair sur ma déclaration précédente, il ne s'agit pas là de révoquer nos accords du jour au lendemain. Nous comprenons votre situation, mais nous devons vous informer que la Confédération Socialiste du Nazum, est un Organe Unificateur, et que les décisions relatives à la diplomatie internationale sont prises collectivement, ce qui indique qu'elles peuvent varier selon les votes des dirigeants. La Barvynie, Nation souveraine, peut très bien être allié avec vous, mais si le conseil des dirigeants votes pour une indépendance complète, militairement, et la révocation de toute garantie pour sa propre protection, il se peut que certain accord soit modifié ou repoussé à une date ultérieur, Malgré tout, Vu que je comprends la position dans laquelle nous nous trouvons. Je vais lancer un vote au sein des dirigeants de la Confédération. Pour définir que la Fédération des Peuples Estaliens soit officiellement désignée comme un Allié politique, militaire et culturel vis-à-vis de la Confédération, et si le vote est positif, alors un second vote concernera la garantie de conservation de ce statut, entre un an, un an et demi, deux ans, jusqu'à trois ans. Ainsi, vous pourrez ainsi signer tous les contrats plus ou moins importants que vous souhaitez, que ce soit seulement avec les membres de la confédération ou la confédération elle-même. »

Alors que le Présidium souffle de soulagement, il n'aimait pas le ton qu'il venait d'employer, mais ses émotions on surpasser sa stature, pour une fois. Par ailleurs il repris la conversation est entame donc sur un sujet différents, la situation en Retsvinia, ses fameuses FOB avancés, il en n'a entendu parler mais il n'a jamais eu le temps de se pencher sérieusement dessus, c'est une tâche qu'il accomplira dès son retours, Puis l'Estalie affirme son potentiel soutiens envers la Cause Yashosie, malgré tous la Barvynie va indiquer la situation critique de la République Socialiste du Yashosie. Que ce soit dans le régime en place, mais aussi la situation militaire, c'est alors que le délégués concernée va sortir d'un porte-document un dossier, qu'il tendra au Présidium, ce dernier le prendra, l'ouvrira, et dispersera quelque feuilles, certain était des documents, d'autre des cartes. C'est alors qu'il va pousser la feuille jusqu'au délégués Estalien, il dira d'une voix bien plus calme et précis.

Carte de la Guerre Civile Yashosienne.Situation actuel de la République Socialiste du Yashosie
  • 💬 « Très bien, En rentrant en Barvynie je me chargerais personellement d'un entretien avec le chef des services secret Barvynien pour lire les informations consernant les FOB avancés que vous avez installer. Nous vous remercions pour cette coopération, Nous avons également pris l'initiative de proposer au Communiste Retvinien de s'allier avec les autres factions, coordonner leurs opération serait la meilleur chose qui leurs permettrais de gagner face au Fascisme Retvinien. Au sujet de la République de Yashosie, La Confédération Socialiste ne sait pas réellement ou ce placer dans le conflit, en théorie nous soutiendrons les Communiste, Mais dans la pratique, Le Régime en place est particulièrement tyrannique et autoritaire, il interdit a ses citoyens de croire en dieu, et peu importe l'avis que nous avons a ce sujet, Interdire a des citoyens très majoritairement Orthodoxe, de pratiquer leurs croyances, est très scandaleux et très impopulaire. Aussi, Il n'y a pratiquement aucun soutenant au Communisme la bas, Notre Objectif serais de réclamer des changements évident au régime, et de donner de l'espoir au peuple. Et qui sais, peut être que nous trouverons un jour un terrain d'entente entre Tsariste et Communiste. Nous aimons les Yashosien, mais si nous soutenons leurs malheurs, alors nous ne soutiendrons plus jamais l'humanité. »

  • 💬 « De ce qui est des échanges d'accord universitaire et scolaire, nous soutenons fermement la décision, nous tenons à vous faire remarquer que votre système logistique est formidable, malgré tout, nous devons réaliser ce que je vous ai parlé plutôt pour savoir, jusqu’où nos contrats pourrons aller, nous espérons que vous comprenez la situation dans laquelle nous nous trouvons ? »

Après 6 minute, un délégué Barvynien qui avait quitté la pièce revient avec une feuille entre les mains, il la pose entre le Présidium et les délégués Estalien, il s'agissait là du résultat du vote du Comité Central Nazuméen. Le Présidium fut agréablement surpris et souria

Papier Présenté sur la Table
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